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Anticor : Christiane Taubira est juge et partie

Lu dans Minute, qui fait sa une sur le ministre de la justice :

M"Anticor est une association placée
sous le patronage « moral » du juge Eric Halphen,
qui dit vouloir lutter contre la corruption
et « pour l’éthique en politique
». En conséquence de quoi, elle
a déposé une plainte qui vise Patrick
Buisson pour « favoritisme, violation
du code des marchés publics, détournement
de fonds publics » – rien que
ça! –, pour les prestations facturées
par celui-ci à la présidence de la République. En janvier 2011, le parquet
avait estimé qu’une première plainte
d’Anticor n’était pas recevable. Mais
voilà: fin novembre, le même parquet,
désormais aux ordres de dame Taubira,
a opéré un revirement politico-juridique
et demandé l’ouverture d’une
enquête préliminaire à la suite de la
nouvelle plainte d’Anticor.
[…]

Or dans cette affaire, selon Buisson, interrogé par Europe 1, Christiane Taubira serait
« à la fois juge et partie, [ce qui est] une
situation totalement inédite dans l’histoire
de la justice » et aurait menti en
disant ne pas être membre d’Anticor
.
Selon une lecture rapide, Christiane
Taubira est « seulement » membre
du comité de parrainage d’Anticor.
Son délégué national a précisé par
communiqué: « Elle n’a jamais été elle-même
adhérente de notre association.
»
C’est jouer sur les mots. Et faire mine
de ne pas connaître ses propres statuts.
L’article 4 des statuts d’Anticor stipule que l’association « comprend trois
catégories de membres: membres fondateurs,
membres du comité de parrainage
et membres actifs
». Le ministre de la
Justice en est donc membre
. Sauf…
qu’elle n’en est
(peut-être) pas
adhérente, dans la
mesure où « les
membres actifs dits
“adhérents” sont les
personnes […] physiques
ou morales
qui auront adhéré à
l’association
».

Membre
d’Anticor donc,
Christiane Taubira
est aussi partie
prenante
dans les actions
de l’association
.
Et cela, toujours
selon les statuts
qui expliquent
que « les
membres du
comité de parrainage
sont des
personnalités physiques ou
morales désignées par le conseil d’administration
de l’association
», que
«chaque membre du comité de parrainage
s’engage à respecter les présents
statuts
» (article 4), et que c’est le
conseil d’administration et lui seul,
celui-là même qui a nommé Christiane
Taubira, qui est habilité à « ester
en justice
» (article 10-4).
Et, pour boucler la boucle qui
vient enserrer dame Taubira, l’article 12 précise: « Les membres du
comité de parrainage participent aux
travaux du conseil d’administration dans
lequel ils disposent seulement d’une voix
consultative s’ils ne sont pas adhérents
de l’association
. » Qu’elle ait assisté ou
pas aux travaux du conseil d’administration
ne change rien. Juridiquement,
elle est partie prenante. Donc juge et
partie
. Elle a quitté la gérance d’une
de ses sociétés deux jours avant de
devenir ministre. Elle aurait dû plutôt
se préoccuper de son appartenance
à Anticor…"

Déni de démocratie de la Banque Centrale Européenne

Lu dans Faits et Documents :

"Incroyable déni de démocratie. Au nom du droit
à l’information, grâce auquel « tout citoyen de
l’Union a un droit d’accès aux documents de la
Banque centrale européenne
», l’agence de presse
financière Bloomberg avait demandé, en 2010, à
obtenir copie de deux documents importants
internes de la banque centrale (relatifs à la
manière dont les hauts fonctionnaires de la BCE
avaient couvert les manipulations et montages des
« mauvais génies » Goldman Sachs – dont Mario
Draghi – quant au déficit réel de la Grèce vers
2000 afin de lui permettre d’intégrer scandaleusement
la zone euro
) dont une étude intitulée
L’Incidence des échanges hors marché sur le déficit
et la dette publics : le cas de la Grèce
.

