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Et après le 26 mai ?

Extraits d'un article de Me Trémolet dans Présent :

"Pour ma part, il me semble que la première chose à faire, c’est de la
réussir, cette manif, de la réussir en nombre, et en qualité
. Et
jusqu’au 26 au soir, rien est gagné.

Comme elle est pour tous, et que donc chacun apporte sa contribution, à cinq jours de l’échéance, voici la mienne.

1. â€“ « En toutes choses, il faut d’abord considérer la fin. Â» Le but de cette manif est le rejet de la loi Taubira. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé. Le président a décidé qu’il promulguait. Tout est perdu ? Non. Tout est clair. Maintenant, c’est l’épreuve de force. Non seulement on ne lâche rien, mais toutes les énergies sont lâchées.

J’achetais, l’autre jour, un nouvel antivol pour ce vélo qui ne me
quitte plus et m’est bien utile, particulièrement dans les manifs. Comme
je soupesais un modèle qui m’apparaissait décidément bien lourd, je dis
au vendeur : au moins, celui-là, il est invulnérable. A quoi il me répondit, en souriant : face aux voleurs, monsieur, rien n’est invulnérable. La résistance de monsieur Hollande à la voix du peuple est semblable
à cet antivol. Elle semble assise sur un soc invincible : les
institutions, le vote des assemblées, la complicité des grands médias…
jusqu’au moment où une force plus forte que toutes ces fictions légales
et figurations de mots et d’images fait enfin triompher la réalité
. Et
le voleur emporte la bicyclette.

Car ce qui est devant nous est moins solide qu’un bon antivol en
métal bien trempé. Les institutions, qui sont par nature une fiction ;
la loi, expression de la volonté générale ; la volonté générale exprimée
souvent par les élus ; les élus censés être les représentants de toute
la nation, le président élu par une minorité d’électeurs censé être le
président de la république, c’est-à-dire le défenseur du bien commun –
la chose publique – tout cela ne tient que si tout le monde y croit… ou,
plus modestement, que personne ne le mette véritablement en cause
.
C’est ainsi, et, même si cela marche mal, mieux vaut encore le garder
que connaître pire. Mieux vaut le mal qu’on connaît que celui qu’on
appréhende, etc., mais lorsque, tout à coup, la coupe est si pleine
qu’elle déborde, que l’évidence élémentaire de la chose publique n’est
plus assurée, et que le peuple en colère est dans la rue, ces
constructions de juristes apparaissent pour ce qu’elles sont : des
abstractions. Le citoyen, désabusé, devient agnostique, voire incroyant.

Cela fait longtemps que notre « religion démocratique Â» a perdu ses
fervents, ses apôtres.
Il ne lui reste plus que des défenseurs
intéressés : ceux qui en profitent en vivant de l’argent public, et la
masse des « croyants sociologiques Â» qui, empêtrés dans l’habitude et
ayant beaucoup mieux à faire toute la journée que de réfléchir au
meilleur régime possible, acceptent celui qui est en place. Tout cela
est bien faible… Si mon vendeur avait conclu sa petite démonstration par
un « en somme, l’efficacité de cet antivol dépend de l’impression qu’il fait au voleur potentiel… Â», je ne donnerais pas cher de ma si précieuse monture à deux roues.

2. â€“ Mais le 26 mai ne sera, probablement, qu’un très fort coup
d’épaule et la porte de la liberté, du renouveau ne s’ouvrira que dans
les temps qui suivent. Pourquoi ? Parce que si nous savons très
précisément ce que nous ne voulons pas, nous ne savons pas encore
clairement ce que nous voulons. Si nous étions certains – par millions –
que, derrière l’écroulement de ce système fatigué mais malfaisant, il y
avait la prairie fraîche et joyeuse d’un vrai printemps français, rien
ne résisterait à notre enthousiasme. Et, c’est tout de suite que,
par-dessus les barbelés et autre clôture fictive, nous sauterions dans
cette nouvelle terre, en criant, comme Jeanne, « Tout est nôtre ! Â».

3. â€“ Dès lors la question centrale de l’après 26 mai est : qui nous
donnera cet enthousiasme ? Qui dessinera, non pas le rêve, mais
l’esquisse de cette réalité nouvelle, des traits rajeunis et souriants
de la France qui vient ? Qui ?
La réponse est dans la question, comme elle est dans la journée du
26 mai. Qui ? Eh bien, nous ! Nous ! Vous et moi ! Chacun des
participants…
pas un autre… pas un maître, pas un soi-disant homme
providentiel, pas un parti, surtout pas ! Et encore moins un candidat,
quel qu’il soit ! Le neuf, c’est nous ! Nous, réunis à Paris, pour la fête des mères,
et la fête des familles. Nous, en prenant conscience, dans notre
compagnonnage de rues, de qui nous sommes, et que nous sommes, nous, le
peuple de France. […]

