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5 février à Paris : rencontre avec l’aumonier des prostituées

7ème Edition des rencontres de l’Espérance :
Soirée témoignage
« Que celui qui n’a jamais péché… »
Avec le Père Jean-Philippe Chauveau, prêtre de la communauté Saint-Jean, aumônier à la maison d’arrêt de Nanterre le jour, apostolat auprès des prostituées et des toxicomanes au bois de Boulogne la nuit.

Mardi 5 Février à 20h00
Paroisse Saint Jean Baptiste de la Salle
70 rue Falguière Paris XVème
Métro Pasteur.
Participation au frais de la location de la salle : 4 euros.

Organisée par le Réseau "Auberge Espagnole Sainte Catherine de Sienne" qui est un rendez vous mensuel informel de mutualisation de toutes les bonnes initiatives chrétiennes dans la Cité et qui organise des soirées autour de grands témoins pour aborder des sujets à résonance éthique et religieuse.

Les nouvelles cloches de Notre-Dame de Paris

Elles sont arrivées bien avant Pâques :-) !

C

Opération banderoles à Lyon

L
Source.

A défaut de leur trouver un emploi, laissez les Français avoir un père et une mère !

Marion Maréchal-Le Pen est intervenue à son tour à la tribune de l'assemblée lors de l'examen du premier article de la loi dénaturant le mariage :

L"En tant que jeune parlementaire, dans tous les sens du terme,
je suis extrêmement choquée – et, croyez-moi, il m’en faut beaucoup,
vous le savez – (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC)
par votre comportement et votre manque d’humilité quand je vois, sur le
site des jeunes socialistes, une carte de France des élus homophobes
dont je ferais partie
. Mais rassurez-vous, la critique de votre camp est
à mes yeux plutôt valorisante ! Vous en venez même à citer un évêque de France, ce qui est un comble venant de la gauche !

Mme Chantal Berthelot. Et alors ? Où est le problème ?

Mme Marion Maréchal-Le Pen.
Pourquoi ne pas citer des imams ou même le grand rabbin de France ?
Cela vous a peut-être échappé, mais je vous rappelle qu’ils sont tous
opposés à ce projet de loi pour des raisons plus ou moins similaires !
On nous demande également de rester dans le cadre de cet article 1er.
Malheureusement, c’est extrêmement compliqué quand la garde des sceaux
elle-même brûle les étapes en mettant en place une circulaire qui
cautionne indirectement la gestation pour autrui, conséquence
inéluctable de cet article juste après la procréation médicalement
assistée !

[…] Pendant que vous vous excitiez, je lisais dans Le Figaro
un article portant sur le marché des mères porteuses aux États-Unis. On
y apprend que certaines candidates ne sont pas sélectionnées par les
agences de mères porteuses parce qu’elles refusent un éventuel
avortement en cas de handicap ou de grossesse multiple. Mesurez donc ce
que vous êtes en train de faire, les étapes que vous êtes en train de
brûler ! […] La politique, c’est prévoir. Est-il vraiment judicieux aujourd’hui de
fragiliser encore un peu plus la famille qui va déjà mal, avec un taux
de divorces de plus en plus important, des problèmes d’autorité
parentale de plus en plus pressants, des violences conjugales en
constante augmentation et des taux de suicide dramatiques chez les
jeunes ? Est-il vraiment judicieux de bouleverser les lois naturelles
quand on sait comment va la famille dans ce pays ?
(Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

Alors, à défaut de leur trouver un emploi, à défaut de défendre leur
identité, à défaut de leur permettre de trouver un logement, laissez au
moins les jeunes Français avoir un père et une mère !
"

Imposer la dénaturation du mariage serait agir en néocolonialistes

Le député UDi de Polynésie Edouard Fritch a déclaré à l'assemblée :

F"Monsieur le président, ce n’est pas un rappel au règlement, mais un
rappel à l’histoire. La Polynésie française a été colonisée par les
Français au XIXe siècle et, plus précisément, comme ce fut le
cas avec les Anglais, qui étaient déjà présents, par des missionnaires
religieux. Ils ont été les porteurs de la civilisation française, riche
en valeurs de toutes sortes que les Polynésiens ont faites leurs. L’une
de ces valeurs est le christianisme, à telle enseigne que le 5 mars,
date de l’arrivée de l’Évangile en Polynésie, est un jour légalement
férié chez nous.