La
BCE a d’abord refusé de les fournir indiquant que
ces rapports étaient « dépassés ».
Bloomberg a
donc saisi la justice. Lors du procès, les représentants
de la BCE ont expliqué que si ces documents
étaient divulgués, cela aggraverait la crise
de la dette souveraine grecque et mettrait l’avenir
de l’euro en danger
. La demande de Bloomberg
vient donc d’être rejetée par le tribunal de première
instance de la Cour européenne de justice au
motif que « la divulgation de ces documents aurait
porté atteinte à la protection de l’intérêt
public, puisqu’ils concernaient les politiques
économiques de l’Union européenne et de la
Grèce
». On constate donc que les liens incestueux
entre banquiers centraux et finance internationale
priment sur la crise économique, la BCE paraissant
désormais dégagée de ses obligations légales alors
que son pouvoir ne cesse de croître."

A quoi sert la commission des lois ?

Le député Jean-Frédéric Poisson raconte l'audition de Christiane Taubira devant la commission des lois. A penser que l'adoption de cette loi est pliée d'avance, le ministre fait le minimum. A se demander l'intérêt du cinéma parlementaire.

T"Le ton qu’elle a employé n’a pas manqué de surprendre. Elle a réduit le
projet de loi à une simple évolution technique
, amplement justifiée à
ses yeux par les évolutions sociétales. Elle en a ignoré la dimension
symbolique
. Elle n’a à aucun moment abordé la question centrale de ce
projet éminemment politique. Elle a minimisé l’impact des presque 200
suppressions des références explicites au père et à la mère dans le
texte.

A l’entendre, à la fin du compte, il n’y aurait aucune raison réelle de s’y opposer !
Par ailleurs, le silence du Ministre sur la position du Gouvernement en
ce qui concerne l’accès des couples homosexuels à l’assistance médicale à
la procréation relève quasiment de la provocation.

A la fin du compte, cette audition était faite pour rassembler quelques
éléments de langage, rassurer le « bon peuple », et réduire à rien la
portée sociétale de ce texte : le tout visant sans doute à jeter le
discrédit sur les opposants."

Si la grève de l’impôt est interdite, celle des fonctionnaires devrait l’être aussi

Dans les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur l'exil fiscal de Gérard Depardieu :

"Dans le cas qui nous occupe, l’exil fiscal
est la façon dont les plus riches
des Français peuvent manifester leur
réprobation de la politique suicidaire
menée par tous les gouvernements
depuis au moins 40 ans. C’est, si l’on
veut, une grève de l’impôt au rabais
.
Et tout porte à croire que les socialistes
voudraient pouvoir poursuivre en
justice cet exil fiscal (après avoir
signé tous les traités d’ouverture des
frontières aux flux de personnes, de
services et de capitaux – la cohérence
n’est pas leur fort !).
D’ores et déjà, le simple appel à la
grève de l’impôt est passible des tribunaux
.

Là encore, deux poids, deux
mesures: l’État a besoin de deux choses
pour vivre: le travail des fonctionnaires
et l’impôt des citoyens. Si la
grève de l’impôt est interdite, celle des
fonctionnaires devrait logiquement l’être
aussi.
Autant dire que mon raisonnement
est assez éloigné d’une application
politique concrète!
Sur la question fiscale, donc, la presse
dite « française » partage grosso
modo les principes collectivistes
archaïques, selon lesquels « la propriété,
c’est le vol » et seul l’État est
légitimement propriétaire. […]"

Génocide vendéen : que le chef de l’Etat vienne demander pardon au nom de la République

Après son livre sur Charette, Minute demande à Philippe de Villiers ce qu'il attend :

