« La famille, ressource pour la société »
Mgr Paglia, président du Conseil pontifical pour la
famille, est intervenu sur le thème « La famille, ressource pour la
société », à l’ONU, dans le cadre du 20e anniversaire de l'Année
internationale de la famille des Nations Unies et du 30e anniversaire de
la Charte des droits de la famille du Saint-Siège.
« Le fait de se marier constitue une valeur ajoutée pour les
personnes et pour la société, dans la mesure où le contrat de mariage
améliore la qualité de la relation du couple et a des conséquences
positives importantes (biologiques, psychologiques, économiques et
sociales) pour les enfants et les adultes ».
Au contraire, « la simple cohabitation n'est pas égale au mariage
parce qu'elle rend les relations instables et crée une grande
incertitude dans la vie des enfants ».
« Le divorce lui-même (ou le choix de la monoparentalité) augmente le
risque d'échec scolaire pour les enfants » et il augmente le risque
« de pauvreté des enfants et des mères » et de l’échec de « la
socialisation des enfants ». En outre,
« les belles-familles et les
familles recomposées rencontrent de nombreux problèmes au niveau des
relations entre les nouveaux parents et les enfants des unions
précédentes ».« la stabilité des relations familiales est un bien
précieux, et quand elle fait défaut, tous les membres de la famille sont
en danger ».« Les familles naturelles font l’expérience de la solidarité entre
les générations beaucoup plus souvent et plus profondément que les
autres formes de vie en commun : les enfants
qui vivent avec leurs parents biologiques jouissent d’une meilleure
santé physique et psychologique ; ils expérimentent une plus grande
confiance et davantage d'espoir dans la vie, en comparaison avec ceux
qui vivent dans d'autres contextes ».«
dans les familles recomposées après une séparation, les parents ont de
grandes difficultés à développer leur rôle éducatif et sont plus souvent
en désaccord sur des questions d’éducation. Les parents seuls, ou ceux
qui sont séparés ou divorcés, se caractérisent par une méfiance
importante à l’égard des contextes sociaux extérieurs et développent une
vision privatisée de la famille ».
Il a aussi évoqué « les enfants élevés sans père », déplorant qu’ils
« représentent une très forte proportion des sans-abri, des adolescents
qui commettent des homicides, des suicides d'adolescents et des jeunes
incarcérés ».
« Trop souvent, les décisions, même les décisions législatives,
semblent se faire sans prendre en compte les conséquences tragiques qui
pourraient en résulter ».
Emeute à La Réunion
Depuis trois jours, la ville du Port (plus de 40% de chômeurs) est la proie
des émeutiers qui, sans emploi, réclament un contrat
aidé à la collectivité. Is ont brûlé la mairie annexe,
vandalisé un PMU et volé une centaine de bouteilles de gaz dans une
station-service. Les forces de police ont affronté durant des heures des
bandes cagoulées, armées de cocktails Molotov et de cailloux, et
interpellé 22 individus. Le préfet,
guère optimiste sur la suite des événements, a demandé des renforts Ã
Paris, alors qu’une quarantaine gendarmes mobiles sont arrivés dans la
journée de Mayotte, l’île voisine.
Il n’a pas pu s’en empêcher
L'ancien évêque d'Amiens, Mgr Jacques Noyer, n'a pas pu s'eppêcher de critiquer, une fois encore, le pape Benoît XVI, dans le journal progressiste Témoignage chrétien :
"Sans être de son entourage proche on peut imaginer que son geste de
renoncement s’explique, en partie du moins, par la conscience de la
vanité de sa politique personnelle."
La vanité étouffera-t-elle un jour Mgr Noyer ?
Afflux de pèlerins à Rome
Expedia, leader mondial des voyages en ligne, a constaté une hausse remarquable (+26%) des réservations
faites dans la Ville Éternelle. Cette augmentation a débuté dans les 24 heures
suivant l’annonce du départ du Pape. En
Allemagne, les réservations ont augmenté de plus de 60% et en Italie,
c’est plus de 115% !
