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L’Eglise peut-elle se tromper et nous tromper ?

Saint Théodore : La sainteté est héroïsme

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Nous ne pouvons pas nier que les nouvelles que nous recevons parfois sont de nature à nous alarmer. Il semble que ce qui est blanc doive être appelé noir et vice versa. Ces derniers temps, on parle beaucoup de la virilité comme si elle pouvait être remise en question, alors qu’elle est un attribut fondamental de l’homme. Malheureusement, certains cherchent à confondre la force de la virilité avec la violence, afin de discréditer la virilité elle-même en les assimilant l’une à l’autre. En réalité, critiquer la virilité reviendrait à critiquer la féminité, qui est sans aucun doute une caractéristique belle et essentielle de toute femme.
Parmi les manifestations de la virilité de l’homme figurait (et devrait toujours figurer) celle d’être un guerrier. Et, ici, j’anticipe les critiques possibles : guerrier ne signifie pas belliciste, avide de sang et impitoyable, mais celui qui est toujours prêt à défendre sa famille, sa patrie et sa foi avec les moyens nécessaires. Aujourd’hui, on peut aussi combattre en écrivant des livres et des articles. Nous parlons donc d’un “esprit guerrier”, ce même esprit qui anime ceux qui s’inspirent de l’idéal chevaleresque. L’Église a reconnu la sainteté de nombreux saints qui furent aussi des soldats. L’un d’eux est saint Théodore, que l’Église célèbre le 7 février.
Il y a une certaine confusion autour de saint Théodore martyr, car le calendrier mentionne deux saint Théodore – un soldat et un général – mais, en réalité, il s’agirait de la même personne. Il était un soldat romain ayant vécu entre la fin du IIIe et le début du IVe siècle. On lui demanda de sacrifier aux dieux, mais, étant chrétien, Théodore refusa. Pire encore, il incendia le temple de la déesse-mère Cybèle. Pour cela, il fut martyrisé. Les informations que nous avons sur lui proviennent d’un célèbre discours de Grégoire de Nysse.
Antonio Borrelli, sur santiebeati.it, raconte :
“Son culte se répandit dans tout l’Orient chrétien et plus tard dans l’Empire byzantin. En Occident, la première trace d’un culte qui lui fut rendu est le mosaïque absidial encore existant dans la basilique des saints Côme et Damien au Forum Romain, érigée entre 526 et 530. Des monastères lui étaient déjà dédiés à la fin du VIe siècle à Palerme, Messine, Ravenne et Naples. À Venise, jusqu’au XIIe siècle, il était invoqué comme le patron de la ville avant d’être remplacé par saint Marc. Selon une tradition ancienne, son corps fut transféré à Brindisi, où il est conservé dans une châsse en argent dans la cathédrale. À Venise, il est représenté sur des vitraux et sur les portes d’orgues de deux églises, ainsi que sur la colonne de la Piazzetta San Marco, au sommet de laquelle se dresse sa statue en armure de guerrier, avec un dragon à ses pieds, semblable à un crocodile.
Au IXe siècle, Théodore était le seul saint portant ce nom. Cependant, plus tard, un autre Théodore apparut – non plus soldat, mais général – qui serait mort à Héraclée sous le règne de Licinius le 7 février et qui fut également enterré à Euchaita le 3 juin. Cette duplication du même martyr Théodore donna naissance à deux traditions légendaires distinctes, dont les récits subsistent en grec, en latin et dans d’autres langues orientales, influençant ainsi les dates de commémoration. Dans les synaxaires byzantins, le général Théodore est commémoré le 8 février, tandis que le soldat l’est le 17 février. Dans les martyrologes occidentaux, en revanche, le général est célébré le 7 février et le soldat le 9 novembre. Parfois, ils apparaissent ensemble dans des mosaïques ou des fresques représentant des saints militaires. Toutefois, il s’agit bien de la même personne commémorée à deux dates différentes.”
La cause du martyre de saint Théodore ne fut donc pas une bataille contre un ennemi extérieur, mais une bataille contre un ennemi encore plus redoutable : lui-même. Peut-être qu’en sacrifiant aux idoles, il aurait obtenu des faveurs, des honneurs, une promotion. Mais il ne l’a pas fait. Il a préféré rester fidèle à sa foi avec l’esprit d’un guerrier, viril et courageux.
Combien de petits actes de martyre nous sont demandés dans la vie, et combien de fois les refusons-nous ? Trop souvent, nous préférons fuir et succomber à l’ennemi qui est en nous : orgueil, ambition, faiblesse de la chair. C’est pourquoi l’héroïsme de la sainteté, que Théodore incarne parfaitement, doit toujours être un objectif de notre vie chrétienne. Et ce combat n’est pas une passivité, mais une action, parfois une réaction. L’ennemi veille toujours.
Don Marcello Stanzione parle ainsi du combat spirituel :
“Nous vivons une époque triste pour la foi, et toutes les difficultés sociologiques actuelles (athéisme de masse, pornographie, drogue, alcoolisme, homosexualisme, idéologie du genre, effondrement de la famille et de l’Église telle qu’elle a été vécue pendant des siècles) nous poussent vers un christianisme où le combat spirituel est le pain quotidien du chrétien militant. Tout le catholicisme authentique… est imprégné d’héroïsme.
Traditionnellement, la confirmation fait des jeunes catholiques des soldats du Christ, et la gifle rituelle donnée par l’évêque sur la joue droite du confirmé provient de l’alapa militaris, la claque infligée aux recrues de l’armée romaine pour symboliser leur première blessure. Le mot sacramentum, qui au IIIe siècle commence à désigner les sacrements chrétiens du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie, désignait à l’origine le serment prêté par les légionnaires romains, signifiant l’initiation à une nouvelle forme de vie, un engagement total et un service fidèle jusqu’à la mort.
Dans le Nouveau Testament, saint Paul nous parle de l’armure spirituelle, et nous constatons qu’en Éphésiens 6, 11-17, il décrit l’équipement militaire qui nous est donné pour mener la guerre spirituelle. Paul était emprisonné à Rome, probablement enchaîné à un soldat romain, lorsqu’il écrivit son épître aux Éphésiens. La description de l’armure spirituelle est basée sur celle d’un soldat romain prêt pour le combat rapproché. L’armure de Dieu représente la vérité dans notre mode de vie, et la revêtir ne signifie pas accomplir des gestes symboliques. Le mot grec utilisé indique que nous la revêtons une fois pour toutes, et non chaque jour, bien que nous devions marcher avec elle quotidiennement.” (in riscossacristiana.it).
Ne nous trompons pas : la plus grande bataille, comme le savent les vrais chevaliers, est contre nos propres faiblesses et manquements. Seul leur contrôle, qui n’est pas chose aisée, nous permet ensuite de remporter les combats contre les ennemis extérieurs.
Un traité classique sur le sujet est Le Combat Spirituel de Lorenzo Scupoli :
« Puisque les sacrifices et les offrandes des mortels vous ont toujours plu, ô Majesté, et vous plaisent encore, lorsqu’ils sont offerts d’un cœur pur pour votre gloire, je présente ce petit traité du Combat Spirituel, le dédiant à votre divine Majesté. Et je ne recule pas sous prétexte que ce traité est modeste : il est bien connu que vous êtes le seul Seigneur suprême qui se complaît dans les choses humbles et méprise les vanités et les prétentions du monde. Et comment aurais-je pu, sans reproche ni dommage, le dédier à une autre personne que votre Majesté, Roi du ciel et de la terre ? Tout ce qu’enseigne ce petit livre est votre doctrine, car vous nous avez appris que, cessant de nous fier à nous-mêmes, nous devons nous confier en vous, combattre et prier. De plus, si chaque combat a besoin d’un chef expérimenté pour guider la bataille et encourager les soldats—qui combattent d’autant plus vaillamment qu’ils servent sous un capitaine invincible—combien plus ce Combat Spirituel en aurait-il besoin ? C’est pourquoi nous avons tous, résolus à combattre et à vaincre tout ennemi, choisi pour Capitaine Vous, Jésus-Christ : Vous qui avez vaincu le monde, le prince des ténèbres, et qui, par les blessures et la mort de votre très sainte chair, avez vaincu la chair de tous ceux qui ont combattu et combattront courageusement. »
Rappelons-nous que la sainteté ne peut être qu’un héroïsme, né des batailles que nous parvenons à remporter : combats contre le découragement, la dépression, les vices, la maladie, la peur, les obsessions et l’égoïsme. Seul avec l’esprit du soldat, comme nous l’enseigne l’exemple de saint Théodore, nous pourrons suivre notre Capitaine, Jésus-Christ.
Dans le Livre du Deutéronome (20, 3-4), également cité par Lorenzo Scupoli, nous trouvons cette exhortation :
« Écoute, Israël ! Vous allez aujourd’hui livrer bataille à vos ennemis ; que votre cœur ne défaille pas ; ne craignez pas, ne tremblez pas et ne vous épouvantez pas devant eux, car le Seigneur votre Dieu marche avec vous pour combattre pour vous contre vos ennemis et vous donner la victoire. »
Si nous nous abandonnons à Lui, nous Lui remettons le sort du combat. Parmi les conseils que Jésus aurait donnés à sainte Faustine Kowalska pour vaincre le démon, il y a celui-ci : « Laisse les autres agir comme ils le veulent, toi, agis comme je le veux de toi. »
Il peut sembler difficile aujourd’hui d’aller à contre-courant, mais ce n’est pas impossible. Certes, cela a un prix, mais avec l’aide de Dieu et l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, nous pouvons laisser de côté les batailles que nous avons perdues et viser résolument la victoire finale.