R"Que le chef de l’Etat – celui-là ou
un autre – vienne demander pardon
au nom de la République
.
Comme l’a fait Alain Decaux en
tant qu’historien républicain, aux
Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993: « Au nom de tous les historiens
républicains, je demande pardon
pour ce qui a été écrit sur la Vendée.
»
Parce qu’il y a pire que le génocide.
Comme le montre Reynald Secher,
on a ajouté au génocide un mémoricide.
C’est-à-dire qu’on n’a pas
même le droit d’évoquer le martyre
des Vendéens!
Pour ma part, j’ai écrit ce livre
qui est un livre scénario. Peut-être,
un jour, y aura-t-il un film sur la
Vendée et sur Charette à partir de
cet ouvrage. […]"

L’Irlande sur la pente de la légalisation de l’avortement

La pression des instances internationales, la désinformation des médias et l'activisme des lobbys de l'anti-culture de mort auront raison de l'Irlande.

Les instincts criminels du lobby LGBT

Extrait d'un coup de gueule d'Eric Martin :

"Même le gouvernement Ayrault n’ose pas lever l’interdiction du don du sang par les homosexuels hommes. Marisol Touraine, la ministre de la Santé, l’a redit récemment : elle « ne peut pas » le faire. Ça a le mérite d’être clair. Il faut dire que le SIDA n’a jamais été une maladie aussi homosexuelle : en PACA, 60% des séropositifs de l’année 2012 ont été contaminés par relation homosexuelle contre 37% en 2006. Or, selon l’étude « Contexte de la sexualité en France » (CSF)
menée en 2007 sur 12 364 personnes, 1,6% des hommes vivant en France
ont eu une relation sexuelle avec une personne du même sexe au cours des
douze derniers mois. Si on part de l’hypothèse plausible qu’il y a
autant d’homosexuels en PACA que dans le reste de la France, on peut
résumer la situation en ces termes : 1,6% de la population de la région
concentre 60% des cas de contamination au SIDA…

En 2009, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait résumé la situation en ces termes : «
les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18% des
gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les
hétérosexuels
(…) Il y a un risque, et ce risque est trop élevé. »
 Et pourtant, on ne fait pas plus « gay-friendly » que l’ancien député d’Angers…

Autoriser les homosexuels hommes à donner leur sang serait criminel
et annonciateur d’un nouveau scandale sanitaire.
Et ça, tout homofou
qu’il est, le gouvernement veut éviter. On le comprend.


YVictor Silberfeld
, lui, ne comprend pas. Le frère de Judith, la co-rédactrice en chef de Yagg.com, est l’auteur d’une lettre ouverte
au Président de la République, à la Ministre de la Santé et au
Président de l’Établissement français du sang. Il s’y vante tout d’abord
d’avoir donné « plus de vingt litres de sang » en « vingt ans ». « Mon sang appartient au groupe B-, ce qui en fait un produit rare et recherché »,
ajoute, pas peu fier de lui, notre superdonateur au sang de qualité
supérieure. Pourquoi nous dit-il tout cela ? Pour nous prévenir : nous
n’y aurons plus droit tant que les homos hommes n’auront pas le droit de
donner leur sang.

J’en suis resté stupéfait. Victor Silberfeld appelle ça « la grève du sang » et compte sur d’autres personnes pour le suivre (« J’espère que d’autres s’exprimeront dans le même sens »), histoire que « pendant quelques semaines, l’état des stocks vous fera comprendre l’idiotie de votre attitude »
! Si ce n’est pas du chantage, pour ne pas dire une prise d’otage des
accidentés et des malades
– dont il semble oublier que nous pouvons
tous, un triste jour, en être – c’est quoi ? […]"

Priorité sur la fin de vie : mieux former les médecins et informer les patients et les familles sur les soins palliatifs

Suite à la remique du rapport SICARD sur la fin de vie, Véronique Besse, député MPF, estime qu’ 

« avant de légiférer une nouvelle fois, la loi Leonetti, qui définit les droits des patients en fin de vie, doit
d’abord être appliquée ».

Pour Véronique Besse, il y a deux priorités : « mieux former les médecins et informer
les patients et les familles sur les soins palliatifs
 ».

