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Une «épidémie» d’attaques au couteau

Au Royaume-Uni :

À coups de poignard ou de machette, la criminalité violente a augmenté de 80% depuis 2015.

Douzième dimanche après la Pentecôte : le bon Samaritain

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
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C’est l’Évangile du bon Samaritain qui donne aujourd’hui son nom au douzième dimanche après la Pentecôte.

L‘Introït débute par le beau verset du psaume 69 : O Dieu, venez à mon aide ; Seigneur, hâtez-vous de me secourir ! Dans sa dixième Conférence, Cassien montre comment ce cri de l’âme convient à tous les états et répond à tous les sentiments. Durand de Mende en fait application dans la circonstance présente à Job, parce que les lectures de l’Office de la nuit tirées du Livre où sont racontées ses épreuves se rencontrent quelquefois, quoique rarement, avec ce Dimanche. Rupert y voit de préférence les accents du sourd-muet, dont la guérison mystérieuse faisait, il y a huit jours, l’objet de nos méditations. « Le genre humain dans la personne de nos premiers parents, dit-il, était devenu sourd pour écouter les commandements du Créateur, et muet pour chanter ses louanges ; le premier mouvement de sa langue déliée par le Seigneur est pour invoquer Dieu. » C’est aussi chaque matin le premier élan de l’Église, comme sa première parole à chacune des Heures du jour et de la nuit.
Dom Guéranger  L’Année Liturgique

► Introït : Deus in adjutórium

Dans l’Introït de ce douzième dimanche après la Pentecôte c’est le psaume 69, supplication adressée au Seigneur pour obtenir son secours au milieu des dangers et des épreuves de cette vie. Le premier verset est très connu, car il est chanté au début de toutes les heures de l’Office divin sans exception, appel plein de confiance en Dieu qui est prêt à nous accorder ses grâces, mais qui veut qu’on les lui demande :

Deus, in adjutórium meum inténde : Dómine, ad adjuvándum me festína : confundántur et revereántur inimíci mei, qui quærunt ánimam meam.

À ce premier verset du psaume, le texte de l’Introït ajoute le deuxième verset.

Avertántur retrórsum et erubéscant : qui cógitant mihi mala…
Qu’ils soient couverts de honte et de confusion les ennemis qui en veulent à ma vie.

La mélodie de cet Introït est assez originale. Elle se lance d’abord dans l’aigu en une affirmation pleine d’assurance. Si le texte est très suppliant la mélodie exprime une confiance absolue. Puis elle devient plus calme et statique, tournant toujours autour des mêmes notes pour s’achever par une cadence au grave très paisible. Le verset suivant qui est psalmodié à la suite redit à peu près la même chose :

Avertantur retrorsum et erubescant, qui volunt mihi mala.
Qu’ils s’en retournent en rougissant ceux qui me veulent du mal.

► Graduel : Benedícam Dóminum

Comme celui de l’Introït, le texte du Graduel du douzième dimanche après la Pentecôte est le début d’un psaume. Il s’agit ici du psaume 33, psaume de louange et d’action de grâces pour la délivrance d’un grand danger, qui est souvent utilisé dans la liturgie. Nous l’avons rencontré récemment au Graduel du septième dimanche et à la Communion du huitième et nous le retrouverons à l’Offertoire du quatorzième. Ses deux premiers versets sont entièrement consacrés à la louange.

Benedícam Dóminum in omni témpore : semper laus eius in ore meo.
Je bénirai le Seigneur en tous temps, sa louange sera toujours dans ma bouche.

V/. In Dómino laudábitur ánima mea : áudiant mansuéti, et læténtur.
Mon âme sera glorifiée dans le Seigneur ; 
que les doux entendent et qu’ils se réjouissent.

” Semper laus ejus in ore meo – Que sa louange soit toujours dans ma bouche. ” Cela doit être la devise de tous les chanteurs et plus spécialement des grégorianistes, mais ce sont seulement les doux, ceux qui n’ont au cœur aucun sentiment d’orgueil ou de violence qui sont invités à se réjouir de tous les bienfaits que le Seigneur nous accorde.

C’est pour cela que la mélodie, si elle est très développée comme celles des Graduels avec de grandes vocalises, reste dans l’ensemble assez modérée et paisible, avec seulement une belle envolée dans l’aigu sur in omni tempore et un crescendo enthousiaste sur le mot meo à la fin de la première partie. La deuxième partie, contrairement à la plupart des Graduels est encore plus calme et retenue. C’est vraiment une joie intérieure avec, sur le mot mansueti (les doux), une longue vocalise contemplative tournant sur elle-même.

