La Géorgie promeut la famille et bannit les délires LGBT
Le Parlement géorgien a adopté par 84 voix contre zéro (l’opposition a boycotté le scrutin), en troisième et dernière lecture, le paquet législatif anti-LGBT.
Le texte interdit
- les mariages autres que l’union d’un homme et d’une femme,
- l’adoption par des couples de même sexe ou des personnes qui s’identifient à un genre différent de leur sexe biologique,
- les procédures de « changement de sexe »,
- les contenus à thème LGBT dans le secteur de l’éducation et dans les médias,
- l’organisation de réunions ou de manifestations dans le but de populariser le mariage homosexuel ou l’inceste.
Et le 17 mai est déclaré Journée de la sainteté de la famille et du respect des parents.
Le texte va être transmis à la présidente, qui refusera de le signer. Mais le parti qui l’a fait voter a assez de députés pour passer outre ce veto, comme pour la loi sur l’influence étrangère.
Rien ne remplace le téléphone arabe
Plusieurs centaines de membres du Hezbollah ont été blessés au Liban par l’explosion de leurs bipeurs, un système de radiomessagerie utilisé à la place des téléphones portables pour les communications internes de cette milice chiite. Plus de 2700 personnes ont été blessées et neuf sont mortes, selon un bilan du ministère libanais de la Santé.
Parmi les blessés, dans cette attaque sans précédent, figure Mojtaba Amani, l’ambassadeur d’Iran au Liban, et parmi les morts les fils de deux députés du Hezbollah, Ali Ammar et Hassan Fadlallah.
Israël s’est bien gardé de crier victoire. Benyamin Netanyahou, le chef du gouvernement, a interdit à tous ses ministres de communiquer avec les médias sur cette affaire. Un ancien proche du Premier ministre, Topaz Luk, a toutefois commis un impair sur X en laissant entendre que l’Etat hébreu était bien à l’origine de ces explosions à répétition, qui ont duré une heure. Le bureau de Netanyahou s’est empressé de démentir que cet ancien porte-parole était tenu au courant des opérations secrètes menées par l’Etat hébreu.
Un responsable du Hezbollah a jugé que l’explosion de ces appareils de communication constituait la « plus grande faille de sécurité » subie par le mouvement chiite depuis le début de la guerre à Gaza, il y a près d’un an. La milice chiite s’était équipé ces derniers mois de ces bipeurs, ce qui peut laisser supposer que le système utilisé pour le fonctionnement de ces appareils aurait été piégé par les services secrets israéliens.
Le Hezbollah a donné comme instruction aux membres de sa branche militaire d’éviter d’utiliser des téléphones portables, dont les utilisateurs peuvent être facilement suivis à la trace par les services de renseignement israéliens. Les bipeurs étaient censés garantir une meilleure sécurité. Une entreprise israélienne s’est fait une spécialité dans l’infiltration des réseaux mobiles en vue de mener des activités d’espionnage, y compris à partir de téléphones éteints. Ce logiciel permet de dévoiler la localisation et les déplacements des détenteurs des téléphones.
“France, mère des arts, des armes et des lois.” La tombe de Du Bellay peut-être identifiée
Les fouilles archéologiques à Notre-Dame de Paris ont permis de découvrir une sépulture qui pourrait être celle du poète Joachim du Bellay, dont on savait qu’il avait été inhumé dans la cathédrale sans connaître l’emplacement exact.
Lors des fouilles menées à l’occasion du chantier de restauration de Notre-Dame, les archéologues ont notamment trouvé deux sarcophages en plomb anthropomorphes à la croisée du transept. L’un des deux sarcophages, qui portait une épitaphe, a été rapidement identifié comme celui du chanoine Antoine de La Porte (1627-1710). Mais l’identité de la seconde personne, un homme âgé d’une trentaine d’années, est restée mystérieuse. Les analyses effectuées ont établi le “portrait-robot” du poète Joachim du Bellay.
Il est mort à Paris dans la nuit du 1er au 2 janvier 1560 à l’âge de 37 ans.
France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.Si tu m’as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.Entre les loups cruels j’erre parmi la plaine,
Je sens venir l’hiver, de qui la froide haleine
D’une tremblante horreur fait hérisser ma peau.Las, tes autres agneaux n’ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent, ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.Joachim Du Bellay, Les Regrets (1558)
Une vie offerte
Communiqué de Mgr Marc Aillet du 16 septembre à propos de l’abbé Alexandre Blaudeau, ordonné prêtre en 2021, et décédé brutalement :
Chers frères et sœurs,
J’ai l’immense tristesse de vous annoncer le décès accidentel de l’abbé Alexandre Blaudeau, sans doute causé par un arrêt cardiaque alors qu’il était parti courir cet après-midi.