4. â€“ La première fois que j’ai rencontré, de façon sérieuse, le Prince de la Maison de France, il m’avait dit : « Nous autres, les rois, nous avons le temps avec nous. Â» Je n’ai pas oublié cette formule. Je nous l’applique aussi, avec une évidence encore plus forte. « Nous autres, les peuples, nous avons le temps avec nous. Â» Pourquoi ? Parce que nous sommes des familles… et que les familles épousent le
temps, le fécondent, et, par là le transcendent. Un député, un
président, une assemblée, c’est élu à cinq ans, qui déjà ne sont plus
que quatre. Une famille compte par génération – vingt-cinq ans – et
déjà, en plusieurs générations. Qui a le temps est plus riche que celui
qui a l’argent.

En politique, celui qui a le temps a tout. Prenons le temps, sans précipitation mais sans aucun retard… hâtons-nous lentement ! Mais hâtons-nous ! Allons-y à cette manifestation, comme on va à une fête. Allons-y à
cette fête, comme on va joyeusement, en bande, à de vrais repas de
noces. La loi est promulguée ! On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation. Loi-fiction, loi-bidon. Ce qui se passera, alors, sera au-dessus encore de ce que nous imaginons. Et après, nous pourrons commencer à parler sérieusement du 27 mai."

P̬lerinage de Chartres 2013 РSermon du P̬re de Saint Laumer

Le sermon du dimanche est en ligne. Extrait :

A"Aujourd’hui, la famille est l’objet d’un combat titanesque, car elle est
vitale pour la civilisation et pour la foi
. C’est toujours le même
combat apocalyptique du Dragon contre la femme, des puissances du mal
contre le Christ, de l’orgueil diabolique contre le dessein du Créateur.
Depuis quelques siècles, ce combat s’est accentué à travers des
idéologies qui veulent affranchir totalement l’homme de Dieu et créer
une humanité nouvelle. La famille est le grand obstacle au projet
révolutionnaire, car elle est le lieu de l’apprentissage de la liberté,
du respect de la nature humaine créée par Dieu, du véritable amour.

La famille est le rempart contre le totalitarisme et le mensonge. Elle
est nécessaire au développement de l’homme, condition de sa vraie
liberté.
D’où le cri de la Révolution : « Familles, je vous hais ! » (André
Gide). « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils
appartiennent à l’Etat », disait récemment une élue socialiste (Laurence
Rossignol, sur France 2). Contre ce totalitarisme jacobin, le pape Léon XIII affirmait : « il est
dans l’ordre que ni l’individu ni la famille ne soient absorbés par
l’Etat. Â» (Rerum novarum).

« Familles, je vous aime ! », disent au contraire Dieu et l’Eglise. Dieu
lui-même a voulu naître, grandir au sein d’une famille, la Sainte
Famille ! Le Fils de Dieu a vécu 30 ans de vie cachée, humble, priante
et laborieuse. Trente ans, c’est l’âge de notre pèlerinage de chrétienté
!

Nous avons à résister aux forces du mal : par une résistance spirituelle
et par une veille active. Ne pactisons jamais avec le mensonge et le
mal
. Et n’oublions pas que, sans Dieu, nous ne pourrons rien faire. « Si
le Seigneur ne bâtit la maison, c’est en vain que travaillent les
bâtisseurs. Â» (Ps 126). Appuyons-nous donc en premier lieu sur les armes
spirituelles : la prière (spécialement celle du chapelet, le Rosaire,
que Notre-Dame nous a demandé avec tant d’insistance de réciter chaque
jour), le jeûne, la pénitence. Je vous incite à participer à
l’excellente initiative de l’association « tous en prière », qui
organise une journée de jeûne et de prière, vendredi prochain, pour
soutenir notre combat sur le plan politique et social. Soyons remplis d’espérance, car nous serons certainement vainqueurs.
Comme le dit Notre-Seigneur dans l’évangile de ce jour, « il vient le
prince de ce monde, et contre moi, il ne peut rien. »"

Moscou veut punir les atteintes à la religion

Les députés russes ont fait un pas vers l'adoption d'une loi punissant de peines de prison ceux qui ont offensé les sentiments religieux.

Cette proposition de loi a été lancée suite au scandale provoqué par les Pussy Riot, qui avaient interprété une chanson dans la cathédrale orthodoxe de Moscou.