Dix ans après la chute de Saddam Hussein
Constat de l'AED :
"Dix ans après la chute de Saddam Hussein et l’invasion américaine, le
constat est sans appel. La reconstruction achoppe, les violences se
multiplient et l’avenir demeure plein d’incertitudes.
Les trois quarts des quelque 250 000 chrétiens qui, selon des
estimations, n’ont pas émigré et sont restés en Irak, appartiennent Ã
l’Église catholique ; ils se répartissent en cinq rites : fidèles de
rite chaldéen, syriaque, arménien, grec-melkite et rite latin. À cause
des actes de terreur ciblés perpétrés par des groupes extrémistes
islamiques contre les fidèles d’autres croyances, plus d’un million de
chrétiens ont émigré depuis 2003. Ceux qui ne voulaient pas tourner le
dos à leur patrie vivent comme dans des ghettos. Toute profession
publique de la foi chrétienne est impossible, voire extrêmement
dangereuse. La peur des violences et de la terreur est omniprésente chez
les chrétiens.Depuis 2003, l’AED a accordé plus de 3,7 millions d’euros pour des projets d’aide en Irak:
construction et reconstruction de bâtiments (églises, monastères,
séminaires, salles polyvalentes et mobiliers pour ces édifices),
formation des séminaristes et bourses d’étude, offrande de messes,
bibles de l’enfant en arabe et en assyrien etc."
La course à la réception par les ministres
Les ministres Christiane Taubira et Dominique Bertinotti ont reçu l'association "SOS Papa".
Du coup, les féministes enragent. Pas de problème : Najat Vallaud-Belkacem, Christiane Taubira et Dominique Bertinotti recevront, mercredi 6 mars, des associations féministes. 3 ministres contre 2 ministres (na na nère…).
Il n'empêche que les plus puissants restent les révisionnistes du mariage, le lobby LGBT : personne n'a réussi à être reçu par le président de la République, 24h après un ultimatum.
Angers, manifestation de soutien au gérant du Subway
Une trentaine de membres et
sympathisants du Rassemblement des étudiants de droite d'Angers manifestait aujourd'hui en fin d'après-midi sur le parvis du Subway Saint-Serge, pour défendre "la liberté d'expression" du gérant de la sandwicherie, "lynché médiatiquement" par les salafistes LGBT, après avoir affiché la le jour de la Saint Valentin une offre commerciale réservée aux couples homme/femme.
Benoît-Marie De Peyruis, l'un des animateurs, explique :
"La récupération de cette affaire par les lobbys a été totale et la réaction médiatique, complètement disproportionnée. "le
gérant s'est servi de sa liberté d'expression pour donner un coup de
pouce au mouvement d'opposition au mariage pour tous qui en a bien
besoin".
Une étudiante ajoute :
"On pense aussi que ceux qui ont
menacé de porter plainte ou vont le faire, auraient pu discuter avec le
gérant avant de se manifester. Il a fait une maladresse, il l'a reconnu
et s'est excusé".
FSSPX : un accord au dernier moment ?
Jean-Marie Guénois écrit sur son blog :
"[…] il se trouve que ce dossier qui semblait perdu pourrait marquer les tous
derniers jours du pontificat de Benoît XVI. Des discussions, ultimes,
sont en cours entre Rome et Ecône… Jusqu'au bout le Pape tente de
trouver un accord.