Nous prions pour le repos de son âme, en action de grâce pour le don qu’il avait fait de lui-même au service de notre diocèse.
Nous prions particulièrement pour ses parents, sa famille, ses frères prêtres, en particulier Paul de Lapasse, Maxime de Mentque et Vianney Arnauld, avec lesquels il était engagé dans le ministère, Alexandre Méré et Louis le Grelle, originaire de la même paroisse de Blanzay (diocèse de Poitiers) et Joseph NGuyen son frère d’ordination.
Nous lui confions le presbyterium de notre diocèse, les fidèles qui bénéficiaient de son ministère, en particulier les enfants et les jeunes et la cause des vocations sacerdotales dans laquelle il était très engagé.
Dans l’attente de précision concernant ses funérailles, je vous assure de ma communion fraternelle et de ma prière.
Requiescat in pace !
+Marc Aillet
En 2019, il participait à la réalisation d’un film sur le nouveau séminaire de Bayonne, relancé et rénové sur l’initiative de Mgr Marc Aillet. Puisse-t-il désormais intercéder pour les vocations dans le diocèse :
Renaissance catholique recherche : assistant(e) de direction CDD
En raison d’un arrêt maladie et en prévision d’un congé maternité, l’association Renaissance catholique et les Editions Contretemps recherchent en urgence un(e) assistant(e) de direction en CDD dès que possible (temps partiel ou temps plein).
Il faut adresser CV et lettre de motivation à l’adresse suivante : [email protected]
La dissolution a coûté 28 540 900 euros à l’Assemblée nationale sur un budget total de 662 millions d’euros en 2024
133 députés n’ont pas été réélus lors des élections législatives. Leurs collaborateurs parlementaires ont tous été licenciés. Ce sont les frais de ces départs forcés qui ont coûté le plus cher à l’Assemblée nationale.
- Les frais liés à ces départs forcés grimpent à 23,5 millions d’euros.
- 1,9 million d’euros pour financer l’allocation d’aide au retour à l’emploi des députés qui n’ont pas été réélus.
- La logistique du changement de députés et des collaborateurs a coûté 2,3 millions d’euros (achat de matériel des nouveaux députés, notamment l’équipement informatique, 60 000 euros pour de la papeterie et 32 000 euros de fournitures de bureau)
- Près de 20 000 euros ont été dédiés aux frais de communication (exemple : séances photos pour les nouveaux élus).
C’est pourquoi Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts… (chouette la droite revient au pouvoir !).
Les avortements sont particulièrement liés à un risque accru de mortalité prématurée
Une étude publiée dans Health Data Science révèle que les fausses couches et les avortements sont associées à un risque accru de mortalité prématurée, les avortements étant « particulièrement liés » à la mortalité cardiovasculaire.
Les chercheurs ont examiné les données de plus de 225 000 femmes âgées de 39 à 71 ans. L’étude a révélé que
- chez les femmes ayant des antécédents de fausse couche uniquement, le ratio de risque ajusté pour la mortalité prématurée toutes causes confondues était de 1,10.
- Pour les femmes ayant subi un avortement, le rapport de risque ajusté était de 1,12 pour la mortalité toutes causes confondues et de 1,27 pour la mortalité cardiovasculaire.
« Les risques étaient nettement plus élevés chez les femmes ayant subi plusieurs avortements, en particulier chez celles ayant souffert d’hypertension pendant la grossesse ».
Source : Gènéthique
Suspendu pour cinq mois par la Fédération internationale de judo pour avoir fait un signe de croix
Le judoka serbe Nemanja Majdov a été suspendu pour cinq mois par la Fédération internationale de judo parce qu’il s’est signé avant le match. Il a rendu publique la lettre du président de la Fédération :
« Cher Monsieur Majdov, lors du cinquième jour des Jeux Olympiques à Paris le 31 juillet 2024, vous avez montré un signe religieux clair lorsque vous êtes entré dans l’arène pour le combat avec M. Theodore Tselidis (Grèce). Le règlement de la Fédération mondiale de judo montre qu’il y a matière à sanction car aucun objet ou mouvement religieux ne peut être montré avant, pendant ou à la fin du combat. »
Nemanja Majdov précise qu’on lui a demandé de s’excuser pour son geste, mais qu’il a refusé :
« Je n’ai pas voulu m’excuser de m’être signé et, bien sûr, je ne le ferai pas, même si je ne savais pas quelle pourrait être la sanction. Le Seigneur m’a tout donné – à la fois à moi personnellement et pour ma carrière, il est le numéro un pour moi, et j’en suis fier. Et cela ne changera en aucun cas. Gloire à lui et qu’il soit remercié pour tout ! »
Nemanja Majdov est champion du monde dans sa catégorie.