Programme d’éducation sexuelle à l’école : « une occasion ratée de construire une ambition pour la jeunesse »

Communiqué du Syndicat de la famille :

Comme redouté par de nombreux observateurs, professionnels, associations et parents, le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est inadapté et ne répond pas aux enjeux fondamentaux d’une jeunesse marquée par l’explosion du porno, des réseaux sociaux et de la sexualité sans amour. Si quelques améliorations demandées par Le Syndicat de la Famille ont pu être intégrées dans le texte, la vigilance s’impose sur les modalités de mise en œuvre de ce programme qui doit évidemment être assuré intégralement par des enseignants. Cela implique d’interdire à des associations ou à des personnes extérieures à l’Education nationale d’assurer ce qui est désormais un enseignement scolaire.

L’apprentissage de la notion d’intimité, du respect de soi et des autres va naturellement dans le bon sens, tout comme la prévention vis-à-vis de l’utilisation des réseaux sociaux et de ses dérives comme les sextos et le partage de nude. En revanche, il est très regrettable de ne commencer en CM2 pour ce qui concerne la prévention vis-à-vis de la pornographie, qui n’arrive réellement qu’en 4e. A contrario, ouvrir la guerre des sexes dès l’âge de 3 ans est parfaitement déplacé, tout comme l’obsession des « stéréotypes de genre », « assignations de rôles » (notions que l’Education nationale n’évoque d’ailleurs pas dans ses éléments de langage officiels sur le programme pour les maternelles) et autres concepts politiques inspirés du wokisme. Au lieu d’opposer une moitié de la société contre l’autre, il est urgent de faire de la pédagogie sur la différence entre les filles et les garçons et leurs complémentarités, dans un esprit d’égalité.

L’école doit rester un sanctuaire préservé de toute idéologie

A partir de la rentrée 2025-2026, le programme sera déployé dans les écoles, collèges et lycées. Compte tenu de la sensibilité des enjeux qui touchent à l’intime de chaque jeune, les parents seront attentifs et les enseignants mobilisés. Il va de soi que ce programme scolaire doit être assumé et dispensé par des enseignants. Ils sont formés pour transmettre les savoirs aux élèves. Ce lien est le socle de la confiance entre l’école et les parents. Aussi, tout comme les séances scolaires consacrées à la lutte contre le harcèlement, l’éducation affective, relationnelle et à la sexualité doit être exclusivement dispensée par des enseignants. Cela signifie qu’aucune association, qu’elle soit ou non agréée par l’Education nationale, ne doit prendre en charge cet enseignement.

Questionner la représentativité du conseil supérieur des programmes

La préparation du programme d’éducation à la sexualité a fait l’objet de vives controverses et inquiétudes depuis plusieurs années. De multiples voix se sont fait entendre pour souligner la sensibilité de cet enseignement et la nécessité de construire un programme bénéfique pour les élèves, en tenant compte de leurs âges et de la responsabilité des parents. Comme détenteurs de l’autorité parentale, ces derniers sont les éducateurs de leurs enfants et doivent pouvoir, à ce titre, en assumer toute la responsabilité, notamment sur les enjeux de sexualité, de lutte contre la pornographie, le harcèlement et toutes formes de violences entre enfants. Dans ce contexte, il est étonnant que le conseil supérieur des programmes ait validé à l’unanimité un texte si sensible. Sa composition ne reflète manifestement pas la diversité de la société ce qui appelle à une réflexion sur son évolution.

« Le contenu du programme d’éducation affective, relationnelle et à la sexualité à l’école est une réponse plus que décevante à une préoccupation bien réelle. L’opposition entre les garçons et les filles, les premiers étant systématiquement les agresseurs présumés et les secondes les inévitables victimes, n’est pas la réponse à la hauteur des enjeux. Ce n’est pas non plus en opposant le sexe et l’amour que les jeunes pourront affronter les ravages de la pornographie, du harcèlement et de la violence et devenir des adultes responsables. Ce programme est une occasion ratée de construire une ambition pour la jeunesse » résume Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.

Tous ces journaux « indépendants » qui vont faire faillite, privés de l’aide du gouvernement américain

Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche :

« La Maison Blanche ne financera plus les médias américains Politico, The New York Times et Associated Press. L’USAID a financé des médias, y compris Politico, dont le représentant est présent dans cette salle. Je peux confirmer que plus de 8 millions de dollars de l’argent des contribuables ont servi à subventionner des abonnements à Politico. L’équipe travaille actuellement à l’annulation de ces paiements.

Reporters sans frontières écrit sans honte :

Le gel de l’aide à l’étranger décrété par Trump plonge le journalisme, dans le monde entier, dans le chaos.

Nouveaux témoignages de viols contre le cofondateur du Planning familial

L’affaire avait éclaté en octobre 2024. Depuis, de nouveaux témoignages ont vu le jour :

Traumatisme chez les gauchistes : Bardella invité au déjeuner des best-sellers de L’Express

Jordan Bardella a été invité au déjeuner des best-sellers de L’Express organisé au Royal Monceau, avenue Hoche, en raison du succès de son livre, Ce que je cherche (Fayard), publié le 9 novembre, à la 18e place des meilleures ventes de l’année avec près de 190 000 exemplaires à ce jour (175 000 en 2024).

L’Express assume :

C’est un fait, nous ne censurons aucun best-seller, essai comme fiction. En 2015, Éric Zemmour était bel et bien présent lui aussi à nos agapes de l’édition pour Le Suicide français (Albin Michel)- faut croire qu’à l’époque il sentait moins le soufre. Tout comme Philippe de Villiers, invité pour Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel) en 2016, Christiane Taubira en 2017 pour Murmures à la jeunesse (Philippe Rey) ou encore François Hollande en 2019 pour Les Leçons de pouvoir (Stock). Etre sur la photo avec Bardella alors que l‘élection présidentielle est dans deux ans, nos auteurs ne vont jamais l’accepter, clament en substance quelques éditeurs.

Mediapart s’étrangle et c’est savoureux :

La lecture du compte rendu de ce déjeuner, commis par L’Express une fois les petits-fours digérés, permet à elle seule de mesurer le moment de bascule dans lequel nous nous trouvons. Concentré d’entre-soi et de dépolitisation, il donne un aperçu effarant de ce petit monde sans problèmes. […] Un monde où l’extrême droite ne représente aucun véritable danger et où l’on raille même celles et ceux qui s’en inquiètent. Un monde où l’on aperçoit Amélie Nothomb, donc, une « coupe de (très bon) Moët à la main et sourire aux lèvres », déambuler dans les salons chics du Royal Monceau, où s’est retrouvé ce petit comité. […] « Vous auriez invité Trump, c’était pareil, je serais venue ; cela fait vingt-cinq ans que je participe au déjeuner, ce n’est pas Bardella qui va m’empêcher d’assister à celui-là », a-t-elle affirmé à ses hôtes, en évoquant son père qui « était diplomate » et « a reçu Mao Zedong à la maison » – comment cela, il n’y a pas de rapport ?