J'ai moi-même écris après l'annonce de la démission de ce Pape
le 11 février que ce dossier des négociations avec la Fraternité Saint
Pie X fondée par Mgr Marcel Lefebvre s'annonçait comme l'un des « échecs
» du pontificat. Si ce n'est son échec majeur : Benoît XVI a accepté
toutes les requêtes de la Fraternité : réhabilitation de la messe selon
l'ancien rite, levée des excommunications, proposition d'un accord
doctrinal. Il y a mis tout son cœur de pasteur éperdu de l'unité du
troupeau. Jamais un Pape n'avait consacré autant de labeur personnel Ã
un dossier si particulier au risque d'être totalement incompris. Il a
d'ailleurs subi une infamie mondiale lors de l'affaire Williamson.Cette négociation, souvent considérée en Italie ou dans l'Eglise
universelle comme une « question française » ne l'est pas en réalité.
Elle est l'un des symboles du pontificat. Ce qui pourrait advenir ou
échouer dans les jours qui viennent est donc très important à l'échelle
de l'Eglise catholique.
S'il fallait en effet résumer en un mot le pontificat de Benoît
XVI ce serait : réhabilitation de la foi et de l'identité catholique.
Une image résume le tout. Les JMJ de Madrid ont vu, lors de la veillée
et avant la tempête et le déluge qui s'est soudain levé, non pas le show
d'un Pape devant plus d'un million de jeunes, mais un incroyable
silence de prière devant une hostie consacrée… avec un Pape, à genoux,
au premier rang. Dans la vision catholique, donc, l'adoration de…
Dieu puisque l'Eglise considère que le Christ est « réellement présent »
dans l'hostie consacrée sous « l'apparence » du pain.
[…]Une autre façon de le dire, plus ramassée, serait la suivante –
elle est sans aucune acrimonie pour les protestants : le pontificat de
Benoît XVI a comme « dé-protestantisé » l'Eglise catholique. Au grand
dam de l'aile progressiste. Mais c'est bien cette réalité objective qui
fait grincer des dents.Il faut avoir cela à l'esprit pour mieux comprendre la portée
des discussions avec les Lefebvristes, même de dernières minutes. Benoît
XVI, théologien, a « re-catholicisé » l'Eglise. Il n'y a pas
grand-chose à dire de plus. S'il a confié cet été, à son biographe,
Peter Seewald, qu'il avait le sentiment d'avoir accompli sa mission,
c'est en ce sens là . Il a effectivement redressé la barre. Son cap était
l'essentiel de la foi catholique. Il a mis fin aux approximations et
expérimentations de la période post conciliaire. C'est pour cela qu'il a toujours vu d'un œil favorable la
fraternité Saint Pie X. Il ne l'a voit pas comme une tribu
d'irréductibles, ou comme une conservatoire. Il ne se braque pas devant
l'agressivité de certains à son égard. Il regarde ces prêtres et cette
œuvre comme un lieu où l'essentiel de la foi catholique est vécue.
Certains bondiront en lisant cela mais c'est le sens de la lettre de Mgr
di Noia, publiée dans une note précédente.Par conséquent
Benoît XVI n'a jamais trouvé normal que ces gens qui partagent «
l'essentiel » soient rejetés alors que beaucoup de prêtres, de
théologiens et d'évêques, pourtant catholiques patentés, ne
reconnaissent pas – ils ont de ce point de vue une théologie
philo-protestante – cette « présence réelle » du Christ dans
l'Eucharistie.Bien sur il y a aussi les questions doctrinales et des approches
très conflictuelles du Concile Vatican II. Mais il est capital de
comprendre cette convergence sur l'essentiel de la foi : Benoît XVI ne
veux pas réintégrer la Fraternité Saint Pie X pour « régler » un
problème comme le ferait un manager. Il pense qu'elle a sa place dans
le corps très large de l'Eglise et un rôle important à y jouer. Qu'elle
joue déjà du reste sans qu'elle ne s'en rende compte.[…] Une lettre
datée du 8 janvier et signée du cardinal Müller [en fait, seulement Mgr, NDMJ], Préfet de la Doctrine
de la foi et Mgr Di Noia, donc président et vice-président de la
commission Ecclesia Dei, chargée des relations avec les Lefebvristes, a
été adressée à Mgr Fellay.