De par sa culture propre, la Polynésie est restée largement étrangère
à certaines évolutions de la société française, notamment à l’émergence
du militantisme public des mouvements visant la reconnaissance des
personnes homosexuelles. Ceci peut aisément se comprendre, du fait que
les homosexuels sont pour la plupart parfaitement intégrés dans la
culture traditionnelle et moderne polynésienne et qu’ils n’ont jamais
milité pour la reconnaissance d’un statut particulier lié à leur
orientation sexuelle
. Ce sont des hommes et des femmes comme nous, et
non à part. Il est d’ailleurs notable que la revendication du mariage
pour tous n’a pas véritablement trouvé d’écho en Polynésie.

Dans ce contexte, monsieur le président, la loi sur le mariage pour
tous – d’autant qu’elle n’a pas fait chez nous l’objet d’un débat de
fond par des spécialistes, qui auraient pu préparer les esprits à une
évolution non revendiquée et venue de l’extérieur – apparaît comme une
rupture avec l’équilibre ancestral de la société polynésienne et prend
le risque de heurter profondément les consciences.

L’imposer serait agir en néocolonialistes : cela servirait les
partisans de l’indépendance et, en particulier, l’actuel président de la
Polynésie qui ne cesse de montrer du doigt la France à l’ONU, à cause
de tels comportements. Je m’opposerai donc à l’article 1er."

Le député Le Fur dénonce la cathophobie des députés de gauche

Le député UMP Marc Le Fur a défendu l'Eglise à la tribune de l'assemblée nationale :

F"Ma conviction, c’est que le débat que nous ouvrons aujourd’hui n’est
que factuellement un débat sur le mariage, qu’il soit pour tous ou non ;
fondamentalement, c’est un débat sur la famille et sur l’enfant. Mes
chers collègues de gauche, vous commettez un contresens entre mariage et
sentiment. […] Le mariage n’est pas une validation des sentiments par la collectivité.
L’État n’a ni à censurer ni à autoriser un quelconque sentiment
. Les
sentiments que les uns et les autres se portent ne regardent
qu’eux-mêmes ; les amoureux n’ont pas besoin de certificat ! […] Le mariage n’est pas davantage un contrat qui n’engagerait et ne concernerait que les signataires de ce contrat.  Non, le mariage est bien une institution, et la meilleure preuve en est
que les militants du mariage homosexuel veulent être mariés en mairie,
dans un lieu qui n’est pas neutre, par un officier de l’état civil,
représentant de l’État.

Pourquoi la société a-t-elle créé cette institution ? Pour assurer sa
propre pérennité et protéger un sujet fragile : l’enfant, le « petit
d’homme Â», comme disait Kipling, qui a pour caractéristique d’être
vulnérable pendant de très nombreuses années, ce qui le singularise dans
le règne animal. […] C’est lui qu’il faut protéger, et c’est la vocation de la société que de le faire.

Si toutes les civilisations – l’histoire et la géographie le
confirment â€“, quelles que soient leurs bases culturelles, philosophiques
ou religieuses, quelle que soit la sagesse ou la foi qui les inspire,
ont voulu protéger l’enfant, c’est parce qu’elles considèrent que c’est
un sujet essentiel. Or seuls un homme et une femme sont en mesure de
procréer naturellement.

Dans ce domaine, votre anticléricalisme, votre cathophobie (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC)
est non seulement outrancière – notre rapporteur l’a démontré par
l’accueil lamentable qu’il a réservé aux représentants des cultes
(Mêmes mouvements)
–, mais elle n’est pas non plus pertinente. L’Église catholique n’est
en Occident que la gardienne d’une réalité anthropologique qui, dans
d’autres pays, sera défendue au nom d’autres traditions, d’autres
sagesses, d’autres cultures
. La meilleure preuve, c’est qu’aucune des
grandes traditions d’Orient comme d’Occident n’a accepté le mariage
homosexuel. Les civilisations qui ont toléré, voire autorisé
l’homosexualité…

M. le président. Merci.

M. Marc Le Fur. Nous voterons résolument contre ce texte funeste !"

2 février : tous devant toutes les préfectures

 
Liste des lieux et heures des rassemblements
.

GPA : Pour les socialistes, « jamais » veut dire « demain » !

Aujourd'hui, le député UMP Bernard Gérard a enfoncé le clou sur la volonté du gouvernement de légaliser la GPA :

G"Monsieur le président, mesdames les ministres, mes chers collègues,
hier, Jean-Pierre Michel, sénateur socialiste et rapporteur au Sénat du
projet de loi sur le mariage pour tous,…

M. Sergio Coronado. Et du texte sur le PACS !

M. Bernard Gérard. …a précisé être favorable à la GPA pour tous les couples.

M. Philippe Gosselin. Comme trois ministres au Gouvernement ! […]

M. Bernard Gérard.
Cela est, bien évidemment, de nature à nous inquiéter particulièrement.
Nous constatons qu’en réalité, l’ensemble des ministres prend
progressivement position pour la GPA
. Pour les socialistes, « jamais Â»
veut dire « demain Â» ! C’est bien le problème qui se pose à nous, car le
mariage pour tous tel que vous le proposez aujourd’hui n’est pas qu’une
question d’adultes, mais également une question d’enfants. Or l’enfant
doit être au cœur de nos préoccupations.

