Cécile Edel : “Nous nous sommes engagés et avons rêvé pour ce 13 janvier d’une véritable unité au service de la cause de la famille”
Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, nous communique ce texte dans lequel elle explique les raisons de son soutien à la grande manifestation du 13 janvier ainsi que l'annulation exceptionnelle de la Marche pour la Vie de 2013 :
"Chers amis,
La France connaît aujourd’hui une période de troubles sans précédents et s’apprête à subir une fracture historique, une "révolution sociétale " qui ne peut nous laisser indifférents. Face à ce raz de marée, nous ne pouvons plus nous taire et je suis heureuse de voir combien, nombreux parmi nous se
sont levés, pour défendre les valeurs fondamentales du respect de la famille et de toute vie humaine.
A l’instar de nombreuses associations et du collectif « En Marche pour la Vie ! » qui compte Choisir la Vie parmi ses associations, CHOISIR LA VIE vous appelle à vous mobiliser dimanche prochain pour faire entendre votre voix et montrer votre détermination à faire retirer le projet de loi Taubira sur la dénaturation du mariage.
Soyez certains que, durant ces derniers mois, alors que nos silences ont pu parfois être interprétés comme des silences complices ou de compromissions, bien au contraire, dans l’ombre, nous n’avons eu de cesse de nous mobiliser pour cette cause, en envoyant non seulement les bénévoles de la Marche pour la Vie comme soutien à l’organisation de la « Manif pour Tous » du 13 janvier, mais également en souhaitant et nous battant pour que ces jeunes fassent entendre, en interne, nos revendications et l’esprit dans lequel nous avons toujours œuvré à Choisir la Vie et au sein du collectif de la Marche pour la Vie.
Nous avons, envers et contre tout, toujours tenté, dans la plus grande charité mais pas non sans fermeté, que soit incarné, au sein de cette manifestation, un véritable esprit d’Unité et de Vérité. Encore aujourd'hui nous pensons que cette manifestation, loin d’appartenir aux voix qui portent le plus fort, n’appartient à personne si ce n’est à chacun d’entre nous, à chacun des marcheurs qui se rendront dimanche à Paris en restant fidèles à leurs valeurs et en parfait accord avec leur conscience.
A Choisir la Vie, nous ne renierons pas ce en quoi nous croyons et marcherons en Vérité, ni pour demander au gouvernement des états généraux, ni contre l’homophobie. Nous marcherons pour la famille constituée d’un homme, d’une femme et d’enfants et pour le retrait immédiat du projet de loi Taubira. Nous marcherons en Vérité sans avoir besoin de nous travestir ou d’adopter le langage de nos adversaires pour mieux apparaître dans les médias ou être plus audibles aux yeux du Monde, sans avoir besoin de nous mettre à genoux devant le nouveau Dieu de la communication qui semble avoir tous les pouvoirs aujourd’hui.
Le plus important n’est pas tant le nombre que nous serons mais la clarté de notre message et la fermeté et la détermination avec laquelle nous marcherons. Nous ne devons pas être des tièdes mais avoir au contraire une véritable ardeur au combat et c’est seulement en restant ajustés le plus possible à la vérité que nous serons forts car la "force de la vérité réside justement dans la vérité elle- même".
Depuis 30 ans exactement, au sein de Choisir la Vie nous poursuivons et menons nos actions sans craindre d’être malmenés ou maltraités par nos adversaires. Sans rechercher, bien sûr, à susciter ces hostilités contre nous, nous savons que, lorsque l’on défend certaines valeurs fondamentales, on dérange et on doit être prêt à payer le prix de notre résistance et de notre insoumission. Nous ne sommes là ni pour plaire ni pour être aimés, encore moins pour compter le nombre de nos passages radiophoniques ou télévisuels. 30 ans que nous luttons avec espérance et détermination, 30 années où nous n’avons jamais lâché ni n’avons voulu nous compromettre ni trahir ce en quoi nous croyons.
Tout comme nous ne renoncerons pas tant que la loi sur l’avortement ne sera pas abolie, nous ne lâcherons pas non plus sur le retrait de ce projet de loi que le gouvernement tente de nous imposer. Nous n’avons pas d’autres revendications ni d’autres objectifs !
Nous avons également toujours milité pour l’Unité mais pas une unité qui gommerait les identités de chacun et ferait taire ceux qui n'ont pas la même stratégie que soi ; une Unité qui respecte les charismes, les engagements politiques et ecclésiaux de chacun. Oui, nous nous sommes engagés et avons rêvé pour ce 13 janvier d’une véritable unité au service de la cause de la famille et nous y croyons encore !
Nous invitons chacun à agir en conscience et à rejoindre dimanche selon ce que lui dictera sa conscience l’un des 4 points de rendez-vous . Moi-même, je serai place d’Italie et n’accepterai aucune compromission. Je marcherai conformément à mes convictions pour le retrait de ce projet de loi. Egalement, à cette occasion et en réponse à l’invitation du père Bernard Domini, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre Dame, qui a toujours manifesté à la Marche pour la Vie son fidèle soutien, j’interviendrai dimanche matin, 13 janvier, à la suite de la Messe Dominicale dans la Basilique Notre Dame du Perpétuel Secours ( Paris 11ème) à 8h45 (voir ici).
Enfin, soyez certains que notre combat ne s’arrêtera pas le 13 ! Il y aura un après 13 janvier ne l’oublions pas ! Et il faudra être prêts à continuer de nous lever et de résister et, avec une espérance sans faille, continuer à nous battre non pas avec les armes de nos adversaires mais les armes que sont le courage, la détermination et la prière.