Peltier, presque seul contre tous

Le bureau politique de l'UMP, ce matin, a tourné à la mise en accusation de Guillaume Peltier.
Laurent Wauquiez aurait même demandé son exclusion du parti. Le crime de lèse-Nathalie de Peltier a consisté a afficher sa préférence, à Paris, pour des candidats qui défendent la famille. Cette quasi-unanimité des notables contre un voix opposée à la loi Taubira et à la victoire de NKM à la primaire de Paris révèle la profonde fracture idéologique qui divise ce parti entre de rares représentants qui parlent comme leurs électeurs et des politiques hors-sol qui à trois jours d'une manifestation historique préfèrent faire corps derrière une candidate qui s'est abstenue sur la loi Taubira et incarne le retour à une droite complexée de ne pas être de gauche. La droite la plus bête du monde est celle qui préfère plaire aux médias, au PS plutôt qu'à ses électeurs.

"Presque" seul, car Guillaume Peltier avait rassemblé le plus d'adhérents derrière sa motion.

La Cour des Comptes critique la gestion de l’Education nationale

Dans son rapport dévoilé ce matin, la Cour des comptes brocarde le gouvernement au sujet de l'Éducation nationale, qui

«ne souffre pas d'un manque de moyens ou d'un nombre trop faible d'enseignants, mais d'une utilisation défaillante des moyens existants».

Le gouvernement a décidé d'embaucher 60.000 enseignants d'ici la fin du quinquennat. Les effectifs des enseignants du secondaire n'ont ainsi pas cessé d'augmenter entre 1993 et 2005 alors que celui des élèves diminuaient parallèlement.
En dépit de ce surcroît d'enseignants par rapport aux élèves, les résultats du système éducatif français sont particulièrement inégalitaires et les résultats des enfants se dégradent lentement. La part des élèves les plus faibles s'est ainsi accrue de 26 % en lecture et de 37 % en mathématiques entre 2000 et 2009.

La Cour pointe aussi l'absence de subsidiarité : tous les postes sont considérés comme équivalents et tous les enseignants sont jugés également qualifiés pour les occuper. Ni le directeur de l'école, ni le chef d'établissement n'ont leur mot à dire.
Le caractère automatique de ce système répond au mythe de l'égalité.

Comme d'habitude, ce rapport risque de terminer dans un placard.

En attendant, si la Cour des Comptes faisait un rapport sur l'école libre, nul doute que le résultat serait bien différent. Alors la liberté scolaire, c'est pour quand ?

25 mai, place du Trocadéro, rassemblement contre la vivisection humaine

LAISSEZ LES VIVRE appelle tous
ses amis à se joindre au rassemblement contre la vivisection humaine, samedi 25 2013 place du TROCADERO à PARIS à partir de
14 h :

"La "vivisection
humaine" c'est l'expérimentation embryonnaire et l'utilisation –
comme mat̩riel de laboratoire Рdes embryons abandonn̩s issus de la F̩condation
in Vitro.

L'expérimentation embryonnaire
sans entrave est réclamée sans relâche, pour de soi-disant travaux, par des
"chercheurs" pour des motifs plus idéologiques que réellement
scientifiques.

  • alors que tout le monde sait que l'utilisation des cellules souches
    embryonnaires en thérapeutique humaine est vouée à l'échec car elles provoquent
    des cancers. Et qu'il existe une alternative : les cellules souches adultes
    reprogrammées.
  • alors que la troisième loi bioéthique votée il y a juste deux ans, en
    2011, interdit pour la troisième fois consécutive le principe même de
    l'expérimentation sur l'embryon; même si de façon très hypocrite elle
    l'autorise Рpar d̩rogation Рpour certains laboratoires.

La vie humaine débute dès la
Fécondation. Oui l'embryon  – dès le
premier jour – fait partie
de la famille humaine.

Mgr Marc Aillet appelle à manifester le 26 mai

Message de Mgr Aillet à ses diocésains :

"La vague d’opposition au mariage et à l’adoption pour tous n’a cessé
de s’amplifier depuis que le Cardinal André Vingt-Trois invitait les
catholiques de France à prier pour le mariage et la famille, le 15 août
dernier.

Il s’agit, à n’en pas douter, d’un mouvement social unique dans la France de ces dernières décennies :

-  par son ampleur.
Jamais les français ne s’étaient mobilisés en aussi grand nombre : 1
million le 13 janvier, et selon toute vraisemblance, 1 million 4, le 24
mars à Paris. Sans compter les manifestations régionales et les
multiples rassemblements quasi quotidiens, ici ou là.

-  par sa diversité.
Ce sont des français de toutes conditions sociales, confessions et
sensibilités politiques, qui se sont mobilisés et pour qui la rue a été
le creuset d’une fraternité inédite.

-  par son caractère intergénérationnel.
Toutes les générations se sont retrouvées engagées dans le même
combat : grands-parents, parents, enfants… mais aussi de très nombreux
jeunes de la génération JMJ et dont l’engagement est particulièrement
remarquable. Au fond, ce sont les familles qui sont descendues dans la
rue pour défendre la famille, face à des décideurs qui, il faut bien le
dire sans les juger pour autant, n’ont plus beaucoup l’expérience de ce
qu’est le mariage ou la famille.

