Les heures les plus sombres de notre histoire…
Merci au lecteur qui nous fait parvenir cette image. La Roumanie adhèrera à l’UE le 1er janvier 2007.
Pour une vision catholique sur la famille, la vie et l’éthique
Un lexique des termes ambigüs et controversés sur la famille a été édité en 2003 en italien par la Conseil Pontifical pour la Famille.
La version française sera présentée le 1er juin et disponible chez Téqui. Elle aborde tous les thèmes liés au rôle de la famille dans la société, à la sexualité, la procréation, la santé, l’avortement, l’euthanasie, les soins palliatifs, etc.
Un document incontournable pour gagner en clairvoyance dans la réflexion et en discernement dans l’action.
Israël et Jean-Paul II
L’Etat d’Israël tient le Pape Jean-Paul II en très haute considération. Pour l’anniversaire du défunt pape, ce pays édite un timbre à son effigie.
Mais l’état hébreu ne s’arrête pas là : un parc et un amphithéâtre devraient être construits en Galilée, région si chère à Jean-Paul II.
Référendum : Non à l’Europe de la Croix gommée
Deux post d’hier liaient l’actualité à la seconde guerre mondiale : la citation d’Adolf Hitler qui ressemble fortement au discours des ouiouistes et le document sur le travail du lundi de Pentecôte en 1943 en France, imposé par l’occupant allemand.
Concernant le premier, un de nos lecteurs nous écrit : "Je suis pour une Europe chrétienne, et contre
l’Europe de la Croix "gommée", cette europe dictatoriale dont les mentors ont
décidemment une grande parentée avec Adolf. Robert Aron, dans son
"Histoire de Vichy", cite Adolf Hitler qui disait en janvier 1945 :
"La France se trouve aujourd’hui à un carrefour. Elle doit choisir
entre son adhésion sans réserve à l’Europe et sa disparition de la scène du
Monde". Voyez vous une différence de discours avec celui de
Chirac?"
Dans le second, je citais ma source, à savoir le Forum Catholique, qui dévoile ou relaye des informations de premer ordre. Nos amis du Comité des amis du Lundi nous écrivent : "Non, c’est nous qui l’avons découvert et mis
en ligne! (Mais ce n’est pas la peine de modifier
votre article, c’est sans importance). Cette affiche a eu un succès phénoménal, et été
publiée dans le Canard! Nous avons remis en ligne, depuis, une version
avec mention d’origine."
C’est vrai, j’aurais du y penser : le site des amis du lundi est une véritable mine d’or et j’aurais pu aller vérifier. Je ne modifie pas mon article d’hier, mais je tenais à préciser la source originelle pour rendre à César ce qui est à César. Vous trouverez donc ce document ici sur le site des Amis du Lundi.
Merci à nos deux contributeurs!
Fière de sa Foi à Roland-Garros
Virginie Razzano, 22 ans, originaire de Dijon et 39° joueuse mondiale, vient de passer le premier tour du tournoi de tennis de Roland Garros.
Interviewée après sa victoire, elle déclare : "Je peux vous le dire, je suis croyante… Je crois en Dieu… avoir la Foi, ça fait avancer…".
Bravo pour ce beau témoignage.
Le lundi de Pentecôte travaillé en France… en 1943!
Décidemment le 60° anniversaire de la Libération de la France n’en finit pas de mettre au grand jour certains secrets! Le dernier, dévoilé sur le Forum Catholique, présente un document émis par "l’Oberfelkommandantur 670" ordonnant le travail le Lundi de Pentecôte dans les mines de houilles du Nord et du Pas de Calais!
Triste héritage ou inversion : cette année, tout le monde aurait du travailler le lundi de Pentecôte sauf les mineurs!
Barroso (suite)
Tandis qu’il est attendu devant le Parlement européen ce 25 mai pour faire toute la lumière sur le «yachtgate» et ses vacances en compagnie du milliardaire grec Spiro Latsis, il apparaît que le Portugais Barroso, Président de la Commission, est entouré de gardes du corps dont le statut doit être régularisé au regard des règles européennes.
Le 3 mars dernier, le quotidien portugais Correio da Manh relatait que Lisbonne payait les salaires des cinq agents de sécurité personnels (un commissaire de police, un sous-chef et trois agents principaux) du Président de la Commission, soit 6000 euros par mois. Surprise à Bruxelles, où ces agents – détachés de la «PSP», la police de sécurité nationale portugaise – ont été engagés sans avertir l’administration communautaire qu’ils touchaient une telle rétribution de la part de la police portugaise, percevant ainsi deux salaires !