Au sein de Choisir la Vie, nous nous engageons ainsi à poursuivre fidèlement et ardemment, jour après jour et sans relâche ce combat pour le respect de la Vie et de la famille. Dès à présent, vous pouvez compter sur nous pour vous donner rendez-vous le 19 janvier 2014 pour la grande Marche pour la Vie ! "
“J’entreprends contre l’Eglise catholique une guerre qui sera longue et, peut-être, terrible! “
A l'heure où le gouvernement socialiste s'en prend aussi ouvertement et injustement à l'enseignement catholique au plus grand mépris de la liberté, il est intéressant de relire les instructions du chancelier Otto von Bismarck adressés au comte von Arnim, ambassadeur de Prusse en France, le 16 novembre 1871 :
« Nous devons enfin désirer le maintien de la République en France pour une deuxième raison qui est majeure : la France monarchique était et sera toujours catholique; sa politique lui donnait une grande influence en Europe, en Orient et jusqu'en Extrême-Orient. Un moyen de contrecarrer son influence au profit de la nôtre, c'est d'abaisser le catholicisme et la papauté qui en est la tête. Si nous pouvons atteindre ce but, la France est à jamais annihilée. La monarchie nous entraverait dans ces tentatives. La République nous aidera… J'entreprends contre l'Eglise catholique une guerre qui sera longue et, peut-être, terrible! On m'accusera de persécution et j'y serai peut-être conduit, mais il le faut pour achever d'abaisser la France et établir notre suprématie religieuse et diplomatique, comme notre suprématie militaire. Et bien! Je le répète : ici encore les républicains m'aideront ; ils joueront notre jeu ; ce que j'attaque par politique, ils l'attaquent par formalisme antireligieux. Leur concours est assuré. Entretenez dans les feuilles radicales françaises à notre dévotion la peur de l'épouvantail clérical, en faisant propager les calomnies ou les préjugés qui font naître cette peur… Faites aussi parler, dans ces feuilles, des dangers de la réaction…, des crimes de l'absolutisme, des empiètements du clergé. Ces balivernes ne manquent jamais leur effet sur la masse ignorante. Oui! Mettez tous vos soins à entretenir cet échange de services mutuels entre les républicains et la Prusse! C'est la France qui paiera les frais! … »
Et la France, fille aînée de l'Eglise, n'a pas fini de payer les frais….
Débat à l’école sur le mariage : Mgr Dognin contredit Vincent Peillon
Mgr Laurent Dognin, évêque auxiliaire de Bordeaux, a répondu à Vincent Peillon, en
marge d'une conférence de presse :
"Les
jeunes se posent énormément de questions". "C'est donc normal qu'on puisse en
débattre à l'école". "Bien entendu, ça dépend de la
manière dont on le fait. Mais pour moi, il est normal qu'on puisse
aborder des questions de société à l'école."
La loi Debré du 31 décembre 1959 accorde à l'Église la possibilité d'intervenir dans les établissements privés sous contrat. La loi indique que
«l'enseignement placé sous le régime du contrat est soumis au contrôle de l'État. L'établissement, tout en conservant son caractère propre, doit donner cet enseignement dans le respect total de la liberté de conscience».
Addendum 20h10 :
le cabinet de Jean-Marc Ayrault assure :
"Le ministre Vincent Peillon était dans son rôle en écrivant aux préfets pour leur demander de veiller à la neutralité. les mises au point ont eu lieu, on considère que l’incident, on peut même dire le micro-incident, est clos."
Le secrétaire général de l’enseignement catholique tiendra, mardi 8 janvier, une conférence de presse.
Mgr Jordy invite les catholiques à manifester dimanche
Dans une lettre aux catholiques du diocèse de Saint-Claude, Mgr Jordy écrit :
"Je vous invite également à participer à la manifestation organisée par le collectif « La Manif
Pour Tous » à Paris le 13 janvier prochain. Ce collectif regroupe de nombreuses associations, de
philosophies, de spiritualités, d’orientations politiques diverses. Il est soutenu par bon nombre de
personnalités et d’élus. Ce n’est pas une initiative d’Eglise mais chaque chrétien le souhaitant peut s’y
joindre pour exprimer, avec d’autres, son refus de ce projet législatif. Le nombre de manifestants sera
un élément décisif. L’organisation de cette journée du 13 janvier est portée dans notre département par
l’antenne « La Manif Pour Tous 39 » ([email protected] ou 06 48 62 08 22) qui met en
place des cars pour se rendre à Paris le 13 janvier, au départ d’Arbois, Champagnole, Dole, Lons-le-
Saunier et éventuellement du Haut-Jura. Je vous engage donc vivement à participer à cette démarche, par la prière mais aussi
massivement par votre présence à Paris le 13 janvier."
Pour le 13/01, la Bretagne se mobilise avec plus d’une centaine de cars
Lu ici :
"A la pointe de la mobilisation, la Haute-Bretagne, d’où
devrait partir la majorité des cars de Bretagne, soit 35 pour
l’Ille-et-Vilaine et une trentaine pour la Loire-Atlantique. Dans le
détail, trois cars partiront de Saint-Nazaire et Guérande, dont un
supplémentaire affrété depuis ce matin, une quinzaine de Nantes, un de
Pornic (complet), un de Bouguenais (complet), un de Nort, un d’Ancenis,
un de Clisson (complet), 3 de Saint-Malo, 3 de Fougères, 2 de Redon et
de Vitré, une vingtaine de Rennes. Mme Guezenec, du collectif
d’Ille-et-Vilaine, note que « les inscriptions augmentent de 10% tous les jours ».