-  par son contenu.
Il ne s’agissait pas de revendiquer des intérêts particuliers mais de
défendre le « Bien commun Â» de la société, qui est tout autre chose que
la somme des biens particuliers qui mettent des individus et des groupes
en concurrence et provoquent des divisions – c’est bien ce que la
revendication d’une ultra minorité de citoyens a engendré dans la
société française ces derniers mois ; ce Bien que tous peuvent
rechercher en commun, car il peut seul garantir à tous, sans exception,
les droits fondamentaux de la personne humaine, tel que le droit à être
reconnu comme un homme ou une femme, ou encore le droit d’un enfant, né
d’un homme et d’une femme, à se référer à ses origines et à être élevé
par un père et une mère.

-  par son caractère non institutionnel.
Ce ne sont ni des partis, ni des organisations professionnelles, ni des
confessions religieuses qui ont pris l’initiative d’organiser ces
manifestations, même si tous sont les bienvenus : élus, militants
politiques, religieux, simples citoyens etc. Jusqu’à ce jour, malgré des
manœuvres évidentes, ces manifestations n’ont pu être récupérées par
aucun parti politique comme si, sans nier l’engagement honnête de
nombreux hommes politiques, les partis, d’ailleurs divisés sur la
question, ne parvenaient plus à emporter l’adhésion des citoyens.

-  par son caractère pacifique et responsable.
Contrairement à ce qu’on a bien voulu dire, le mouvement n’a conduit à
aucun débordement de violence : ni vitrine cassée, ni voiture renversée,
ni policier hospitalisé. Cette vague d’opposition a même engendré,
parmi ses plus beaux fruits, le mouvement des veilleurs qui se
multiplient dans de nombreuses villes de France pour manifester, dans le
silence, l’écoute de textes fondamentaux et la non violence, la
profondeur de leur conscience. « Je veille Â», disait naguère le
bienheureux Jean Paul II, « cela veut dire : je m’efforce d’être un
homme de conscience. Je n’étouffe pas cette conscience et je ne la
déforme pas ; j’appelle le bien et le mal par leur nom, je ne les
confonds pas ; j’accrois le bien en moi et j’essaie de corriger le mal,
le surmontant en moi-même Â». Là se trouve le prélude véritable à une
action politique digne de ce nom.

-  par son respect des personnes.
Le mouvement a été porté par une argumentation fondée en raison, qui
conteste l’inscription dans la loi du mariage entre personnes de même
sexe en vue d’adopter des enfants, mais n’a en aucun cas stigmatisé
quiconque. Faut-il rappeler qu’il n’y a discrimination que lorsqu’ on
traite différemment des personnes dont la situation est identique : or
il y a une différence fondamentale entre un couple de personnes de sexes
différents et un couple de personnes de même sexe, car dans un cas il
peut engendrer, et dans l’autre pas. Au fait, n’y a-t-il pas une
discrimination plus grande encore à réduire une personne à son
orientation sexuelle ? Il n’y a pas des homosexuels, il y a des hommes
et des femmes qui peuvent avoir une orientation homosexuelle, qu’ils
n’ont pas nécessairement choisie, mais dont l’identité est plus large
que leur orientation. Et une personne a toujours droit a être
respectée : il me semble que « la manif pour tous Â» a toujours condamné
toute forme de rejet et de violence envers une personne, en raison de
son orientation sexuelle.

-  par l’importance de la prière qui enveloppe tout ce mouvement.
S’il s’agit d’abord d’une démarche citoyenne, apolitique et
aconfessionnelle, jamais les catholiques n’auront autant supplié le
Seigneur publiquement, ou bien dans le secret des cloîtres et des cœurs,
de venir en aide à la France en cette période troublée de son histoire.

Unique aussi et sans précédent par le traitement dont ce mouvement a
bénéficié de la part des pouvoirs publics et de la grande presse :

-  mensonges sur les chiffres pour tenter de minimiser l’ampleur populaire du mouvement dans l’opinion publique.

- 
silence délibéré de la plupart des grands media, se rendant ainsi
complices de l’Etat et des lobbies minoritaires qui ont défendu ce
projet.

- 
répression policière disproportionnée, n’hésitant pas à faire usage de
la force, voire de la violence, à l’encontre de manifestants désarmés et
pacifiques.

- 
mépris du peuple par un gouvernement qui prétend être sur le terrain
et à l’écoute de la rue. C’est un peu le monde à l’envers : héritiers
directs de ces étudiants qui lançaient des pavés sur les CRS en mai 68,
nos ministres ne se déplacent plus sans la présence de CRS en nombre
pour se protéger de groupes inoffensifs, qui n’ont pour arme que leur
présence tapageuse, leurs banderoles et leur voix.