► Alléluia : Dómine, Deus salútis meæ

Comme celui du neuvième dimanche, l’Alléluia du douzième dimanche après la Pentecôte fait exception dans la série des Alléluias de ce temps liturgique, qui sont généralement des exclamations enthousiastes et triomphales. Nous retrouvons ici un texte de supplication, et comme à l’Introït et au Graduel de cette messe, et comme pour la plupart des Alléluias de ce temps, c’est encore le début d’un psaume, cette fois le psaume 87. Ce psaume est la prière d’un malheureux abandonné de tous, et c’est un des rares de tout le psautier à n’être qu’une longue plainte, sans aucune parole de confiance ou d’espérance. On le chante à la semaine sainte, où il est évidemment mis dans la bouche du Christ souffrant, mais ici on ne trouve que le premier verset :

Dómine, Deus salútis meæ, in die clamávi et nocte coram te
Seigneur, Dieu de mon salut, jour et nuit j’ai crié en Votre présence.

Ce texte peut très bien être détaché de son contexte scripturaire et être interprété seulement comme l’affirmation de notre prière incessante mais aussi confiante. La mélodie nous y invite.

Elle est pleine de ferveur mystique, mais aussi d’abandon calme et paisible, en une grande ligne souple et très liée. C’est note pour note la même que celle de l’Alléluia Cognoverunt du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur : ” Ils reconnurent le Seigneur Jésus à la fraction du pain “. Nous y exprimions notre reconnaissance au Seigneur pour la grâce de Le connaître intimement ; nous retrouvons cette même ferveur pour Le supplier jour et nuit.

► Offertoire : Precátus est

L‘Offertoire du douzième dimanche après la Pentecôte présente un caractère exceptionnel, ne serait-ce que par sa longueur et par son intensité dramatique. Le texte n’est pas tiré d’un psaume, mais du livre de l’Exode.

Il y a ainsi dans ce temps après la Pentecôte six grands Offertoires tirés de divers livres de l’Ancien Testament. Nous en avons entendu un au septième dimanche, emprunté au livre de Daniel, et nous en retrouverons aux dix-septième, dix-huitième, vingt et unième et vingt-deuxième dimanches. Mais celui-ci est le plus long, dépassant même par ses dimensions le grand Jubilate du deuxième dimanche après l’Épiphanie. Il a la forme d’un triptyque, dont la partie centrale est la prière de Moïse pour son peuple qui s’était éloigné de Dieu pour adorer le veau d’or et que le Seigneur voulait exterminer. Cette prière est encadrée de deux courts récits, un récit d’introduction et un récit de conclusion.

Precátus est Moyses in conspéctu Dómini, Dei sui, et dixit : Quare, Dómine, irascéris in pópulo tuo ? Parce iræ ánimæ tuæ : meménto Abraham, Isaac et Iacob, quibus iurásti dare terram fluéntem lac et mel. Et placátus factus est Dóminus de malignitáte, quam dixit fácere pópulo suo..

Moïse pria en présence du Seigneur son Dieu en disant : Pourquoi, Seigneur, vous irriter contre votre peuple ? Apaisez la colère de votre âme, souvenez-vous d’Abraham, d’Isaac et Jacob, à qui vous avez juré de donner la terre où coulent le lait et le miel. Et le Seigneur apaisé renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple.

On remarquera que la première phrase, le récit introductif, est répétée deux fois, comme dans le grand Jubilate, mais cette fois avec la même mélodie ; seule la cadence finale est un peu différente. La mélodie de ce récit est calme et bien affirmée avec de souples ondulations. La prière de Moïse, ensuite, comporte trois phrases. On sent tout de suite plus de mouvement et de tension. La première est presque angoissée, la deuxième très suppliante. Enfin la troisième phrase Memento, Abraham… s’élève brusquement à l’aigu avec véhémence. On retrouve le calme pour la conclusion, le Seigneur a renoncé au châtiment, c’est l’apaisement et la détente.

► Communion : De fructu

Nous retrouvons dans l’antienne de Communion du douzième dimanche après la Pentecôte la même idée que dans la Communion du dimanche précédent : en ce plein été, période de moissons, offrir au Seigneur les récoltes et Le remercier pour les fruits de la terre qu’Il nous donne en profusion. Le texte d’aujourd’hui est tiré du psaume 103, grand cantique de louange et de reconnaissance pour toutes les splendeurs de la création, qui sont énumérées avec une poésie admirable. La liturgie a choisi ici les versets qui se rapportent à la matière des sacrements, le pain, le vin et l’huile :

De fructu óperum tuórum, Dómine, satiábitur terra : ut edúcas panem de terra, et vinum lætíficet cor hóminis : ut exhílaret fáciem in oleo, et panis cor hóminis confírmet.
Seigneur, la terre est comblée du fruit de vos œuvres. Ainsi, vous tirez le pain du sein de la terre et le vin réjouit le cœur de l’homme ; l’huile met la joie sur son visage et le pain réconforte le cœur de l’homme.

Le sens eucharistique de ces paroles est évident au moment de la communion : le pain qui donne la force et le vin qui donne la joie sont chantés avec une mélodie très simple et légère, exprimant le bonheur confiant des petits enfants à qui leur bon père donne tout ce qu’il leur faut.