« Dieu m’a donné une grande carrière, 7 médailles européennes et 3 médailles mondiales. Quand j’ai commencé, je rêvais de gagner au moins une grande médaille. Il m’a donné beaucoup plus. Je me reposerai pendant ce temps-là, puis je reviendrai avec l’aide de notre Seigneur Jésus-Christ pour un nouveau départ et de nouvelles victoires. »
Elle meurt après avoir pris une pilule abortive, la presse dénonce… “des restrictions à l’avortement”
Etats-Unis : Une femme de 28 ans meurt faute de soins du fait des restrictions à l’avortement (20 Minutes)
Amber Thurman, 28 ans, a développé de rares complications après avoir pris la pilule abortive pour mettre fin à sa grossesse. Elle est décédée en août 2022.
La pilule abortive tue, et pas seulement l’enfant à naître.
Amber Thurman est décédée d’une septicémie aiguë suite à la prise de cette pilule.
À Pau, le combat de Christian Espeso pour la liberté scolaire doit être massivement soutenu
Bernard Antony, directeur de la revue Reconquête, président de l’AGRIF, communique :
C’est une véritable attaque en règle contre le principe même de la liberté catholique d’enseignement qui a été perpétrée à Pau en cette rentrée scolaire par une coalition laïcarde idéologiquement totalitaire, principalement constituée par le rectorat de l’académie de Bordeaux et le syndicat gauchiste FEP- CFDT de l’enseignement privé.
Son objectif : démolir le remarquable ensemble scolaire privé sous contrat de L’Immaculée Conception.
Pas moins de 2500 élèves, une réputation d’excellence qui n’est plus à faire, et un directeur, Christian Espeso, au dévouement sans limites.
De quoi en effet susciter la plus âcre jalousie des fanatiques exclusivistes de l’école laïque. Certains parmi ces derniers ont argué de ce que des atteintes à la laïcité et à la liberté pédagogique auraient été identifiées dans l’enseignement de « l’Immaculée Conception », en particulier par l’importance donnée à l’enseignement religieux et notamment l’obligation de suivre des cours de catéchisme.
À ces billevesées, Christian Espeso, la majorité du corps professoral et la plupart des parents ont beau jeu de répondre d’abord qu’en fait de catéchisme il s’agit d’enseignement de culture religieuse, ce qui ne constitue aucune entorse à la loi Debré.
Mais comment ces laïcardolâtres d’une impudence de Sans-culottes jacobins peuvent-ils oser reprocher à une école de l’Immaculée Conception de porter des atteintes à la laïcité ?
Comme si cette laïcité, comme on l’a vu dans les spectacles encadrant les Jeux olympiques, n’était pas quotidiennement bafouée dans tout le système scolaire et les médias dans le plus total mépris du respect dû aux enfants.
Quant à la liberté pédagogique, on sait à Pau que Monsieur Christian Esposo a simplement demandé qu’on retire du Centre de Documentation et d’Information des ouvrages contenant des scènes d’inceste et autres abominations pornographiques accessibles à des élèves de 6°, n’ayant strictement rien à voir avec de la liberté pédagogique et une bonne documentation.
Il y a plusieurs années nous avions eu la chance et le plaisir de rencontrer Christian Espeso et de l’écouter nous entretenant de son œuvre que des milliers de parents d’élèves de Pau et de tout le Béarn, et de tous milieux sociaux, admirent depuis des années.
Quelle tristesse que madame la rectrice Anne Bisagni-Faure, de l’académie de Bordeaux, ait décidé, sur la plainte de quelques sectaires antichrétiens ultra-minoritaires, de diligenter une inspection aboutissant incroyablement à l’interdiction académique signifiée à Christian Espeso d’exercer des fonctions de direction scolaire à titre temporaire pour une durée de trois ans. Il s’agit là d’un acte parfaitement raciste de dictature idéologique bafouant les libertés traditionnelles d’éducation dans la ville du bon roi Henri.