Par ailleurs, de nombreuses personnes devraient venir par elles-mêmes,
par convoiturage et par train. En Loire-Atlantique, des particuliers
s’organisent pour louer des cars et monter sur Paris.La Basse-Bretagne est plus à la traîne, hormis le Morbihan qui
suit aussi le mouvement, avec déjà une trentaine de cars prévus qui
partiront du Faouët, de Plouay, Baud, Locminé, Quiberon, Plouharnel,
Saint-Philibert, Pontivy, Josselin, Ploërmel, Marzan, Questembert,
Malestroit, Guer, Auray, Vannes et Lorient. Ce sont surtout les
habitants du Golfe et du centre-est qui se mobilisent, et là encore, des
centaines de Bretons rallieront Paris par train et convoiturage. Dans
les Côtes d’Armor, « huit cars sont prévus, un neuvième est dans les tuyaux »,
nous déclare le responsable du collectif départemental. Deux d’entre
eux partiront de Dinan et de Saint-Brieuc, un de Pléneuf-Val-André, de
Lamballe, Tréguier et Loudéac. Dans le Finistère, des estimations font état d’une dizaine de cars.Les chiffres sont provisoires partout, car beaucoup de gens
s’inscrivent à la dernière minute. Ce que nous explique Boris Groznikh,
responsable pour la Manche de la manif pour Tous « c’est la ruée,
rien que aujourd’hui, j’ai du ouvrir trois cars de plus, sans compter
les nombreux manchois qui prennent d’assaut les trains ou organisent des
convoiturages ».La manifestation du 13 s’annonce comme un succès :
même des départements peu assidus aux mobilisations catholiques
envoient plusieurs cars : déjà sept pour le Doubs, une trentaine pour le Loiret et autant pour l’Indre-et-Loire, six pour la Haute-Garonne. Le collectif de Vendée espère »mobiliser 8000 vendéens à Paris«. Neuf cars au moins partiront de la Manche et l’on prévoit une petite centaine de cars pour les cinq départements normands. Le nombre de 600 cars avancés par la coordination nationale semble déjà être complètement dépassé."
Risques liés aux pilules : ils savaient depuis 1995
Lu sur Le Figaro Santé :
"En décembre 1995, une série d'études publiées dans la revue The Lancet
révélait pour la première fois que les pilules les plus récentes, dites
de troisième génération, augmentaient le risque de souffrir d'une
phlébite ou d'une embolie pulmonaire. Ainsi le risque est de 3,9 cas par
an pour 100.000 femmes ne prenant pas la pilule, de 10,3 pour 100.000
pour celles prenant une «seconde génération» et de 21,3 avec la
troisième génération de pilule. Très rapidement, les chercheurs
comprennent que ces «troisième génération» augmentent la résistance au
système anticoagulant naturel du sang, alors que celles de seconde
génération n'entraînent un tel effet que partiellement.Les firmes
pharmaceutiques qui commercialisant ces pilules de troisième génération
– plus onéreuses par ailleurs que les «seconde génération» – ont
commencé par nier ces résultats. Elles ont entrepris auprès des médecins
prescripteurs et des associations de femmes des vastes opérations de
marketing pour vanter les mérites de ces pilules qui selon elles ne
feraient pas grossir, seraient mieux tolérées… Ce qui n'a jamais été
démontré. Un rapport du Pr Alfred Spira concluait déjà en 1992, avant
même le début de la polémique, qu'aucune étude scientifique n'avait
démontré que les pilules de troisième génération étaient mieux tolérées
sur le plan clinique. Malgré tout, sous la pression des firmes,
certaines ont finalement été remboursées.En décembre 2001, après
un rapport documenté du comité européen des spécialités pharmaceutiques
concluant à un risque de thrombose deux fois plus important avec les
«troisième génération», l'Agence du médicament en France a envoyé une
lettre aux prescripteurs leur demandant de prendre en compte ces
données, sans pour autant restreindre leur usage.Entre
2005 et 2012, plus d'une dizaine d'études ont confirmé le risque accru
avec les «troisième génération». Aux États-Unis, en 2007, une pétition
est lancée par des experts demandant de les bannir définitivement. En
vain. En 2011, une vaste enquête menée au Danemark sur huit millions de
femmes, démontrant une fois encore le moindre risque des «deuxième
génération» a conduit enfin les autorités sanitaires à recommander aux
médecins de les utiliser d'abord. En France, ces «troisième génération»
restent majoritairement prescrites, malgré l'évidence d'un risque accru
et désormais clairement documenté. Elles seraient responsables de 10 à
30 décès par an dans notre pays. […]"
Communisme : fermeture des goulags chinois ?
Lu ici :
"Les sinistres camps de travail chinois pourraient disparaître dès
cette année. C'est le plus haut responsable chinois en matière de
sécurité, Meng Jianzhu, qui l'a annoncé ce lundi, en révélant que le
projet de suppression du système de «rééducation par le travail» avait
été soumis aux commissions compétentes du Parlement chinois. La décision
pourrait ainsi être adoptée en mars, lors de sa session annuelle. […]Sinistre invention maoïste, le
laogai a perduré et même prospéré jusqu'à nos jours. Mao avait théorisé
la rééducation par le travail en 1957, pour traiter les petits
délinquants et les gêneurs, des intellectuels notamment. […] Vu du côté
répressif, le système présente l'immense avantage de permettre
d'enfermer quelqu'un pour une durée pouvant aller jusqu'à quatre ans, de
manière extrajudiciaire, sans procès ni possibilité de recours à un
avocat. Selon des chiffres officiels, il y aurait environ 350 camps de
travail à travers le pays, mais leur nombre serait bien plus important."
