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2 religieuses assassinées

Deux nonnes orthodoxes ont été retrouvées assassinées dans un monastère d’Arcadie, au sud-est du Péloponnèse, où elles vivaient seules. Les deux victimes, âgées de 86 ans et 63 ans, qui gisaient en chemise de nuit dans leur chambre, ont probablement été étouffées ou étranglées.

Dans l’immédiat, la police privilégie la piste d’un vol commun ayant mal tourné. Une autre raison eut été étonnante…

Michel Janva

L’UE met son doigt partout

Le Parlement européen a dénoncé un programme croate d’éducation sexuelle qui devrait être enseigné dans les écoles à partir de la prochaine rentrée scolaire. Les députés du PE, membres du Groupe de travail sur la Santé reproductive, expriment leur "inquiétude en raison de la possible introduction (dans les écoles) du programme d’éducation sanitaire et sexuelle" :

"Ce programme (…) propose des informations médicalement inexactes et incomplètes sur la santé reproductive et sexuelle (…) et sur des méthodes accessibles et légales de contraception".

Ils estiment que ce programme donne des "opinions négatives sur l’homosexualité et contredit les lois croates qui interdisent la discrimination".

Michel Janva

Victoire idéologique de Jean-Marie Le Pen

C’est l’avis de Me Trémolet de Villers :

"Jamais, depuis 1958 – presque 50 ans – la nation – la France – n’avait été autant au centre des débats. Ce n’est pas la doctrine économique, le partage des réactions, et encore moins l’Internationale, qui inspire les propos. C’est l’identité nationale. […]

Que, dans ces circonstances, Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers aient obtenu, à eux deux, 13% des voix manifeste aussi cette progression des idées du mouvement national. D’autant que la présence de François Bayrou, un candidat «anti-système» ressemblait furieusement à l’opération Lecanuet de 1965, qui en faisant un score très semblable, avait réduit à 5,5% le fonds électoral de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Quarante deux ans plus tard, ce fonds irréductible a plus que doublé, et les idées qu’il défend se sont répandues, de façon plus diluée et plus incertaine, mais d’une façon visible, dans le discours majoritaire. […]

L’important, maintenant, c’est d’assurer, dans le nouveau paysage politique français, la continuité du mouvement national. Les déceptions électorales entraînent des divisions, des rancœurs, des excommunications réciproques. […] C’est seulement dans le combat des idées – dans la définition du projet dont la France a besoin – que réside, une fois encore, le renouvellement de notre espérance. C’est sur ce plan-là que nous avons commencé à entamer un redressement. C’est sur ce plan-là que nous sommes forts. C’est sur ce plan-là que doit être poursuivi notre effort. […] Les temps ont changé. Les générations aussi. Le temps de la domination marxiste est passé. Pour l’avenir de l’intelligence française, tout est ouvert."

Michel Janva

L’omerta médiatique sur les profanations antichrétiennes

Yves Daoudal recense ces profanations que les médias ne relatent pas et sur lesquelles les politiques ne s’indignent pas. Dans Présent, Alain Sanders ajoute :

"Depuis des années, les profanations de lieux de culte catholique et les violations de sépultures se multiplient. Sans que l’on puisse toujours faire la part entre un satanisme de plus en plus répandu, le racisme à front de taureau de certains «jeunes» qui font la chasse à la kippa, et la bêtise ordinaire. Ce qui est plus étonnant – manière de dire –, c’est que ces actions ignobles n’ont droit au tam-tam médiatique que lorsqu’elles frappent des lieux de culte (ou des cimetières) musulmans ou juifs. […] Quand elles concernent des lieux de culte (ou des cimetières) chrétiens, elles sont classées – et encore, dans le meilleur des cas – dans la rubrique des faits divers."

Michel Janva

Présidentielle : la victoire de l’UE

Sous la plume de Jeanne Smits :

"Satisfaction, intense satisfaction du côté de la Commission de Bruxelles : l’assurance d’avoir en France, quoi qu’il arrive, un président européiste le 6 mai […] Sans oser prétendre que ce vote massif pour les partisans du «oui» au référendum sur le traité constitutionnel européen donne un blanc-seing au pouvoir français pour outrepasser la volonté des Français, l’idée est là en filigrane. Nul ne prend la peine de souligner que les Français ont voté, ou plutôt cru voter, sur un plan franco-français et pour un président qui aurait un quelconque pouvoir face à l’Europe d’où nous arrivent plus de 80% de nos lois, normes et règlements.

