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Le 25 juillet, journée contre l’avortement en Belgique

Le collectif "Papa, maman et moi" a été créé pour structurer une campagne contre les propositions de loi belge visant à autoriser l’adoption d’enfants par les homosexuels. Pour 2006 il a décidé de reprendre le flambeau de la défense de la vie devant les nouvelles menaces légales.
"Le collectif "Papa, Maman et Moi" propose également de faire du 25 juillet la Journée européenne contre l’avortement. Pourquoi le 25 juillet ? Parce que c’est la date de publication de l’Encyclique Humanae Vitae de Paul VI, document pontifical particulièrement éclairant à ce sujet. Concrètement, le collectif "Papa, Maman et Moi" souhaite donc que le 25 juillet prochain, dans chaque pays d’Europe, s’organisent divers événements visant à dénoncer l’avortement et à promouvoir la Vie. Il s’agira ainsi, non pas de chapeauter le très riche paysage associatif pro-vie européen, mais de l’amener à la convergence d’actions."
Rassemblement et meeting en plein air à 20h30 devant le Palais de Justice, place Poelaert à Bruxelles avec des représentants de différentes associations pro-vie d’Europe.

Les clandestins et le viol de la loi

Extrait du billet de Daoudal, intitulé "L’anarchie" :

"Des dirigeants politiques, dont François Hollande, et des chefs syndicalistes (et les habituels "artistes" pétitionnaires) signent un appel de la Ligue des droits de l’homme à "violer la loi". Il s’agit d’une "désobéissance citoyenne". (…) L’actuelle campagne anarcho-trotskiste de "défense des sans-papiers", lancée par RESF, le groupuscule du militant trotskiste Richard Moyon ("fraction de Lutte Ouvrière") connaît un grand succès parce qu’elle a été habilement montée en jouant sur la corde sensible des "enfants expulsables". Alors qu’il ne s’agit pas des enfants, mais des familles en situation irrégulière. De nombreux élus ont relayé le mouvement, et les "parrainages républicains" se multiplient. [Il s’agit] d’imposer à la République qu’elle considère comme des citoyens des individus qui ne le sont pas. (…)

Le mouvement est donc passé à la vitesse supérieure, avec l’appel de la Ligue des droits de l’homme à violer ouvertement la loi, en s’opposant aux (éventuelles) mesures d’expulsion de familles clandestines, qualifiées de "chasses aux enfants"… C’est un grand succès du groupuscule de Richard Moyon, qui avait lancé une pétition similaire en avril dernier. Et c’est surtout une nouvelle avancée de l’anarchie dans notre pays, car de nombreux "responsables", au lieu de condamner une telle initiative, la soutiennent et répandent l’idée qu’il est juste et nécessaire de violer la loi."

Michel Janva

Parlons des évêques de France

L’Homme Nouveau consacre une excellent dossier, trop long pour être reproduit ici, sur l’épiscopat français. En voici l’introduction par Philippe Maxence, rédacteur en chef de l’HN :

"Jacques Maritain, naguère, distinguait entre la "Personne" de l’Église et les membres de son "personnel". La première était "une, sainte, catholique et apostolique". Les seconds, bien que communiant à des degrés divers à cet article du Credo, pouvaient obscurcir la visibilité de la sainteté de l’Église par leurs péchés et leurs défaillances. L’Église, qui est sur la terre, est formée de pécheurs. Ce rappel, paradoxalement, ne doit pas nous conduire à douter de l’Église ou à manquer de confiance dans les membres de sa hiérarchie. L’Église est de constitution divine et cette constitution implique qu’elle repose sur l’autorité des évêques unis au pape. Il n’y a pas d’Église catholique sans évêques. Ceux qui espèrent ou qui rêvent d’une réforme de l’Église, d’un grand renouveau ou d’un retour aux grandes époques de son histoire, ne doivent pas oublier que rien ne se fera sans les évêques. Ils sont les successeurs des Apôtres, avec leur sainteté, leurs misères, leurs courages et leurs défaillances.