La justice britannique se surpasse

Suite aux émeutes contre les assassins d’enfants au Royaume-Uni, un internaute a été condamné à 20 mois de prison, dont la moitié ferme, pour une publication sur Facebook incitant à l’émeute.

Afin de faire de la place, le gouvernement fait libérer des détenus de droit commun afin d’incarcérer les émeutiers. Ainsi l’assassin à la machette d’un jeune de 14 ans vient d’être libéré après six mois. La mère de la victime est dévastée.

Quant à la police, elle a choisi son camp.

Ils réinventent les camps de rééducation

Le psychologue canadien Jordan Peterson, qui a acquis une notoriété mondiale pour son analyse critique des revendications politiques des minorités, a été condamné à suivre un stage pour corriger l’expression publique de ses convictions. Cette décision résulte d’une sanction prise en novembre 2022 par l’Ordre des psychologues de l’Ontario. Au terme d’une longue bataille judiciaire, Jordan Peterson a épuisé ses dernières voies de recours : dans une décision rendue ce jeudi 8 août, la Cour suprême du Canada a refusé de se saisir de l’affaire, confirmant donc la sanction disciplinaire prise à son encontre.

Ses pairs lui reprochent de multiples prises de position jugées «inappropriées, scandaleuses, déshonorantes et contraires à l’éthique» de l’Ordre, en visant notamment des propos tenus par Jordan Peterson au sujet de la pandémie de Covid-19, de l’identité de genre et de la transidentité, ou encore de l’obésité.

Défenseur d’une anthropologie fondée sur une conception conservatrice de la nature humaine, Jordan Peterson pourfend le wokisme et de l’approche victimaire de la place des minorités dans les sociétés occidentales. Il est notamment l’auteur de livres de développement personnel centrés autour de l’idée qu’il faut commencer par se surpasser soi-même avant de vouloir changer l’ordre des choses dans la vie politique.

L’Ordre lui reproche des messages dénigrant les revendications politiques des personnes transgenres. Ainsi Jordan Peterson avait-il qualifié le souci, par une ancienne élue municipale d’Ottawa qui demandait à ce qu’on utilise le pronom «iel» pour la qualifier, de «bien-pensance moralisatrice épouvantable». Il avait également qualifié de «criminel» l’acte chirurgical par lequel l’acteur transgenre Elliot Page, une femme ayant déclaré en 2020 avoir transitionné pour devenir un homme, a obtenu l’ablation de ses seins. Enfin en réaction à la photo de Une d’un magazine illustré par une mannequin obèse posant en bikini, Jordan Peterson avait déclaré : «désolé, pas pour moi, et aucun autoritarisme intolérant ne changera cela».

Jordan Peterson a déclaré être victime d’une condamnation rappelant les régimes totalitaires communistes : «on m’envoie dans un camp de rééducation».

Confirmant sa défaite judiciaire et son absence de recours, Jordan Peterson a indiqué qu’il allait donc se soumettre à cette obligation, tout en déplorant le fait que les «commissaires politiques» du «gouvernement Trudeau» lui refusent la possibilité de s’expliquer sur ses propos.

Le dérèglement climatique provoque un dérèglement journalistique

Nous avons du mal à suivre les journalistes de Ouest-France, toujours à l’ouest :

6 août : Malgré la pluie, des moissons correctes

9 août : Il a trop plu, les moissons s’annoncent mauvaises

Toute la cérémonie était une ode à la Révolution française : vulgaire, blasphématoire et satanique

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Voilà maintenant quelques jours que la lamentable cérémonie des Jeux olympiques 2024 s’est déroulée, je parle bien ici de la cérémonie et pas des épreuves sportives. L’émotion des premières heures doit laisser la place à une analyse circonstanciée, et surtout aux actions à mettre en œuvre.

Alors c’est entendu, cette cérémonie peut se résumer à quatre qualificatifs : vulgaire, pédéraste, blasphématoire et satanique !

Vulgaire car il suffit de regarder les « danses », les tenues, et la tenue des soi-disant « artistes » qui se sont produits face au monde sans aucune classe ni grâce. En totale cohérence avec le gouvernement pour qui il n’y a pas de culture française… Pédéraste, là il fut facile de voir qu’à l’image du directeur artistique la plupart des tableaux étaient une ode au sexe inverti et une insulte à la famille. Blasphématoire, là encore cela n’a échappé à personne, il s’agissait bien de se moquer de l’Histoire de France et plus précisément de sa colonne vertébrale chrétienne. Enfin, satanique, car oui même si ce mot fait lever les yeux au ciel, toute la cérémonie était farcie de signes et de symboles sataniques. Faut-il encore disposer d’une culture théologique suffisante pour s’en rendre compte…

Les congratulations qui ont tenté maladroitement d’étouffer les critiques, ne sont le fait que des médias subventionnés qui adhèrent pleinement à la décadence de notre civilisation, et bien entendu, des personnalités plus ou moins proches du pouvoir prêtes à tous les reniements pour s’incliner jusqu’au sol devant le PDR. Tous ont une morale à géométrie variable et souvent un anticléricalisme maçonnique militant. Ceci explique cela !