Des milliers de palois et de béarnais, soutenus massivement dans la France entière, se retrouvent dans une grande unanimité avec les manifestants scandant devant l’Immaculée Conception : « Rectorat dictateur, rendez-notre directeur ! » « Pays libre, école libre ! ».
L’AGRIF appelle tous ses adhérents et amis partout en France à soutenir le combat légitime de Christian Espeso pour la défense d’une école authentiquement libre.
La folie de la cancel culture
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Je pense que tout le monde est désormais bien conscient de ce qu’on appelle la “cancel culture”, cette idée selon laquelle il faut réécrire l’histoire pour satisfaire la narration (souvent imposée par divers pouvoirs) du présent. Il n’y a aucun doute que c’est une véritable folie, et pour diverses raisons.
Tout d’abord, l’histoire, du moins dans ses intentions, est une reconstruction de “ce qui est arrivé” (wie es eigentlich gewesen ist), comme nous l’enseignait l’influent historien allemand Leopold von Ranke (1795-1886). En dehors des rêves de nos prédécesseurs, nous savons très bien que nous ne saurons peut-être jamais en totalité ce qui est arrivé, car nous recevons des fragments d’existences et il manque toujours des pièces, mais nous parvenons au moins à donner une idée plausible du parcours historique.
Nous sommes en voyage dans un passé que nous voyons certes déformé par les préjugés de notre présent ; pour cette raison, nous devons toujours faire attention à la perspective que nous adoptons dans notre recherche, ou du moins l’affirmer à l’avance. La culture de l’annulation élimine ce problème en faisant en sorte que toute l’histoire soit lue selon l’idéologie du présent, c’est-à-dire dans une optique d’attention aux études sur le genre, le féminisme, l’égalitarisme, le démocratisme, le libéralisme, et ainsi de suite. Nous, les chrétiens, sommes apparemment des maîtres en ce domaine, car l’histoire du salut est toujours interprétée pour nous instruire dans notre présent. Mais là, c’est l’histoire qui informe le présent ; avec la culture de l’annulation, c’est le présent (d’un certain type) qui informe l’histoire.
Ensuite, ce qui se passe lorsqu’on abat des statues ou qu’on annule certains auteurs, ce n’est pas une lutte contre les absolutismes du passé, qu’ils soient religieux, politiques ou culturels, mais l’instauration d’un nouvel absolutisme beaucoup plus dangereux, celui de l’intronisation d’une idéologie multiforme que nous croyons contrôler alors qu’en réalité elle nous contrôle et est, à sa base, profondément contre les libertés personnelles.
Il est également très singulier qu’une culture qui a toujours accusé l’Église de sexophobie, une culture qui a vanté la révolution sexuelle et la libération de tous les instincts, cible ensuite les personnes pour des comportements qui ne sont même pas sexuels mais parfois simplement des tentatives d’approche peut-être maladroites. Une culture qui a élargi le spectre du harcèlement à presque tous les comportements du mâle qui est par définition “un salaud” et donc coupable a priori.
La culture de l’annulation est le moyen hypocrite que nous utilisons pour nous sentir encore bons et moralement en ordre après avoir accompagné Jésus à la porte de nos existences ; c’est le moyen par lequel nous continuons à nous donner des coups sur la tête en nous demandant pourquoi nous ressentons de la douleur.
Reconquête et les racines chrétiennes de la France
De Christian Baeckeroot, ancien député:
Un article, non signé et récemment paru sur le Salon beige, affirme que Reconquête a abandonné la France chrétienne pour la France néo-païenne. Cet article affirme que, suite à l’adhésion de Marion Maréchal à la fin de la campagne présidentielle le 19 avril 2022 « le parti Reconquête, né d’un juif , devenait donc chrétien par une femme ».
Je laisse les 15.000 militants enthousiastes de Villepinte en décembre 2021, les dizaines de milliers de personnes se pressant aux signatures d’ Eric Zemmour et à ses autres meetings avant l’adhésion de Marion, apprécier ce jugement !
L’article poursuit : « le 13 juin 2024 Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu, tous les quatre élus au Parlement Européen, et tous les quatre catholiques pratiquants, quittent le parti d’Eric Zemmour… La parenthèse chrétienne est aussitôt refermée. »
Je doute que l’auteur anonyme de ce papier ait reçu la confession des intéressés, qui ont attendu d’être élus grâce à l’appui et aux moyens de Reconquête, parti fondé par le « juif » ( sic) Eric Zemmour et grâce au dévouement de plus de 100.000 adhérents et militants qui ont distribué des millions de tracts et collé des centaines de milliers d’affiches !