 « Le suicide
assisté, c’est ouvrir la boite de pandore qui mène à l’euthanasie active »

« Le Législateur
ne peut se décharger de toute responsabilité sous le prétexte du respect du
choix du patient en détresse ». « Quant aux médecins, leur rôle est d’abord d’aider
à vivre, pas d’aider à mourir sur demande 
».

Les députés socialistes n’auront pas de liberté de vote sur le mariage

C'est ce qu'a annoncé Annick Lepetit, porte-parole du groupe.

13 janvier : il y aura aussi une manifestation à Rome

Ainsi que nous en informe Nouvelles de France :

"Vous êtes expatriés, vous habitez Rome ou ses environs et vous êtes
contre le « mariage » homosexuel ? Vous avez la possibilité de vous
faire entendre, y compris dans la capitale italienne.
Ainsi, le 13 janvier prochain [3h], une manifestation sera organisée devant
le palais Farnèse (siège de l’ambassade de France en Italie)
pour
protester contre ce projet de loi. « Tous place Farnèse le dimanche
13 janvier 2013 pour le mariage civil H/F (Homme-Femme) qui garantit la
filiation PME (Père-Mère-Enfant), contre le projet de loi Taubira et
contre la vraie homophobie
 », peut-on lire sur le blog qui fait la promotion de l’événement."

Dénaturation du mariage et euthanasie : mêmes partisans

Communiqué de Civitas :

"En Belgique, le sénateur socialiste Philippe Mahoux vient de déposer une série de propositions de loi visant notamment à permettre l'euthanasie des mineurs d'âge. C'est ce même sénateur socialiste qui, la semaine dernière, était venu à Paris expliquer à l'Assemblée Nationale tous les "bienfaits" du "mariage" homosexuel et de la procréation médicalement assistée déjà autorisés l'un et l'autre en Belgique. C'est quasi une constante de retrouver parmi les défenseurs du lobby homosexuel les artisans des lois mortifères.
Au parlement belge d'autres réclament déjà un cadre légal permettant d'euthanasier des bébés atteints d'une affection irréversible.
"

L’Osservatore Romano vs Témoignage chrétien

Dans un éditorial, l'Osservatore Romano critique le parti pris en faveur de la dénaturation du mariage de l'hebdomadaire en fin de vie Témoignage chrétien :

"il est vraiment dommage  de lire sur 
la revue française, une défense sans conditions des « mariages » gay. Cela est
surtout dommage parce que, en soutenant cette position, la revue utilise les
arguments les plus banals du politiquement correct
, précisément à un
moment où, en France, est en cours une vive discussion sur leur légalisation,
dans laquelle de nombreux laïcs interviennent aussi contre cette proposition
avec de bons arguments juridiques, psychanalytiques, philosophiques. […] Être catholiques
est bien davantage qu’embrasser une position culturelle à la mode
, et les
responsables de «Témoignage chrétien» –  malgré ce soutien apporté au mariage
homosexuel – le savent bien."

Suicide assisté : fuite en avant du gouvernement

Suite à la publication du rapport Sicard (pdf 198 pages), Christine Boutin,
Présidente du Parti Chrétien-Démocrate réagit vivement :

"Alors que le peuple français est divisé sur la
question du mariage et de l’adoption par les couples de même sexe, alors
que la crise économique touche chaque jours de nouveaux foyers, le gouvernement
ouvre un nouveau contre-feu : la légalisation du suicide assisté !
" "Cette fuite en avant du gouvernement
démontre son incapacité à s’occuper des vraies préoccupations des
français. Ne sachant construire, n'ayant aucun projet pour
la France , ils détruisent
tout
".