Le cabinet du Président a indiqué, dans un premier temps, au secrétariat général de la Commission, ne rien savoir de ces doubles paiements. Des informations que le cabinet de José Manuel Barroso n’a pas souhaité commenter. Le statut ne permet pas aux fonctionnaires, agents assimilés ou temporaires, de percevoir «une rémunération, (…) un don, de quelque nature qu’ils soient » d’une autre instance que de l’autorité publique européenne. Ce genre de cumul est formellement interdit par l’article 11 (Titre II) du guide réglementant le statut des fonctionnaires européens.
La place de la France dans l’Europe d’Adolf Hitler
Robert Aron, dans son "Histoire de Vichy", cite Adolf Hitler qui disait en janvier 1945 : "La France se trouve aujourd’hui à un carrefour. Elle doit choisir entre son adhésion sans réserve à l’Europe et sa disparition de la scène du Monde".
60 ans après; cette harangue est un des arguments majeurs de Chirac, la poupée qui dit "oui" et de tous ses amis, les nains oui-oui, les trôles politiques de l’Europe et les lutins qui prônent la disparition de la souveraineté française. Cette citation est extraite d’un texte percutant des Manants du Roi.
Lahire
Motion de censure contre Barroso
Le président de la Commission, José Manuel Barroso, va devoir faire face à sa première motion de censure mercredi prochain. Une initiative de 79 députés eurosceptiques pour qu’il s’explique au sujet de ses relations avec l’armateur grec, Spiro LATSIS.
Le président de l’exécutif européen a été malmené fin avril par la presse à ce sujet et, notamment, à propos d’une croisière effectuée en août 2004 avec son épouse à bord d’un yacht du milliardaire. Ces vacances de luxe ont été révélées à la mi-avril par Die Welt (en France seulement l’Humanité). Barroso a été prié de s’expliquer devant le Parlement mais s’est contenté de le faire dans une lettre adressée le 22 avril au président du Parlement européen, Josep Borell. Et c’est là qu’un hebdo espagnol de gauche La Clave (6 mai) a retrouvé des documents où la Commission appuyait un projet d’oléoduc d’une société dans laquelle Spiro Latsis a une grosse participation…
Avez-vous entendu parler de cette information ? Elle est tellement gênante à l’approche du référendum que, comme le nuage de Tchernobyl, elle s’est arrêtée à nos frontières…
Trouvailles de génie!
Le très célèbre concours Lépine permet chaque année de découvrir de géniales inventions dont les inventeurs, tout aussi géniaux, ont très souvent été poussés par leur vivacité d’esprit et un réel besoin d’améliorer tel ou tel aspect de leur vie quotidienne.
Les résultats du concours 2005 sont sortis : Véhicules de conception totalement révolutionnaire et autres fruits de l’imagination sont récompensés, comme ce frigo de poche pour permetttre aux diabétiques de conserver sur eux plusieurs doses d’insuline, etc…
Mais j’ai eu beau cherché dans tous les coins et les recoins du net : pas une mention pour la Constitution européenne et ses inventeurs et pourtant ils étaient nombreux et ils y ont passé du temps à l’écrire. Encore une invention inutile et dont personne ne veut. Mais c’est dimanche prochain qu’il faudra le dire…
“Le Cube et la Cathédrale”
George Weigel est pour Henri Tincq le "plus grand biographe américain de Jean-Paul II" et "l’intellectuel catholique le plus écouté aux Etats-Unis." Le Figaro le citait hier à propos de l’Europe :
George Weigel (…) affirme que l’Europe laïque "se meurt" d’un dépeuplement provoqué par une "crise morale de civilisation."
L’intellectuel catholique vient même d’écrire un livre sur le sujet. Son titre, Le Cube et la Cathédrale, fait référence au contraste, à Paris, entre la cathédrale Notre-Dame, fruit de la civilisation européenne chrétienne, et l’Arche de la Défense, fruit d’une civilisation christophobe.