En fait toute la cérémonie, qui n’avait pas grand-chose à voir avec le sport, était une ode à la Révolution française. Révolution qui fut à n’en pas douter un moment vulgaire, blasphématoire et satanique. Même la mascotte officielle de ces Jeux a été choisie parmi les symboles les plus emblématiques de 1789, à savoir le bonnet phrygien ! Quel rapport avec les JO ? Aucun. Quel rapport avec la France, une malheureuse parenthèse historique mortifère de quelques mois. Ainsi l’orientation “intellectuelle” choisie était limpide depuis le début.

Dès lors, les spectateurs les plus avertis et érudits n’ont manqué aucun des symboles maçonniques et lucifériens qui ont émaillé la soirée. Symboles traduisant pleinement les origines et les buts de la Révolution. Le point d’orgue étant obtenu par cette représentation blasphématoire de la Cène, mimée par des personnes inverties. Ce tableau scénique n’avait que pour seul but de se moquer du Christ et de l’Esprit saint qui agit alors, en comparant son sacrifice, qui vaut pour le rachat de toute l’humanité, à une orgie pédéraste.

Si une personne du gouvernement, ou bien de la direction de la cérémonie des JO, peut nous justifier / expliquer le lien entre la Sainte Cène et les JO, ou plus largement le sport, nous sommes preneurs !

Tout cela a entrainé nombre de manifestations de la part personnalités publiques. C’est un fait intéressant, car il convient de se souvenir qu’il y a encore seulement cinq ans, de telles critiques n’auraient jamais été publiées. Ainsi, pour Louis de Bourbon (Louis XX rex justus) « La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a dévié de ses principes fondateurs et de son élévation traditionnelle, en raillant une partie de l’héritage séculaire de la France », pour Philippe de Villiers « nous avons acté devant le monde entier le suicide de la France », pour Michel Onfray la cérémonie fut « un grand moment de guignolade : un Dysneyland wokiste et kitch », pour le prêtre dominicain Paul-Adrien « les chrétiens se sont fait cracher à la gueule (sic) », jusqu’aux USA où pour le Cardinal Burke la cérémonie fut une « Abominable moquerie de la Sainte Eucharistie » le terme abominable a son importance, pour le scientifique Idriss Aberkane, pourtant musulman, la cérémonie « valide cérémonieusement les sécrétions nombrilistes des élites, la petite pensée woke qui n’a même pas la grandeur des empereurs décadents s’est manifestée pour ce qu’elle est : un petit Héliogabale au rabais, narcissique et pervers. Le beau, le Vrai, le Transcendant existent-ils encore après qu’on leur ait mené, avec les moyens de la République, une guerre sans merci ? », etc, etc. Sans oublier les milliards de chrétiens qui ont vu le vrai visage de la Révolution française.

Ah, notons également la lettre de la CEF, qui, comme à son habitude, a manifesté du bout des lèvres son mécontentement et qui ne parle ni de blasphème ni d’excommunication. Comprenne qui pourra… Heureusement, de nombreux évêques (en marge de la CEF ?) ont célébré une messe de réparation.

Ce constat sans appel étant posé, que faire à présent de tout cela ?

Il me semble qu’il y a, pour aller à l’essentiel, deux axes à retenir.

Tout d’abord, nous sommes ici dans un cadre qui n’est plus enseigné au catéchisme et souvent strictement inconnu des catholiques : le péché impardonnable. Le Christ nous enseigne

« C’est pourquoi je vous dis : tout péché et tout blasphème seront pardonnés aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pas pardonné, ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir » Mat 12 :31.

Le pape Saint Pie X de rappeler que parmi les péchés impardonnables il y a « combattre la vérité connue » et « s’obstiner dans ses péchés ». Dès lors, toutes les personnes ayant participé, organisé, validé cette mascarade sont, a priori, promises à la damnation éternelle. Je dis a priori, car, selon notre foi, seul Dieu sera juge. Nonobstant cela, nous nous devons de tout faire pour rappeler à l’ordre les frères dont l’âme est en perdition. Se taire n’est donc pas une option…

Ensuite, il nous faut concrètement agir. Les chrétiens représentent une communauté importante, nous disposons donc d’un certain pouvoir dans la cité, mais nous ne nous en servons pas, et nous ne nous organisons pas comme nous le devrions. Il est important ici de se rappeler que selon la Genèse Dieu nous a confié la création pour que nous parachevions son œuvre (Genèse 2 :15 « Dieu crée l’homme à son image et à sa ressemblance, et lui confie la domination sur la terre et tous les êtres vivants. Il lui donne également le mandat de cultiver et de garder le jardin d’Éden. »). Ne rien faire n’est donc pas une option !