Dans ce regard que nous jetons sur l’état de l’Église de France (…) il faut se garder de tomber dans deux pièges : l’angélisme et un hyperréalisme critique. La première tentation serait d’affirmer que l’Église en France se porte bien, qu’elle n’a pas de problèmes ni de défaillances. La seconde tentation ne verrait, au contraire, que les zones d’ombre et les infidélités."

Michel Janva

La presse catholique, les chrétiens et “l’Eglise de France”

Voici l’extrait d’un article de Jean Madiran, paru dans Présent de ce week-end :

""Le comble est atteint", clame Témoignage chrétien, le comble du scandale. C’est par l’hebdomadaire Famille chrétienne qu’il a été atteint : Présent "figure dans la revue de presse du numéro du 27 mai".

(…) Le contexte est celui du reproche que Témoignage chrétien adresse à Famille chrétienne : n’avoir pas, concernant "le projet de loi Sarkozy sur l’immigration", exactement la même position que la conférence épiscopale. C’est, dit Témoignage chrétien, manquer à l’"obéissance à l’Eglise de France". (…)

Les chrétiens devraient donc, en politique, n’avoir d’autre pensée ni d’autre action que celles de l’épiscopat ? C’est apparemment ce qui est souhaité par l’OCNI (objet clérical non identifié) que La Croix dénomme "la gouvernance actuelle de l’Eglise de France". L’OCNI dénonce ce que pensent "les chrétiens" en matière temporelle et quelle y est leur action : comme si l’épiscopat était leur porte-parole politique. (…)

On sait bien que, d’ordre des gouvernements socialistes, gaullistes ou chiraquiens, Présent est non seulement privé arbitrairement des subventions légales auxquelles il a droit, mais aussi interdit de citation (dans les revues de presse ou dans n’importe quel autre cas). En 25 ans, cette interdiction n’a pas été transgressée plus de 4 ou 5 fois, et l’auteur d’une telle incartade l’a chaque fois payée cher dans sa carrière. Mais quelle allégeance socialiste, gaulliste ou chiraquienne pourrait imposer une telle censure à la presse catholique ? Famille chrétienne a cru pouvoir, le 27 mai et par rarissime exception, citer Présent. Les censeurs de Témoignage chrétien lui ont fait savoir que ce manquement à la discipline est inexcusable. Mais d’où vient donc cette assurance de Témoignage chrétien que l’accusation d’avoir osé citer Présent constitue un grief décisif ? Sur quoi se fonde-t-elle ? La censure de Présent est observée par La Croix elle aussi. Il est difficile de ne pas supposer qu’une consigne aussi strictement observée par la presse catholique ne peut venir pour elle que d’un oukaze prononcé par la "gouvernance de l’Eglise de France"."

Michel Janva

La confession d’une co-fondatrice du Planning familial

Sullerot Dans son ouvrage, Evelyne Sullerot, co-fondatrice du planning familial, retrace les trois révolutions qui ont bouleversé la famille : la pilule, la libéralisation sexuelle et la découverte de l’ADN. Avec la pilule, la procréation s’est dissociée de la sexualité. La révolution sexuelle au lieu de renforcer le couple, l’a fragilisé : "le culte du plaisir immédiat l’a emporté sur le désir d’avenir et d’accomplissement par les enfants".

La réflexion sur les conséquences du divorce des parents sur les enfants est en France un sujet tabou. Les résultats des enquêtes, nombreuses en Suède et dans les pays anglo-saxons, ont été minimisés par les "ex-soixante-huitards". Mme Sullerot rappelle qu’aux séances du Haut Conseil de la population et de la famille, lorsqu’elle parlait des "familles éclatées" on la reprenait : "on dit : familles libérées".

Selon elle, la révolution génétique va redonner un sens à la filiation mettant ainsi un frein à la revendication du "droit à l’enfant" des femmes célibataires ou des couples homosexuels. La révolution génétique va satisfaire le droit des enfants à "connaître leurs origines", et va réintroduire la fonction paternelle dans la famille.