Nous avions participé à cette campagne avec enthousiasme et Marion reprenait en fin de campagne ce qui nous avait rassemblés autour d’Eric Zemmour depuis des années pour beaucoup d’entre nous. Marion affirmait en effet dans un dernier tract: « Je ne veux pas que mes filles grandissent dans une Europe islamisée » – rejoignant ainsi Eric Zemmour sur le thème du conflit civilisationnel entre un Islam conquérant et l’Europe chrétienne. De même, quand deux homosexuels rendaient public la photo du bébé qu’ils avaient acquis, Marion avait justement réagi: « Où est la Maman ? » rejoignant, là encore, les positions de Reconquête qui étaient celles des valeurs familiales que les plus anciens d’entre nous défendions depuis longtemps avec Jean-Marie Le Pen, puis avec Eric Zemmour.
Il est nécessaire de préciser que les proches du quatuor qui l’ont suivi, notamment les deux cadres principaux de l’ISSEP, école fondée par Marion, ont reçu l’investiture du Rassemblement National pour les législatives de 2024. Il faut bien comprendre que la soi-disant indépendance de Marion et de sa petite équipe n’est avancée que pour racoler d’ici 2027 les cathos qui ne font pas confiance à Marine.
Autre précision : Marion Maréchal avait fondé l’ISSEP après avoir quitté le RN car elle était en désaccord avec les nouvelles orientations du RN – sur l’Islam « compatible avec notre société » (déclaration de Marine) et sur la promotion des lois « sociétales ».
Marion et ses 3 acolytes « catholiques pratiquants » (sic) ont rejoint un groupe politique
1/ qui n’ose pas dénoncer la menace extérieure constituée par le caractère inassimilable de populations islamisées trop nombreuses et mobilisées au nom d’un Islam qui affirme vouloir imposer sa loi chez nous ;
2/ qui accompagne le développement de la menace intérieure (« l’hiver démographique ») en refusant une politique favorisant la Famille et en soutenant, au contraire, les lois « sociétales » qui menacent la « liberté de conscience » des médecins et de tous les personnels de santé, la liberté d’opinion de tous les citoyens et la responsabilité des parents dans l’éducation de leurs enfants ;
– A l’Assemblée nationale, Marine et la majorité des députés RN votent pour l’inscription dans la Constitution du « Droit à l’avortement » ;
– A l’Europe Bardella et le groupe RN ne s’opposent pas à l’inscription dans la « Charte des valeurs fondamentales de l’Union Européenne » de ce même « Droit à l’avortement ».
Quant au meeting d’Orange, le 7 septembre, Reconquête a rassemblé 2.000 personnes pour sa rentrée. Les intervenants, avant le discours d’Eric Zemmour qui constituait bien sûr le moment le plus attendu, étaient les responsables de Reconquête qui détaillaient les activités de l’année politique qui commençait, un grand chef d’entreprise et une table ronde qui rassemblait des « influenceurs » sur la toile.
Ce sont ces derniers que notre auteur anonyme utilise pour développer sa thèse. N’étant pas familier de la « toile », je me bornerai à reprendre la réponse d’un lecteur de ce papier : « Ces personnes (parmi les influenceurs) ne sont certainement pas parfaites du point de vue “catholique”, mais elles ont avant tout la qualité d’avoir cette volonté de faire bouger les lignes. On devrait se féliciter de cet engagement au lieu de pointer… »
NB : membre du FN depuis sa création jusqu’à la promotion de Marine par son père, ami de Marie-France Stirbois, de lean-Pierre et de beaucoup d’autres, « catho » déclaré, responsable de la commission Famille du FN, je suis ouvert à toute « disputatio » sans anonymat (charge au Salon Beige d’établir le contact).
Une recentralisation s’affirme depuis la fin des années 1990
En France, on pense parfois que les collectivités territoriales auraient obtenu davantage de pouvoir grâce à la décentralisation. Sauf qu’une recentralisation est en marche comme l’analyse la revue Conflits :
[U]ne recentralisation s’affirme depuis la fin des années 1990 : suppression de nombreuses recettes fiscales des collectivités territoriales, puis de la taxe d’habitation, baisse ou suppression des impôts de production… Bien entendu, cela fait théoriquement l’objet de compensations par des dotations de l’État, mais les collectivités territoriales perdent tout pouvoir sur la fixation des taux des impôts supprimés tandis que les méthodes de calcul et l’évolution de la compensation restent douteuses et aléatoires.