Nous sommes effectivement très attachés à la présomption de paternité
et à la vie réelle, plutôt qu’à la filiation virtuelle, artificielle,
fictive, que vous nous proposez. Puisqu’il y a d’ores et déjà très peu
d’enfants à adopter, nous savons très bien que la logique de votre
démarche est d’autoriser la PMA et la GPA.

M. Philippe Gosselin. C’est évident !

M. Bernard Gérard. C’est ce que nous ne voulons pas. L’article 1er est particulièrement lourd de conséquences
irréversibles, dont on ne connaît pas la teneur, et qui seront
difficilement maîtrisables. C’est pourquoi nous nous opposons fermement à ce projet de loi."

Pilule : scandale sanitaire en vue

Le docteur Courtois, président de l'association d'aide aux victimes d'erreurs médicales, estime qu'un scandale sanitaire se profile avec les pilules contraceptives.

« il y a sûrement des centaines d’autres décès qui n’ont pas été déclarés ».

Cela pourrait être « un nouveau
scandale sanitaire aussi important que celui du médiator
».

« Nous avons reçu des milliers de témoignages,
de personnes qui ont par exemple fait des embolies ».

Les Parisiens sont invités à venir chercher leurs tracts

Comme chaque soir depuis dimanche, le Collectif "Laissez-nous voter !" organise un tractage aux abords des Invalides.

Rendez-vous de 18h00 à
20h00 devant les locaux d'Air France sur l'esplanade des Invalides
pour
retirer les tracts à distribuer sur place. Chacun peut  et doit venir chercher son paquet de tracts.

La Coordination lesbienne en France s’oppose à la GPA

Cette association issue du Collectif National pour les Droits des femmes est uen nouvelle pierre dans le jardin de Mme Taubira.

La plus grande œuvre de charité est l’évangélisation

"Croire dans la charité suscite la charité", tel est le titre du message de Benoît XVI pour le carême 2013. En voici des extraits :

B"[N]ous ne pouvons jamais séparer, voire opposer, foi et charité. Ces
deux vertus théologales sont intimement liées et il est erroné de voir
entre celles-ci une opposition ou une « dialectique ». En effet, d’un
côté, l’attitude de celui qui place d’une manière aussi forte l’accent
sur la priorité et le caractère décisif de la foi au point d’en
sous-évaluer et de presque en mépriser les
œuvres concrètes de la charité et de la réduire à un acte
humanitaire générique, est limitante. Mais, de l’autre, il est tout
aussi limitant de soutenir une suprématie exagérée de la charité et de
son activité, en pensant que les
Å“uvres remplacent la foi. Pour une vie spirituelle saine, il est
nécessaire de fuir aussi bien le fidéisme que l’activisme moraliste.

L’existence chrétienne consiste en une ascension continue du mont
de la rencontre avec Dieu pour ensuite redescendre, en portant l’amour
et la force qui en dérivent, de manière à servir nos frères et
sÅ“urs avec le même amour que Dieu. […] La priorité va toujours au rapport avec Dieu et le vrai partage évangélique doit s’enraciner dans la foi.
Parfois, on tend en effet à circonscrire le terme de « charité » à la
solidarité ou à la simple aide humanitaire
. Il est important, en
revanche, de rappeler que la plus grande
œuvre de charité est justement l’évangélisation
, c’est-à-dire le «
service de la Parole
». Il n’y a pas d’action plus bénéfique, et donc
charitable, envers le prochain que rompre le pain de la Parole de Dieu,
le faire participer de la Bonne Nouvelle de l’Évangile, l’introduire
dans la relation avec Dieu: l’évangélisation est la promotion la plus
élevée et la plus complète de la personne humaine
. Comme l’écrit le
Serviteur de Dieu le Pape
Paul VI dans l’Encyclique

Populorum progressio
,
le premier et principal facteur de développement est l’annonce du
Christ
(cf. n. 16). C’est la vérité originelle de l’amour de Dieu pour
nous, vécue et annoncée, qui ouvre notre existence à accueillir cet
amour et rend possible le développement intégral de l’humanité et de
tout homme
. […]

La relation qui existe entre ces deux vertus est semblable à
celle entre les deux sacrements fondamentaux de l'Église : le Baptême et
l’Eucharistie. Le Baptême (sacramentum fidei) précède l'Eucharistie (sacramentum caritatis),
mais il est orienté vers celle-ci, qui constitue la plénitude du
cheminement chrétien. De manière analogue, la foi précède la charité,
mais se révèle authentique seulement si elle est couronnée par celle-ci.
Tout part de l’humble accueil de la foi (« se savoir aimé de Dieu »),
mais doit arriver à la vérité de la charité (« savoir aimer Dieu et son
prochain »), qui demeure pour toujours, comme accomplissement de toutes
les vertus (cf.
1 Co 13, 13)."