- 
Passage en force de la loi, quand bien même l’opinion publique est en
train de basculer : 56% des français interrogés par les Instituts de
sondage ne sont pas favorables à la loi Taubira, ce qui la fait reposer
sur un socle démocratique bien fragile. Sans aucun doute les réseaux
sociaux ont permis à ce vaste mouvement populaire de faire connaître la
vérité à de nombreux citoyens privés d’informations objectives.

Je tiens à le dire : la loi Taubira n’est pas juste et la manière
dont elle a été imposée aux français n’est pas juste non plus
. La
poursuite du mouvement d’opposition est donc pleinement légitime
, non
seulement parce qu’il est légitime de demander l’abrogation d’une loi
qui est contraire à la conscience, mais encore parce que cette loi en
cache d’autres à venir inéluctablement, au nom même du principe de non
discrimination qui fonde toute cette législation en France et en
Europe : je veux parler de la reconnaissance de la Procréation
Médicalement Assistée (PMA) pour les couples de lesbiennes et de la
Gestation Pour Autrui (GPA) pour les couples gays. En outre, il est
évident que le mariage pour tous n’est qu’une étape vers la mise en
Å“uvre généralisée de « l’idéologie du gender Â» qui est le véritable
mobile de ce « changement de civilisation Â», comme l’attestent les
programmes imposés de l’Education nationale et qui passeraient du coup
presque inaperçus.

Comme citoyen, je soutiens la poursuite du mouvement et la
manifestation nationale du 26 mai à Paris. Comme évêque, je ne peux,
chers diocésains, qu’encourager ceux d’entre vous qui le peuvent et qui
le jugent bon en conscience, à participer à cette manifestation, où je
compte vous rejoindre
. La manifestation reste en effet un moyen valable,
dans le cadre d’une démocratie participative, pour faire entendre sa
voix.

Dans la mesure où cette manifestation demeure, dans son organisation,
apolitique et aconfessionnelle, pacifique et respectueuse des
personnes, j’appelle donc à manifester pour :

- 
Demander le retrait ou l’abrogation d’une loi injuste et préjudiciable,
non seulement à l’intérêt de l’enfant, mais à la cohésion sociale déjà
si fragilisée.

- 
attirer l’attention de nos concitoyens sur la gravité des menaces qui
pèsent sur l’avenir de notre société
 : généralisation de l’idéologie du
gender, extension de la PMA et de la GPA aux couples homosexuels,
politique familiale en régression.

- 
encourager ceux qui se sont mobilisés durant des mois et dont
l’engagement n’a pas faibli, en particulier les jeunes qui sont les
cadres de la France de demain.

- 
montrer au gouvernement, qui connaît parfaitement l’ampleur réelle de
la mobilisation, que ce mouvement social est irréversible et qu’il peut
devenir une force de proposition et d’action politique pour demain.

La prière demeure l’arme principale de notre combat, comme je l’ai
déjà écrit en appelant à prier ensemble le chapelet durant ce mois de
Marie. « Le chrétien qui prie ne prétend pas changer les plans de Dieu
ni corriger ce que Dieu a prévu. Il cherche plutôt à rencontrer le Père
de Jésus-Christ, lui demandant d’être présent en lui et dans son action
par le secours de son Esprit Â» (Benoît XVI). Nous pourrons aussi nous
unir à beaucoup d’autres en offrant le vendredi 24 mai une journée de
jeûne et de prière.

Avec mes sentiments dévoués dans le Christ et Son Eglise"

Le règne social du Christ pour tous

Extrait de l'éditorial d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

"[…] Jusqu’à présent, la génération de ces jeunes catholiques, répondant à l’appel de la « nouvelle évangélisation »,
semblait se définir uniquement par un intense renouveau spirituel. Très
ancrés dans la prière, fréquentant assidûment les ­sacrements et
l’adoration eucharistique, un zèle missionnaire ardent… Il semble que ce
zèle déborde désormais les frontières des chapelles et des communautés,
pour promouvoir le
« règne social du Christ » (encyclique Quas ­primas
de Pie XI) dans l’ensemble de la société. Laquelle se trouvera
certainement ragaillardie par ce sursaut de ­jeunesse et
d’enthousiasme !

Car ces jeunes n’ont pas les « pudeurs » de
leurs anciens, à l’endroit de cette fameuse laïcité « à la française ».
Une ­laïcité jusqu’à présent intégrée par les catholiques eux-mêmes, et
qui neutralisait la religion en la cantonnant au domaine privé.
Concrètement, cet enfouissement a conduit à rogner les ailes de toutes
les œuvres dites « sociales » de l’Église : hôpitaux, écoles,
patronages, mouvements de jeunesse, etc. Certaines ont subsisté, mais
sont souvent trop dépendantes des subsides de l’État.