Pour être concret, proposons un plan en 3 phases :

1/ Nous devons nous réarmer intellectuellement et physiquement.

Intellectuellement, cela passe par une morale de vie compatible avec notre foi catholique, des lectures, des conférences, la participation à des structures comme Academia Christiana, la présence systématique à l’Eucharistie, etc. Faire le nécessaire pour apprendre à reconnaître les symboles maçonniques et diaboliques, tout ce savoir qui a été, à dessein, perdu. Bref, s’intéresser sincèrement à la théologie.

Physiquement, il s’agit ici de maintenir un bon niveau organique pour être prêt, car si nous ne savons pas quand le voleur viendra, nous ne savons pas non plus quand le signe viendra…

En peu de mots : un esprit sain et catholique, dans un corps sain…

2/ Le pouvoir de l’argent : boycotter financièrement les marques qui soutiennent des principes et manifestations contraires à nos valeurs. Ainsi, nous devons faire l’effort, au moins durant la période des JO, de n’acheter aucun produit ou service des sponsors. Idem tout au long de l’année pour des marques qui font preuve de wokisme et d’anti-catholicisme.

3/ Prendre la décision d’influencer la cité : intervenir autant de foi qu’il le faudra, auprès d’amis, de son curé, de l’Eglise, de politiciens, pour rappeler nos valeurs non négociables. Ne plus se taire, ne plus raser les murs. S’opposer, dans la mesure de ses moyens, à toute décision, toute intervention publique, qui s’accommoderait des nombreux blasphèmes auxquels nous faisons face tous les jours. Et, selon toute logique, voter en conséquence. Nous devons placer au centre de nos choix l’intérêt de la Sainte religion catholique, et non pas nos intérêts matériels ici-bas. Dès lors, tout chrétien ayant apporté son soutien, d’une façon ou d’une autre, au système macroniste est pour partie responsable des blasphèmes auxquels nous faisons face ! Que celui qui a des oreilles entende…

Voilà où nous en sommes aujourd’hui, et ce que nous pouvons, devons, a minima, faire.

Vendredi soir, la République française révolutionnaire a rappelé au monde entier ce qu’elle était réellement : un système diabolique dont le but ultime (toujours d’actualité) est de détruire la chrétienté pour lui substituer la religion du « grand architecte », dont le nom dévoilé est Lucifer le porteur de Lumière. Dans la mythologie maçonnique il est celui qui a apporté la lumière à l’humanité et qui l’a délivré du joug du Dieu des Juifs et des Chrétiens. Pour nombre de nos contemporains cette histoire semble tout droit sortie d’un cachot moyenâgeux. C’est d’une part mal connaître le moyen âge qui fut une des plus belles et riches périodes de notre longue histoire. Et c’est d’autre part, oublier la phrase de Charles Baudelaire : « Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des Lumières, que la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »

Il fut alors aisé à la République révolutionnaire, en cette cérémonie de la honte, de s’adresser à ses élites mondialisées seules à saisir les signes ainsi envoyés, destiné à asseoir une politique infernale menée depuis 250 ans, tout en dupant l’écrasante majorité des populations incapable de lire cet alphabet. A n’en pas douter, la cérémonie de clôture sera de la même teneur !

Chers frères dans le Christ, cette affreuse face de la République révolutionnaire doit nous réveiller, nous faire comprendre que nous avons été bernés depuis trop longtemps. Comme le rappelle le prêtre dominicain frère Paul Adrien, il y a un temps pour la miséricorde et il y a un temps pour l’action.

« Il suffira d’un signe, un matin. Quelque chose d’infime, c’est certain. C’est écrit dans nos livres, en latin. »

Deus Vult

Que Dieu bénisse la France.

Jacques Laurentie.
Ecrivain catholique.

Un autre sont de cloche (https://www.librairietequi.com/A-69058-un-autre-son-de-cloche.aspx)
Face aux miracles (https://www.librairietequi.com/A-70210-face-aux-miracles.aspx)
Climat de peur (https://www.librairietequi.com/A-70787-climat-de-peur.aspx)

Complètement marteau

Dans la chronique des cinglés, le présentateur TV Jean-Baptiste Marteau, militant LGBTXYZ, a acheté un enfant par GPA, puis a “divorcé”, mais convole déjà avec un autre homme, qui a également des enfants…

Vers la défiguration du Pavillon de Hanovre, au Parc de Sceaux

Le département des Hauts de Seine n’a pas de complexe :

Le village olympique fait partie d’une grande expérience sociale

A l’étranger, il y a quelques critiques sur l’organisation des JO, selon un article traduit par Benoît et moi :

Le nageur italien Thomas Ceccon dort sur la pelouse, car dans sa chambre, il ne trouve pas le sommeil. « On mange mal, il fait chaud et il n’y a pas d’air conditionné. Beaucoup d’athlètes déménagent et s’en vont », avait-il déclaré lors d’une précédente interview.