Avec ma conviction d’homme de gauche, je ne voterai pas ce projet, attentatoire aux libertés

Lahire a publié la vidéo de l'intervention du député de Martinique Bruno Nestor Azerot. En voici le texte :

N"La liberté de conscience et de vote qui existe au sein de mon groupe
parlementaire, le GDR, me permet d’exprimer une voix qui est celle d’un
homme libre d’Outre-mer : j’en remercie mes collègues du groupe, dont les avis sont divers et très partagés sur ce texte. Outre-mer, en revanche, la quasi-totalité de notre population est
opposée à ce projet qui bouscule toutes les coutumes et toutes les
valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés ultramarines.

M. Philippe Gosselin. Chez nous aussi !

M. Bruno Nestor Azerot. Cette voix doit être entendue et comprise. Nous devons exprimer cette opinion de notre électorat qui ne comprend pas ce qui se passe ici et maintenant.

M. Philippe Gosselin. Il a bien raison !

M. Bruno Nestor Azerot.
Le risque est grand de plonger la population dans un profond
désenchantement vis-à-vis de la politique du Gouvernement, voire de
provoquer une cassure morale irrémédiable
. Ce texte en effet ne donne
pas une liberté supplémentaire, il fragilise au contraire le délicat
édifice sur lequel se sont construites nos sociétés
antillaises et
guyanaise après l’abolition de l’esclavage. Il existe même, à mon sens,
un risque de rupture du pacte républicain
qui nous lie depuis deux
siècles à la France. Cette question du mariage homosexuel appelle en effet de ma part des
réflexions de fond. Il est nécessaire de distinguer la question de
l’homosexualité de celle du mariage gay : les confondre, comme l’ont
fait certains orateurs, n’est pas honnête.

L’homosexualité est une pratique qui relève de la sphère privée :
c’est une réalité qu’il faut prendre en compte et qui appelle des
droits et une protection de la vie privée pour ceux qui la pratiquent. En revanche le mariage gay et l’adoption pour les couples homosexuels
relèvent de la sphère publique, en ce qu’ils bouleversent la norme en
vigueur, en établissant une nouvelle norme en matière de famille, de
filiation et de transmission patrimoniale. Ce chemin-là, nous ne pouvons
le suivre. 
Peut-on véritablement parler d’un progrès et d’une nouvelle liberté ?

À l’origine, en établissant le mariage comme institution, la société a
donné un cadre juridique à une donnée naturelle : l’union d’un homme et
d’une femme en vue de la procréation d’un enfant. Or, à l’évidence, il
ne peut en être ainsi avec le mariage gay. Certes, aujourd’hui, le
mariage est plus un « mariage-sentiment Â» qu’un « mariage-procréation Â»,
comme il l’était autrefois : l’enfant n’est plus la finalité du
mariage, si bien que des personnes hors mariage, voire des couples
stériles, peuvent avoir envie d’enfant.

La question qui se pose est donc plutôt : le sentiment doit-il donc
devenir le sens nouveau et unique d’un mariage qui serait ouvert à tous
les hommes et à toutes les femmes, qu’ils soient hétérosexuels ou
homosexuels ?
Doit-on révolutionner ainsi le mariage en France et en Outre-mer au risque de perdre nos valeurs fondamentales ? […] Allons-nous vers cette société où l’individualisme hédoniste remplacera nos vieilles doctrines personnalistes et socialistes fondées sur la solidarité, la liberté et l’égalité ?

La famille, pivot de notre société depuis les Constituants et la
Révolution française, depuis l’émancipation de 1848, va-t-elle, au sens
littéral du terme, exploser ? Notre responsabilité est grande devant l’Histoire.

Moi, homme issu d’un peuple opprimé, réduit en esclavage, où le
système social refusait à un homme et à une femme de pouvoir avoir un
enfant et se marier légitimement, où le mariage était interdit et où il a
été une conquête de la liberté, j’affirme le droit à l’égalité dans la
différence et non dans le même, le semblable, l’unique !
Car enfin, au nom de l’égalité et du refus des discriminations, peut-on établir une équivalence entre tous les couples ?