On pourrait aisément arguer qu’Amélie Nothomb a construit une partie de sa légende sur le fait de manger des fruits pourris et de saliver devant des poubelles. Elle n’en est donc plus à cela près. Mais que dire des autres, cette « cinquantaine de convives » qui se sont joyeusement « attaqués au saumon fumé, suivi d’un suprême de volaille et d’une tartelette à la poire », sans s’interroger un seul instant sur leur entrée fracassante dans le grand monde de la banalisation de l’extrême droite ?

Parmi eux, figuraient l’auteur de polars Maxime Chattam, le romancier David Foenkinos – qui en a profité pour faire des blagues sur le nom du côtes-du-Rhône servi à table, parce que « çaaa vaaaa », on peut quand même rire de tout avec tout le monde –, l’autrice de dark romance Laura Swan, le médecin légiste belge Philippe Boxho, ou encore le prix Goncourt 2023 Jean-Baptiste Andrea. Mais l’essentiel des assiettes du Royal Monceau a été vidé par des dirigeant·es du milieu de l’édition.

Leurs échanges, retranscrits partiellement par L’Express, donnent à voir ce milieu encore profondément bourgeois, conservateur et homogène, qui se pense trop souvent au-dessus de la société et de ses considérations. Et qui ne voit vraiment pas le problème à déjeuner avec le président du RN. D’autant que si on le leur proposait – anticipons déjà les arguments qui pourraient être opposés, à grand renfort de citations apocryphes de Voltaire –, ils déjeuneraient avec n’importe qui d’autre.

[…] Pour conclure cette mauvaise blague, l’hebdomadaire cite un éditeur qui confie en fin de repas à son voisin de table que Jordan Bardella « est quelqu’un de très bien élevé » parce qu’« il n’a pas cherché à attirer l’attention ». C’est vrai, quoi, c’est quand même drôlement agréable cette extrême droite polie, bien habillée, qui ne met pas ses coudes sur la table et mange proprement. Et puis, c’est rassurant d’être entre personnes qui n’ont rien à redouter de l’arrivée du RN au pouvoir. C’est même assez grisant de faire la nique aux grincheux qui ne se résolvent pas à ce que la haine et le rejet deviennent la norme.

Immigration : nos dirigeants ne manquent pas de lucidité mais de courage

Pierre Brochand, ambassadeur français, ancien directeur général de la Sécurité extérieure de 2002 à 2008, déclare dans Valeurs Actuelles :

Les derniers chiffres de l’immigration laissent entrevoir un phénomène plus massif que jamais. Vous qui avez appelé à un contrôle strict de l’immigration, comment réagissez-vous ?

Avec consternation, mais aussi exaspération. Car, après cinquante ans d’inaction, la déploration finit par lasser. Si je suis sorti de la réserve qu’imposaient mes fonctions antérieures, c’est
parce que j’estimais de mon devoir, au nom de l’expérience accumulée, d’avertir mes concitoyens des périls non pas de l’immigration en général mais de celle que nous subissons actuellement.

C’est pourquoi, à mes yeux, constater que le phénomène se poursuit et s’amplifie défie l’entendement alors même que le recul est désormais suffisant pour dresser un bilan, globalement très négatif. Au moment, aussi, où, sondage après sondage, une grosse majorité de Français (des deux tiers aux trois quarts) partage ce jugement. Car les statistiques ne concernent pas seulement les arrivées irrégulières mais également les titres de séjour légaux et semi-légaux (demandes d’asile), délivrés – théoriquement – en pleine souveraineté et dont l’accroissement est encore plus stupéfiant. Comment ne pas déceler, dans cet aveuglement, une pulsion suicidaire, que rien ne semble vouloir contrarier ?

Que manque-t-il à nos dirigeants ? De la lucidité ? du courage ? des moyens ?

Je ne crois plus au manque de lucidité. Au long de mon parcours, j’ai eu l’occasion de converser, en privé, avec nombre de responsables de tous bords : leurs propos sur l’immigration, quand ils ne se sentent pas surveillés, vous étonneraient par leur sévérité. Force est, donc, de dénoncer une absence de courage, car la carence des moyens n’est qu’une conséquence. Pour expliquer ce double jeu, il convient de remonter aux causes. Car, avant la satisfaction d’intérêts économiques, ce qui nous arrive découle d’une idéologie, hégémonique depuis un demi-siècle, qui donne la priorité absolue aux droits des individus, d’où qu’ils viennent, sur les institutions, censées les réguler, désormais en voie de déconstruction. À commencer par la plus éminente, l’État national, réduit à garantir et promouvoir des prérogatives privées, au rebours de sa mission d’intérêt général : la protection de la collectivité, sur un territoire, délimité par des frontières. Soit, de fait, un désarmement unilatéral, que le reste du monde se garde bien d’imiter.

Puisque ce nouveau dogme exclut d’emprisonner les corps, il use, pour régner, de la manipulation des esprits. Avec, pour sanction suprême, l’excommunication, c’est-à-dire la mort sociale de ceux qui osent récuser le mythe de la bienveillance universelle. Le nouvel évangile est “l’État de droit”, florilège de principes abstraits, décrétés supérieurs à la volonté populaire. Le paradoxe veut que nos “dirigeants”, issus de cette volonté, endossent son abaissement. D’après ce que j’ai observé, leur hantise est d’échapper aux anathèmes, briseurs de carrières (racisme, extrême droite). Pourtant, dans la pratique, rien ne leur interdit de modifier “l’état du droit” tout en préservant “l’État de droit”, distinction capitale que la doxa s’emploie à gommer. En bref, si nos élites ne sont pas au rendez-vous, c’est, avant tout, par terreur du bannissement, hors du “cercle de la raison”, ce petit village où l’on se blottit, bien au chaud, et dont il ne fait pas bon sortir. […]

Mgr Robert Barron salue le décret de Trump protégeant les enfants des mutilations chimiques et chirurgicales

Mgr Robert Barron, président du comité des laïcs, du mariage, de la vie familiale et de la jeunesse de la conférence des évêques catholiques des États-Unis, s’est réjoui du décret signé par le président Trump “Protéger les enfants des mutilations chimiques et chirurgicales” :

« Je salue le décret du président interdisant la promotion et le financement fédéral de procédures qui, fondées sur une fausse compréhension de la nature humaine, tentent de changer le sexe d’un enfant.  Tant de jeunes gens qui ont été victimes de cette croisade idéologique regrettent profondément ses conséquences sur leur vie, telles que l’infertilité et la dépendance à vie à l’égard de thérapies hormonales coûteuses qui ont des effets secondaires importants. Il est inacceptable que nos enfants soient encouragés à subir des interventions médicales destructrices au lieu d’avoir accès à des soins authentiques et respectueux de leur corps.

J’applaudis également l’objectif du décret d’identifier et de développer des thérapies basées sur la recherche pour aider les jeunes qui luttent contre la dysphorie de genre ».  Ces personnes sont aimées de Dieu et possèdent la même dignité inhérente que toutes les personnes. Ils méritent des soins qui guérissent plutôt que de nuire.

Comme l’affirme le pape François (Dignitas Infinita, 60), « nous sommes tous appelés à accepter le don de nos corps créés à l’image et à la ressemblance de Dieu en tant qu’homme et femme. La différence sexuelle est profondément belle et constitue la base de l’union des époux dont l’amour peut porter du fruit dans le don inestimable d’une vie humaine. Aider les jeunes à accepter leur corps et leur vocation de femme et d’homme est le vrai chemin de la liberté et du bonheur. »

Le tribunal administratif de Melun confirme le dossier de Frontières

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’influenceur algérien surnommé Doualemn, expulsé le 9 janvier du territoire, refusé par l’Algérie qui l’a renvoyé le soir même, incarcéré dans un centre de rétention administrative, puis son expulsion a été annulée le 29 janvier. Le tribunal administratif de Melun a annoncé l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le ministère de l’Intérieur compte faire appel de cette décision et poursuivre la procédure d’expulsion à l’encontre de cet individu, accusé d’antisémitisme et d’appels au meurtre. Boualem Naman a été libéré aujourd’hui du centre de rétention et a obtenu une autorisation provisoire de séjour, assortie d’une indemnité de 1 200 euros (avec nos impôts).