La thèse centrale de Weigel est que les origines du "problème européen" remontent au "drame de l’athéisme humaniste" du XIXe siècle, qui a donné naissance à deux guerres mondiales, aux totalitarismes modernes et à la dépopulation actuelle de l’Europe, "pire que pendant la Peste noire" du XIVe siècle. Il cite comme un signe de la faillite prévisible de l’Union européenne son refus de mentionner les "racines chrétiennes" de l’Europe dans son projet de constitution.
Addendum : lien en français.
Le clonage diabolique et inutile
Suite à mon post d’hier, un lecteur m’adresse aimablement cet article de Jeanne Smits sur le clonage, sorti dans Présent, où le clonage est démontré pour ce qu’il est : une idéologie diabolique ("Quis ut Deus?") et une pratique "médicale" inutile. Merci de cette contribution fort utile et instructive.
Le référendum vu par un conservateur américain
Le soutien de Condi Rice au Traité ne fait pas l’unanimité. Andrew Stuttaford :
(…) Si les Français votent "non" (ce que j’espère), ils prendront la bonne décision pour, en très grande part, les mauvaises raisons. Il s’agira autant d’un rejet du libéralisme économique et des Anglo-Saxons que de l’intégration européenne. L’irresponsabilité principale des élites de l’UE est d’avoir contaminé de nécessaires réformes libérales avec la création d’un super-état qui n’était ni désiré, ni nécessaire. (…)
Est-ce que je pense que les commentaires approbateurs de Condi Rice sur le projet de "constitution" révèlent une ignorance si profonde et une imagination si superficielle que je ne comprends pas comment elle a obtenu son poste actuel ? Oui.
Ici, des commentaires contestés de Rice. (A aussi remarquer dans cet article : le commentaire de George Weigel sur l’état de l’Europe.)
Encore des raisons de voter “non”
J’ai reçu par e-mail ce nouvel argumentaire du "non" catho.
Villiers au Palais des Sports
A l’approche du meeting de samedi, les villéristes étaient inquiets, mais le succès était au rendez-vous. Un ami raconte :
Nous étions une vingtaine, samedi matin, à préparer le meeting de fin de campagne de Philippe de Villiers au Palais des Sports de la porte de Versailles, tous inquiets de savoir si les 5000 places seraient effectivement remplies. Le contraste avec le meeting du oui de Nicolas Sarkozy : les boulevards alentours n’étaient pas noirs de policiers, et nous n’attendions ni la moitié du gouvernement, ni présentateur vedette pour animer les débats. A la place, une organisation un peu artisanale, presque « familiale.»
(…) Après divers discours, les militant ont regardé deux clips, l’un rappelant les grands moments de la campagne de Philippe de Villiers depuis septembre dernier, puis l’un présentant l’ancien et le nouveau discours du Chef de l’Etat sur la question européenne. Celui qui jadis se présentait comme « nationaliste » et dénonçait « l’Europe de l’impuissance » se targue aujourd’hui d’avoir de tous temps été un fervent défenseur de la construction européenne. Inévitablement, les « Chirac trahison » fusaient de toutes parts.
Villiers a ensuite fait son entrée dans la salle, descendant péniblement le parterre du Palais des Sports accompagné par Nicolas Dupont-Aignan, auquel les spectateurs n’accordaient d’ailleurs pas la moindre attention…
Ce dernier a pris la parole, succédant à son camarade de l’UMP Philippe Pemezec, et remerciant le Président du Mouvement pour la France de son travail dans le campagne pour le non.
Philippe de Villiers, qui a enfin pris la parole après plus de deux heures de meeting, s’est exprimé sans note, manifestement ravi et animé par l’enthousiasme que provoquait la satisfaction de voir cette salle, qu’il craignait de trouver à moitié vide, pleine à craquer. Une heure de discours léger et spontané, plus naturel que certaines autres interventions, encourageant ses sympathisants à convaincre les dernier indécis…
(…)
On peut se réjouir de ce succès pour l’un des "non" de droite. L’enjeu de la semaine à venir est maintenant double : 1/ d’abord une bataille contre le "oui", pour que le "non" gagne; 2/ ensuite une bataille qui commencerait dimanche soir 20H00 contre les "non-de-gauchistes", pour ne pas les laisser revendiquer seuls une éventuelle victoire.