"Alors qu’il nous faudrait agir
en faveur de l'emploi, du développement économique, de la consolidation du lien
social, nous voici obligés, une fois de plus, d'entrer en résistance contre ce
gouvernement qui ne respecte rien, pas même la vie humaine
. Avec le Parti
Chrétien-Démocrate nous serons ces résistants, parce que nous voulons préserver
chaque être humain et sa dignité inviolable. Nous exigeons la mise en place
d'une réelle politique d'accompagnement humain de la fin de vie, dans le
respect de la loi Leonetti".

Fichage à Nantes sous l’autorité de Jean-Marc Ayrault

Le Point révèle que la mairie de Nantes avait constitué un fichier illégal sur ses SDF du temps où Jean-Marc Ayrault était maire de la ville (pdf 5 pages). Les habitudes de chaque SDF sont consignées jusqu'aux moindres détails,
même les plus intimes, y compris les relations homosexuelles.

Trois anciens commissaires des RG travaillaient au sein de cette mairie, cas unique
en France. Un
fonctionnaire d'une collectivité locale interroge :

"Qu'est-ce qui nous prouve qu'il n'y a pas eu
d'autres catégories de la population nantaise fichées ?"

Le Premier ministre répondra-t-il ?

Il est plus facile de dénoncer les «tueurs de gays» que les «tueurs de violeurs pédophiles»

Sur Riposte catholique, Vini Ganimara démonte la dernière désinformation contre le Pape :

"Le 12 décembre, Benoît XVI a reçu la présidente du parlement
ougandais. J’avoue que l’information me serait demeurée inconnue
(Vatican Information Service n’en a pas parlé, sauf erreur de ma part),
si je n’avais lu sur une lettre homosexualiste la mention suivante: Le pape a béni la présidente homophobe du parlement ougandais. Le pape Benoît XVI a été photographié donnant sa bénédiction à
Rebecca Kadaga, la président du Parlement ougandais, qui a promis de
faire voter une loi contre l’homosexualité comme un « cadeau de
Noël », jeudi 13 décembre, lors d’une messe au Vatican.
[…]

STout d’abord, le casier de la dame, déjà bien chargé, s’est alourdi au gré de mes investigations. Slate Afrique affirme ainsi poétiquement: La « tueuse de gays » bénie par le Pape. Cependant, en y regardant de plus près, j’ai trouvé plusieurs explications qui, bout à bout, m’ont permis d’y voir plus clair.

Première information, il est vrai que le Pape a reçu Rebecca Kadaga,
présidente du parlement ougandais. […] Deuxième information: on peut difficilement dire qu’il s’agissait
d’une audience particulière. La délégation de parlementaires ougandais a
été reçue à la messe pontificale à laquelle assistaient des milliers de
pèlerins. Certes, Mme Kadaga a eu le privilège d’une bénédiction
spéciale, mais c’est l’usage pour tous les hommes
politiques de premier plan. Rien ne permet de dire que Benoît XVI aurait
béni la présidente du parlement ougandais pour une raison liée à son
attitude à l’égard du lobby gay ou des homosexuels en général.

Troisième information, prise cette fois sur la BBC
(qui n’a jamais passé pour un média inféodé à « l’obscurantisme
papiste »!): le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré que les
homosexuels ne devaient pas être tués, mais que l’homosexualité ne
devait pas être promue non plus.
Cette troisième information, qui, a priori, n’a pas grand-chose à
voir avec notre sujet, m’a mis la puce à l’oreille. Je suis tombé dessus
en cherchant des informations sur cette Mme Kadaga dont j’ignorais
tout.

En réalité, cette loi dite « homophobe » est une loi liée au Sida.
Comme on sait, l’Ouganda a été l’un des pays d’Afrique les plus touchés
par cette maladie. Et aussi l’un des pays où la maladie a le plus
spectaculairement reculé. Mais, hélas, pas selon les canons de
l’Occident dépravé. La maladie a reculé grâce à l’application des fameux
ABC (Abstinence, Be faithful, c’est-à-dire être fidèle à son conjoint,
condom). C’est-à-dire que le préservatif n’est pas l’alpha et l’omega de
la lutte contre le Sida en Ouganda. Ce qui signifie corollairement que
les Ougandais, contrairement aux Européens si « évolués », savent qu’il
existe des comportements « à risque » – et notamment les actes
homosexuels.