Dans son dernier numéro, Frontières a enquêté sur ces avocats militants qui font du business sur les clandestins, provoquant l’ire de la profession. Le Conseil des barreaux européens, représentant 1 million d’avocats sur 46 pays, a même écrit au Président Macron

Plus de 40 % des affaires traitées par les tribunaux administratifs français concernent le droit des étrangers. En 2023, ce taux était précisément de 43,3 % selon le rapport annuel du Conseil d’État sur l’activité juridictionnelle et consultative des juridictions administratives, soit 111 473 affaires sur les 257 329 jugées.

Du 1er octobre au 30 novembre, les tribunaux administratifs (métropole et DROM) ont traité plus de 10 000 dossiers relatifs à un recours initié par un requérant étranger.

Savez-vous que presque chaque jour, un clandestin mis en cause pour des faits de viol dépose un recours devant les tribunaux administratifs pour contester son expulsion ?

A titre d’exemple, entre octobre et novembre 2024, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a traité 73 affaires concernant des clandestins. Sur 69 jugements, 55% ont été remportés par les clandestins.

Dans un jugement, l’État a été condamné à payer une astreinte de 900 euros par mois car il n’a pas trouvé d’hébergement à un étranger en situation irrégulière. Cela s’appelle le droit à l’hébergement opposable.

Le rédacteur en chef du Monde se trompe de destinataire

Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

Le journal Le Monde dénonce « l’expulsion déguisée » de son correspondant à Moscou, Benjamin Quénelle, dont l’accréditation de presse vient d’être « annulée » par les autorités russes après « plus de vingt ans en Russie ». C’est « sans précédent », puisque « même dans les moments les plus tendus de la guerre froide, Le Monde avait poursuivi son travail à Moscou ». C’est une « nouvelle entrave à la liberté d’informer ». Le ministère des Affaires étrangères s’est mis de la partie, condamnant cette décision injustifiée et arbitraire des autorités russes » qui « constitue une nouvelle entrave à la liberté d’informer ». « La France appelle les autorités russes à revoir leur décision, qui appellera autrement une réponse », menace le Quai d’Orsay.

Commentaire et réponse de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères et ambassadrice de Russie :

Nous avons reçu une lettre étonnante du rédacteur en chef du journal français Le Monde concernant sa prétendue incompréhension des raisons de la révocation de l’accréditation du correspondant permanent de la publication à Moscou, Benjamin Quénelle, et une ferme demande de réponse officielle.

Je ne sais vraiment pas comment procéder.

D’une part, cela fait des années que le Paris officiel ne répond pas aux demandes de renseignements émanant même de ses propres journalistes. D’autre part, comme l’ont fait remarquer les journalistes qui ont osé poser une série de questions aux autorités, ils sont persécutés pour cela. Ne serait-il pas agréable que les publications françaises puissent, avec une telle persévérance, obtenir une réponse de l’Élysée sur les détails croustillants de la vie de ses résidents !

D’un autre côté, nous soutenons sincèrement – et non hypocritement – la liberté d’expression. C’est pourquoi je réponds.

L’ambassade de France en Russie a refusé à deux reprises de délivrer un visa de travail à Paris au correspondant international de Komsomolskaya Pravda, Alexander Koudel. La Russie a officiellement informé le ministère français des Affaires étrangères et le chef de la mission diplomatique française à Moscou qu’elle serait contrainte de prendre des contre-mesures si Paris ne revenait pas sur sa décision. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est tombée sur le correspondant permanent du Monde en Russie, Quénelle, dont l’accréditation devait simplement faire l’objet d’un renouvellement technique de routine – il n’y a pas de sous-entendu politique dans cette décision.

Par courtoisie professionnelle, nous avons informé le journaliste français lui-même de la situation. Quénelle a participé activement à la recherche d’une solution possible et nous a assurés qu’il était « en communication constante avec le ministère français des Affaires étrangères ». Peut-être n’en a-t-il pas fait part à ses supérieurs, mais cela n’est pas certain – laissons-les démêler leur propre manque de sincérité.

La diplomatie française, elle, a réagi avec indifférence aux avertissements sur les conséquences inévitables pour leur compatriote et a maintenu sa décision antérieure de ne pas délivrer de visa au journaliste russe. Les contre-mesures annoncées ont suivi.

Dans ces conditions, il est évident que le rédacteur en chef du Monde s’est trompé de destinataire. Une telle communication aurait dû être adressée au ministère français des Affaires étrangères avec la question (ou peut-être une déclaration) de savoir jusqu’à quand les autorités françaises continueront à se moquer des journalistes. Nous apporterons notre concours en fournissant des documents sur les faits réels de discrimination à l’encontre des médias russes dans la République de « liberté, égalité et fraternité ».

Et la note traditionnelle : si le problème de la délivrance de visas aux journalistes russes est résolu, alors le correspondant français se verra également accorder une accréditation.

Etats-Unis : les hommes ne pourront plus participer aux sports féminins

Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret qui empêche les athlètes hommes de pratiquer des sports féminins.

“Avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée”.

Ce texte prévoit de couper les subventions de l’Etat fédéral aux écoles qui permettraient à des garçons d’être membres d’équipes sportives féminines.

Le président en a profité pour mettre la pression sur le Comité international olympique (CIO), alors que les Etats-Unis doivent accueillir les prochains JO d’été.

“A Los Angeles, en 2028, mon administration ne restera pas les bras croisés à regarder des hommes battre des athlètes féminines”.

Son gouvernement va “refuser toutes les demandes de visa faites par des hommes qui tentent d’entrer frauduleusement aux États-Unis tout en s’identifiant comme des athlètes féminines”, a-t-il assuré.

La National Collegiate Athletic Association (NCAA), qui régit les activités sportives des étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur, s’est félicitée de ce décret et a déclaré qu’elle s’alignerait sur lui “dans les jours à venir”.

Et maintenant au tour de Google d’arrêter de faire le gogol

Google a mis fin à ses programmes pour la “diversité” aux Etats-Unis, après notamment Disney, McDonald’s, Ford et Meta.

Le grand groupe a publié mercredi son rapport annuel pour les investisseurs, et cette phrase, présente depuis 2021, a disparu :

« Chez Alphabet, nous nous engageons à prendre en compte la diversité, l’équité et l’inclusion dans tout ce que nous faisons et à développer une main-d’œuvre représentative des utilisateurs que nous servons. »

Contacté par l’Agence France-Presse, Google a confirmé ne plus avoir d’objectifs d’embauche liés à la représentation de différents groupes de personnes.

« Nous nous sommes engagés à créer un lieu de travail où tous nos employés peuvent réussir et bénéficier de l’égalité des chances ». « Nous avons mis à jour la formulation dans notre [rapport annuel] pour refléter cette volonté, et en tant que sous-traitant fédéral, nos équipes évaluent également les changements requis à la suite des récentes décisions de justice et des décrets sur ce sujet ».

Alphabet emploie plus de 183 000 personnes dans le monde. D’après son rapport de 2024 sur la diversité, le groupe californien compte 34 % de femmes et 5,7 % d’employés noirs, contre 32 % et 3,7 % en 2020.

Jean-Yves Le Gallou face aux juges : jusqu’où ira la censure sur l’immigration ?

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la 17e chambre correctionnelle de Paris, devant laquelle Jean-Yves Le Gallou sera convoqué le mardi 18 février prochain pour deux tweets. L’occasion de se demander si la justice est à l’épreuve de la critique et de vous dévoiler les dessous de cette affaire qui commence en 2022 et qui soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression, le rôle des juges et la démocratie.