L’avortement à nouveau devant la Cour Supreme
Malgré la force du mouvement pro-vie américain, la loi américaine sur l’avortement est la plus extrême du monde occidental : le principe de base, c’est que dans les 50 états, l’avortement est autorisé du premier au dernier jour de la grossesse, et quelle qu’en soit la raison. Pourquoi ? Parce que la Cour Suprême américaine a arrêté en 1973 qu’il s’agissait d’un "droit constitutionnel", ce qui aurait bien sûr horrifié les rédacteurs de ladite constitution deux siècles plus tôt.
Les états, dépossédés de l’essentiel de leur droit de légiférer sur le sujet, doivent se contenter d’atténuer cet arrêt par des lois périphériques. C’est ce qu’avait fait le New Hampshire, introduisant une loi imposant une simple notification des parents quand une mineure avorte.
C’était encore trop pour le Planning Familial américain, qui a réussi à faire annuler cette loi par une cour fédérale. L’état a fait appel, et la Cour Suprème vient d’accepter de rendre un arrêt (ici, v.o.)
Ce qu’attendent les pro-vie, c’est que la Cour Suprême, par exemple à l’occasion d’une de ces affaires périphériques, revienne sur sa décision de 1973 et rende aux états le droit de restreindre l’avortement. Il y a peu d’espoir que cette fois soit la bonne, mais la décision qu’elle rendra sur ce cas permettra de percevoir les rapports de force parmi les neuf juges de la cour sur le sujet.
18H12: Michel a été plus rapide que moi !
Avortement : le droit à la vie progresse
La Cour suprême fédérale américaine a accepté lundi d’examiner l’appel de l’Etat du New Hampshire (nord-est), qui souhaite rétablir l’obligation d’informer les parents des femmes de moins 18 ans demandant à avorter. Le dossier sera examiné en octobre.
L’Europe, saint Cyrille et saint Méthode
Benoît XVI a reçu ce matin le Président Georgi Parvanov et la Délégation officielle bulgare, venus à Rome pour l’hommage annuel sur la tombe de saint Cyrille, frère de saint Méthode, les apôtres des peuples slaves proclamés le 31 décembre 1980 Co-patrons de l’Europe avec saint Benoît de Nursie.
Le Saint-Père a rappelé que Cyrille et Méthode "ont forgé dans une perspective chrétienne les valeurs humaines et culturelles des bulgares et d’autres peuples slaves. On peut également dire que leur action évangélisatrice a également formé l’Europe, dont la Bulgarie se sent partie prenante. La Bulgarie réalise même qu’elle avis-à -vis des autres pays un devoir particulier, à savoir d’être l’un des ponts entre Occident et Orient".
A l’occasion de le fête des saints Cyrille et Méthode, apôtres des slaves, Benoît XVI a également accueilli M.Vlado Buchkovski, Premier ministre de Macédoine. "Je suis convaincu que la voie pour donner vie à une société vraiment attentive au bien commun est de chercher dans l’Evangile les racines de ces valeurs partagées, comme l’expérience des saints Cyrille et Méthode le montre. C’est l’ardent désir de l’Eglise catholique qui n’a d’autres intérêts que de diffuser et porter le témoignage d’espoir, d’amour et de vie de Jésus Christ qui au cours des siècles a inspiré de nombreux martyrs et confesseurs de la Foi. Je souhaite sincèrement que votre pèlerinage d’aujourd’hui contribue à garder vibrant ces importants idéaux humains et chrétiens de par les nations.(Source :VIS)
Désir d’Europe
Pour le 1er ministre turc, "l’évocation de quelques traits significatifs du mouvement historique dans lequel la République de Turquie est engagée, et du «désir d’Europe» qui anime l’immense majorité de mes concitoyens, devrait suffire à rassurer ceux qui craignent que nous ne puissions partager
pleinement les valeurs et les objectifs de l’Union."
Ben non, cela ne nous rassure pas car ce désir, par le passé, a valu à l’Europe beaucoup de souffrances, de sang versé et de douleurs. Hier, l’Arménie chrétienne a été ravagée par l’ogre turc qui continue à nier son crime. Encore maintenant, la moitié de l’île de Chypre est occupée au mépris de la loi des Nations…
Désir d’Europe ? Désir d’avaler l’Europe…
Légionnaires du Christ : la vérité
Le sous-directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le père Ciro Benedittini, interrogé par des médias américains, a confirmé un communiqué de la Légion du Christ qui déclarait : « Le Saint Siège a informé récemment la congrégation des Légionnaires du Christ qu’il n’y a aucun procès canonique en cours contre son fondateur, le Père Marcial Maciel, LC, et qu’aucun ne serait engagé. »
Récemment, des moyens de communication (dont le Figaro !) ont diffusé des informations selon lesquelles Mgr Charles J. Scicluna, membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, serait allé aux Etats-Unis pour rencontrer des accusateurs du père Maciel, en vue d’un possible procès canonique. Cependant, le Vatican a précisé qu’il n’y a pas, et qu’il n’y aura aucun procès.