Au contraire, je crois que l’on ne peut mettre sur le même plan
hétérosexualité et homosexualité : un homme et une femme, ce n’est pas
pareil que deux hommes ou deux femmes ensemble. Établir une équivalence,
une nouvelle égalité, une nouvelle norme, c’est nier la réalité, c’est
rétablir une oppression en confondant genre, sexe et pratique. C’est un diktat de la pensée contre l’humanité vitale, contre les
droits de l’homme et de la femme
. Refuser cette différence naturelle,
c’est refuser la différence sexuée, c’est revenir sur l’oppression de la
femme et de ses droits émancipés, […] c’est instaurer une nouvelle contrainte, car il sera interdit désormais
de faire la différence entre un homme et une femme, au risque d’être
discriminatoire.

Et l’enfant ? Puisque deux hommes ou deux femmes ne peuvent procréer,
que va t-on faire ? Pour procréer, il faut bien un homme et une femme. […] Inéluctablement se posera la question du recours à la procréation médicale assistée […] car
ce désir d’enfants est légitime. Toutefois, ce n’est pas le droit qui
refuse aux homosexuels d’avoir un enfant, c’est la nature
. Pour pallier
ce problème de stérilité et d’incompatibilité, on aura recours à la PMA.
Où est le progrès social ? Où la liberté nouvelle ? Comment voulez-vous
qu’un homme dont les ancêtres ont été vendus et chosifiés ne soit pas
inquiété par cela ?

[…] La gauche a le pouvoir dans cette assemblée, je suis un homme de gauche
et c’est bien en tant que tel que je préfère l’humain et l’humanisme à
ce que ce texte sous-entend. Alors qu’un tiers des hommes et des femmes d’outremer sont sous le
seuil de pauvreté, que notre PIB est d’un quart inférieur à celui de
l’Hexagone […] et que 60 % des jeunes de moins de 25 ans sont toujours au chômage, n’y avait-il pas d’autres priorités ? Que dirai-je à ce jeune Martiniquais qui, entré dans la délinquance,
est sans travail, dont les parents sont aussi sans emploi, qui est sans
logement et n’a pas de quoi se nourrir, qui n’a pour seule alternative
que de récidiver pour pouvoir être reconduit en prison afin d’avoir
enfin un toit et à manger ? […] Que lui dirai-je demain ? Que je lui ai offert, en tant que
législateur, une grande liberté : non pas du travail, non pas un
logement, non pas un avenir décent et un espoir de vie, mais le mariage
pour tous !

À mon grand regret, mais avec ma conviction d’homme de gauche engagé et libre, je ne voterai pas ce projet qui est attentatoire aux libertés et ne répond pas aux aspirations profondes du peuple, en particulier en Outremer.'

Un concert de Patti Smith dans la cathédrale de Bourges

Pour la 37e édition du Printemps de Bourges, un concert de Patti
Smith
sera organisé dans la cathédrale de Bourges. Pour les organisateurs, la venue de la légende du rock sous les voûtes de la cathédrale gothique est «un moment d’histoire». Sic.

Elle sera la seule à se produire dans la cathédrale.

Osez le féminisme condamne la circulaire Taubira sur la GPA

Après Ni Putes ni soumises, c'est au tour de l'association "osez le féminisme" de s'indigner de cette porte ouverte vers la légalisation de la location d'utérus.

Encore une association d'homophobes antisémites (selon les critères de Pierre Bergé).

“Moi, Mehmet Ali Agca, je suis prêt au martyre. Oui, je vais tuer Jean Paul II, pour tuer le pape”

L'auteur de l'attentat raté du pape Jean-Paul II révèle dans un livre intitulé "Ils
m'ont promis le paradis
", que son donneur d'ordre a été l'Iran, et en particulier l'ayatollah Khomeiny. Lequel a dit à Ali Agca, réfugié en Iran après avoir fui la prison turque :

A«C'est la volonté d'Allah, mon cher Ali. Vous ne devez pas douter» «Je vais vous dire. Dieu vous appelle à cette grande tâche. Ne
doutez jamais, avoir la foi, tuer pour lui, l'Antéchrist va tuer, tuer
sans pitié Jean-Paul II, puis suicidez-vous afin que la
tentation de la trahison ne noie pas votre geste. Cette mort va ouvrir une fois pour toutes le chemin du retour de l'Imam Mahdi sur terre. Cette effusion de sang sera le prélude à la victoire de l'Islam dans le monde entier. Votre martyre sera récompensé par le paradis, avec la gloire éternelle dans le royaume de Dieu. "

Sauf que Jean-Paul II n'est pas mort et cela, Ali Agça ne l'a pas compris. A tel point qu'il estimait que le pape, qui est venu en personne lui pardonner dans sa prison, est une personne spéciale,
presque un ange de Dieu.