Dans les pastilles de l’information, de Macron qui cherche à tout prix l’attention médiatique, à Gilles Bouleau qui occulte l’essentiel dans son JT de 20h sur une attaque au cris d’allah akbar, en passant par Merwane Benlazar, l’humoriste passé une fois sur C à vous, qui invoque la charia sur X. Découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Pascal Praud sous la loupe de l’OJIM.

Virtus : un carême exigeant de 70 jours pour se laisser (vraiment) transformer par Dieu

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Hozana, Claves.org (prêtres de la Fraternité Saint-Pierre) et les religieux de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier proposent avec Virtus, de vivre un grand carême en communauté, pour passer un vrai cap dans sa relation avec le Seigneur, vivre une transformation en profondeur de sa vie spirituelle, en prenant appui sur ce que propose la riche tradition de l’Église !

Du 16 février, dimanche de la Septuagésime, à l’Octave de Pâques, le 27 avril (70 jours au total), Virtus est un “grand carême” à vivre en communauté, en formant une fraternité d’hommes ou de femmes pour prier, vivre et grandir ensemble !

Comment suivre le parcours Virtus ?

1) S’engager individuellement à rester fidèle chaque jour aux engagements de prière, de vertu et de pénitence proposés par le parcours

2) Former une fraternité Virtus non mixte avec des frères chrétiens (famille, amis…), d’hommes ou de femmes, incluant un « chef » de fraternité (idéalement, viser 4 à 8 membres). La fraternité se retrouve chaque semaine pour partager, se soutenir et s’encourager tout au long du parcours.

3) Constituer des binômes au sein des fraternités. Les binômes échangent chaque jour (par message ou un rapide appel) pour un soutien renforcé.

4) S’incrire à la retraite Virtus sur Hozana pour recevoir tous les matins l’exhortation et l’enseignement d’un abbé de Claves.org, ainsi qu’un texte proposé pour la méditation.

Informations et inscriptions : https://lc.cx/Y0W6bv

Reproches infondés à la théologie du corps de Jean-Paul II

Dans La Nef, le père Louis, prieur de l’abbaye du Barroux, critique l’ouvrage de Matthieu Poupart, Le silence de l’agneau, consacré aux abus sexuels dans l’Eglise. Extrait :

[…] Le fait que la théologie du corps de Jean-Paul II ne traite pas explicitement des violences sexuelles a, selon M. Poupart, « de très graves conséquences » (p. 169). Il accuse le saint pape d’un « refus opiniâtre de penser la violence sexuelle » (p. 129) et d’une « hiérarchisation perverse du mal » (p. 132) mettant, prétend-il, « le viol à la même enseigne que le libertinage » (p. 130). Disons tout d’abord que le viol n’est tout simplement pas le sujet de Jean-Paul II dans ses catéchèses visant à mieux comprendre et recevoir Humanae Vitae.

De plus, M. Poupart ne voit pas que cette théologie du corps (TDC) apporte de nombreux éclairages pour lutter contre les violences sexuelles dans l’Église. Dénoncer le lien entre les abus sexuels et l’œuvre de mort qu’ils opèrent chez les victimes est en effet le revers d’un lien lumineux expliqué par la TDC: celui qui unit sexualité et transmission de la vie. En développant toute une synthèse sur la dignité du corps et en montrant combien celui-ci est plus ou moins perméable aux facultés spirituelles de l’homme et à la grâce de Dieu, la TDC aide à comprendre que cette « perméabilité » ne concerne pas seulement la lumière mais, hélas ! aussi les forces des ténèbres, si bien qu’en violant le corps on atteint le fond de l’âme. En voyant la grandeur du corps humain à exprimer le don de soi, on comprend que ce qu’il y a de pire – les violences sexuelles – est un renversement diabolique de ce qu’il y a de plus beau. La TDC met aussi magnifiquement en lumière l’importance du consentement, sans le « réduire à la cérémonie du mariage » (p. 160) comme le prétend M. Poupart. C’est même une idée maîtresse de toute la TDC de considérer la « liberté intérieure du don » comme l’âme de l’union conjugale. Jean-Paul II emploie plus de 30 fois cette expression « liberté du don » en affirmant qu’elle est « le fondement de la signification sponsale du corps » (TDC 15-1). En outre, la TDC explique les ravages opérés par le péché originel dans la sexualité (TDC 30 à 33) et met en valeur les liens entre les forces obscures de « la triple concupiscence » (expression qui revient plus de 40 fois): avidité du plaisir, soif de posséder et volonté de puissance. Cela aide à comprendre la mentalité perverse des prédateurs.

Par contre, une caricature de la TDC peut avoir des effets désastreux en donnant une dimension mystique à la sexualité: n’est-ce pas précisément cette confusion des plans qui a entraîné chez certains clercs un aveuglement et une auto-justification des crimes qu’ils ont perpétrés ? Loin de mélanger les différents plans, la théologie du corps situe la sexualité à sa juste place, humble et grande à la fois, elle met en garde contre notre fragilité, stimule les époux, les prêtres et les religieux à une cohérence de vie, et suscite un immense respect pour chaque personne. […]

Le Premier ministre a encore la possibilité de faire réviser le projet de programme sexuel à l’école

De Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille :

C’est avec inquiétude que je vous écris aujourd’hui au sujet de l’éducation sexuelle à l’école.

Vous vous souvenez sans doute que mi-novembre, s’étant procuré le projet de programme, Le Syndicat de la Famille avait lancé l’alerte dans le JDD. Une semaine plus tard, dans le même journal, la Ministre de l’Éducation nationale d’alors, Anne Genetet, assurait l’avoir modifié.

Début janvier, Le Syndicat de la Famille a pu se procurer la nouvelle version du texte. S’il y avait en effet quelques progrès sur des points que nous avions critiqués, avec d’autres, la philosophie du texte restait néanmoins idéologique.

Les 29 et 30 janvier, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE), instance réunissant des syndicats enseignants et des associations de parents d’élèves, a été consulté par la nouvelle Ministre, Élisabeth Borne.

Hélas, comme nous le craignions, le CSE a voté pour la réintroduction en primaire de notions telles que “hétérosexualité”, “homosexualité”, “asexualité”, “transphobie”. Et pourtant, théoriquement, le programme n’aborde pas la sexualité jusqu’en CM2, et encore moins le genre ou les transitions !

Le CSE, en outre, a osé voter pour que les établissements scolaires ne soient pas tenus d’informer les parents en amont des séances d’éducation sexuelle. Malgré cela, les associations de parents d’élèves du public (PEEP, FCPE) ont voté en faveur du texte et celle du privé sous-contrat (l’APEL) s’est simplement abstenue.

Mais l’avis du CSE n’est que consultatif : Élisabeth Borne peut donc encore revoir le texte. Ce sera ensuite au tour de Matignon de le relire, avant la publication du décret final.

Autrement dit, le Premier ministre a encore la possibilité de faire réviser le projet de programme. C’est pourquoi nous vous indiquons, ci-dessous, à quelle adresse mail et adresse postale vous pouvez écrire à François Bayrou.

Afin d’en savoir plus sur le projet de programme, et avant de lui écrire, vous pouvez lire ma tribune, parue hier dans Le Figaro, et d’autres articles de presse… ou voir les dernières vidéos de Marine, notre porte-parole sur les réseaux sociaux.

Pour écrire au Premier ministre :

Hôtel de Matignon, 57 rue de Varenne, 75007 Paris

ou

[email protected]

L’Argentine va sortir de l’OMS

Le président argentin Javier Milei va retirer l’Argentine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en raison de «profondes différences sur la gestion sanitaire», et «l’influence politique de certains États».

Les Argentins ne vont «pas permettre à une organisation internationale d’intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé».

Le porte-parole de la présidence a mentionné «la pandémie qui, avec le gouvernement d’Alberto Fernandez nous a conduits au plus long confinement de l’histoire de l’humanité», ainsi qu’à un «manque d’indépendance face à l’influence politique de certains États».

Ce retrait donnera au pays

«une plus grande flexibilité pour mettre en œuvre des politiques adaptées aux contextes et intérêts de l’Argentine, une plus grande disponibilité de ressources, et réaffirme notre chemin vers un pays souverain en matière de santé».