La
véritable nouveauté de ce mou­vement, c’est ainsi la découverte que
­s’assumer comme catholique partout et tout le temps n’est pas un
obstacle
, au contraire, pour convaincre largement. Dans un
monde déboussolé, c’est une force et une cohérence qui emporte la
conviction, et peut changer la donne politiquement dans les années à
venir, que ce soit pour la promotion d’une culture de vie, la protection
de la famille et des plus faibles, ou encore la recherche d’une
économie à taille humaine."

23 mai : accueil de Jean-Marc Ayrault à Evreux

Visite de Jean-Marc Ayraultet Najat Vallaud-Belkacem le jeudi 23 Mai à Évreux.

RDV à 15h15 devant le commissariat de police, rue de la Rochette, 15mn avant leur arrivée prévue.

A 17h30 ,ils se rendront à pied jusqu'au Conseil Régional…

Un maire de gauche refuse d’appliquer la loi Taubira

Lu ici :

"Encarté au Parti socialiste depuis 1993, Alain
Chanier est maire (divers gauche) de Chamblet dans l'Allier. Dès le
début des débats autour du mariage pour tous, il a dit à son équipe
qu'il ne célébrerait pas ces mariages."

La Manif pour tous s’invite sous les fenêtres du conseil municipal de Rennes

Hedwige Baud, responsable communication de la Manif pour tous en Ille-et-Vilaine, explique :

"C’est une action de protestation contre la promulgation de la loi Taubira. On veut montrer qu’on ne lâche rien, jamais, jamais. Même si tout semble bouclé, pour nous, ça ne l’est pas. Â»

« Pour nous cette loi déclare qu’un père et un père peuvent donner un enfant, or biologiquement ce n’est pas vrai Â».

Un an de prison ferme pour un député socialiste

Le député socialiste des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux a été condamné mercredi 22 mai par le tribunal correctionnel de Marseille à trois ans de prison dont deux avec sursis dans une affaire de détournement de fonds publics. Cette peine a été assortie d'une amende de 100.000 euros et cinq ans d'inéligibilité.

Manuel Valls doit interdire les appels au meurtre de chrétiens

C'est la pétition de l'Observatoire de la christianophobie.

24 mai : accueil de Bernard Cazeneuve à Cherbourg

Le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, est attendu vendredi 24 mai à Cherbourg.

  • A 10h il inaugurera un immeuble HLM des Cités Cherbourgeoises, rue Jacques Cartier.
  • A 11h30, il devrait se rendre dans une maison de retraite de Tourlaville, dans l'agglomération cherbourgeoise pour y déjeuner en compagnie des résidents.
  • A 15h30, il pourrait se rendre au chantier naval des CMN à l'occasion de la cérémonie de fin de fabrication de l'hydrolienne allemande Voith et aux côtés des responsables de GDF-Suez.
  • A 17h il inaugurera le centre culturel le Totem, à Equeurdreville
  • A 18h remise de la médaille de la Jeunesse et des Sports en mairie de Cherbourg.

24 mai : concert à Meylan au profit de la Fondation Lejeune

L

L’union est nécessaire à droite d’un point de vue de salut public

Jacques Bompard est interrogé dans Minute. Extraits :


M"Je ne crois pas plus à l’UMPS
que je ne crois à l’UMPSFN
quand
le FN, comme les autres, présente
un candidat contre moi. Les formules sont des leurres, souvent destinées
à masquer la vacuité d’un propos
ou les intentions tactiques
d’une démarche politicienne.

Pour moi, seuls comptent les
faits. Je le dis clairement: non, la
droi te et la gauche, ce n’est pas pareil
. Sarkozy réélu, nous n’aurions
pas le mariage homosexuel. Nous
n’aurions pas non plus de menaces
sur les allocations familiales. Pour
au tant, je ne suis pas une dupe et je
sais combien la droite parlementaire
est colonisée par des individus
qui, idéologiquement, sont de gauche. Je sais aussi tout le poids du
mondialisme au plus haut niveau
des états-majors. Mais je connais
également les idées de la grande
majorité des élus locaux de droite.
L’union est nécessaire d’un
point de vue de salut public
. Pour
que celle-ci soit possible, il faut
qu’elle devienne nécessaire d’un
point de vue politique.
En d’autres
termes, il faut qu’à l’intérieur du
camp de la droite règne un équilibre électoral tel que, plus jamais,
l’UMP ne puisse prétendre à gagner sans passer un accord avec les
autres forces
. Si un équilibre se met
en place, alors, il faudra bien que
l’UMP accepte des accords ou
qu’elle explose et qu’une partie, la
plus importante à mon sens, se recompose en parti conservateur, débarrassé de ses scories de gauche.
La France est à droite. Il serait
sain que ceux qui la représentent le
soient également, même après les
élections
. Dans le cas contraire, la
question de savoir si nous sommes
vraiment en démocratie se pose."