Sur les débuts du planning familial :

"nous voulions libérer et responsabiliser les femmes, et favoriser l’harmonie dans les couples et la famille".

Mais elle observe le dérapage du mouvement féministe vers "la guerre des sexes entraînant la négation du couple et l’élimination des pères". Le mouvement nous "a échappé, les féministes sont allées trop loin, elles se sont construites dans la haine et la victimologie" ne parlant que de leur volonté d’avorter. Pour Evelyne Sullerot, la contraception était "le «remède» contre le «mal» qui était l’avortement. J’étais contre le fait d’en faire un droit". Elle regrette que l’avortement soit devenu une "contraception-bis", "un droit à détruire".

Et pourtant. Si, en son temps (1968), l’encyclique de Paul VI avait été lue, mieux comprise et surtout acceptée, il n’y aurait pas eu tant de gâchis.

Michel Janva

L’anti-racisme à sens unique, une idéologie enseignée à l’école

Rioufol dénonce l’idéologie soit-disant anti-raciste :

""Vous êtes raciste. Point barre". Le procureur de la République de Nantes a ainsi qualifié la patronne d’un salon de coiffure de Châteaubriant (Loire-Atlantique), à qui il était reproché de n’avoir pas embauché une Noire. (…) Mais la Justice ne doit-elle faire la leçon qu’aux « petits Blancs » ? Lundi, le tribunal de Melun a jugé irrecevable la plainte du député UMP Daniel Mach contre le rappeur Monsieur R. (…) Quand tel autre chante : « J’ai envie de dégainer sur les faces de craies », la haine n’est-elle pas audible ? Les antiracistes sont les premiers à soutenir que des mots peuvent tuer. Dans cette logique, la coiffeuse de Châteaubriant devrait être moins coupable que Monsieur R. ou le groupe Sniper, pourtant relaxé en 2005 pour avoir chanté : «On est tous chauds, pour mission exterminer les ministres et les fachos.» Mais seule compte l’origine ethnique de la victime. (…) L’aveuglement de cette idéologie interdit de s’interroger sur le racisme anti-Blanc, (…).

Les manuels d’éducation civique, proposés par l’Éducation nationale, sont tous consacrés à cette citoyenneté. (…) Grandir ensemble (Hatier, 5e), s’ouvre sur : «Où mène le racisme ?», «Comment le principe d’égalité s’impose-t-il ?», «Comment combattre les discriminations ?» Des sujets (…) faisant peser les pires soupçons sur le pays d’accueil. (…) Parmi les exercices : «Tu es l’avocat qui doit défendre Moussa, victime d’une discrimination.» Ou encore : «Expulser des mineurs étrangers scolarisés : est-ce acceptable ?» Pour ce dernier cas, les jeunes élèves sont invités à «reprendre les arguments du débat» – qui n’est pas exposé – pour argumenter au profit d’une famille guinéenne vivant en France depuis onze ans et menacée de renvoi. Personne ne s’étonne de ce dressage précoce au militantisme.

La lecture de ces manuels permet de mieux comprendre l’apparent succès des parrainages d’enfants de sans-papiers (…). Le Réseau éducation sans frontière, organisateur de la contestation, est constitué d’enseignants proches de l’extrême gauche et du Parti communiste (…). Un noyautage qui a abusé de nombreuses familles, naturellement sensibilisées au sort de copains de classe. (…) Le piège aux bons sentiments a fonctionné."

Michel Janva

De la nocivité de Roselyne Bachelot

Voici la reproduction (sans la publicité…) d’une circulaire interne à l’UMP :

“L’équipe de GayLib a le plaisir se vous inviter à une réunion avec :

Roselyne BACHELOT
Secrétaire Générale Adjointe de l’UMP
Députée Européenne
Ancienne Ministre

le […] dans […]. Une fois de plus, Roselyne Bachelot nous fera l’amitié de passer quelques moments avec nous afin de faire le point sur l’ensemble des projets portés par GayLib et en débattre très directement.