Le premier des droits fondamentaux : le respect de la vie humaine, dans toutes ses phases
Benoît XVI a reçu ce matin les
ambassadeurs accrédité
près le Saint-Siège pour
le traditionnel échange des voeux du corps diplomatique. Extraits du discours :
"[…] Votre présence est un signe significatif et apprécié des rapports
fructueux que, dans le monde entier, l’Église catholique entretient avec les
Autorités civiles. Il s’agit d’un dialogue qui a à cœur le bien intégral,
spirituel et matériel, de chaque homme, et cherche à en promouvoir partout la
dignité transcendante. Comme je l’ai rappelé dans mon
Allocution à l’occasion du
dernier Consistoire ordinaire public pour la création de nouveaux Cardinaux,
« l’Église, depuis ses origines, est orientée kat’holon, c’est-à-dire
qu’elle embrasse tout l’univers » et avec lui chaque peuple, chaque culture et
chaque tradition. Cette “orientation” ne représente pas une ingérence dans la
vie des diverses sociétés, mais elle sert plutôt à illuminer la conscience
droite de leurs citoyens et à les inviter à travailler pour le bien de chaque
personne et pour le progrès du genre humain. […]Aujourd’hui, on est
quelquefois amené à penser que la vérité, la justice et la paix sont des utopies
et qu’elles s’excluent mutuellement. Connaître la vérité semble impossible et
les efforts pour l’affirmer semblent souvent aboutir à la violence. D’autre
part, selon une conception désormais diffuse, l’engagement pour la paix ne
consiste que dans la recherche de compromis qui garantissent la cohabitation
entre les peuples ou entre les citoyens à l’intérieur d’une Nation. Dans
l’optique chrétienne, au contraire, il existe un lien intime entre la
glorification de Dieu et la paix des hommes sur la terre, si bien que la paix ne
vient pas d’un simple effort humain, mais participe de l’amour même de Dieu. Et
c’est justement l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la
violence. En effet, quand on cesse de se référer à une vérité objective et
transcendante, comment est-il possible de réaliser un dialogue authentique ?
Dans ce cas, comment peut-on éviter que la violence, déclarée ou cachée, ne
devienne la règle dernière des rapports humains ? En réalité, sans une ouverture
transcendante, l’homme devient facilement la proie du relativisme et, ensuite,
il réussit difficilement à agir selon la justice et à s’engager pour la paix.
Aux manifestations de l’oubli de Dieu
on peut associer celles dues à l’ignorance de son vrai visage, qui est la cause
d’un fanatisme pernicieux de matrice religieuse, qui, en 2012 aussi, a fait des
victimes dans certains pays, ici représentés. Comme je l’ai déjà dit, il s’agit
d’une falsification de la religion elle-même, alors que celle-ci, au contraire,
vise à réconcilier l’homme avec Dieu, à éclairer et à purifier les consciences
et à rendre clair que chaque homme est image du Créateur.Donc, si la glorification de Dieu et la paix sur la terre sont étroitement liées
entre elles, il apparaît évident que la paix est, en même temps, don de Dieu et
tâche de l’homme, parce qu’elle exige sa réponse libre et consciente. Pour ce
motif, j’ai voulu intituler le
Message annuel pour la Journée mondiale de la
Paix : Heureux les artisans de paix. C’est avant tout aux Autorités
civiles et politiques qu’incombe la grave responsabilité d’œuvrer pour la paix. […]La construction de la paix passe
toujours de nouveau par la protection de l’homme et de ses droits fondamentaux.
Cette tâche, même si elle est menée avec des modalités et une intensité
diverses, interpelle tous les pays et doit constamment être inspirée par la
dignité transcendante de la personne humaine et par les principes inscrits dans
sa nature. Parmi ceux-ci figure au premier plan le respect de la vie humaine,
dans toutes ses phases. A cet égard, je me suis réjoui qu’une Résolution de
l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en janvier de l’année
dernière, ait demandé la prohibition de l’euthanasie, comprise comme un meurtre
volontaire, par acte ou par omission, d’un être humain en état de dépendance. En
même temps, je constate avec tristesse que, en divers pays, même de tradition
chrétienne, on a œuvré pour introduire ou pour amplifier des législations qui
dépénalisent ou libéralisent l’avortement. L’avortement direct, c’est-à-dire
voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale.
Par cette affirmation, l’Église catholique ne manque pas de compréhension et de
bienveillance, y compris envers la mère. Il s’agit, plutôt, de veiller afin que
la loi n’en arrive pas à altérer injustement l’équilibre entre le droit à la vie
de la mère et celui de l’enfant à naître, qui appartient à l’un et à l’autre de
façon égale. Dans ce domaine, est également source de préoccupation le récent
arrêt de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, relatif à la fécondation
in vitro, qui redéfinit arbitrairement le moment de la conception et fragilise
la défense de la vie prénatale.Malheureusement, surtout en Occident,
on trouve beaucoup d’équivoques sur la signification des droits de l’homme et
des devoirs qui leur sont liés. Les droits sont souvent confondus avec des
manifestations exacerbées d’autonomie de la personne, qui devient
autoréférentielle, n’est plus ouverte à la rencontre avec Dieu et avec les
autres et se replie sur elle-même en ne cherchant à ne satisfaire que ses
propres besoins. Pour être authentique, la défense des droits doit, au
contraire, considérer l’homme dans son intégralité personnelle et communautaire. […]En poursuivant notre entretien
d’aujourd’hui, je voudrais ajouter que la paix sociale est aussi mise en péril
par certaines atteintes à la liberté religieuse : il s’agit parfois de
marginalisation de la religion dans la vie sociale; dans d’autres cas,
d’intolérance ou même de violence envers des personnes, des symboles
identitaires et des institutions religieuses. Il arrive aussi que des croyants –
et particulièrement des chrétiens – soient empêchés de contribuer au bien commun
par leurs institutions éducatives et d’assistance. Pour sauvegarder
effectivement l’exercice de la liberté religieuse, il est ensuite essentiel de
respecter le droit à l’objection de conscience. Cette “frontière” de la liberté
touche à des principes de grande importance, de caractère éthique et religieux,
enracinés dans la dignité même de la personne humaine. Ils sont comme “les murs
porteurs” de toute société qui se veut vraiment libre et démocratique. Par
conséquent, interdire l’objection de conscience individuelle et
institutionnelle, au nom de la liberté et du pluralisme, ouvrirait
paradoxalement au contraire les portes à l’intolérance et au nivellement forcé. […]"
La douleur des enfants adoptés
Lu dans Le Monde :
"En
1981, peu après sa naissance, Kharla a été achetée au Brésil par ses
parents français. Elle se bat pour retrouver sa mère biologique et faire
connaître la douleur des enfants adoptés frauduleusement. […] La jeune femme considère qu'elle
ne s'en est jamais remise : "J'ai été volée et adoptée, ce vide qui m'écrase est terrifiant." Depuis qu'elle connaît son histoire, Kharla n'a qu'un but : "Je veux retrouver ma mère biologique et je me bats pour la reconnaissance de la douleur des enfants issus de l'adoption." […] Au-delà du besoin de connaître ses origines, elle se dit opposée au principe même de l'adoption, "excepté pour des cas particuliers, dans la même culture et la même région de naissance de l'enfant". […]"
Et les fous qui nous gouvernent veulent légaliser la privation de père ou de mère !