Le changement constitutionnel et législatif décidé en 2003, appelé à tort « acte II de la décentralisation », n’a nullement enrayé la recentralisation. L’État est devenu le premier contribuable des collectivités territoriales et leurs ressources propres deviennent très minoritaires dans leurs budgets.
La supracommunalité substituée à l’intercommunalité
Appliquant implicitement le principe selon lequel plus l’échelon de décision est élevé, plus il est compétent, donc un principe inverse à celui de subsidiarité, l’État a complété sa propre recentralisation par deux autres trajectoires de centralisation.
Le premier a concerné les communes. Ces dernières n’avaient jamais été gérées selon une logique de repli. En effet, la loi municipale du 5 avril 1884 qui leur donne enfin une autonomie (relative) ouvre la possibilité de conventions et d’ententes entre communes. Puis la loi du 22 mars 1890 institue les syndicats intercommunaux à vocation unique (SIVU) facilitant la possibilité de mener des actions en réunissant plusieurs communes lorsque cela était plus efficace pour mieux satisfaire les habitants. C’était de l’intercommunalité volontaire dans un cadre géographique souple, chaque commune s’associant avec telle ou telle commune de son choix en fonction des besoins ou des projets.
Avec le xxe siècle, l’État a considéré qu’une compétence dévolue obligatoirement à l’échelon de plusieurs communes était nécessairement et toujours mieux assumée qu’à l’échelle d’une commune ou d’une intercommunalité volontaire. En 2010, un changement structurel intervient avec la loi du 16 décembre de réforme des collectivités territoriales (RCT) qui rend obligatoire pour toute commune d’intégrer une intercommunalité et de lui transférer des compétences.
Cinq ans plus tard, la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) de 2015 impose, sauf exception, une population d’au moins 15 000 habitants à toute intercommunalité et une délimitation des intercommunalités essentiellement décidées d’en haut, par l’État central, sans consultation des citoyens. La loi NOTRe choisit l’intégration forcée, pilotée essentiellement par les préfets, écartant tant le libre choix de coopération des communes que l’émulation entre des communes. Elle méconnaît la diversité historique, géographique et culturelle des territoires français et impose un véritable bouleversement territorial décidé de façon uniforme. Par exemple, la loi de 2015 a rendu obligatoire le transfert des compétences eau et assainissement aux nouvelles intercommunalités pour 2026, sans tenir compte de la géographie des bassins-versants.
En outre, ce qu’il faut appeler une supracommunalité n’a pas consisté à définir un cadre juridique général en laissant les communes s’organiser en fonction des réalités locales, mais a décliné une multiplicité de cadres juridiques : métropoles, sachant que la majorité d’entre elles n’a de métropole que leur nom puisqu’elles ne produisent guère d’effets de rayonnement ou de ruissellement et parce que le modèle centre-périphérie s’avère en partie désuet face aux réalités réticulaires, communautés urbaines, communautés d’agglomération, communauté de communes et établissements publics territoriaux (EPT) en Île-de-France. Il n’est pas fréquent que les personnes s’identifient à leur intercommunalité, tout simplement faute d’en connaître le périmètre imposé par l’État.
L’ultrarégionalisation substituée à la proximité
Une autre centralisation s’est opérée des départements aux régions. Alors que, logiquement, pendant les « quinze glorieuses », les régions avaient essentiellement un rôle d’investisseur, les lois les ont transformées en instances de gestion de fonctions auparavant satisfaites par des échelons inférieurs, départements ou communes, là également sans aucune étude préalable. Par exemple, la gestion des transports scolaires par les départements n’avait fait l’objet d’aucune critique. Les politiques d’attractivité économique conduites par les départements étaient souvent appréciées et efficientes, ce qu’illustrent certains des exemples ci-dessus. Mais la loi de 2015 a décidé que ces compétences seraient mieux assumées à l’échelon supérieur des régions même si leurs équipes administratives connaissent moins la géographie locale des établissements scolaires et l’état des réseaux routiers départementaux ou la géographie économique des entreprises, PME et TPE. Toujours en application de la même idéologie selon laquelle l’échelon le plus élevé serait meilleur, un nouveau changement majeur est intervenu avec la loi climat et résilience de 2021 qui transfère aux régions un important pouvoir d’urbanisme assumé auparavant par les communes ou leurs intercommunalités.
Dans le même temps, au nom du Big is beautiful – plus les régions seraient grandes, plus elles seraient dynamiques –, une loi de 2015 a créé les grandes régions d’où il résulte que la France est le seul pays démocratique qui n’a que des grandes régions.