Vous le savez, Roselyne est un soutien fidèle de GayLib doublé d’une femme au tempérament hors du commun. Nous lui devons beaucoup et c’est pourquoi, je compte particulièrement sur votre présence le 6 juillet.

[…] Hervé GASTAUD
Secrétaire Générale de GayLib.”

Conclusion : aux prochaines élections auxquelles elle se présentera, la faire battre pour qu’elle perde son pouvoir de nuisance au sein de l’UMP…

Michel Janva

Tergiversations de l’UMP sur les revendications “gay”

Valeurs actuelles présente le "dilemme" de Nicolas Sarkozy :

Approuver le mariage [sic] gay, quitte à mécontenter son propre électorat ? Ou s’y opposer, au risque d’accentuer le fossé avec l’électorat jeune et de gauche ?

Si des calculs électoraux peuvent dissuader Sarkozy de soutenir les revendications "gay", tant mieux. Mais un homme politique responsable s’y oppose d’abord parce qu’elles sont contraires au bien commun; par exemple Jean-Marc Nesme, interviewé par VA :

T_2045_jmnesme Les couples homosexuels ont choisi un mode de vie qui contredit leur désir d’enfant. Je peux comprendre qu’ils vivent mal cette contradiction douloureuse, mais ils ont fait ce choix. Il n’est pas admissible de bouleverser radicalement le droit de la famille pour satisfaire les revendications idéologiques d’une minorité de cette minorité. Ce serait promouvoir une révolution anthropologique fondée sur un mensonge : le déni des différences entre les sexes, entre l’homme et la femme, le masculin et le féminin, le père et la mère. En un mot, le déni de l’altérité. Et l’on ne peut pas construire une société équilibrée sur le mensonge.

Henri Védas

Retour sur l’abbé Montarien

Montarien En ce 29 juin, fête des saints Apôtres Pierre et Paul, bon nombre d’ordinations se sont déroulés en France. C’est donc un peu la fête de nos prêtres. J’en profite pour vous informer de la mise à jour du site dédié à la mémoire de l’abbé Montarien, prêtre parisien décédé l’année dernière.

Ceux qui l’ont connu (et les autres) y retrouveront les écrits de l’abbé Montarien, dont son "petit catéchisme élémentaire", et ses articles parus dans les revues des scouts de la VIIe Paris. Sont également en ligne le sermon de Mgr Romero prononcé lors de ses obsèques, une biographie de l’abbé "par lui même", des méditations pour une retraite de St Ignace et des photos.

Voici un extrait de l’un de ses catéchismes destiné à des jeunes scouts et intitulé "Qui se plaint pèche" :

"Quand tu te plains, sans t’en donner trop l’air, tu t’en prends à Dieu ; ou au prochain, ce qui, paraît-il, est la même chose. Quand une affaire se présente mal, on cherche le remède, s’il existe, et s’il n’existe pas, on décide que c’est bien comme ça : mon Dieu, je vous aime ! Si tu as froid aux pieds, pique un cent mètres. Par contre, si tu es moche… Se plaindre des autres, cela porte un nom : ça s’appelle murmurer. Et c’est un péché, en effet. Les autres ont tort quelquefois, mais tu n’as pas raison de te plaindre d’eux. Le Chrétien est un homme distingué, c’est-à-dire qui se distingue.

(…) Il est tout de même permis de se plaindre en justice quand le tort causé est important. On a même le devoir de le faire si on a la responsabilité de la victime. (…) On a encore le devoir de se plaindre quand on souffre sérieusement ; je dis «sérieusement». Mais pas à n’importe qui. Si tu es malade, arrange-toi pour voir le médecin. Pour les bobos sans gravité, débrouille-toi tout seul. Si ce sont des peines d’âme, dis cela à ton confesseur (à personne d’autre, tu m’entends !). Le seul fait d’exposer certains tourments suffit parfois à les faire disparaître. L’opération peut être d’ailleurs difficile. «En souriant, je brave la mitraille !» (sainte Thérèse de Lisieux)"

Michel Janva

Tour d’horizon avec Bernard Antony

Le troisième volet de l’entretien vidéo de Vox Galliae avec Bernard Antony est le plus long de la série. De nombreux sujets sont évoqués, des prochaines présidentielles au livre qu’il vient de consacrer à Marine Le Pen et Philippe de Villiers.