Le village olympique de Paris 2024 est le dernier sujet de controverse.

Un autre nageur, Gregorio Paltrinieri, le répète à son tour:

« Le village olympique ? J’ai fait quatre Jeux, et celui-ci [le village] est certainement le pire. Je ne m’endors jamais dans ma chambre avant deux heures du matin : il fait trop chaud. Nous sommes les acteurs principaux, ici, et il est impensable de ne pas avoir d’air conditionné dans les chambres ».

Le choix de matériaux écologiques avait fait débat. Mais les lits en carton et les matelas en matériaux recyclés sont un problème mineur, au vu de ce qui se dessine. Il ne s’agit pas seulement de désorganisation, ni d’économies. Les conditions impossibles d’hébergement des athlètes sont voulues, pour des raisons idéologiques. Le village olympique, comme tous les aspects de ces Jeux olympiques français, fait partie d’une grande expérience sociale.

« Ce sont les Jeux les plus verts de tous les temps », a déclaré Georgina Grenon, directrice du développement durable de Paris, à la veille de l’ouverture.

Que faut-il faire pour que les Jeux passent le test Greta Thunberg ?

Réduire l’empreinte carbone de tous les participants au point de revenir à l’âge de pierre : pas d’air conditionné, régime strictement végétarien et zéro kilomètre, peu de moyens de transport, très peu de déplacements.

« Le village a été conçu pour s’adapter aux conditions climatiques de 2050 – lit-on sur le site officiel de Paris 2024 – avec 6 hectares d’espaces verts, de la végétation (rues, balcons, toitures), la récupération et le traitement des eaux usées pour l’irrigation, des planchers rafraîchissants et du triple vitrage. Tout a été conçu pour améliorer le confort thermique et assurer une température inférieure d’au moins 6°C à celle de l’extérieur pour les athlètes et les futurs habitants ».

Le comité d’organisation s’est fixé comme objectif de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux JO de Rio de Janeiro 2016 et de Londres 2012.

Il est cependant dommage que de la cité idéale des écologistes, tout le monde s’enfuie, ou n’y reste qu’en se procurant des biens de confort et de la nourriture à l’extérieur. Le boom des ventes de climatiseurs n’est pas un mystère : 2500 ont été achetés par les athlètes et leurs équipes. Une autre plainte fréquente des athlètes est le manque de moyens pour se déplacer sur les sites de compétition. Mais même cela est intentionnel : une petite flotte de 55 bus au total, uniquement électriques. C’est ce que prescrit la recette verte

En ce qui concerne le régime alimentaire, nous lisons sur le site web Green.me que « le menu des athlètes fait partie d’un effort pour réduire l’empreinte carbone de l’événement de 50 % ». Et « toutes les viandes, tous les œufs, tous les produits laitiers et tous les produits de la mer proviennent d’un rayon de 250 kilomètres autour de Paris. La priorité a été donnée aux exploitations biologiques ou à celles qui se convertissent à l’agriculture biologique. Les cantines du personnel et des volontaires comporteront également un nombre important de repas végétariens, n’offrant que des options à base de plantes certains jours ».

Et pourtant les athlètes, à commencer par les Britanniques, protestent contre le manque de viande et d’œufs, bref, de protéines. On verra à la fin des JO dans quelle mesure le libre marché aura pu pallier les carences du village vert : les athlètes réclament des livraisons à domicile, pour le déjeuner et le dîner. Et les Britanniques ont fait venir un chef de leur pays, qui n’est pas vraiment réputé pour sa bonne cuisine (imaginez donc le niveau de désespoir).

Et puis il y a ceux qui décident de déplacer leur équipe hors de cette utopie verte, vers d’autres rivages, peut-être moins respectueux des Accords de Paris mais certainement plus confortables : l’équipe de basket américaine avait confirmé son choix de ne pas rester dans le village, optant pour un hébergement alternatif luxueux. Maintenant, quatre autres équipes de basket, en vue des quarts de finale, auraient décidé de déménager dans des hôtels : la Grèce, le Canada, la Serbie et la France elle-même, démontrant que l’idéologie verte peut être belle, mais que même l’équipe de la nation qui la promeut ne veut pas y vivre.

La décision de courir dans la Seine est ensuite la meilleure démonstration de la distance qui persiste entre la rhétorique et la réalité. Fleuve impropre à la baignade depuis un siècle, en raison de la pollution et du trafic maritime, elle est désormais considérée comme la fierté de l’organisation, en raison des efforts coûteux qui ont été déployés pour l’assainir et la rendre compatible avec la santé des nageurs. Toujours dans un souci écologique strict, le nettoyage de la Seine a été l’occasion d’organiser des courses nautiques « zéro kilomètre » dans le centre ville. Mais les reports incessants des épreuves de triathlon ont prouvé le contraire. Bien que la première citoyenne de Paris, Anne Hidalgo (d’extrême gauche, sans surprise) ait montré qu’elle pouvait y nager, il y a déjà des athlètes qui sont malades.