La libération du plaidoyer pédophile se fait de plus en plus à visage découvert

Lu sur Bd Voltaire :

"Elle s’appelle Barbara Hewson. On dit d’elle que c’est un avocat
brillant. Sur son curriculum vitae, on croise la Cour européenne des
droits de l’homme… Pas le genre à accepter de plaider pour des affaires
de voisinage ou de divorce.

Mais dans une Angleterre encore choquée par l’affaire Jimmy Savile,
star télé et accessoirement violeur de plus de 200 gosses, elle semble
s’être découvert un nouvel intérêt : le plaidoyer pro-pédophilie.

En Angleterre, un pays aussi libertaire que le nôtre, où un père
laisse sa jolie gamine de quinze étés dévoiler son string aux inconnus
de la rue, où les distributeurs de préservatifs fleurissent dans les
toilettes des collèges, la suggestion de l’avocat d’abaisser l’âge légal
du consentement sexuel à treize ans semblait avoir sa place dans le
tableau.

Mais où cela commence à sentir le soufre, c’est l’argumentaire qu’elle déploie : éviter « la persécution des vieillards Â». Et de qualifier les abus sexuels de « délits de bas niveau Â». Malin, l’avocat a compris que l’état d’esprit « Ã©volue Â» et que le législatif va pouvoir lui aussi évoluer en douce.

Reste que, face au tollé provoqué, ses idées devront attendre encore un peu pour l’ultime « Ã©volution Â» libertaire. Les violeurs devront se satisfaire de leurs habituels réseaux. […]"

25 mai : manifestation à Tours contre la loi Taubira

T

Enseignement et principe de subsidiarité

Joël Hautebert, professeur d’histoire du droit à la faculté d’Angers, explique le principe de subsidiarité :

"Le principe de subsidiarité, exposé implicitement par Léon XIII dans Rerum novarum en 1890, a été ensuite défini par Pie XI dans l’encyclique Quadragesimo anno (§.
48) en 1931 : « De même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour
les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables
de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens,
ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler
d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux
groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus
vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de
remplir d’eux-mêmes. L’objet naturel de toute intervention en matière
sociale est d’aider les membres du corps social, et non pas de les
détruire ni de les absorber
 Â».

Depuis, de multiples textes pontificaux
ont fait allusion à la subsidiarité, aussi bien contre les effets
néfastes du libéralisme que de l’étatisme. En effet, ce principe affirme
d’une part la légitime autorité des familles et des corps
intermédiaires face aux ingérences étatiques
(et plus généralement des
pouvoirs supérieurs) et d’autre part le bien-fondé des interventions des
corps supérieurs en vue du bien commun
(contre le libéralisme). En
fonction des circonstances du temps, les textes magistériels mettent
l’accent sur l’un ou l’autre aspect de ce principe, qui ramasse en une
formule brève la régulation de l’intervention des diverses autorités et
le sain équilibre entre les diverses structures qui composent la
société, jusqu’à l’autorité supérieure qu’est l’Etat. La mesure de
détermination de l’intervention d’un corps supérieur est toujours le
bien commun
. Le principe de subsidiarité et le bien commun sont si
intimement liés, qu’une mauvaise définition du second altère
nécessairement le premier.

Les déviances du principe

On peut observer deux déviances
possibles du principe de subsidiarité, dont l’amalgame donne naissance à
un mode de fonctionnement institutionnel répandu aujourd’hui et peu
conforme au sens véritable de la subsidiarité.

La première déviance consiste à confondre subsidiarité et délégation. Cette confusion produit une inversion du principe. L’article 3B du traité de Maastricht
nous fournit un très bon exemple d’interprétation erroné du
principe :« Dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence
exclusive, la Communauté n’intervient, conformément au principe de
subsidiarité, que si et dans la mesure où les objectifs de l’action
envisagée ne peuvent être réalisés de manière suffisante par les Etats
membres et peuvent donc, en raison des dimensions et des effets de
l’action envisagée, être mieux réalisés au niveau communautaire Â».

La seconde déviance consiste à
envisager le principe de subsidiarité sans le Bien commun. Il devient
alors un instrument de décomposition sociale, un moyen de défense d’un
bien particulier au sein d’un ensemble pluraliste et composite,
fonctionnant comme un contre-pouvoir.