Rome lui propose avant que la renonciation de Benoît XVI ne soit
effective le 28 février, de signer un dernier accord et de devenir une
prélature qui lui donnerait une dépendance de Rome mais une indépendance
vis-à -vis des évêques. Cette lettre demande une réponse pour le 22
février, jour de la fête de la chaire de Saint Pierre, une date très
symbolique puisqu'elle fête le fondement de l'Eglise. […]Mgr Fellay ne s'attendait pas à la démission du Pape et pensait
avoir du temps mais il n'en a plus. Même pas celui de consulter le
chapitre de sa congrégation alors qu'il lui avait promis de ne pas
passer un accord avec le Pape sans le consulter. Mgr Fellay sait donc
que l'occasion est unique.
[…] Mgr Fellay est donc devant une immense responsabilité. Va-t-il
être celui qui par peur des ultras, ils le quitteront de toute façon, va
refuser une dernière main tendue par ce Pape qui, d'une certaine
manière, a mis spirituellement sa démission en jeu aussi pour cet accord
? Sinon que signifieraient ce courrier et ces échanges en cours à une
semaine de la fin de pontificat ?
[…]"
Nouveau report pour le projet de loi Taubira
Le projet de loi révisant le mariage sera finalement examiné à partir du 4 avril par le Sénat.
Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait annoncé la date du 2 avril.
“Si vous ne travaillez pas plus et pas mieux, vous ne pourrez plus vivre”
Le PDG de Titan International Maurice Taylor, s'explique dans Le Figaro sur sa lettre Ã
Arnaud Montebourg :
"Je n'ai pas voulu insulter les Français. Ce que j'ai voulu dire c'est
que le syndicat de l'usine d'Amiens est tombé sur la tête. Je veux que
les ouvriers travaillent. Si les ouvriers français travaillaient, ils
seraient aussi compétitifs que les Allemands, les Britanniques ou les
Américains. Et ils seraient plus compétitifs que les Indiens ou les
Chinois. Le problème est que les Français sont trop chers à cause
notamment de leurs avantages sociaux. Je voudrais dire que je ne
suis pas celui qui a rendu cette lettre publique. Ceux qui l'ont fait
avaient des motifs. Vous pouvez les deviner.
Mais, dans cette
lettre, je ne dis rien que je n'aie pas déjà dit aux ouvriers de
l'usine: si vous ne travaillez pas plus et pas mieux, vous ne pourrez
plus vivre. Vous n'aurez plus l'argent pour vous payer le bon vin
français. Vous serez inondés de pneus indiens et chinois.Vous n'avez pas voulu garantir les emplois au-delà de 2-3 ans?
J'ai
proposé une garantie sur 2-3 ans. Mais le syndicat est idiot. Il ne
comprend pas que si j'investis des millions dans une usine, si je forme
des équipes, ce n'est évidemment pas pour plier bagages deux ou trois
ans après.Qu'est-ce que le gouvernement français aurait dû faire?
Il
aurait dû dire au syndicat: «Arrêtez votre délire. Goodyear ferme
l'usine. Vous allez tout perdre.» Il aurait dû expliquer que le profit
n'est pas un mot dégoûtant. Il aurait dû comprendre que notre métier est
de racheter des usines de pneus en difficulté. Nous savons les
redresser. Notre objectif est que des Français achètent des pneus
faits en France, pas en Chine ou en Inde comme cela commence déjà à être
le cas.N'y a-t-il aucune chance que vous reveniez sur votre décision?
Je
ne dis jamais «jamais». Avec un effectif plus petit, une meilleure
organisation, une bonne formation, l'usine serait compétitive.Je
connais le pneu. Je ne passe pas mon temps dans les salles de réunion.