Le Cercle des Avocats Libres appelle à manifester dimanche
Communiqué de Maître Frédéric Pichon, Président du Cercle des Avocats Libres :
Pourquoi nous sommes contre le projet de loi dit « mariage pour tous »
1.
Parce que les avocats sont par essence de la défense des plus faibles
et des plus vulnérables et que le projet de loi consacre le droit « à »
l’enfant au détriment des droits de l’enfant
2. Parce qu’on ne
peut pas comparer ce qui n’est pas comparable, et que le projet de loi
introduit à terme l’effacement de l’altérité sexuelle, par la
suppression de la référence au père et à la mère et la consécration de
la théorie du genre
3. Parce que la recherche du bien commun
ne peut se faire sous la pression de minorités communautaristes et
bouleverser ainsi des pans entiers de notre dispositif juridique et de
notre héritage. Que ce projet est d’autant moins légitime et nécessaire
que seuls 5% des couples pacsés sont homosexuels ce qui signifie que
cette revendication émane d’une toute petite minorité au sein même des
personnes homosexuelles .
4. Parce qu’il vise à dissocier la notion de filiation et celle de parenté en faisant disparaître le père.
5.
Parce que cette loi ouvre la boite de pandore et aboutira à la
gestation pour autrui, c'est-à-dire au commerce d’être humain.
6.
Parce que cette loi, en détruisant la famille naturelle fondée autour
d’un père et d’une mère ouvre également la porte à la polygamie (comme
c’est déjà le cas au Canada où une cour d’appel de l’Ontario a reconnu
la possibilité d’union à trois).
7. Parce que les nouvelles
formes de parenté de substitution vont être une source de conflit et de
confusion supplémentaire dont l’enfant va être otage entre 4, voire 5
parents potentiels susceptibles de « revendiquer » l’enfant (le père
donneur de sperme, la mère porteuse, la mère dite sociale éconduite par
la mère biologique au profit d’une nouvelle mère « sociale »).
8.
Parce qu’elle vise à détruire ou à tout le moins de brouiller les
liens de généalogie pourtant si nécessaires en cette époque désorientée
en perte de repères.
9. Parce que la famille est une valeur
fondatrice de la cité et que les pénalistes que nous sommes ne voyons
que trop les ravages causés, dans la population délinquante, par la
destruction de la cellule familiale et notamment l’absence de père.
10.
Parce que le principe du contradictoire est un principe essentiel qui
permet de cheminer ensemble vers la vérité et que le gouvernement
cherche à éluder tout débat afin d’imposer par la force ce texte
destructeur et nihiliste des pans entiers de notre code civil et plus
généralement de notre civilisation.C’est pourquoi nous appelons tous nos confrères à se rendre, en robe d’avocat, à
12H30 auprès du Monument Ludovic Trarieux dans le Square
Claude-Nicolas-Ledoux (à deux pas de la station de métro
Denfert-Rochereau), afin d’intégrer ensuite le cortège à 13h le dimanche
13 janvier 2013."
Les pro-vies sont en train de gagner la bataille sur l’avortement aux États-Unis
C'est l'analyse du Time. Sur la couverture de son numéro de janvier 2013,
le Time affirme que même si «il y a 40 ans, les
militants en faveur des droits de l'avortement ont obtenu une victoire
épique avec Roe vs Wade », qui a permis la légalisation de l'avortement
en Amérique «ceux ci ont perdu énormément de terrain depuis »
La
journaliste note qu'«il y a chaque fois moins de
médecins volontaires pour effectuer la pratique de IVG et beaucoup
moins des cliniques ouvertes pour l'avortement que par le passé.»
Le FN appelle à manifester dimanche
Lu ici :
"Le Bureau politique du Front National réuni ce
jour, qui a toujours fait de la défense de la famille un pilier de sa
politique, rappelle son opposition historique au mariage et à l’adoption
des couples homosexuels et a fortiori à la procréation médicalement
assistée.Il condamne l’insolence et le mépris avec lesquels ce
gouvernement entend imposer une modification aussi radicale des règles
fondatrices et plurimillénaires de notre société et de notre
civilisation.Il informe que, dès le 6 novembre, les deux députés
du FN/RBM, Gilbert COLLARD et Marion MARECHAL-LE PEN, ont déposé une
proposition de loi exigeant un référendum, afin que le peuple français
puisse exprimer son opposition à ce projet de loi.Par conséquent,
le Front National appelle ceux qui, élus, cadres, militants ou
sympathisants, veulent exprimer leur opposition à ce projet de loi en
participant à « la manifestation pour tous » organisée le 13 janvier à
retrouver sa délégation Porte Maillot, en bas de l’avenue de la Grande
Armée, à 12h30."