Bernard Antony rappelle qu’il ne soutiendra de candidat aux prochaines présidentielles que si l’intéressé défend six mesures, dont le remplacement de la loi Veil, la fin du monopole syndical, le chèque scolaire et l’abrogation de la loi Gayssot (il cite également une septième, "facultative" : le rétablissement de la peine de mort).

Il n’est pas certain qu’Antony trouve un heureux élu – mais sa démarche, fondée sur la fidélité à des idées, contraste avec des tactiques plus terre-à-terre. On pense à celle de Mme Boutin qui fait de huit investitures aux législatives la condition de son soutien aux présidentielles.

Henri Védas

Démission du gouvernement néerlandais

Ayaan Hirsi Ali, la parlementaire hollandaise d’origine somalienne et collaboratrice de Theo Van Gogh, assassiné pour avoir réalisé un film extrèmement critique quant au sort réservé aux femmes par l’Islam, a récupéré, mardi 27 juin, sa nationalité et son passeport néerlandais. Elle en était privée par décision de la ministre de l’immigration et de l’intégration, Rita Verdonk, pourtant membre de la même formation politique – le VVD, Parti populaire pour la liberté et la démocratie (libéral).
Mme Verdonk avait pris cette mesure après la diffusion d’un reportage dans lequel Mme Hirsi Ali était accusée d’avoir menti sur son nom et sa date de naissance lorsqu’elle avait formulé sa demande d’asile, en 1992. A la suite de cette affaire, la ministre a échoué dans sa tentative de prendre la présidence du VVD. Faisant amende honorable, elle a admis que Mme Hirsi Ali avait, selon le droit coutumier somalien, le droit de porter le patronyme de son grand-père et pas celui de son père. Qu’elle ait triché sur sa date de naissance a été considéré comme mineur.
Mais Rita Verdonk a perdu tout crédit auprès de son parti qui lui reproche d’avoir agi d’une manière inqualifiable. A tel point que le gouvernement néerlandais vient de démissionner.

Philippe de Villiers s’oppose au ‘Sarkoval’

Suite à la décision de la préfecture de passer outre la décision de justice interdisant le Teknival en Bretagne, Philippe de Villiers a annoncé qu’il portait plainte contre le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy pour avoir donné l’ordre à la préfecture du Morbihan de désobéir à une décision de justice sur le teknival breton :

"Je viens de saisir le procureur de la République du Morbihan pour faire condamner le ministre de l’Intérieur pour voie de fait, et le faire traduire devant un tribunal correctionnel, car il a donné l’ordre au préfet de ne pas appliquer la décision de justice qui a prononcé l’interdiction du teknival".

Villiers s’est rendu à Vannes jeudi pour réclamer à la préfecture l’application de "l’interdiction du Sarkoval", surnom donné selon lui au teknival par les habitants du Morbihan. Par ailleurs, il a annoncé qu’il demandait aux parlementaires du MPF "de déposer vendredi matin une proposition de loi pour l’interdiction des rave-parties", les qualifiant de "parties de drogue" :

"Je refuse la rencontre anarchique de la drogue, de l’alcool et de la violence. La musique oui, la drogue non".

Michel Janva

Renaud Dutreil pour un dimanche chômé

L’ouverture des commerces le dimanche entraînerait "la destruction de centaines de milliers" d’emplois dans les petits commerces, a prévenu le ministre des PME et du commerce Renaud Dutreil.

"le grand commerce (…) pourrait s’organiser pour que le roulement de la main d’oeuvre permette une ouverture sept jours sur sept, [tandis que] les commerçants indépendants qui travaillent en couple ou qui travaillent seuls ou (…) avec un ou deux salariés ne pourraient pas faire face à cette nouvelle concurrence".

Voilà une bonne contribution à la réflexion engagée par l’UMP.