Je descends dans les usines. Je me salis les mains. Je transpire. Je
sais ce que c'est qu'une machine. Je peux parler aux ouvriers dans leur
langue. Et pourtant, je ne parle pas de langue étrangère et je ne parle
pas correctement l'anglais non plus! J'aime la France. J'aime les
femmes françaises. Je n'ai pas oublié que La Fayette nous a sauvés. Il
faut que les Français comprennent: leur mode de vie va disparaître s'ils
ne changent pas leurs habitudes."
Aux Echos, il déclare :
"Quand j'ai visité l'usine j'ai remarqué que les
ouvriers travaillaient, aussi bien qu'ailleurs, pendant trois heures,
mais après, le reste du temps, ils avaient leur pause d'une heure et
puis ils bavardaient, ils glandaient. J'ai dit aux représentants
syndicaux que ça m'inquiétait. On m'a répondu que c'était comme ça en
France et que ça resterait comme ça.Qu'est-ce qui ne va pas en France selon vous ? Est-ce
le rôle des syndicats, l'implication du gouvernement, les mentalités ?
C'est que vous ne voulez plus
travailler ! Qu'est-ce que vous croyez ? Que vous allez pouvoir aller au
restaurant, manger et boire du vin si vous ne travaillez plus et ne
produisez plus rien ? Et émettre une opinion sur tout en prime ? Vous
allez finir comme la Grèce, c'est une question de temps. […]
La France n'a-t-elle pas encore, tout de même,
de nombreuses multinationales qui connaissent le succès, et des
domaines d'excellence ?
Quoi ? L'industrie de la
mode ? Saint-Laurent et compagnie ? Mais toute la fabrication est partie
depuis longtemps. Vos constructeurs automobiles perdent de l'argent,
toute l'industrie va disparaître. […] En Allemagne c'est bien
mieux, ils veulent travailler, eux, ils ont la tête sur les épaules.
Cela dit, le meilleur lieu de production en Europe, c'est l'Angleterre,
eux ils font le boulot, et ils n'ont pas d'imbéciles au gouvernement. Je
vous dis la vérité. Je ne suis pas politiquement correct."
L’euthanasie sous couvert de sédation
Analyse de Pierre-Olivier Arduin :
"Rompant avec ses prises de positions antérieures, l’ordre des médecins a adopté à l’unanimité moins une voix un avis dans lequel il recommande d’accéder aux « requêtes persistantes, lucides et réitérées d’une personne atteinte d’une affection pour laquelle les soins curatifs sont devenus inopérants et les soins palliatifs instaurés » sous la forme de l’administration d’ « une sédation adaptée, profonde et terminale». Sont visées « des situations cliniques exceptionnelles » comme « certaines agonies prolongées » ou des « douleurs psychologiques » qui « restent incontrôlables ».
Le propos du conseil de l’Ordre ne se laisse pas facilement analyser tant le raisonnement est par endroits confus, ce que n’ont pas manqué d’observer plusieurs commentateurs. Pour Mgr Pierre d’Ornellas, chargé des questions de bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France, la position de l’Ordre ouvre toutefois « à une dérive d’euthanasie».
Conscient d’ailleurs d’ouvrir une brèche dans le dispositif juridique actuel encadrant l’accompagnement de la fin de vie en France, l’ordre des médecins propose qu’en matière de sédation terminale accélérant la mort, tout médecin puisse « se récuser en excipant la clause de conscience ». Avouant enfin que « l’interdit fondamental de donner délibérément la mort à autrui ne saurait être transgressé par un médecin agissant seul », l’Ordre conseille que la décision soit prise par un « collège de médecins ».
De 2654€ à 18371€
C'est la grille de salaire brut des fonctionnaires européens. Auquel il faut ajouter une indemnité d'expatriation de 16 % du salaire (pour les non-Belges) ou de dépaysement (4 %). Outre la
gratuité de l’école européenne, les
fonctionnaires ont droit à une allocation de foyer (170 € par mois majorés de 2 %
du traitement de base), une allocation scolaire (253 € par enfant et par
mois), à une allocation d’installation (839 € pour une famille, 497 €
pour un célibataire, versés lors de l’installation). Et à un aller-retour par an dans leur pays d’origine (et des jours de congé
supplémentaires selon la distance : 6 jours au-delà de 2000 km). Enfin, les
fonctionnaires sont dispensés de payer la TVA lors de la première année
d'installation. A cela s'ajoute, pour les voitures, une "remise
diplomatique" à vie accordée par les constructeurs qui va de 7 à 20 %.