Addendum 22h45 Рle p̬re Lombardi d̩ment cette nouvelle th̩orie :

"Cette fois-ci, devons-nous croire Agca? Je ne crois pas. Je me
suis employé à faire les vérifications qui me revenaient le plus
directement, et que je pouvais effectuer auprès de personnes spécifiques
du Vatican sur ce qui est affirmé dans le livre.

J'ai rencontré
et interrogé le Cardinal Stanislaw Dziwisz sur quelques points très
concrets. Tout d'abord, bien sûr, sur la conversation en prison entre
Jean-Paul II et Agca. Le secrétaire du pape Jean-Paul II a une mémoire
bien vivante, en particulier de tout ce qui touche à l'attaque. Et ce
n'est pas étonnant. Donc, le secrétaire du pape était présent lors de
l'entrevue dans la cellule, bien sûr, avec le consentement du pape, et
même s'il n'était pas tout près, il pouvait entendre ce qui se disait.
Son témoignage est crucial. Il confirme que les deux interlocuteurs ont
parlé du secret de Fatima et la survie inexplicable du pape, mais il nie
catégoriquement et absolument qu'il ait été question des commanditaires
et de l'ayatollah Khomeiny, et que le pape ait invité le tueur à se
convertir au christianisme
. Il dément également ce qui est dit dans le
livre d'une autre lettre de Jean-Paul II à Agca pour l'inviter à la
conversion (p.176): Selon le secrétaire, il n'y a jamais eu une telle
lettre.

Dans le livre, il est aussi question de «plusieurs
lettres du cardinal Joseph Ratzinger», présentées comme des «lettres
spirituelles où il dit prier avec le pape pour moi, et prier pour ma
conversion »(p.176). Par scrupule, je me suis inquiété de savoir par
l'"ex"-cardinal Ratzinger si vraiment il avait écrit des lettres à Agca.
Et la réponse est très claire: qu'il avait effectivement reçu des
lettres d'Agca (pas étonnant, parce que beaucoup en ont reçu: moi
aussi). Mais il n'a jamais répondu. Naturellement, Agca dit
avoir déchiré toutes ces lettres papales et cardinalices parce qu'il
était «toujours un combattant islamique et ne pouvait pas garder de tels
textes». Mais bien sûr…

On pourrait continuer. Par exemple,
l'Agca du livre laisse entendre à plusieurs reprises qu'au Vatican, on
prenait également en compte la «piste islamiste» comme explication de
l'attentat contre le pape. Et on cite de prétendues déclarations de
Joaquin Navarro-Valls qui, dans le contexte de la disparition d'Emanuela
Orlandi en 1983, aurait déclaré: «Cela pourrait être des
fondamentalistes musulmans qui s'illusionnent de faire libérer Agca». Le
livre affirme: «Le Vatican montre qu'il avait compris. L'intégrisme
islamique est derrière l'enlèvement d'Emanuela et donc derrière
l'attentat contre Jean-Paul II » (p.153). Mais Navarro-Valls n'est
devenu porte-parole que le 4 Décembre 1984 et il nie avec véhémence
s'être occupé de la disparition d'Emanuela avoir jamais envisagé une
«piste islamiste» à l'attentat.

Même le cardinal Dziwisz nie
résolument qu'au Vatican, on ait considéré comme envisageable la «piste
islamique», en fait, il semble que l'on en ait pratiquement jamais
parlé. Par ailleurs, il est assez incroyable que, si le Pape en avait
vraiment été informé et y avait cru, il n'y ait pas eu la moindre fuite.
[…]

En somme, pratiquement tout ce qui était de ma compétence et que j'ai pu vérifier est faux. La
centaine de versions des faits qu'Agca a donnée jusqu'à présent et
auxquelles nous pouvons maintenant ajouter celle-ci sont un peu trop
pour que maintenant nous puissions le croire."

L’embryon humain ne doit pas devenir un matériau de laboratoire

Communiqué de la Fondation Lejeune :

"Après le vote du Sénat en décembre, l’alerte de la Fondation Jérôme Lejeune
se confirme : la recherche sur l’embryon sera débattue à l’Assemblée
nationale d’ici fin mars, le processus parlementaire est enclenché.

Ø 
O
Mme
Dominique Orliac
, députée du Lot, a été nommée hier rapporteur sur la
proposition de la loi visant l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain
et les cellules souches embryonnaires humaines. 

Ø 
Le
texte est inscrit à l’ordre du jour de la commission des affaires sociales la
semaine du 18 mars
, ce qui confirme pour l’examen en séance publique la date du
28 mars
, réservée pour la niche parlementaire du groupe radical de gauche
(groupe Radical, Républicain, Démocrate et Progressiste – RDPP). 