Cette recentralisation forcée à tous les étages interroge doublement. D’une part, il est étonnant que le Conseil constitutionnel ne se soit pas prononcé contre ces dérives, alors que l’article 72 reconnaît implicitement le principe de subsidiarité en précisant que les collectivités territoriales « ont vocation à prendre des décisions pour l’ensemble des compétences qui peuvent le mieux être prises à leur échelon ». D’autre part, dans nombre de domaines, elle se traduit par des coûts administratifs supplémentaires, et est souvent ressentie comme n’apportant guère d’avantages aux populations. Enfin, elle nuit à la citoyenneté puisque l’habitant se voit éloigné des décideurs. […]
Une loi sur l’euthanasie en procédure accélérée ?
C’est ce que souhaiterait le Premier ministre britannique.
Un vote sur la légalisation de l’aide à mourir pourrait avoir lieu dans les semaines à venir, car le Premier ministre aurait décidé de soutenir le projet visant à accélérer le processus à la Chambre des communes.
Selon le Mail on Sunday, Keir Starmer se préparerait en privé à faire adopter la législation d’ici Noël, bien plus tôt que prévu. Il s’agirait du plus grand changement social fondamental soumis aux parlementaires depuis la loi sur l’avortement de 1967.
Si elle est adoptée, la législation proposée permettra aux adultes en phase terminale d’une maladie dont l’espérance de vie est inférieure à six mois de mettre fin à leur vie avec une assistance médicale. Actuellement, aider une personne à se suicider est un acte criminel.
La dernière fois que les Communes ont débattu de la question, en 2015, le projet de loi a été rejeté lors d’un vote par 330 voix contre 118. Toutefois, la probabilité qu’il soit adopté aujourd’hui a augmenté en raison de l’arrivée importante de nouveaux députés travaillistes.
Mgr Centène lance la Troménie de Sainte-Anne
Dans le cadre du Jubilé des apparitions de sainte Anne à Nicolazic, organisé par le Diocèse de Vannes, une calèche tirée par un cheval de trait breton, portant une grande statue de sainte Anne, fera le tour du Diocèse de Vannes, du 7 mars 2025 au 26 juillet 2025.
La Troménie de Sainte-Anne est une initiative originale impulsée par Mgr Centène, évêque de Vannes. Une proposition unique en son genre, où une statue de Sainte-Anne sera tirée par un cheval et une calèche, traversant les terres morbihannaises au rythme des prières et des chants, des bombardes et des cornemuses. Cette pérégrination du XXIème siècle, qui trouve ses origines au XVIIe siècle, deviendra au fil des semaines un événement incontournable pour le diocèse de Vannes, avec comme point d’orgue le rendez-vous du Grand Pardon de Sainte Anne d’Auray à laquelle tout le diocèse est invité, le 26 juillet 2025.
La Troménie de Sainte-Anne sera bien plus qu’une simple procession. Ce sera… et c’est déjà un événement dont les racines sont profondément ancrées dans l’histoire du Diocèse de Vannes, puisqu’il a vocation à rappeler à chacun l’importance de sainte Anne pour les Bretons. En 2025, cet événement revêtira une signification particulière, marquant le jubilé des apparitions de Sainte-Anne à Yvon Nicolazic en 1625, un moment fondateur dans l’histoire du sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray.
En 2025, des milliers de fidèles se rassembleront donc pour rejoindre la statue de sainte Anne portée en calèche à travers les paroisses du diocèse de Vannes, portant haut l’étendard de leur foi et de leur dévotion envers Sainte-Anne. Déjà en ce moment, les équipes locales de chaque étape tout comme l’équipe de pilotage travaillent d’arrache-pied pour proposer un programme exceptionnel.
Restriction de l’immigration : Après l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni ?
En visite à Rome pour puiser des enseignements, le premier ministre britannique a salué les «progrès remarquables» de Rome contre les filières clandestines d’immigration.
Pour donner du corps à sa promesse de s’attaquer avec fermeté à la question de l’immigration, Keir Starmer a annoncé dimanche la mise sur pied d’un nouveau commandement de la sécurité des frontières.
La France sera-t-elle le dernier pays de cocagne des immigrés ?
Klaus Schwab déclare que le monde est à l’aube d’une profonde transformation systémique
Le fondateur du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab, affirme que le monde subit une profonde transformation systémique sous l’effet de cinq changements interconnectés.