Bruno Le Roux déstabilisé par la mobilisation
Lu ici :
"Les choix de la majorité concernant la procréation médicalement assistée sont parfois difficiles à suivre. Surtout lorsque les acteurs changent d'avis. C'est ce qui semble être arrivé au chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux. Le 5 janvier,
alors qu'il milite pour qu'un amendement PMA soit proposé lors de
l'examen de la loi "mariage pour tous" en janvier, il décide de suivre
le gouvernement en acceptant que l'ouverture à la PMA pour les couples
de femmes fasse partie de la loi sur la famille, prévue pour mars. Il déclare alors :Je suis très très satisfait […], le gouvernement s'engage sur un texte
et dans un horizon bref, les deux conditions sont remplies.Trois semaines auparavant, ses conditions étaient pourtant différentes.Ce lundi sur RTL,
Alba Ventura a retrouvé une interview récente dans laquelle Bruno Le
Roux refuse catégoriquement que la PMA intègre une loi sur la famille. C'était le 17 décembre sur RTL, on entendait le chef du groupe socialiste à l'Assemblée affirmer :Moi j’essaye de convaincre le gouvernement que c’est dans ce texte-là
["mariage pour tous", ndlr] et non pas dans des lois bioéthiques, je
pense que ça n’a pas sa place dans les lois bioéthiques ni dans une grande loi sur la famille. Nous sommes aujourd’hui en train de nous convaincre et j’ai bon espoir que nous puissions intégrer la PMA dans ce texte.Lors de cette interview, Bruno Le Roux insiste sur un second point : il souhaite que la PMA soit votée "le plus rapidement possible". Dans
l'exercice des négociations, et en promettant une "loi famille" pour le
mois de mars, le gouvernement a donc satisfait au moins une des
conditions du député. En échange, ce dernier devrait retirer l'amendement PMA que le groupe socialiste avait l'intention de déposer le 29 janvier, date de l'examen de la loi sur le mariage homosexuel."
La mobilisation les déstabilise. Poursuivons !
La gauche de l’UMP tente déjà de récupérer la manifestation du 13
A quelques jours de la manifestation et de l'examen à l'Assemblée
nationale du projet de loi gouvernemental sur le mariage, des députés situés à gauche de l'UMP organisent une conférence de
presse le mercredi 9 janvier, à 9H00 :
"Nous pensons en effet que l'UMP ne doit pas seulement s'opposer au
projet de loi du gouvernement mais qu'elle doit également être force de
proposition. Nous défendons l'idée qu'il est possible de rassembler les français
autour d'une institution nouvelle qui prendra sa place entre le mariage
et le pacs. A cette occasion nous présenterons le projet alternatif
d'alliance civile, développé par exemple dans la PPL Fasquelle déposée
en décembre à l'Assemblée, et nos initiatives pour le promouvoir."
Hormis Daniel Fasquelle, les deux autres députés participants à cette conférence de presse, Nathalie Kosciusko-Morizet et Axel
Poniatowski (mention Très Insuffisant dans la précédente législature), n'ont pas rejoint l'Entente parlementaire pour la famille.
Le 13 janvier, les manifestants ne viennent pas demander un projet alternatif, un hypothétique moindre mal qui ne serait qu'un pas de plus dans la destruction de la famille, ils demandent le retrait du proejt de loi Taubira.
Le ministère a fait pression pour retirer la vidéo montrant un ministre faire la promotion de la dénaturation du mariage dans un collège
Lu ici :
"Un membre du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem
a demandé au site de BFMTV de retirer un sujet sur la porte-parole du
gouvernement.Le 15 octobre 2012, dans un collège de
Fleury-les-Aubrais (Loiret), la ministre du Droit des femmes, venue
assister à une séance de sensibilisation à l'homophobie, déclarait
devant une classe de quatrième et la caméra de BFM TV que le projet de
loi légalisant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels
était une "avancée". Une intervention dénoncée comme "un travail de propagande", le 6 janvier, par l'ancien ministre UMP Laurent Wauquiez."
Qu'en pense le Commissaire du peuple, Vincent Peillon ?