En fait, la proposition de loi dont il est question est
l’Anti-Homosexuality Bill, qui avait été débattu en 2009, et retiré sous
la pression internationale (car l’Occident « éclairé » peut encore, sur
certains sujets, se permettre d’être impérialiste
…). Cette proposition,
que Mme Kadaga se propose de faire voter (une majorité des Ougandais y
étant favorable), a été dite – avec le sens de la nuance qui caractérise
la « grosse presse » – « Kill the Gays bill » (loi pour tuer les
homosexuels). En réalité, cette loi prévoit effectivement la peine de
mort pour certains actes homosexuels. Mais pas n’importe lesquels: les
actes homosexuels commis par des personnes séropositives sur mineurs
(ce
qu’en français contemporain, on appelle de la pédophilie). Mais il est
évidemment plus facile de dénoncer les « tueurs de gays » que les
« tueurs de violeurs pédophiles » (Surtout pour Obama qui a naguère été
en pointe dans la dénonciation de cette loi et qui préside aux destinées
des Etats-Unis d’Amérique, dont plusieurs ont, eux aussi, gardé ou
réinstauré la peine de mort pour les violeurs d’enfants)!

Que ce ne soit pas la conception occidentale de la liberté sexuelle,
je veux bien l’entendre. Mais je trouve tout de même singulièrement
« gonflé » de faire croire que Benoît XVI a béni une « tueuse de gays »,
sans autre précision. Je ne serais même pas très éloigné de croire que
cela s’appelle de la désinformation… […]"

Finalement, cette désinformation montre que l'auteur de l'article (non signé) sur Slate assimile tous les gays à des violeurs d'enfants.

Mgr Giraud encourage à aller manifester le 13

Communiqué de Mgr Giraud, évêque de Soissons :

"Une manifestation nationale est organisée à Paris, le dimanche 13 janvier 2013, par un collectif aconfessionnel et apolitique souhaitant la préservation «de l'unité et de la parité du mariage civil et de la filiation humaine garantie par le droit civil français.»

GAprès avoir écrit à plusieurs reprises au sujet de la solidarité, du travail, de la crise économique,
et avoir alerté les parlementaires du département, il me semble utile
de rappeler ce que le Cardinal Vingt-Trois expliquait le 8 novembre
dernier au nom des évêques de France : «Les évêques se réjouissent
que, dans le cadre de la légalité et dans le respect des personnes, de
nombreuses initiatives soient prises par nos concitoyens, croyants ou
non, pour s'opposer au projet du gouvernement dans son état actuel.
Beaucoup de catholiques s'engagent dans ce sens avec des personnes
d'autres courants de pensée ou d'autres religions. Par-delà les clivages
politiques, légitimes dans une démocratie, il s'agit bien d'un
engagement pour la promotion d'un bien commun pour notre société.
»

Or, dans sa forme actuelle, le projet de loi s'oppose, sous de
multiples aspects, au bien commun.
Certes, il veut prendre en compte les
demandes de justice, de respect, de reconnaissance des personnes
homosexuelles. Mais ce supposé mariage imposerait à tous une nouvelle
définition du mariage et de la famille, provoquant une perte symbolique
et un brouillage de la filiation. Ce « mariage pour tous » changerait,
pour tous, la fonction sociale de cette institution en la cantonnant
dans la reconnaissance de situations particulières et des sentiments
personnels. Loin de vaincre une discrimination, ce projet de loi risque
au contraire d'en créer de nouvelles, notamment pour les enfants dont il
méprise les droits universellement reconnus. Beaucoup de citoyens
demandent un débat réfléchi (des États généraux sur l'adoption, par
exemple) prenant en compte le principe de la notion d'intérêt supérieur
de l'enfant. Mesure-t-on bien les conséquences de cette loi ? L'adoption
internationale ne pourra en être que plus difficile, sans compter les
risques éthiques des propositions d'ouverture à la procréation
médicalement assistée, voire à la gestation pour autrui.