Dans l’introduction du rapport annuel 2023-2024 du WEF, le fondateur du WEF a déclaré que nous vivions une époque de transformation et qu’une poignée de facteurs étaient à l’origine de cette transformation systémique. Les cinq « changements interconnectés » sont les suivants :
- Le passage de l’ère industrielle à l’ère intelligente,
- La transition conflictuelle d’un monde unipolaire à un monde multipolaire,
- la nécessité de passer à une économie verte
- Les changements démographiques d’un monde jeune à un monde vieillissant,
- la polarisation de la société et la montée de la désinformation.
L’« âge intelligent » a été décrit par M. Schwab : la quatrième révolution industrielle – qui conduira à la fusion de nos identités physiques, biologiques et numériques – favorisera une transition globale de l’humanité vers une nouvelle ère appelée l’ère intelligente, dans laquelle « l’humanité bénéficiera de beaucoup plus d’opportunités et de possibilités ».
La Croix augmente ses tarifs pour compenser ses déficits
Selon la Lettre :
Kadir Mebarek, maire de Melun : « Nous les Algériens »
Grand remplacement ? Occupation ?
Kadir Mebarek, le maire de Melun, déclare devant la « communauté algérienne » de Melun, après avoir annoncé l’ouverture d’un consulat d’Algérie dans la banlieue de la ville, à Dammarie-les-Lys (sic), en présence du consul :
« Sur la question de l’élection [sans autre précision : il s’agit de l’élection présidentielle algérienne de la semaine dernière], je pense que c’est un moment très important pour la communauté, pour l’Algérie au sens large, mais pour notre communauté, ici. Nous, les Algériens ici en France, on est une communauté qui est relativement ostracisée, y compris par rapport à nos frères tunisiens ou marocains, on nous trouve toujours des poux dans la tête, on est toujours les mauvais garçons ou les mauvaises filles… On a des dizaines et des dizaines d’occasions de montrer que l’Algérien est une personne de qualité. Vous l’avez dit tout à l’heure, ayons le bon comportement pour montrer que nous, Algériens, on a toute notre place dans cette société. Une des façons de le montrer va être de participer à cette élection [algérienne], de montrer que la communauté algérienne en France, elle est motivée, engagée pour participer à la démocratie dans notre pays [l’Algérie]. Mais pas que. Et là c’est le maire de Melun qui parle. Cet engagement à participer aux élections algériennes, il faut également qu’il se traduise localement, et faire que nous autres Algériens, notre communauté, ne laissons pas les autres décider pour nous. L’engagement que M. le consul nous a invité à faire, à aller voter aux élections présidentielles, moi, en tant que maire de Melun, j’invite chacun de mes compatriotes [algériens] à garder l’élan, et à le faire dans quelque temps pour les élections françaises. »
«Une gouvernance douteuse»
Mardi 10 septembre, dans Le Figaro :
Sitôt réélue à la tête de la Commission européenne, Ursula von der Leyen piétine la souveraineté des États.
6 jours après, lundi 16 septembre, dans Le Figaro :
Le commissaire européen français Thierry Breton déclare dans sa lettre de démission qu’il ne peut plus exercer ses fonctions au sein du Collège, en raison «d’une gouvernance douteuse».
[…] Dans cette lettre, le commissaire européen indique que von der Leyen a demandé à la France, «il y a quelques jours», de retirer son nom en tant que candidat à la Commission «pour des raisons personnelles» en échange d’un «portefeuille prétendument plus influent».« À la lumière de ces derniers développements, qui témoignent à nouveau d’une gouvernance douteuse, je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège», a déclaré Breton dans sa lettre.
Le président de la République a proposé lundi son ministre démissionnaire des Affaires étrangères Stéphane Séjourné comme commissaire européen «centré sur les enjeux de souveraineté industrielle, technologique et de compétitivité européenne».
Quel changement avec Thierry Breton ? Il y a 5 ans, en octobre 2019, Stéphane Séjourné signait une tribune dans Le Monde demandant la “reconnaissance faciale” au niveau de l’Union européenne. Mais, rassurez-vous, ce serait une reconnaissance faciale… éthique.
« Pour une reconnaissance faciale éthique »
Oui, cette technologie représente des opportunités commerciales multiples, mais il est nécessaire d’entamer une réflexion sur les modalités de son utilisation, estiment les députés Didier Baichère et Stéphane Séjourné, dans une tribune au « Monde ». Terre technologique et puissance de marché, l’Union européenne sait imposer au reste du monde ses valeurs.