Le père Maciel a déjà subi dans les années 50 de graves accusations mensongères. Elles ont à l’époque motivé une enquête canonique du Vatican. Un des premiers accusateurs s’était rétracté et avait admis que ces accusations avaient été fabriquées pour salir le père Maciel. Quatre autres anciens légionnaires ont déclaré sous serment qu’ils avaient été abordés pour participer à ces accusations mensongères !
Le communiqué des Légionnaires du Christ conclut en réaffirmant leur engagement à servir l’Eglise et la société dans une fidélité complète à la foi catholique, dans l’obéissance au Souverain Pontife et en étroite union avec leur fondateur. Ils affirment ne garder aucune rancœur contre ceux qui les accusent, et prier pour eux. Ils expriment enfin leur gratitude envers les innombrables personnes de bonne volonté qui, dans les circonstances présentes, leur ont confirmé leur aide et leur estime.
Le “Non” des catholiques nantais
Une Europe qui abolit les Etats-Nations et qui devient du même coup un régime totalitaire, une Europe sans Dieu, voire diabolique et une Europe amorale et immorale : Voici résumées les trois raisons du "non" des jeunes catholiques nantais, groupes très dynamique à en juger par la qualité remarquable de leur site.
Traité non-catholique
Nous ne pouvons voter oui au référendum car ce traité, selon Thierry Bouclier, Docteur en droit, Avocat à la Cour :
– constitutionalise le mariage homosexuel condamné par l’Eglise ;
– viole le principe de subsidiarité défendu par l’Eglise ;
– consacre le libéralisme dénoncé par l’Eglise ;
– méconnaît la vertu de l’Espérance enseignée par l’Eglise ;
– bafoue la nation protégée par l’Eglise ;
– ouvre la porte à la Turquie fermée par l’Eglise.
Différents arguments développés ici.
Texte illisible
Ce traité est illisible : 448 articles, 36 protocoles, 48 déclarations ajoutées, deux volumes de 784 pages et 1,9 kilogramme. Ce texte constitue, par sa forme et son style, une atteinte à l’élégance et au bon goût.
Face à sa complexité, question : si demain un propriétaire veut vous faire signer un bail d’habitation de 3 ans, vous le lirez avant de le signer. Si vous ne comprenez absolument rien aux conditions qu’il pose, le signerez-vous ? Bien sûr que non. Cette attitude sera alors considérée, par tout votre entourage, comme la manifestation de votre intelligence et de votre discernement.
En revanche, avec le traité constitutionnel, il vous est demandé de dire « oui » à un texte devant s’appliquer pour une durée illimitée, c’est-à -dire qui engage votre avenir et celui de vos enfants, qui ne pourra pratiquement pas être révisé puisque la révision nécessite l’unanimité de tous les Etats membres, et qui ne peut être compris que par une toute petite minorité d’initiés.
Mais dans ce cas, si vous refusez de signer, c’est que vous êtes « frileux », « replié sur vous même », que vous faîtes partie de « la France qui a peur », de la population abandonnée « sur le bord de la route ».
Ce que Max Gallo pense de l’Europe des illusionnistes
L’intellectuel de gauche, Max Gallo, qui a commencé au parti communiste, a laissé dans le Figaro du 2 mars, un article choc sur ses raisons de ne pas adhérer au projet européen. Son "non" est catégorique et répond de manière surprenante (!) aux sirènes du "oui" :
"La salle est vide, mais
ils continuent leurs tours de magie devant un peuple européen virtuel. Car
il n’y a pas de peuple européen mais des peuples en Europe, enracinés
dans des histoires nationales, une langue, une culture, des politiques,
attachés à ce qu’on appelle une nation, lieu où s’exerce la
démocratie, où se fonde l’identité, où se manifeste la
souveraineté.