Témoignage d’une personne homosexuelle : “c’est dans l’Eglise que j’ai trouvé la liberté”
Je reçois ce matin ce courriel de remerciements, que l'auteur m'a autorié à publier :
"Je voudrais commencer ce mail par un
simple « merci », « merci » à toutes les personnes qui prennent position
depuis des mois, dans le cadre du projet de loi concernant le « mariage
pour tous » et qui s’en prennent plein la figure de tous côtés.J’ai
26 ans et je porte en moi cette inclination homosexuelle (je refuse,
consciemment de dire « je suis » homosexuel parce-que je refuse d’être
réduit à ça)Je n’exposerai pas ici
d’argumentaire contre le « mariage » ou l’adoption par les couples de
même sexe, parce-que d’autres l’ont déjà fait, et le font, très
certainement bien mieux que moi. Ce qui m’intéresse dans ce courrier,
c’est d’aller à l’encontre de ce que l’on dit souvent de l’Eglise, ou
des personnes contre ce projet de loi.Bien
que ne partageant pas nécessairement toutes les prises de position de
certaines personnes, dont les propos manquant parfois un peu de charité
peuvent objectivement blesser des personnes, mais c’est probablement le
travers du monde virtuel, dans lequel on tend parfois à oublier que des
personnes réelles se cachent derrière les pseudos.Je
voudrais témoigner de l’accueil qui m’a été fait dans l’Eglise. Avant
ma conversion, lorsque je parlais de mon homosexualité, j’étais content
lorsque mes interlocuteurs n’y trouvaient rien à redire, ou
m’encourageaient dans cette voie (avec un désir sincère de m’aider, j’en
suis convaincu), mais je n’étais pas entièrement satisfait, la
satisfaction passagère d’avoir l’illusion d’être « accepté » s’en allait
bien vite, et je me retrouvais à nouveau seul, avec ce grand désir
d’être reconnu et aimé. Ces personnes avaient beau m’accepter comme ça,
ça ne suffisait pas. Parce-que quelque chose en moi, n’acceptait pas la
vie que je menais. Il fallait toujours plus, toujours plus de preuves de
l’acceptation et de la reconnaissance des autres. Aujourd’hui, je sais
que cela était dû à l’impossibilité de la vie que je menais, à me
satisfaire.Cette acceptation, je
l’ai trouvé à l’Eglise. Jamais, je n’avais été accueilli avec autant de
gentillesse et de compassion. C’est par « la charité dans la vérité »
dont témoignaient ces personnes, que j’ai enfin trouvé la véritable
compassion, qui ne consiste pas à dire à quelqu’un « fais ce que tu
veux, tant que tu ne fais de mal à personne, c’est pas grave » mais de
s’intéresser en vérité à la vraie dignité de la personne. Ne plus être
réduit à l’homosexualité, mais avoir été regardé comme une personne à
part entière, dont la dignité dépasse cette étiquette d’homosexuel, m’a
libéré.J’ai lu, hier ou
avant-hier, une personne en faveur du mariage gay dire que l’Eglise et
les personnes contre le projet de loi allaient contre la liberté des
personnes homosexuelles. Moi je veux dire que c’est dans l’Eglise que
j’ai trouvé la liberté. J’ai mis du temps à accepter l’enseignement de
l’Eglise, mais je l’ai fait librement, jamais personne ne m’a incité, ou
forcé à ne plus vivre l’homosexualité, on me donnait l’enseignement de
l’Eglise et on me l’expliquait, mais on me laissait libre de le suivre
ou non… Pas comme la pensée unique dominante ou là, vous n’avez pas
d’autre choix que d’y croire… C’est dans l’Eglise que j’ai trouvé la
liberté, parce-que c’est l’Eglise, par son enseignement, qui m’a fait
comprendre que mon mal être, et ma recherche effrénée de reconnaissance
étaient simplement dus au fait que je n’étais pas libre, mais enchainé
par mes pulsions et mes désirs impossibles.Tout
ce développement un peu long pour témoigner, et dire que non, l’Eglise
n’est pas homophobe, non, les opposants au projet de loi ne sont pas des
affreux homophobes, mais qu’au contraire, beaucoup d’entre eux
témoignent d’un plus grand respect et d’une véritable considération pour
les personnes homosexuelles, qu’elles ne les réduisent pas à cette
étiquette, mais voient en elles, des enfants Aimés de Dieu dont la
dignité se trouve justement là. Beaucoup de personnes en faveur du
projet de loin font, consciemment ou non, de l’homosexualité un facteur
excluant, quelque-chose qui vous rend à part. Dans l’Eglise, rien de
tout cela… vous êtes appelé, comme n’importe qu’elle autre personne à
vous détacher de vous-même pour suivre Celui qui est le Chemin, la
Vérité, et la Vie. Chaque personne a ses difficultés qui lui sont
propres. Est-ce que le chemin est plus facile pour une personne
célibataire ? Une personne mariée ? Je ne le crois pas, nous avons
tous nos difficultés et nos impossibilités et je ne crois pas qu’il est
bon de créer une hiérarchie dans tout cela, mais qu’au contraire,
lorsque le Seigneur permet une difficulté, je crois qu’Il nous donne
toujours une grâce particulière pour pouvoir faire de cette difficulté
une force. Est-ce que, si j’en avais la possibilité, je demanderais à
Dieu de me « rendre » hétéro pour me marier, avoir une famille… ? Non,
parce-que je crois que, dans ce qu’Il a permis pour moi, Il m’a donné
une grande chance, celle de pouvoir me consacrer totalement à Lui, ce
qui, au final, est le seul chemin de vie possible, pour chaque personne,
quelle que soit la vie à laquelle elle est appelée.Je
pense aujourd’hui à ceux qui s’engagent médiatiquement pour dire leur
opposition à ce projet et qui sont la cible de toutes les critiques et
du lynchage médiatique et politicien. Je pense à toutes ces personnes
dont j’ai vu les comptes twitter envahis d’insultes et de mépris, au nom
de la tolérance, et je voudrais très sincèrement, et du fond du cœur,
vous remercier, pour votre engagement. Sans des personnes comme vous,
sans l’Eglise, j’en serais encore à rechercher la reconnaissance dans un
mode de vie qui jamais ne m’aurait apporté ce que je cherchais
réellement. «La Vérité vous rendra libre», parfois on ne veut pas
l’accepter, on met souvent du temps, mais quand on finit par n’en plus
pouvoir, et qu’on se laisse aller à la confiance… on découvre un trésor
que l’on ne soupçonnait pas, la vie avec le Christ, le Seul qui peut
réellement combler tous nos vides et nous relever, si on veut seulement
Le laisser faire."
Impunité pour les membres de la Miviludes ?
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires est connue pour combattre ceux qui défendent la loi naturelle et la liberté scolaire. Najat Vallaud-Belkacem voulait dernièrement la saisir pour qu'il soit mis fin aux thérapies proposées pour aider les personnes ayant des tendances homosexuelles.