Michel Janva

L’échec du préservatif

Voici une nouvelle qui va certainement en faire hurler plus d’un. C’est le fameux Bafweb qui nous la rapporte. Et elle est sérieuse.

Une nouvelle étude sur l’efficacité du condom dans la protection contre le papillomavirus humain (HPV) a démontré un taux d’échec critique de 30%. Le rapport ne s’en félicite pas moins, arguant que le préservatif constitue une protection "significative" contre le virus. Les 30 malheureux  sur 100 qui tomberont dans le panneau seront sans doute ravis d’apprendre qu’ils étaient "significativement" protégés.

Ce rapport a été vivement critiqué par l’Illinois Family Institute comme fallacieux et imprécis : dire que le taux d’échec est de 30% était bien plus important qu’annoncer en fanfare l’improbable "succès", très limité au demeurant, de l’étude. 

"En fait, l’étude indique que, sur 42 femmes dont les partenaires ont toujours utilisé des préservatifs, 12 ont contracté le HPV. Ainsi, 28.5% des femmes ont attrapé le HPV même avec une utilisation à 100% du préservatif", a déclaré William Beckman, directeur exécutif de l’Illinois Right to Life Committee.   

"Qui pourrait considérer cela comme un taux d’échec acceptable alors qu’il s’agit de risquer sa vie avec un virus cancérigène ?"

La conclusion de Beckman mérite d’être lue et relue :

"Si cette étude est la preuve de quoi que ce soit, c’est la preuve que les préservatifs n’assurent pas une protection satisfaisante contre le HPV. C’était la position prise par les défenseurs de l’abstinence en premier lieu. Cette étude ne va certes bousculer leur position".

Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant.

Michel Janva

L’UE prête à suspendre les négociations avec la Turquie ?

Le commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn, a déclaré que l’Union européenne pourrait suspendre complètement les négociations d’adhésion avec la Turquie en raison de son refus d’ouvrir ses ports et ses aéroports au trafic en provenance de Chypre, rapporte l’agence finlandaise STT.

"C’est une possibilité. J’espère que nous ne devrons pas y recourir, mais il n’y a aucune raison de ne pas y recourir s’il y a lieu de le faire".

L’interview a été donnée hier, alors que les ambassadeurs de l’UE ont décidé de passer à la vitesse supérieure dans les discussions d’accession avec la Croatie plutôt qu’avec la Turquie en raison du blocage concernant Chypre.

La Turquie, qui a envahi Chypre en 1974 en réaction à un coup d’Etat mené par la junte alors au pouvoir en Grèce, ne reconnaît pas le gouvernement chypriote grec de Nicosie. L’UE réclame de la Turquie qu’elle ouvre ses ports et ses aéroports au trafic en provenance de Chypre dans le cadre d’un accord signé l’an dernier étendant son union douanière aux 10 nouveaux membres de l’Union, dont Chypre.

Face à celà, la Turquie agite le ‘spectre’ imaginaire de l’islamophobie.

Michel Janva

Bouteflika n’aime pas les Franco-algériens

Ils sont coupables, selon lui, de mépris envers leur pays d’origine. L’Algérie ne reconnaissant pas la double nationalité sur son sol, les émigrés veulent être traités comme des Français en cas de problème. «Renégats» en Algérie, ils sont accusés par les islamo-nationalistes de «propager la culture et les moeurs occidentales», synonymes pour eux de dépravation.

Ainsi en va-t-il de la romancière Assia Djebbar, entrée, la semaine dernière, à l’Académie française accompagnée par l’indifférence officielle et les sarcasmes de journaux arabophones. Malgré le rappel de la «plaie de la colonisation» lors de son discours de réception parmi les «immortels» (parmi lesquels aucun n’a réagit), on lui dénie son «algérianité». Même Zizou, fils d’un immigré kabyle, il est coupable de «dédaigner les couleurs nationales pour défendre le drapeau français».