L’annonce de l’Argentine intervient dans la foulée du retrait de l’OMS annoncé par les États-Unis.

Un héritage pour chauffer une église du XVe siècle

Avant de mourir, un entrepreneur de 92 ans a légué 1,5 million d’euros à des associations et à la mairie de sa ville, Briod dans le Jura. Cette somme regroupe divers biens, dont une maison, un terrain, une voiture. Parmi les bénéficiaires, on trouve la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres et l’association de l’Ermitage de Conliège qui s’occupe de mettre en valeur un bâtiment historique dans une commune voisine.

Une fois ces sommes déduites, la municipalité de Briod devrait toucher entre 800.000 et 900.000 euros, soit près de trois fois le budget annuel de ce village de 220 habitants.

Le donateur a formulé le souhait que soit installé un chauffage dans l’église de Briod, monument historique du XVe siècle qui nécessite plusieurs rénovations à hauteur de 150.000 euros.

Face au harcèlement administratif, une école libre demande du soutien

La Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot, située à Châtillon-sur-Chalaronne dans l’Ain, a récemment fait face à une série de défis qui ont entravé son ouverture et son fonctionnement. Établissement catholique privé hors contrat, dédié à l’éducation des jeunes filles, La Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot vise à promouvoir l’idéal chrétien et à offrir une formation intégrale à ses élèves.

Initialement prévue pour ouvrir ses portes le 17 septembre 2024, l’école avait été confrontée à une interdiction d’ouverture émise par la préfecture de l’Ain le 13 septembre 2024.

En réponse, la direction de l’établissent avait déposé une requête devant le tribunal administratif de Lyon. Le 20 septembre 2024, le juge des référés avait suspendu l’interdiction préfectorale, autorisant ainsi l’école à accueillir ses premières élèves.

A la suite de cette victoire des syndicats de gauche s’étaient levés pour demander au rectorat notre fermeture.

Toutefois, les obstacles ne se sont pas arrêtés là. En janvier 2025, des membres de l’opposition municipale ont saisi le tribunal administratif de Lyon, demandant l’annulation du bail dérogatoire signé entre la commune et l’association gestionnaire de l’école.

Ces actions répétées sont perçues comme une forme de harcèlement administratif à l’encontre de la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot. Malgré ces défis, l’établissement reste déterminé à poursuivre sa mission éducative, fidèle à ses valeurs chrétiennes, et à offrir un environnement d’apprentissage serein à ses élèves.

Il est essentiel de soutenir notre institution qui œuvre pour la transmission des valeurs chrétiennes et l’éducation des jeunes générations. La persévérance de la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot face à ces épreuves est un témoignage de sa foi et de son engagement envers la jeunesse.

Face aux épreuves administratives et aux obstacles répétés qui entravent le bon fonctionnement de la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot, nous faisons appel à votre générosité et à votre soutien.

Le Sou de Pauline, est une campagne de don, dédiée à la préservation et au développement de cet établissement. Vos dons permettront :

✅ D’assurer la pérennité de l’école malgré les pressions administratives.

✅ De financer les frais juridiques liés aux actions entreprises pour défendre le droit à l’éducation chrétienne.

✅ D’améliorer les infrastructures et de garantir un cadre d’apprentissage serein et épanouissant aux élèves.

Chaque contribution, même modeste, est une pierre précieuse apportée à l’édifice de cette œuvre éducative.

📌 Comment faire un don ?

Vous pouvez envoyer votre don via le lien du Sou de Pauline :

https://www.helloasso.com/associations/maison-d-education-pauline-marie-jaricot/formulaires/1

Ou directement en allant sur notre site internet : www.mepmj.fr

🙏 Ensemble, défendons la liberté d’enseignement et soutenons la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot ! Merci pour votre générosité et vos prières.

Que Dieu vous bénisse ! ✨

Encore une victoire contre les partisans de l’euthanasie

La préfecture de l’Aube a fait savoir, mardi 04 février, que le sanglier Rillette voit son existence officiellement régularisée et échappe à l’euthanasie. Élodie Cappé, gérante de l’élevage de chevaux dans l’Aube l’a annoncé sur son compte Facebook.

Elle avait recueilli dans ses poubelles une toute petite laie. En la sauvant, elle l’a apprivoisée de fait, ce que la loi ne permet pas. Elle a tenté de se mettre en régularité à ce sujet, sans succès. Depuis le mois de décembre, l’affaire est devenue nationale. Une proposition de solution a été formulée en début d’année, mais a indigné les associations de protection animale. Pendant ce temps, Élodie Cappé a continué à engranger les marques de soutien, et participé à une grande marche de ralliement, juste avant un passage remarqué devant le tribunal, suivi d’une autorisation.

L’USAID: un levier d’influence américaine wokisé

Grégor Puppinck était l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio mardi 4 février pour parler de la suppression d’USAID par l’administration Trump. Voici les extraits de son interview.

Fondée en 1961, l’Agence des États-Unis pour le développement international (United States Agency for International DevelopmentUSAID) a dépensé des centaines milliards de dollars en aide humanitaire et pour le développement dans le monde, mais conditionnés par l’adoption de politiques nationales demandées par l’administration américaine.

L’ECLJ a particulièrement travaillé à révéler l’action des Nations unies pour promouvoir l’avortement et le contrôle démographique et par quels financements privés des programmes spéciaux ont été mis en oeuvre, notamment USAID et des ONG financées par USAID. Voir cet article et cet ouvrage: “L’OMS ET LE PROGRAMME DE REPRODUCTION HUMAINE, 1950-2020 : 70 ans de politique démographique“.

«Rassurez-vous madame Ernotte, aucun catholique ne viendra taguer les murs de France Télévisions»

Éditorial de Pascal Praud sur CNews à propos d’une fiction qui sera diffusée ce soir sur France Télévisions visant à dénoncer les zéxtrémistes catholiques :

 

Moïse et Œdipe

Moïse et Œdipe, Jean-François Froger, Éditions Grégoriennes, 2024

Recension de Marion Duvauchel pour Le Salon beige :

C’est parce que, dans ce qu’on appelle les « mythes », les hommes projettent des données internes lorsqu’ils parlent des « « dieux » ou des « divinités », qu’Œdipe est « une source de connaissance de première grandeur » : c’est le premier des partis pris du dernier livre de J.F. Froger. Et puisque le mythe d’Œdipe vient de la Grèce, plutôt que se plonger dans la lecture de la Métapsychologie de Sigmund Freud ou dans Moïse et le monothéisme, relisons donc les tragédies de Sophocle (Œdipe roi, Œdipe à Colone), la source première du mythe bien avant les élucubrations des psychanalystes viennois. Car

« Freud a rendu très célèbre le meurtre d’un père (Laïos) en faisant jouer inconsciemment l’horreur du parricide, mais en promouvant cet exemple comme un paradigme universel : tout fils devrait vouloir au moins inconsciemment, tuer son père et épouser sa mère. Il fait oublier que ce meurtre et cet inceste sont dans leur principe le résultat de la volonté meurtrière du père sur son fils nouveau-né, avec le consentement de la mère ».

Funeste oubli qu’il convenait de réparer.

Le mythe, nous dit-on, parle de structures inconscientes en l’homme, et des structures qui ne varient pas ». Ce n’est pas tout de le dire, il faut expliquer. Deux questions se posent : « tous les comportements sont-ils liés à la vie psychique ? Tout comportement est-il interprétable « ? À la première question, la réponse est non. Tiens donc, il existerait des comportements tout à fait indépendants de la vie psychique ? Chez l’homme, tous les comportements signifiés par des signes corporels sont liés à la vie psychique et c’est pourquoi quand nous voyons un homme, nous voyons « une âme ». Le mythe reflète l’état de l’homme mais dans « une sorte de moyenne universelle ». Le « parti pris » va donc consister à regarder les images du mythe, à tenter d’en comprendre le sens et pour le cas qui nous occupe, répondre à la question :  de quoi Œdipe est-il donc la figure ?