L'invitation du Président de la Conférence des Evêques de France demeure juste : « Que
les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent
à parler, à écrire, à agir, à se manifester… Ils ont le droit de
témoigner de ce qui, dans la lumière de notre foi et selon la logique de
la raison et du bon sens, leur semble essentiel pour le présent et pour
l'avenir.
»

Que l'Esprit Saint nous guide et comme l'affirme saint Paul : «En faisant la vérité dans la charité, nous grandirons tous ensemble vers le Christ.»"

Fin de vie : des mesures pour le premier semestre

Communiqué de l'Elysée :

"Le Président de la République a reçu aujourd’hui le Professeur Didier
SICARD qui lui a remis le rapport de la commission de réflexion sur la
fin de vie
qui lui avait été confiée en juillet dernier.

Le Président a rappelé qu’il accordait une grande importance à ce que
ce sujet soit abordé dans le respect des différents points de vue. Il a
remercié vivement le Professeur SICARD et les membres de la mission de
la qualité du travail accompli.

Le Président a pris acte du constat posé sur les difficultés et les
retards que connaît encore l’organisation de la prise en charge de la
fin de vie dans notre pays. En particulier, l’absence de formation
spécifique des médecins à ce sujet, le développement encore insuffisant
de la prise en charge palliative des malades en fin de vie, y compris à
domicile, la séparation excessive des approches curatives et palliatives
dans les parcours de soins, constituent autant de pistes de progrès
indispensables. Des mesures seront proposées par la ministre de la Santé
et la ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur avant la
fin du mois de mai 2013.

Le Président a pris également acte du constat établi que malgré les
apports indéniables de la loi Léonetti, la législation en vigueur ne
permet pas de répondre à l’ensemble des préoccupations légitimes
exprimées par des personnes atteintes de maladies graves et incurables.

Il a donc décidé de saisir comme la loi le prévoit le Comité
consultatif national d’Ethique, afin que celui-ci puisse se prononcer
sur les trois pistes d’évolution de la législation ouvertes par le
rapport
:

  1. Comment et dans quelles conditions recueillir et appliquer des
    directives anticipées
    émises par une personne en pleine santé ou à
    l’annonce d’une maladie grave, concernant la fin de sa vie ?
  2. Selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade
    conscient et autonome, atteint d’une maladie grave et incurable, d’être
    accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa
    vie
    ?
  3. Comment rendre plus dignes les derniers moments d’un patient dont
    les traitements ont été interrompus à la suite d’une décision prise à la
    demande de la personne ou de sa famille ou par les soignants ?

Sur la base de ces avis, un projet de loi sera présenté au Parlement en juin prochain."

13 janvier : Jean-Marie Le Pen dit qu’il faut manifester mais ne viendra pas

Dans son dernier "Journal de bord", lundi, Jean-Marie Le Pen
affirme que

"le Front national doit participer activement à la
contre-manifestation
".

"Si j'avais été à Paris, j'aurais
participé à la manifestation. Je n'y serai pas, car je
serai à Nantes à ce moment-là, où j'ai une réunion
."

Un "banquet patriotique" se déroulera à Nantes ce 13 janvier et ceux qui y assisteront ne manifesteront donc pas non plus.

L’Entente parlementaire scandalisée par les propos de Pierre Bergé

Communiqué de l'Entente parlementaire pour la famille, suite aux propos de Pierre Bergé :

"L’Entente Parlementaire pour la Famille est scandalisée des propos de Pierre BERGE, fondateur de Têtu, qui lors de la manifestation du 16 décembre en faveur du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, a déclaré « Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ?». Ces propos sont inadmissibles et montrent bien l’état d’esprit des promoteurs de ce texte et leur conception de la dignité de la personne humaine, en particulier de celle de l’enfant et de la femme."