La Belgique proteste (et retire son équipe de triathlètes) depuis que Claire Michel, figure de proue de leur équipe, est tombée malade d’une forme aiguë de gastro-entérite. On parle d’escherichia coli, mais il n’y a pas encore de résultats d’analyses officiels. L’organisation de Paris 2024 répond qu’il n’y a aucune preuve que Claire Michel ait été malade après avoir nagé dans la Seine mercredi dernier. Cependant, il y a maintenant plusieurs athlètes qui ont été malades après avoir nagé dans les eaux de la Seine. « Claire était très faible », a déclaré Thibault De Rijdt, l’entraîneur, soulignant que l’athlète s’est sentie malade immédiatement après la course, « elle vomissait, elle avait mal au ventre. Et maintenant, elle présente des symptômes de déshydratation. Elle ne serait même pas capable de faire un jogging, et encore moins de participer à une compétition. Elle ne méritait pas de terminer sa carrière comme ça.

Pourquoi tant de négligence à l’égard des athlètes ? Pourquoi les affamer, les faire mal dormir, mettre leur santé en danger ? Parce que l’environnement compte plus que l’homme, bien sûr. Ce qui compte c’est plus la lutte contre le changement climatique que les Jeux olympiques, que les écologistes les plus conséquents voudraient d’ailleurs supprimer purement et simplement, parce qu’ils jugent leur empreinte carbone inacceptable.

Il s’agit, dans la France de Macron, de jeux idéologiques.

Nous avons déjà vu l’idéologie du genre en action dans les matchs de boxe féminins, où des athlètes féminines ont été exposées à des risques beaucoup plus grands dans des combats sur le ring avec des adversaires physiquement inégaux.

Et maintenant, nous voyons les effets de l’idéologie verte appliqués dans la vie réelle. Et en la vivant dans leur chair, de nombreux athlètes se considèrent à juste titre comme les victimes d’une expérience sociale, celle-là même que les écologistes voudraient faire vivre à tous les Européens.

La remigration fonctionne

En Suède, pour la première fois depuis cinquante ans, le solde migratoire est négatif. Le nombre de personnes quittant le pays va bientôt dépasser celui des immigrés.

Le gouvernement conservateur de Suède, soutenu par la droite nationale, a annoncé jeudi que le nombre de personnes quittant le pays dépassera le nombre d’immigrés en 2024.

Sur les cinq premiers mois de l’année, l’institut statistique national de Suède a noté que l’émigration a été plus importante que l’immigration.

Dans le même temps, les demandes d’asile diminuent et ont atteint leur niveau le plus faible depuis 1997, a expliqué Maria Malmer Stenergard, ministre des Migrations.

«Les efforts du gouvernement portent leurs fruits […]. Cette tendance à l’immigration soutenable est essentielle si nous voulons renforcer l’intégration et réduire l’exclusion».

La Suède avait accueilli un nombre important d’immigrants depuis les années 1990, principalement en provenance d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran ou d’Irak, et d’autres régions en proie à des conflits.

La musique liturgique et le sacré

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Le problème de l’éclipse du sacré ne concerne pas seulement l’anthropologie, mais aussi la musique. Nous avons vu précédemment comment, dans la Rivista di Pastorale Liturgica (Revue de Pastorale Liturgique), en 1969, on pouvait trouver des articles qui voyaient la sécularisation comme un fait positif, un fait à accueillir favorablement, et ceci écrit par des auteurs qui étaient pour la plupart des prêtres et des théologiens ! Si cette idée est la principale, comment s’étonner que la musique sacrée elle-même puisse en faire les frais. En fait, le concept même de musique sacrée est remis en question. Un article de 1971 que nous analyserons plus tard, écrit par le musicologue Nicolas Schalz et publié dans La Maison Dieu, importante revue liturgique française, le dit clairement : La notion de “musique sacrée”: Une tradition récente.

Mais, pour l’instant, arrêtons-nous sur un autre article tiré de la Revue de Pastorale Liturgique de 1969, un article écrit par un musicologue et sémiologue italien d’une certaine importance pour les développements récents de la musicologie liturgique : Gino Stefani (1929-2019). Certainement chercheur de valeur, il enseignait à l’Institut Catholique de Paris, à l’époque où il écrit l’article dont nous allons nous occuper. Un détail important est que Gino Stefani, en 1966, avait été l’un des fondateurs de Universa Laus International, une association qui a eu et qui a toujours une influence très importante dans le domaine de la musique et de la musicologie liturgique. Nous nous occuperons sans doute plus tard de cette association, mais pour l’instant, penchons-nous de plus près sur Gino Stefani, avant d’entrer dans son article.