Pour permettre à ses membres de jouir d'une totale liberté dans leurs manoeuvres, une proposition de loi a été déposée au Sénat pour leur assurer l'impunité juridictionnelle :
"Les membres de la Mission interministérielle de
vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ne peuvent être
recherchés, poursuivis, arrêtés, détenus ou
jugés en raison des opinions qu'ils émettent dans le rapport
annuel remis au Premier ministre dans l'exercice de leurs fonctions."
L'ancien président de la Milivudes, Georges Fenech, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris le 1er juin 2012 pour diffamation publique. Il avait mis en cause une association de
laïcs catholiques, la Société Française de défense de la Tradition,
Famille et Propriété, dans le rapport annuel de la Miviludes,
publié en 2009. Cette proposition de loi sera examinée le 30 janvier.
Adoption par des homosexuels : des pédiatres tirent la sonnette d’alarme
Dans Le Figaro, les
pédiatres Jean-Paul Gallet, Jean Lalau Keraly, Jérôme Valleteau de
Moulliac, François Condroyer écrivent :
"[N]ous pédiatres, chargés de veiller au bon
développement somatique et psychoaffectif des enfants de leur naissance
jusqu'à la fin de l'adolescence, sommes extrêmement soucieux des
bouleversements que cela risque d'occasionner dans leur construction.
Nous savons déjà, en effet, les difficultés multiples vécues par les
enfants adoptés par les familles hétérosexuelles, qui doivent assumer
des traumatismes nombreux, liés à l'abandon et à la double identité
familiale. Qu'en sera-t-il demain?Il est évident pour nous que
«le droit de l'enfant» doit primer sur «le droit à l'enfant». L'adoption
est faite avant tout pour donner une famille à un enfant et non
l'inverse. De plus elle doit être «crédible». Il n'y a pas pour nous de
droit à l'enfant à n'importe quel prix, celui-ci ne devant pas être un
objet mais un sujet au centre de toutes nos préoccupations. En aucun
cas, l'intérêt général de ceux-ci ne peut se faire au profit d'une
petite minorité parmi la minorité.Aucune étude, sérieuse à ce
jour et non partisane, n'a prouvé l'absence de danger à venir d'une
telle modification de la cellule familiale. En tout cas, il nous paraît
essentiel que le principe de précaution, si souvent mis en avant dans
beaucoup de domaines de la biologie, de la médecine ou de la science en
général, soit avancé quand il s'agit d'un tel bouleversement dans
l'éducation d'un enfant. À une époque où beaucoup de jeunes manquent de
repères, ce projet risque de brouiller davantage la construction de leur
personnalité.N'y aurait-il pas demain une nouvelle
discrimination majeure si un enfant n'avait pas le droit dès la
naissance d'avoir un père et une mère, comme la majorité des autres
enfants. Que se passerait-il en cas de séparation de ces couples? La
lutte contre les inégalités et la défense des minorités, tout à fait
légitime en soi, ne peuvent en aucun cas être un prétexte pour nier les
différences et la complémentarité entre un père et une mère. Ceux-ci,
même séparés, restent indispensables à un enfant pour se construire et
devenir adulte.Notre devoir de pédiatres nous impose de réagir
car il est devenu évident pour nous que ce projet de loi se désintéresse
complètement de l'avenir de l'enfant, qui a droit à une famille où il
aura le maximum de chances de s'épanouir."
Cette religion qui gouverne la France
Le Nouvel Observateur consacre son dernier numéro aux franc-maçons du gouvernement. Un dossier "marronnier" journalistique qui ne nous apprend pas grand chose :
"Au sein du gouvernement Ayrault, les frères sont une demi-douzaine. Parmi les initiés, on retrouve le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls […] ; son homologue chargé de la Défense, Jean-Yves Le Drian ; le
ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies ; celui chargé
de l’Outre-Mer, Victorin Lurel, ou encore Jérôme Cahuzac
(ministre du Budget), Frédéric Cuvillier (chargé des Transports, de
l’Economie maritime) et Anne-Marie Escoffier (Décentralisation).
L’équipe Ayrault compte surtout plusieurs personnalités proches des
loges, ceux que l’on qualifie de "maçons sans tablier". Tout en éludant
leur propre appartenance, ceux-là affichent un grand attachement aux
idéaux et aux valeurs de la maçonnerie, et la plupart aiment à plancher
devant les frères à l’occasion de tenues blanches fermées (les réunions
ouvertes aux seuls francs-maçons, mais dont le conférencier est un
invité non initié). Au premier rang d’entre eux, on trouve le ministre
de l’Education nationale, Vincent Peillon, orateur très apprécié des conférences publiques du Grand-Orient".
Mais personne ne réclame la séparation de l'Etat et des loges maçonniques.
Inquiétude au gouvernement
De Robert Ménard :
"Nos ministres sont inquiets. Paniqués, même. Alors, ne reculant
devant aucune grosse ficelle, ils tentent, par avance, de réduire les
manifestants du 13 janvier prochain à des cathos confits dans la
naphtaline, pétris de sentiments homophobes, arcboutés sur des valeurs
d’un autre temps. Pas sûr qu’ils arrivent à en convaincre les Français
qui sont maintenant 69 % à demander un référendum sur le « mariage pour tous ».
Même si nos huiles socialistes ont reçu un soutien de taille. Et oui,
Jack Lang – qui, lui, ne sent pas du tout la naphtaline – vient
d’apporter son soutien à son successeur de la rue de Grenelle : « L’école doit être une oasis de respect de la neutralité politique et religieuse. » Parole d’expert…"