Le projet de loi sur la refondation de l’école ne refonde rien du tout

Anne Coffinier analyse le projet de loi sur
la refondation de l’école, qui sera présenté en Conseil des ministres fin janvier :

"[C]e texte illustre parfaitement la tendance française à l’inflation juridique, si bien dénoncée par Jean Foyer et Jean Carbonnier.
Cet excès de textes étouffe les professeurs plus qu’il ne leur apporte
de solution. À mon sens, le monde de l’enseignement aurait au contraire
besoin d’un cadre juridique allégé, recentré sur l’essentiel et respectant ses libertés.

Le projet de loi comprend trop de
modifications de façade
 qui compliquent inutilement la situation : à
quoi bon par exemple rebaptiser des organismes existants comme les IUFM  qui deviennent des ESPE
(Écoles supérieures du professorat et de l’éducation), ou le haut
conseil à l’éducation qui sera transformé en conseil national
d’évaluation du système éducatif ?

Le gouvernement a aussi cédé à une autre tentation bien française : la création de nouveaux observatoires. Comme si l’on en avait pas assez ! Cela me fait penser à une blague que l’on racontait à l’Ena :
« Une équipe d’aviron qui perdait régulièrement  en compétition décida
de nommer un observateur de l’équipe (donc une personne qui ne ramerait
plus tout en continuant à peser son poids dans le bateau) pour trouver
la solution. Et comme cette décision entraînait une défaite encore plus
cuisante la course d’après, on décidait d’instituer un deuxième rameur
qui observerait l’observateur, etc
. » […]

[L]es réformes essentielles à mes yeux ne sont pas prises tandis que ce texte surcharge l’école et les professeurs de missions irréalistes.
Comment apprendra-t-on par exemple une langue étrangère dès le CP alors
qu’on ne trouve déjà pas aujourd’hui les professeurs nécessaires pour
l’enseigner à partir du CE1 ?

L’école doit enfin accepter la diversité des enfants,
de leurs aptitudes et aspirations, ce qui suppose de laisser se
développer et d’encourager des modèles éducatifs et des parcours de
formation variés. Le refus de filiarisation, la suppression de l’apprentissage à 14 ans,
l’affirmation quasi dogmatique du collège unique sont autant de signes,
dans la loi d’orientation, du refus de prendre en compte cette réalité
fondamentale de la nature humaine. Il faudrait au contraire développer l’autonomie des établissements publics
et encourager – y compris financièrement – le développement
d’établissements généralistes et professionnels totalement libres pour
répondre à ce besoin de diversité. […]

Le gouvernement  doit reconnaître que l’école ne peut pas régler à elle seule tous les problèmes de la société,
et libérer en conséquence les professeurs de tâches qu’ils ne peuvent
pas accomplir s’ils veulent s’acquitter convenablement de leur mission
propre qui est d’enseigner. Le projet de loi, en renforçant la mission éducative et même politique
de l’école, impose aux professeurs un fardeau qui les écrase et
dépossède les parents et la société civile de responsabilités
qui sont
pourtant les leurs. Si l’on veut inciter les parents à s’impliquer plus
dans la vie scolaire, il faut que l’école cesse d’empiéter sans cesse sur leurs responsabilités éducatives, comme c’est le cas aujourd’hui.

[…] Il ne s’agit pas d’une refondation véritable puisqu’une refondation supposerait, selon le Larousse, de « reconstruire sur des bases et des valeurs nouvelles » notre système scolaire pour le régénérer. Ici, les bases et les valeurs sont les mêmes. Les caractéristiques de l’Éducation nationale ne sont absolument pas changées : on garde, d’un point de vue structurel, le même gigantisme technocratique,
la même centralisation, le même fonctionnement hiérarchique qui
décourage toute initiative
et ne permet pas de s’adapter aux nécessités
concrètes. […]"

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