La question engage aussi la philosophie. « On ne peut parler d’homme qu’au moment où potentiellement la conscience et la liberté sont possibles ». C’est ce à quoi la philosophie classique, globalement, a tenté de répondre jusqu’au moment où elle a abdiqué, frappée en son cœur même par ce que Freud appelait les blessures narcissiques : Marx, Darwin, et … Freud lui-même. Avec Moïse et Œdipe, foin de blessures narcissiques, foin de toute la littérature psychologique et psychanalytique supposée nous éclairer sur nous-mêmes et nous aider à vivre, il faut réfléchir : « Le seul problème psychologique consiste donc à déterminer, à connaître, la forme psychique permettant une telle naissance. C’est ce passage-là qui réordonne toute la vie antérieure et lui donne un sens. Sinon, il n’y a aucun critère de santé psychique ». Et le mythe d’Œdipe nous offre une image de ce passage et même tout le récit de la naissance à la mort conduit à ce passage, qui est une « assomption ».

Doit-on poser a priori un modèle conceptuel de l’Homme pour analyser son comportement à l’aide de ce modèle ? Peut-on se passer de modèle ? La question n’a rien d’oiseux, elle est même l’occasion de mettre deux ou trois choses au point : non, nous ne sommes pas des animaux récepteurs. A côté des découvertes précieuses (le style oral), l’idée que Marcel Jousse imposait comme une nécessité théorique – l’homme est un composé humain – est erronée. Et pour cause, ce serait admettre que l’homme est (n’est que) ce fameux animal raisonnable ayant un corps et une âme, héritage d’Aristote assumée dans la philosophie scolastique, stérilisante sur ce point car alors « aucune synthèse ne peut plus rendre compte de son unité ». Piégée au fond de cette impasse, l’anthropologie chrétienne s’y est enlisée. Et puis elle a cessé de réfléchir à la question. Depuis, elle bavarde.

Il faut donc lire le mythe selon la méthode de M. Froger : une interprétation qui tienne compte de la symbolicité des images pour répondre à la question « de quoi Œdipe est-il le symbole « ? Pour cela, seront examinées et expliquées les « images « constitutives de cet improbable et inconfortable récit, de la naissance à la mort : « les pieds du roi », « La mère d’Œdipe », « Le choix ou la flèche d’Apollon », « la Sphinge », autant de chapitres. Mais aussi : « Les bâtons et leur usage », où apparaît plus nettement la méthode comparative. Œdipe, contrairement à Moïse, ne soupçonne pas l’usage vrai du bâton. Il s’en sert d’abord comme arme (comme on se servirait d’un gourdin) pour tuer le gêneur qui lui interdit le passage, (et qui s’avère être son père génétique) puis comme bâton de vieillesse, comme « soutien à sa déficience génétique ».

Puisqu’il est question de la vie psychique, il faut examiner les conditions et circonstances de la naissance et les « décrets de mort » qui pèsent sur celles-ci : pas seulement sur celle d’Œdipe (Œdipe à Colone) ou même sur celle de Moïse mais aussi sur celle de Jésus. Chapitre essentiel qui nous donne un premier « modèle » de la vie affective humaine, tiré de l’interprétation des images qui organisent la mort d’Œdipe, comme autant de symboles inconscients de cette vie affective : le liquide (l’inconscient), le texte (la rationalité) et le contrat (la vie sociale).

Comme nul ne saurait l’ignorer, pour naître, il faut la mère, mais il faut aussi le père. Or, ce que la doctrine freudienne a passé sous silence, c’est la faute à l’origine de cette tragédie : l’amour homosexuel de Laïos, le père d’Œdipe. C’est l’objet en particulier du chapitre XIII, « Faire face à la Sphinge », chapitre audacieux pour ne pas dire risqué, (chapitre un peu technique aussi) puisqu’il s’agit de montrer comment le mythe « dévoile subtilement une relation entre l’inceste et l’homosexualité » en même temps qu’il fournit « une description des fondements psychiques de l’homosexualité en tant que refus de la conception, puis refus du concept et débordement des représentations mentales ». L’homosexualité, nous dit l’auteur, c’est le refus de l’altérité dans la distinction. Si Laïos refoule sa transgression, Œdipe accomplit le refoulement de ce refoulement. Il ne lui restera plus qu’à s’aveugler à son propre aveuglement, dans une image à la structure symétrique et inverse. Ouf…

Et Moïse ?

Bien des chapitres sont en effet consacrés au malheureux roi de Thèbes et déploient pour chaque symbole ou événement de sa vie malheureuse une analyse minutieuse. C’est qu’il faut libérer Œdipe de Freud, ce n’est pas la moindre des vertus et des ambitions de cet ouvrage. C’est aussi que le mythe grec ne se comprend pleinement qu’au regard de l’autre système d’images, celui de la Révélation. Il y a de la pédagogie dans cette exposition en seize chapitres et elle a à voir avec les partis pris de l’auteur. Ainsi, la Sphinge et le Buisson ardent sont les deux figures antinomiques de l’homme confronté à l’énigme de sa propre nature. Œdipe nous révèle l’homme œdipien : celui « qui prend sa raison dévoyée pour sa propre inspiration ». Moïse montre le processus de libération qui commence avec la « Sortie d’Égypte » où l’on voit repris un ensemble d’images avec lesquelles nous sommes désormais familiarisées, puisque nous avons parcouru les trois quarts du chemin et des chapitres.

Comme le souligne le préfacier (le père Saez), trois langages s’éclairent ainsi réciproquement : celui du mythe grec, celui de la figure mosaïque et celui qui est propre à la Révélation chrétienne. « Le langage employé par l’homme achevé pour se faire comprendre de ceux qui ne le sont pas est précisément le langage symbolique, parce que ce langage est celui même de l’âme-en- relation-au-monde ». C’est le langage de Jésus, mais c’est aussi le langage des images de la Révélation.

Nous pouvons alors suivre « l’itinéraire des plaies », itinéraire de régénération de la totalité du psychisme humain décrit selon la structure que les lecteurs de M. Froger connaissent : la structure quaternaire. Cet « itinéraire » nous fait parcourir, par étapes, un chemin de connaissance qui est un chemin de guérison, et donc de liberté.

Ce livre s’adresse à tous ceux qui ne consentent pas à l’idée de l’homme imposée depuis que ces trois plaies mentionnées plus haut, enfoncée dans les flancs de l’histoire et de la pensée,  les gangrènent; il est une antidote pour ceux qui cherchent une issue à l’impasse où la méchanceté des hommes a jeté l’anthropologie ; il s’adresse plus simplement à ceux qui auraient envie de relire Sophocle avec une clé herméneutique nouvelle ; il intéressera tous ceux qui s’intéressent aux voies du symbole et qui cherchent souvent dans des gnoses chimériques une réponse imaginative à de vraies questions ; il s’adresse bien sûr à ceux qui ont envie de mieux comprendre leur tradition chrétienne, à travers la Révélation et les images qui ordonnent cette Parole énigmatique souvent bien mal comprise et plus souvent encore mésinterprétée.

Il s’adresse surtout à tous ceux qui, un jour, ont senti peser sur leur existence humaine l’ombre sinistre de ce « décret de mort » et qui ont aspiré à s’en voir libérés, c’est-à-dire à une nouvelle naissance.

« Il faut donner l’occasion à une liberté de naître ».

Je suis d’accord.

Ce livre en donne l’occasion.

Le grand remplacement se poursuit

Le ministère de l’Intérieur a présenté son rapport annuel sur l’immigration pour l’année 2024, à Paris, ce mardi 4 février.

  • La France a délivré 336 700 premiers titres de séjour, soit + 1,8 % par rapport à 2023. Le chiffre le plus haut depuis 1945
  • 663.000 bébés nés en France, le chiffre le plus bas depuis 1945
  • 31 250 étrangers ont été naturalisés français en cours de l’année, en recul de 10 % par rapport à l’année passée.
  • L’année 2024 a été marquée par une hausse des expulsions. 21 601 personnes étrangères ont dû quitter le territoire national. C’est + 26,7 % de plus qu’en 2023, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
  • 400 000 immigrés clandestins ont été régularisés depuis 2012

Le travail que les Français « ne veulent pas faire »… ?