Sarkozy, on le sait, est partisan d’un traité simplifié adopté par voie parlementaire : ce devrait être alors l’un des principaux enjeux des législatives… Ségolène a promis de faire revoter les Français sur la base d’un traité plus «ambitieux» et plus «social» capable de plaire à l’électorat de gauche (comme si elle avait le pouvoir, à elle seule, d’imposer un nouveau texte à tous les Etats-membres de l’Union !).

C’est pourquoi les milieux européens s’affichent plus réticents sur ce plan vis-à-vis de la candidate socialiste. Le président social-démocrate allemand de la commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen, Jo Leinen, l’exprime ainsi : «Le premier “non” a créé un problème pour l’Europe. Un deuxième “non” causerait une vraie crise fondamentale. Ce serait un blocage totalC’est un langage que Ségolène et les siens (qui ont besoin du report des voix de Bayrou l’européiste) sont capables d’entendre, quoi qu’il en soit des promesses de nouvelle consultation du peuple français."

Michel Janva

La chasse aux électeurs de François Bayrou

De Jean Cochet dans Présent :

"Nicolas Sarkozy promet, s’il est élu, de créer une «nouvelle majorité présidentielle multipolaire», avec trois pôles majoritaires, centriste et de gauche, dans le but de «rassembler» le plus largement possible. Et tant pis pour les gogos du premier tour qui avaient cru que Sarkozy était de droite, comme il le leur assurait. Une main sur le cœur et l’autre dans le patrimoine électoral du Front national… Tout ça était une illusion d’optique. […]

Pendant que Sarkozy jouait du pipeau à Dijon, capitale de la moutarde, Ségolène Royal lançait, elle, ses filets en direction des électeurs centristes depuis Valence. Elle s’est notamment dite «disponible pour parler de l’avenir de la France avec ceux qui pendant toute cette campagne ont souhaité le changement et la rénovation politique». […]

[Mais l]es hiérarques socialistes optent pour la défaite de l’impitoyable tueuse d’éléphants. «C’est la seule façon de sauver le Parti socialiste», aurait dit l’un d’eux en tout petit comité. La seule façon aussi pour eux d’avoir quelques chances de briguer de nouveau l’Elysée en 2012. Après cinq ans d’une «France présidente», le rejet du socialisme serait sans doute au moins aussi massif et virulent qu’en 2002. En court-circuitant Ségolène Royal, les caciques socialistes, y compris son compagnon, entendent préserver leur avenir. Peut-être, se disent-ils, que le rejet du sarkozysme jouera alors en leur faveur ?

«Son amour du pouvoir est effréné, et elle l’exercera sans partage», disent ceux qui connaissent bien la «Fantômette du Poitou». L’ambition chez elle remplace les convictions. Hélas ! On pourrait en dire à peu près autant de Nicolas Sarkozy que l’on nous décrit d’ailleurs comme «une énergie au service d’une ambition» : conquérir l’Elysée."

Michel Janva

Peut-on voter pour un “ivégiste” ?

De Jean Madiran dans Présent :

"Un catholique peut-il voter pour un(e) ivégiste ? Mais peut-il aussi ne pas voter ? […] Ce monopole ivégiste du second tour soulève une question plus générale : l’objection de conscience ne devrait-elle pas s’appliquer au régime lui-même, à ce régime politique dans son ensemble, pour la raison qu’il est impossible d’y exister politiquement quand on conteste l’ivégisme ?

Les élections, présidentielle ou autres, ont une indéniable importance temporelle, elles ne sont pas les seules, elles ne sont même pas forcément le plus important. Après ce dimanche noir qui a sélectionné deux ivégistes, tous deux en outre partisans de la disparition de notre Etat-nation, pour conserver malgré tout le sens de la mesure, on se souviendra que l‘élection n’est pas le tout de la politique ; et que la politique n’est pas le tout du mouvement national. A la portée de la main de chacun, il demeure beaucoup de tâches fort utiles."