L’amalgame des deux déviances précitées
s’appuie principalement sur la substitution du bien commun par la
pratique du consensus. Cette substitution se matérialise de deux
manières : premièrement par la multiplication des échelons
« décisionnels Â» qui sont autant de petites assemblées délibérantes
niant au bout du compte l’autorité des corps inférieurs. Le danger
bureaucratique est alors flagrant
. L’article 187 du Copendium juge bon
de préciser que « l’expérience atteste que la négation de la
subsidiarité ou sa limitation au nom d’une prétendue démocratisation ou
égalité de tous dans la société, limite et parfois même annule l’esprit
de liberté et d’initiative Â». Deuxièmement, l’exposé de la finalité est
très flou, noyée dans un jargon lexical consensuel laissant la porte
ouverte à toutes les interprétations.

Conclusion

A lecture du projet de statut de
l’enseignement catholique, on est en droit de se demander si cette
dernière forme de déviance du principe de subsidiarité n’est pas ici en
Å“uvre.
Etant donné que les autorités sont réduites au statut
d’animateurs ou de pilotes respectant les procédures en vue de réaliser
le consensus sur les « visées éducatives partagées Â» par tous les
acteurs de la communauté, on se demande comment concrètement pourront
cohabiter la « participation différenciée Â» des acteurs du « projet
commun Â» et la poursuite du bien commun d’une institution qui prétend
s’appuyer sur la parole du Christ et de son Eglise, surtout quand le
contenu de la mission éducative de l’école demeure dans le flou le plus
total."

« Droitiser » la droite par des primaires

De Pierre Baudouin dans les 4 Vérités :

"Il semble que Nathalie Kosiusko-Morizet commence à se
faire du souci pour les primaires
UMP en vue des élections municipales
à Paris. Tout s’annonçait
pourtant merveilleusement. Le
système médiatique avait décidé
que « NKM » était la « bonne »
candidate pour la droite parisienne,
la seule capable de reprendre la capitale
à la gauche.
Mais voilà que ces primaires s’annoncent
plus difficiles que prévu.
Oh, certes, la candidate du système
est toujours créditée d’un score de
république bananière. À en croire un
récent sondage, elle l’emporterait sur
ses concurrents avec 82 % des voix !
Mais les sondages pour des primaires
ne valent pas grand-chose. Et, surtout,
il y a trop peu d’inscrits pour
que NKM triomphe aisément
. À
l’heure actuelle, il y aurait moins de
10 000 inscrits, dont probablement
un bon tiers d’anti-NKM résolus. Et
les prochaines inscriptions ont toutes
les chances d’aggraver encore la
situation. À tel point que la possibilité
d’une défaite de la favorite n’est
désormais plus à exclure
.

Kosciusko-Morizet est, en effet, une
parfaite icône de la droite « convenable
» pour les médias… et un parfait
repoussoir pour l’immense majorité
des électeurs de droite.
Entre son image « bobo » et son
refus de voter contre le « mariage
pour tous », sa haine du Front national
et son « principe de précaution »,
son « Grenelle de l’environnement »
et son opposition à la « droitisation »
de la campagne de Nicolas Sarkozy,
NKM est une remarquable représentante
de ces élus de droite qui cherchent
à plaire à la gauche, tout en
méprisant leurs électeurs
.
Les primaires qui devaient être une
consécration s’annoncent donc plus
difficiles que prévu.
Il est trop tôt pour savoir si NKM
l’emportera malgré tout.
Mais il est certain, en tout cas, que
ces primaires sont la première occasion
qui s’offre aux électeurs de droite
pour stopper enfin cette dérive de
leurs « représentants » (qui les représentent
si mal).
Battre NKM lors des primaires parisiennes
serait un superbe symbole –
qui semble désormais à portée de
main
.
On me dira peut-être que c’est aussi
renoncer à gagner la capitale pour la
droite.
C’est possible, mais non certain. Si la
droite gagne en 2014, elle le devra à
deux choses : son unité (et NKM n’est
pas la meilleure candidate pour
réunir la droite parisienne) et surtout
le ras-le-bol du delanoïsme.
En toute hypothèse, je préfère un
socialiste déclaré à une personne
élue avec les voix de droite menant
une politique socialiste. Ici comme
ailleurs, l’original vaut toujours mieux
que la copie !

Pour le moment, la question est locale.
Mais, il sera de plus en plus difficile
aux appareils partisans de s’opposer
aux primaires
. Et, plus cette pratique
se répandra, plus les élus de
droite devront tenir compte de leurs
électeurs et moins ils pourront mener
des politiques socialisantes comme
ils le font depuis plus de 30 ans.

« Droitiser » la droite, voilà ce que
cela nous permettrait. Ce qui nous
offrirait deux choses. D’abord des
élus capables de réaliser enfin l’entente
à droite
, sans peur de ce qu’en
diront « Libération », SOS Racisme ou
le Parti socialiste. Et, ensuite, des élus
qui ne retourneront pas leur veste
dès leur élection pour faire la politique
de l’adversaire.
C’est encore un rêve, mais ce rêve
devient réalisable. Je comprends que
NKM s’inquiète!…"

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