Une
loi qui sacrifiera l’embryon sur l’autel du fantasme.

Dans
l’Exposé des motifs de la proposition de loi n°644 (23 janvier 2013), M.
Roger-Gérard Schwartzenberg président du groupe Radical prétend que l’ «on ne
peut pas, dans un Etat laïque, confondre article de foi et article de
loi 
». La formule révèle le fondement idéologique de la demande de
recherche sur l’embryon. Pour
rappel, M. Schwartzenberg utilisait déjà ce jeu de mots en 2005 pour promouvoir
le clonage
.  Depuis, les promesses se sont écroulées, une imposture
scientifique grossière a été révélée et les perspectives de clonage en vue de
guérir sont enterrées.

Aucun
scientifique dans le monde ne conteste que l’embryon humain est un être humain.
La Fondation Jérôme Lejeune n’a pas d’avis spécifique sur la question ;
elle observe et recueille des données scientifiques qui font l’objet d’un
consensus absolu. Les promoteurs de la recherche sur l’embryon font le choix de
dénaturer l’embryon humain en en faisant un matériau de laboratoire, une chose
dont on peut disposer à sa guise. Ce faisant, ils affirment une position qui
relève de la croyance : prétendre que l’embryon humain n’appartient pas à
l’espèce humaine n’est pas une attitude scientifique
. Faire croire que sacrifier
l’embryon humain fera progresser la thérapie cellulaire relève de l’irrationnel.
Le
plus beau démenti a été apporté par un chercheur japonais (Yamanaka) qui n’a pas
eu besoin de détruire l’embryon humain pour faire une découverte majeure et
obtenir le prix Nobel.

Ce
négationnisme, qui circule sous pavillon de complaisance scientifique, a pour
but d’obtenir l’accès libre et gratuit de l’être humain au stade de son 1er
développement afin de pratiquer des tests de toxicité et du criblage de molécule
qu’on ne veut plus faire sur les animaux, âprement défendus par des ligues de
protection de la nature.
Ainsi
la France débattra fin mars de l’opportunité d’autoriser la recherche sur
l’embryon quand plusieurs pays investissent des millions de $ dans les cellules
iPS, alternative non-embryonnaire porteuse de progrès démontrés.

Vous
trouvez ça normal ?

La
Fondation Jérôme Lejeune dénonce l’argument éculé et un peu court de l’atteinte
à la laïcité. La gauche a-t-elle
d’autres ressources intellectuelles que de resservir des jeux de mots qui ont
dix ans pour justifier une loi qui ne protégera l’embryon humain qu’à titre
dérogatoire et donnera carte blanche à l’ultralibéralisme de la techno-science
et du marché. Afin de rappeler l’importance de l’interdiction de la recherche
sur l’embryon, la Fondation a lancé une campagne de sensibilisation Vous trouvez
ça normal qui rencontre un grand succès (plus de 35 000 cartes commandées).
www.vous-trouvez-ca-normal.com

GPA : François Hollande obligé de démentir

Suite à la scandaleuse circulaire de Christiane Taubira, François Hollande a rédigé un courrier à l'attention du chef de file des députés UMP Christian
Jacob, dans laquelle il écrit que la circulaire Taubira sur la nationalité
des enfants nés de mère porteuse ne constitue "en aucun cas une
reconnaissance de la gestation pour autrui
", à laquelle il se déclare
"fermement opposé".

Fermement opposé jusqu'à quand ? Au moins, le sénateur Jean-Pierre Michel, rapporteur du projet de loi Taubira, a le mérite de la franchise, lui.

La folie suivante : se passer de l’horloge biologique de la femme

De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef de février :

"Déposer ses ovules à la banque à 25 ans pour faire un enfant après 35
ans, c’est la nouvelle révolution procréative que recommande le très
officiel Collège national des gynécologues et obstétriciens français
. Adoptant une posture qui relève plus de celle du démiurge que du
médecin, la société savante propose de libérer les femmes du poids
millénaire de leur horloge biologique.