Michel Janva

Le club de Gilles de Robien

Dans Le Figaro, Gilles de Robien explique les raisons de la création de son club, qui ne nous apprennent rien:

"Comme je l’ai dit depuis le début, il s’agit de retrouver l’esprit des clubs Perspectives & Réalités, créés par Valéry Giscard d’Estaing, qui ont tant apporté à la vie politique française et à l’UDF. Six cents adhérents nous ont déjà rejoints. (…) Nous voulons avant tout créer une vraie dynamique de propositions [mais lesquelles, nous ne le saurons pas]. (…) Moi aussi, je veux que ma famille politique défende ses valeurs [mais lesquelles, ...], sans servilité vis-à-vis de l’UMP. Mais je souhaite, et je ne suis pas le seul, qu’il [François Bayrou] indique clairement avec qui il veut travailler, la gauche ou la droite."

Michel Janva

Teknival : la préfecture persiste

Bien que désavoué par le tribunal administratif de Rennes, le préfet du Morbihan Elisabeth Allaire a visité l’ensemble du dispositif mis en place sur l’aérodrome de Vannes-Meucon pour accueillir, à partir de vendredi, les dizaines de milliers de teufeurs attendus au grand Teknival de l’été en Bretagne.

La préfecture du Morbihan indique qu’elle prévoyait "d’aller en cassation de l’ordonnance devant le Conseil d’Etat". Le défenseur de la ville de Vannes, Me André Rolland, attend le dépôt du pourvoi en cassation avant de se prononcer. Mais il précise que "l’arrêté de réquisition (de l’aérodrome) ne produit plus d’effets (…) Seul le Conseil d’Etat peut lui en redonner" en censurant l’ordonnance du tribunal administratif. Quant à François Goulard, ministre de l’Industrie et de la Recherche, élu morbihannais opposé à la tenue du Teknival sur l’aérodrome, il a déclaré sur France Bleu Breizh Izel regretter que "le droit (ne soit) pas respecté" dans cette affaire.

Michel Janva

Erdogan ne veut pas qu’on critique l’islam

Invité à s’exprimer devant l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg, le Premier ministre turc a mis en garde contre un "choc des civilisations" qui menace, selon lui, la paix mondiale.

"Nous devons commencer par respecter nos sensibilités et éviter de violer la sensibilité des autres. Nous voyons l’antisémitisme comme un crime contre l’humanité mais l’islamophobie doit aussi être vue comme un crime contre l’humanité".

Bafweb fait justement remarquer qu’entre l’antisémistisme, qui tue des Juifs, et l’islamophobie, qui propose une critique de la doctrine islamique, il y a une différence que le Premier ministre turc feint d’ignorer.

Michel Janva

Homosexualité : Rivière souhaite que l’UMP clarifie sa position

Le député UMP des Alpes-Maritimes, Jérôme Rivière, critique fortement l’ambiguïté de son parti sur le sujet homosexuel :

"Je ne crois pas qu’il existe une communauté homosexuelle. (…) Les homosexuels ne se définissent pas d’abord en fonction de leur sexualité. (…) Une grande partie des homosexuels ne se sentent pas représentés par ce mouvement [l’association organisatrice de la Gay Pride]."

"Le mariage, selon le Code civil, c’est un contrat entre un homme et une femme en vue de fonder une famille. Si ce n’est plus cela, cela ne veut plus rien dire. (…) Quant au problème de l’homoparentalité (…), j’y suis totalement défavorable. (…) Ce sont les homosexuels de la Gay Pride qui nous parlent toutes les trois minutes du droit à l’enfant. Pour moi, le plus important, c’est le droit des enfants. Dans une convention internationale que la France a signée, il est rappelé que tout enfant a droit à un père et une mère."

"Concernant la position de l’UMP, je constate qu’elle est ambiguë sur ce sujet depuis un certain moment. (…) Notre parti politique a tout intérêt à rapidement rappeler quelles sont ses valeurs et quels sont ses combats. Le combat pour l’homoparentalité ne doit pas être celui de l’UMP, en tout cas, ce ne sera pas le mien."

Michel Janva (via Minute)

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