On compte 33 033 fonctionnaires.
Exil fiscal
Chaque mois, 10 contribuables ayant des patrimoines financiers considérables quittent la France. Les ménages qui détiennent plus de 1,3 million d'euros d'actions et qui déménagent hors de France sont susceptibles de payer une taxe sur les plus-values latentes liées à leurs actions. Cette exit tax s'enclenche s'ils vendent leurs actions moins de 8 ans après leur départ.
Ces données sur l'exit tax permettent de se faire une idée sur l'exil fiscal. Mais elles ne mesurent pas totalement l'ampleur du phénomène. Certains Français peuvent quitter le pays sans avoir un portefeuille d'actions de 1,3 million.
Les merveilles de l’Education nationale, gratuite avec vos impôts, obligatoire et laïque
La France est passée, entre 2000 et 2009, pour la compréhension de l'écrit, du 10e rang sur 27 pays au 17e sur 33.
La proportion d'élèves qui ne maîtrisent pas cette compétence a augmenté d'un tiers, passant de 15,2 %, à 19,7 %. En mathématiques, recul également.
Une autre enquête internationale sur les programmes scolaires constatait qu'en 2006, sur 21 pays européens, la France se plaçait entre le 14e et le 19e rang selon les types de textes et les compétences évaluées.
Le ministère a publié une synthèse des évaluations du niveau en CM2 de 1987 à 2007.
Si le niveau est resté stable de 1987 à 1997, il a nettement baissé entre 1997 et 2007. Le niveau en lecture qui était celui des 10 % les plus faibles en 1997 est, dix ans plus tard, celui de 21 % des élèves.
A la même dictée, 46 % des élèves faisaient plus de 15 fautes en 2007, contre 21 % en 1997.
L'évolution en calcul est également négative. La proportion d'élèves en difficulté pour la lecture est passée de 14,9 %, à 19 %, soit une augmentation d'un tiers.
Un élève sur trois est faible en orthographe, contre un sur quatre dix ans plus tôt.
Tous les indicateurs sont au rouge. Mais il ne faut pas toucher au tabou de l'Education nationale.
Belgique : vers l’euthanasie des mineurs et des déments
Les parlementaires belges ont rouvert aujourd'hui le débat sur l'euthanasie, légalisée depuis 2002, pour décider de l'opportunité de l'étendre ou non aux mineurs. Les discussions devraient concerner aussi son extension aux adultes souffrant de maladies dégénératives comme Alzheimer. Le sénateur socialiste Philippe Mahoux, l'un des pères de la loi de 2002, souhaite l'étendre aux mineurs
"s'ils sont capables de discernement, atteints d'une maladie incurable et d'une souffrance inapaisable".
Toujours le même argument. Un expert auditionné au Sénat révèle que l'euthanasie était déjà pratiquée chez des mineurs, hors du cadre légal.
Donc il faut légaliser l'illégalité, comme d'habitude.
Les discussions porteront sur les conditions encadrant l'euthanasie des mineurs: âge minimum (12, 15 ou 16 ans ont été évoqués) ou pas, accord des parents et avis du personnel soignant…
Le royaume a enregistré en 2012 un nombre record d'euthanasies, avec 1432 déclarations, en hausse de 25% sur un an.
La Cour européenne impose l’adoption homosexuelle.
Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ, analyse l'arrêt rendu hier par la CEDH :
"La Cour pose le
principe que l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être
possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexes différents, quitte Ã
évincer le parent biologique. Son raisonnement peut être ainsi
synthétisé : Si la femme avait été
un homme, l’adoption n’aurait pas été impossible, donc elle doit être possible au nom de la
non-discrimination selon l’orientation sexuelle lorsque la femme n’est pas un
homme.Le 19 février, par un
arrêt fleuve de plus de 50 pages, la Grande Chambre de la Cour européenne des
droits de l’homme a rendu public un arrêt condamnant l’Autriche dans une
affaire X et autres c. Autriche (n°
19010/07) mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils que
sa compagne a eu d’une union antérieure avec un homme (ce que la Cour désigne
« adoption coparentale »). Cet
arrêt a établi le principe suivant lequel l’adoption des enfants du partenaire
de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexe différents.Les deux femmes (non
mariée) qui agissaient en leur nom et au nom de l’enfant mineur, se plaignaient
de subir une discrimination fondée sur leur orientation sexuelle et invoquent
le droit au respect de leur vie privée et familiale (art.8) ainsi que l’interdiction
des discriminations (art. 14). Elles estimaient
« qu’aucun élément ne justifie de manière raisonnable et objective que
l’on autorise l’adoption de l’enfant de l’un des partenaires par l’autre
partenaire dans le cas d’un couple hétérosexuel, marié ou non marié, tout en
interdisant pareille adoption dans le cas d’un couple homosexuel »
(présentation des faits réalisée par la Cour).Une courte majorité des juges (10 sur 17) a adopté
le raisonnement des organisations LGBT qui portaient cette affaire (ILGA, ECSOL FIDH,
etc.). A l’opposé, l’opinion publiée en annexe par les sept juges
dissidents cite et reprend largement les observations écrites soumises par l’ECLJ à la Grande Chambre.Selon le droit autrichien, une telle adoption
n’est pas possible car un enfant ne peut pas avoir sa filiation établie envers
plus de deux parents qui doivent être un homme et une femme, et l’adoptant se
substitue au parent biologique du même sexe que lui (Art. 182 § 2 du code
civil autrichien). Ainsi, son adoption par une femme romprait le lien avec sa
mère biologique.
Le chèque scolaire, cela existe et ça fonctionne
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"L’IREF publie une étude
intéressante sur l’école libre en Suède, qui est encore minoritaire
mais ne cesse de progresser. Dans ce pays a été instaurée en 1991 une
réelle liberté scolaire, par le moyen de ce que nous avons appelé en
France le « bon scolaire » et que l’on appelle aujourd’hui plus souvent
« chèque éducation » : l’Etat donne à l’école que choisissent les
parents le chèque correspondant à ce que coûte l’enfant dans cette
école. Réforme considérée comme irréalisable et contraire aux principes
de l’enseignement comme aux valeurs de la République par TOUS les partis
politiques français. La Suède montre non seulement que c’est
réalisable, mais que cette liberté scolaire (qui est vraiment totale
puisque les écoles privées peuvent même embaucher des professeurs qui
n’ont pas de diplômes d’enseignement) aboutit à une élévation du niveau
de l’enseignement. Quant aux principes républicains, le royaume de Suède
fait bien de les ignorer. Car l’école privée, plus performante que
l’école publique, revient moins cher. Et donc l’Etat, aussi, y gagne.
Or, en outre, dans ce pays où il y a peu d’écoles confessionnelles, les
deux tiers des écoles privées sont gérées par des entreprises privées,
qui font des bénéfices…"
Précision sur le Conclave
Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a confié que le Saint-Père envisagerait de publier d'ici le 28
février un Motu Proprio permettant de préciser certains points de la
constitution apostolique relatifs au conclave. Le P.Lombardi a dit
ignorer s'il sera question de préciser les modalités d'entrée en
conclave. Il sait par contre qu'un document est à l'étude en vue
d'harmoniser certains points du règlement du conclave, l'Ordo Rituum
Conclavis. Tout dépendra à la fin de l'évaluation du Saint-Père.