Editorial d’Olivier Frèrejacques dans Liberté politique :

« Ils font le travail que les Français ne veulent pas faire. » Ce cliché du travailleur immigré dévoué à des tâches pénibles, en comparaison au Français qui serait devenu un fainéant, est devenu un véritable argument, aussi bien pour la gauche immigrationniste que pour un certain patronat avide d’une main-d’œuvre bon marché et peu contestataire.

Comme souvent lorsque l’on évoque un problème de type socio-économique, il s’agit de revenir à la racine de celui-ci. Pourquoi certains Français quittent-ils des métiers particulièrement éprouvants ? Parce qu’ils sont très mal rémunérés. Le travail, en France, ne paie pas. Les charges pour l’employeur et le salarié ne permettent souvent plus de vivre avec un seul emploi, sauf à venir d’un pays dont le niveau de développement est tellement bas qu’un SMIC en région parisienne devient une perspective favorable.

L’arrivée continue de travailleurs étrangers participe ainsi du phénomène de « dumping social », qui consiste à tirer les salaires et les droits sociaux vers le bas grâce à une concurrence imbattable.

C’est ici l’une des grandes trahisons de la gauche vis-à-vis du monde du travail. En défendant l’arrivée de nouveaux travailleurs, elle participe à la stagnation des salaires des travailleurs nationaux. Un phénomène qui a naturellement poussé des mouvements comme le PS ou, aujourd’hui, les Insoumis à se tourner vers le segment électoral immigré ou post-immigré, dans une stratégie indigéniste à la frontière entre convictions marxistes et lubies identitaires. La gauche refuse ainsi de lutter contre l’immigration qui tire les salaires vers le bas, se disant qu’elle aura mieux à faire en séduisant les nouveaux arrivants.

Immigré, micro-ondes, bistrot parisien : un commerce triangulaire dans votre assiette

Côté patrons, l’hypocrisie est symétrique. À défaut de lutter contre les charges ahurissantes de l’État, certains préfèrent payer une misère aux populations allogènes. Le mariage entre le Medef et La France insoumise est ainsi consommé.

Le secteur le plus symptomatique de cette union d’apparence contre-nature est la restauration, notamment en région parisienne, où des patrons de brasserie sont ravis d’embaucher de la main-d’œuvre à bas coût pour réchauffer de petits plats surgelés indigestes vendus à prix d’or.

Si l’on était un brin cynique, on parlerait ici de commerce triangulaire avec le triptyque infernal : immigration, plat surgelé, bistrot parisien.

Se servir de l’étranger pour tirer un maximum de profits est une aberration et non un humanisme, contrairement à ce que voudraient faire croire les tenants de l’immigration de travail. Les Français ne sont pas plus fainéants que d’autres, mais ils entendent être payés pour leur travail. On peut lire dans la première épître de Paul à Timothée : « Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire. » Quand on respecte un travailleur, on le paie dignement.

Olivier Frèrejacques

Président de Liberté politique

20 Minutes s’étonne car un homme est détenu dans une prison pour hommes

Louna, un opposant au chantier de l’autoroute A69, qui se prend pour une femme, a été placé en détention, à l’isolement, dans la maison d’arrêt de Tarbes, un établissement pour hommes.

Il a été mis en examen et placé en détention provisoire pour destruction de bien d’autrui (incendie d’une pelleteuse) et association de malfaiteurs. Il est placé en isolement judiciaire « pour protéger l’intégrité physique du détenu », indiquait à l’automne la cour d’appel de Toulouse.

La question de la détention des personnes trans n’est pas nouvelle. Combien de détenus sont dans cette situation ?

« Dans la mesure où c’est une personne qui a un état civil masculin et présente des attributs masculins, nous n’avions pas la possibilité de la placer dans un établissement pour femmes ».

Le placement à l’isolement a été décidé par le juge des libertés et de la détention pour des questions de sécurité…

A quand l’Interruption Volontaire de la République ?

De Thierry Pouchol dans Le Nouveau conservateur :

Vous pouvez commander ou vous abonner au Nouveau conservateur ici ou le retrouver chaque mois sur Le Club de la Presse.

L’Ademe a doublé son budget pour nous expliquer comment laver nos vêtements

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) est un établissement public à caractère industriel et commercial français dont la vocation est de susciter, animer, coordonner, faciliter ou réaliser des opérations de protection de l’environnement et surtout de maîtrise de l’énergie. Elle est actuellement dirigée par un ancien député du MODEM.

Elle emploie 1400 personne, sa masse salariale atteint 100 millions d’euros et les frais de fonctionnement sont de 20 millions d’euros. Le budget de l’Ademe atteint 3,5 milliards d’euros pour 2025.

L’Etat est incapable de contrôler les frontières et de tenir son budget mais l’ADEME dit aux Français quand changer de chaussettes :

En 2020, l’ADEME avait aussi diffusé cette campagne (avec notre pognon) :

La « GPA altruiste », encore une grosse intox

Une mère porteuse, qui a consenti jadis à faire une gestation pour autrui « altruiste », sans compensation monétaire, se bat aujourd’hui pour passer du temps avec l’enfant qu’elle ne s’est jamais résolu à abandonner.

En 2020, Julie a mis au monde un fils qu’elle a confié à deux hommes. Elle se bat pour en récupérer la garde et fustige l’hypocrisie du droit français, qui interdit la pratique des mères porteuses mais garantit en réalité tous les droits aux « parents d’intention ».

Privée de son fils, Julie a été reconnue suffisamment mère par les juges pour verser chaque mois 200 euros de pension alimentaire, mais pas assez tout de même pour obtenir le partage de la garde.

Etudiante militante LGBT, proche de la Ligue communiste révolutionnaire, du syndicat d’extrême gauche Solidaires-étudiant-e-s, Julie défile à la Gay Pride. Inscrite sur un groupe Facebook dédié à l’homoparentalité, elle propose son ventre à deux hommes, tout en indiquant qu’elle est autiste. Elle n’a rien contractualisé, voulant aider ces deux LGBT. Dans leurs échanges, ils lui assurent qu’elle sera la bienvenue à la maison, qu’elle pourra venir aux anniversaires et voir son enfant quand elle voudra. A l’issue de l’accouchement, les deux hommes partent avec l’enfant et ne lui en parleront plus jamais.

Trois ans plus tard, elle regrettera amèrement son erreur quand survient un drame : l’un des hommes, celui qui a reconnu l’enfant, décède des suites d’un cancer. Julie propose à l’autre d’établir une garde alternée. Mais l’autre saisit la justice et obtient une première ordonnance de placement provisoire par laquelle le procureur le désigne comme unique tiers de confiance. L’ordonnance du juge ne décrit pas Julie comme la mère, mais comme la « génitrice ». Deux mois plus tard, le juge des enfants confirme l’ordonnance provisoire et affirme que Julie, comme mère porteuse, a été « candidate pour porter leur enfant ».

Entre-temps, une procédure intentée par les services sociaux d’un autre département, pour faire condamner l’homme pour « provocation à l’abandon d’enfant », a été classée sans suite, malgré les sanctions pénales prévues pour les parents ayant recours à la GPA sur le sol français.

Enfin ce Noël, Julie a reçu une nouvelle ordonnance du juge des enfants accordant au nouveau compagnon un droit de visite. Comme un statut accordé à un troisième papa.

Une éducatrice mandatée par le juge afin d’effectuer une enquête judiciaire éducative a déclaré à Julie qu’en entendant son histoire, elle se disait qu’il faudrait autoriser la gestation pour autrui en France, afin de mieux l’encadrer. Julie s’est insurgée :

« Il ne faut pas l’encadrer, il faut l’interdire pour de bon, et en finir avec cette situation juridique hypocrite où on prétend l’interdire tout en la reconnaissant dans les faits et en donnant tous les droits aux parents d’intention ! »

Politiquement, Julie a pris ses distances avec les mouvements LGBT et condamne sans équivoque l’évolution récente des lois bioéthiques :

« Pour moi, on ne devrait même jamais permettre de fabriquer un enfant avec les gamètes d’un inconnu… c’est dégueulasse, quand on y pense ! C’est injuste pour l’enfant de le priver volontairement de ses origines. »

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