"
"Or l’Europe, sous
couvert de l’existence d’un peuple européen virtuel, déconstruit tout
cela sans parvenir à bâtir autre chose qu’un marché, une
bureaucratie et des chimères qui émasculent les nations, sans donner
la puissance à l’Union".
"Il
suffit, pour démonter ce mécanisme, de regarder les billets de l’euro
et d’analyser le fonctionnement de la monnaie européenne. Sur les billets
ne figure aucun «vrai» monument de l’histoire européenne, alors
que de l’Acropole à Notre-Dame, du pont du Gard au pont de Prague, ils sont
innombrables et sont les témoignages d’une histoire complexe, d’une culture
nationale, d’une foi".
Oui, vous avez bien lu… L’article entier mérite qu’on s’y arrête!
Chantage de l’UOIF
Hier, deux semaines après son départ, l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) est revenu siéger au CFCM. La manoeuvre lui a permis de bloquer la nomination du premier aumônier général des prisons musulman et de geler les décisions sur les autres dossiers, avant les élections du 19 juin qui doivent renouveler les représentants du culte. En réalité, l’organisation proche des Frères musulmans joue l’obstruction, en espérant remporter la majorité lors du deuxième mandat et profiter de sa domination pour modeler l’islam de France à sa guise.
Autre nouvelle de l’islamisme dit ‘radical’ (dont Erdogan, 1er ministre turc, a fait partie) avec ce sermon déclarant que "l’ultime étape de l’histoire sera la domination de tous les pays chrétiens sous l’islam"… Autant de tentatives pour favoriser une domination musulmane en Europe.
L’Europe est chrétienne
Le Cardinal Poupard, Président du Conseil pontifical pour la culture, vient encore de le répéter dans une conférence donnée vendredi dernier en Roumanie :
"Aujourd’hui, des pans entiers de l’Europe semblent devenus comme
étrangers à cette Parole de vie. Une multitude d’hommes et de femmes
sont comme emportés loin de Dieu et de l’Église par une culture de
l’indifférence marquée par l’éclipse de Dieu. La Roumanie, l’Allemagne,
la France, l’Espagne, l’Italie, la Pologne, la grande majorité des
Nations européennes a plongé, au long des siècles, ses racines dans la
foi chrétienne" (Chapitre 4)
"Que recouvre l’idée de l’Europe ? Si la question se pose, c’est
qu’elle ne trouve pas de réponse convaincante par sa délimitation dans
un espace géographique. Il s’agit en réalité d’un concept « culturel »,
riche de deux millénaires d’histoire, né d’un processus qui s’origine
fondamentalement dans l’annonce de la foi chrétienne. Certes, l’Europe
est actuellement un ensemble de nations laïques, mais toutes ont un
fondement chrétien même si elles semblent – ou du moins leurs
dirigeants – aujourd’hui l’oublier, voire le nier, au moins le passer
sous silence – aphasie, amnésie, ce qui est du reste un phénomène très
récent." (Chapitre 12)
L’ensemble de la conférence est d’un contenu exceptionnel. Elle est disponible sur Zenit.
Référendum : Modifications sur le site
Pour la dernière semaine avant le référendum, nous mettons à disposition plus de liens accessibles dans la colonne de gauche : tous nos posts sur le sujet, mais également des dossiers, des réfléxions, des documents qui proposent une formation solide et développent tous des arguments solides et convaincants pour un "non" catholique à l’Europe telle qu’elle nous est proposée.
La gifle de Schröder
D’après les résultat officiels provisoires publiés par la Commission électorale à l’issue du scrutin dimanche soir, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) recueille 44,8% des voix et son allié libéral (FDP) 6,2% en Rhénanie du nord-Westphalie contre 37,1% pour le SPD, qui subit une véritable déroute. Les Verts connaissent une érosion avec 6,2%.
Pour le SPD, il s’agit de son plus mauvais résultat dans ce scrutin régional depuis 51 ans. Le chancelier en a aussitôt tiré les conséquences en proposant des législatives anticipées pour l’automne 2005 au lieu du terme normal de septembre 2006. Dans l’immédiat, Gerhard Schröder, qui ne dispose au Bundestag que d’une majorité de quatre sièges, court ainsi le risque de voir des députés de l’aile gauche de son parti lui faire défaut…
Une anticipation de la prochaine déroute gouvernementale le 29 mai en France ? Face à cet échec, Schröder convoque de nouvelles élections, comme Chirac si le non l’emporte…