Michel Janva

La réussite de Nicolas Sarkozy ne doit pas virer à l’escroquerie

Après avoir constaté que Nicolas Sarkozy a réussi son "hold-up" sur les électeurs de Jean-Marie Le Pen, Laurent Dandrieu prévient :

"Mais il faudra qu’il n’oublie pas non plus, une foi élu, que s’il suit les désastreux précédents de Giscard et Chirac, qui ont toujours préféré flatter leurs adversaires à complaire à leurs électeurs, ceux-ci auront bientôt fait de retourner en masse vers Le Pen ou ses successeurs. Un hold-up électoral réussi, ça force toujours l’admiration. A Nicolas Sarkozy de faire en sorte qu’il n’apparaisse pas, un jour, comme une escroquerie."

Michel Janva

Indépendance du Kosovo

La Russie a annoncé qu’elle mettrait son veto à l’adoption au Conseil de sécurité de l’ONU d’un plan ouvrant la voie à une indépendance du Kosovo.

MJ

Les propos eugénistes de Nicolas Sarkozy

Gènéthique.org revient sur les propos de Nicolas Sarkozy sur l’inné et l’acquis :

"A-t-on réellement mesuré les "perspectives ouvertement eugénistes" qu’offrent de telles considérations, notamment celle d’une "organisation sociale démocratiquement fondée sur une correction biologique de toutes les formes de déviance" ? […]

De tels propos sont enfin bien loin d’être anodins, suggérant que tel ou tel comportement dû à tel ou tel gène puisse être enrayé par le dépistage prénatal : "En qualifiant d’ "immense" la part de l’inné, M. Sarkozy tient, en ces temps de dépistage génétique triomphant, des propos essentiellement et dangereusement politiques. Postuler que des gènes expliquent le comportement des pédophiles, c’est immanquablement sous-entendre que ces gènes peuvent être identifiés avant l’implantation in utero d’embryons humains conçus in vitro. Avec toutes les conséquences que l’on peut dès aujourd’hui imaginer et redouter"."

Michel Janva

Pour Claude Reichman : un vote “catastrophique”

Sur son blog :

"[L]oin de privilégier l’intérêt national, les électeurs ont en majorité voté dans le sens de leurs intérêts catégoriels. Un vote corporatiste qui annonce des jours tragiques pour notre pays. […]

On nous objectera que M. Sarkozy s’est présenté, au début de sa campagne au moins, comme le candidat de la rupture. Il n’a été en réalité que le candidat des mots. A aucun moment il n’a évoqué les mesures concrètes qu’il prendrait pour résoudre les problèmes de notre pays. Or on sait que si un candidat ne tient pas toujours ses promesses, il ne tient jamais celles qu’il n’a pas faites, tout simplement parce que les électeurs ne lui en ont pas donné le mandat.

L’avenir est sombre. Dès le lendemain du second tour, les difficultés vont assaillir le vainqueur, qui ne pourra s’appuyer que sur les inactifs et les assistés face à des revendications de plus en plus violentes. Et là, le baratin et l’angélisme ne seront d’aucun secours."

Michel Janva

Concours de pronostics : les résultats

ne sont pas brillants, au point que vos bloguVoyanteurs ont peur d’embarasser même le vainqueur en donnant le résultat ! En effet, aucun joueur n’a fait mieux que certains des derniers sondages publiés.

Mais le gagnant sur 139 joueurs, "Guyom" (commentaire du 19 avril, 21h43), mérite nos félicitations – et en particulier celles de vos blogueurs qui étaient "dans les choux"…

Bravo donc à Guyom, dont l’erreur cumulée sur les 12 candidats est de 16,6 points.

Mais tout le monde a gagné… une bonne leçon d’humilité !

LSB

Le Pen a fait la même erreur que Jospin

C’est l’analyse d’Arnaud Folch de Valeurs Actuelles :

"Ce sont ses idées et ses thèmes qui ont été plébiscités […] et c’est Sarkozy qui en profite ! […] Mais le président du FN n’en porte-t-il pas lui-même une part de responsabilité ? N’a-t-il pas commis la même erreur que Jospin […] ? Obnubilé par le second tour […], Le Pen a «oublié» de mener une vraie campagne au premier. A Sarkozy, les «provocs» et les campagnes de «haine» de la gauche et de l’extrême gauche – bref, le hors système ; à Le Pen la posture du vieux Sage, d’abord attaché à se «dédiaboliser» en prévision du second tour. Au risque de se faire chiper ses fondamentaux. Comme le «rassembleur» Jospin annonçant que son programme n’était pas socialiste (et qui avait vu ses électeurs se disperser)."