NDepuis l’invention de la
fécondation in vitro, les biologistes de la reproduction n’ont eu de
cesse de trouver un moyen efficace pour conserver au froid les ovules.
Jusqu’il y a peu, la méthode classique de congélation lente utilisée
avec succès depuis des décennies pour les spermatozoïdes et les embryons
n’était pas adaptée aux gamètes féminins, volumineuses cellules
composées d’une forte proportion d’eau : la formation de cristaux glace
les détruisait presque systématiquement. Tout a changé avec la mise au
point récente de la technique de vitrification – induisant un état
vitreux non cristallisé des cellules grâce à un refroidissement
ultrarapide – qui permet dorénavant de cryoconserver sans les abîmer 9
ovocytes sur 10. Au-delà de la prouesse technique, le fait de pouvoir
aujourd’hui stocker des ovules dans des banques et d’en disposer à
volonté entraîne un nouveau bouleversement de la procréation humaine que
peu d’experts avaient anticipé
. Une brèche a été pourtant ouverte avec
la loi relative à la bioéthique du 7 juillet 2011 qui, tout en
autorisant la vitrification, a accordé dans une logique du
donnant-donnant à de jeunes femmes sans enfants qui feraient don de
leurs ovules d’en conserver une partie pour elles-mêmes. Manifestement,
le Collège national des gynécologues et obstétriciens s’y est engouffré
pour dénoncer dans son avis du 12 décembre dernier le « chantage
éthiquement inacceptable » du législateur qui a limité la possibilité
d’autoconservation aux seules femmes qui s’inscriraient dans une
démarche de don.

S’appuyant sur le fait que les Françaises
deviennent mères de plus en plus tard, la société savante plaide pour
une « autoconservation sociétale des ovocytes » ouverte de droit à
toutes les femmes.

Si l’âge de la maternité a effectivement reculé en
France, celui où la fertilité féminine décline reste le même : à partir
de 35 ans, les chances de concevoir commencent à s’amenuiser pour
diminuer drastiquement après 40 ans. Plus exactement, ce sont les
ovaires qui vieillissent, produisant des ovocytes de moindre qualité,
tandis que l’utérus reste fonctionnel beaucoup plus longtemps. L’idée
avancée par les spécialistes de la grossesse serait donc d’autoriser les
femmes à déposer leurs ovocytes à la banque au moment où leur fertilité
est maximale pour les récupérer plus tard et concrétiser leur « désir
d’enfant ». Durée des études, investissement dans sa carrière
professionnelle, difficulté à s’engager durablement expliquent
aujourd’hui que les femmes attendent avant de « mettre en œuvre un
projet d’enfant », avancent-ils.

La véritable question qui
apparaît derrière cette revendication est en fait celle de
l’accessibilité à la maternité pour convenance personnelle. On s’étonne à
ce propos que des médecins s’emparent d’un sujet sociétal en le
déconnectant de tout aspect thérapeutique. Après la légalisation de la
contraception, de l’avortement ou des fécondations in vitro, il s’agit
en fait d’élargir toujours plus le fossé dissociant procréation et
sexualité
, achevant de libérer les femmes des « contraintes biologiques »
liées à leurs corps. Les raisons médicales qui justifiaient jusqu’ici
le recours à l’ensemble des techniques de procréation artificielle, en
particulier le diagnostic d’une stérilité, disparaissent au profit d’un «
désir social » qui devrait être pris en charge par la collectivité.
Ainsi, le stockage d’ovules a pour unique objectif d’obtenir un « report
sociétal » de sa grossesse afin de la programmer au moment où son
déroulement gênerait le moins.

Pour les lobbies féministes, cette possibilité technique permettrait aux femmes
de s’affranchir des limites imposées par la nature à leur reproduction.
Il est discriminatoire, donc injuste, arguent-elles, que les hommes ne
soient pas soumis à une « horloge biologique » comme elles-mêmes le
sont. Du fait de la fréquence des séparations et des recompositions
familiales parfois tardives, l’autoconservation de ses ovules
permettrait ainsi de mener à bien une grossesse indépendamment des aléas
de sa vie sentimentale.
[…]"

Et après il faudra songer à trouver le moyen de permettre à l'homme d'accoucher, la nature restant discriminante sur ce plan.

Mariage : le Parti de la France appelle à participer aux initiatives

Communiqué du Parti de la France :

P"A travers le projet de loi Taubira sur le « mariage pour tous », le
gouvernement poursuit un projet révolutionnaire et subversif de
destruction de la famille pourtant fondée sur la loi naturelle voulant
qu’un homme et une femme s’unissent pour transmettre la vie.

Devant
l’urgence et la gravité de la situation, le Parti de la France appelle
ses adhérents et ses sympathisants à participer activement aux
initiatives visant à faire barrage au vote de la loi.

Il les
invite donc, entre autres, à se joindre aux manifestations organisées
le samedi 2 février dans 90 villes de France et à signer les pétitions

demandant la consultation du Peuple Français par référendum et la saisie
du Conseil Economique, social et Environnemental.

Au-delà
de la diversité de nos sensibilités ainsi que des légitimes réserves
que nous pouvons émettre par ailleurs quant à certaines déclarations ou
choix stratégiques, nous rappelons que le seul combat qui importe est
d’empêcher à tout prix le vote de cette loi funeste et de sauvegarder
l’institution du mariage selon le droit naturel
."

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