Michel Janva

La culture de mort : un terrorisme

Mgr Angelo Amato, secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi, a déclaré, lors d’un séminaire au Vatican sur le terrorisme, qu’à côté du

"terrorisme abominable des kamikazes qui occupe quotidiennement la scène médiatique, existe le +terrorisme à visage humain+ tout aussi répugnant [masqué par] des expressions qui cachent la réalité tragique des faits".

"Par exemple l’avortement est appelé +interruption volontaire de grossesse+ et non meurtre d’un être humain sans défense, la clinique abortive est désignée par une expression anodine (…) et l’euthanasie est appelée plus légèrement +mort dans la dignité+".

Mgr Amato s’en est pris aux

"cliniques abortives, authentiques abattoirs d’êtres humains en boutons, aux laboratoires fabriquant la +pilule du lendemain+ Ru 486 ou manipulant les êtres humains comme s’ils étaient un simple matériel biologique, et aux parlements des nations soi-disant civilisées qui promulgent des lois contraires à la nature humaine".

Michel Janva

“L’éphémère victoire” de Nicolas Sarkozy

C’est l’analyse de Nicolas Bay (MNR), à écouter sur VoxGalliae.

MJ

Nicolas Sarkozy vs Ségolène Royal

Voici un tableau synoptique de la position des deux candidats sur l’avortement, la contraception, l’euthanasie, la recherche sur les embryons et l’homosexualité.

MJ

La réaction de Bernard Antony

Il estime que le discours de Jean-Marie Le Pen a manqué de clarté :

"L’échec du candidat de la droite nationale le mieux placé pour l’emporter est certainement dû au fait qu’il a cru pouvoir être élu en ne maintenant pas sur plusieurs points la netteté de nos positions. […] Sur plusieurs points, ses déclarations et même ses mots polémiques, ont été par trop contradictoires, notamment sur les questions de l’immigration, de l’intégration et de l’islam.

Malgré la similitude regrettable ou la proximité de ses positions avec celles de Nicolas Sarkozy sur le PACS, le non remplacement de la loi Veil, l’éventualité de la légalisation de l’euthanasie, la politique vis-à-vis de l’islam, j’aurais encore appelé en désespoir de cause à voter quand même pour lui s’il avait été présent en ce deuxième tour. […]

Enfin, l’évidence est établie que l’unité politique de la droite nationale ne peut plus être assurée sur le principe de l’inconditionnalité vis-à-vis d’un seul, quels que soient ses changements stratégiques. C’est d’abord par un accord sur les idées et les exigences non négociables de la culture de vie qu’elle peut être établie et sa dynamique retrouvée."

Michel Janva

1er tour : réaction de Christine Boutin

Sur son blog :

Le fait qu’ils aient donné à Nicolas Sarkozy la victoire au premier tour montre également qu’ils sont plus que sensibles à sa volonté de rompre avec les principes de mai 1968, et de faire entrer de plain pied notre pays dans la modernité qui commence.

Henri Védas

PS : Jusqu’à présent, le parti de Mme Boutin répondait avec exaspération aux catholiques qui s’étonnaient de son soutien à un candidat pro-avortement. Mais dans ce post de la semaine dernière, Christine Boutin répond implicitement en reconnaissant avoir choisi "la route oblique" pour "diminuer l’intensité du mal" – on l’approuve ou non, mais la candeur est rafraîchissante.

Comment ont voté les catholiques ?

Selon un sondage CSA, les catholiques "réguliers" (allant à la messe au moins une fois par mois) ont voté à 45% pour Nicolas Sarkozy, 20% pour François Bayrou, 11% pour Ségolène Royal, 8% pour Jean-Marie Le Pen, 7% pour Philippe de Villiers… 4% pour Arlette Laguiller, 3% pour Marie-Georges Buffet et 2% pour Olivier Besancenot.

MJ (merci à S.)

Boris Eltsine, RIP

1931-2007

HV

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