Ancien prêtre, avec une expérience dans l’ordre des Jésuites. Dans certains mémoires autobiographiques contenus dans le livre La coscienza di Gino, contenant des essais en son honneur, il dit que ses racines musicales sont dans la chanson. Comme je l’ai déjà dit, il s’agissait d’un sémiologue de valeur avec des dizaines d’essais écrits et dont la contribution dans son domaine n’est certainement pas négligeable. Mais ici, nous nous intéressons particulièrement à un de ses articles dans la revue citée ci-dessus, intitulé Il ‘sacro’ e la musica liturgica. Évidemment, mettre en avant le mot ‘sacré’ ne va pas dans le sens de sa valorisation, mais plutôt dans celui de sa remise en question radicale.

Commençons par ce passage presque au début :

“D’un côté, le résultat modeste de plusieurs de ces tentatives – néanmoins nécessaires – conduit à considérer cette phase de la réforme comme expérimentale, et à programmer la réforme elle-même sur des bases plus larges et nouvelles. D’autre part, l’avancée de la vague des jeunes et de ‘leur’ musique dans la liturgie oblige à revoir les anciens canons de la musique d’église.”

Déjà par cette affirmation, nous voyons une certaine problématique et, si nous voulons, une résignation aux mouvements culturels que l’Église devrait éduquer, corriger, examiner, non pas simplement subir. En l’absence de tout cela, on pense que la solution est de se remettre en question, mais cela peut être dangereux, comme nous l’avons vu par la suite.

Voici un peu plus loin quelques questions significatives :

“Notre question se précise alors ainsi : une célébration authentique, c’est-à-dire une expérience authentique du sacré liturgique (du mystère, de la fraternité chrétienne dans l’assemblée liturgique, etc.), est-elle aujourd’hui plus favorisée par une musique déclarée, manifestement ‘sacrée’, ou plutôt par une musique qui n’a pas d’apparence sacrale ? En d’autres termes, dans quelle mesure une musique qui signale la situation ‘sacrée’ (c’est-à-dire rituelle) avec la clarté univoque d’un panneau de signalisation (comme la croix sur le clocher, les vêtements rituels, etc.) peut-elle encore être une circonstance favorable à une expérience authentique du sacré ? Et en contrepartie, dans quelle mesure, ou plutôt dans quel sens et à quelles conditions, une musique ‘ quelconque ’ peut-elle être souhaitable pour retrouver un sens profond du sacré ?”

Il est très intéressant de réfléchir à la manière dont ces questions sont posées, c’est-à-dire avec la prémisse que l’expérience du sacré liturgique doit conduire à redécouvrir la “fraternité chrétienne dans l’assemblée liturgique.” Il faut ensuite voir quelle importance est accordée à une telle phrase, s’il n’y a pas le risque de tout déséquilibrer sur l’aspect horizontal plutôt que sur le vertical.

Un peu plus loin, Stefani fait cette affirmation historiquement ambiguë :

“Quand le concile de Trente recommandait que dans les musiques pour la liturgie (comme dans tout ce que l’on voyait, entendait et faisait dans l’église) il ne devait y avoir ‘nihil profanum’, il ne voulait pas du tout dire que la musique liturgique devait être une musique spéciale, totalement différente de la musique d’art courante, qualifiable de ‘sacrée’, mais simplement que la musique, quelle qu’elle soit, ne devait rien introduire d’inconvenant dans la liturgie.”

Mais s’il demandait que rien de profane ne soit introduit dans la musique liturgique, il entendait déjà caractériser le type de musique qu’il voulait pour la liturgie, justement différente de celle profane. Stefani dit plus loin que l’histoire de la musique dans la liturgie au cours des cent cinquante dernières années n’est rien d’autre qu’une histoire continue de tentatives de correction des abus. Mais cela signifie justement que l’Église a toujours voulu pour sa liturgie une musique propre et appropriée.

Puis voici une affirmation lourde :

“Si la liturgie n’est plus une ‘res divina’ impersonnelle et objective à contempler comme des spectateurs révérencieux, mais une action dont nous sommes tous acteurs, membres de l’assemblée, alors il n’y a plus de raison de revêtir la célébration d’une auréole sacrale extérieure. Si les rites ne sont plus des événements mystérieux et lointains, il n’y a plus besoin d’une musique qui comble la distance entre les fidèles et le rituel divin. Si la célébration est l’expression de notre culte au Seigneur et dans le Seigneur, le chant et la musique ne sont pas une chose sacrée qui doit refléter le divin, mais sont simplement l’expression et l’instrument de notre participation à cette célébration.”

Ici, nous voyons la mentalité postconciliaire à l’œuvre, mais le problème réside justement dans les prémisses du discours de Stefani. Si les prémisses étaient correctes, il aurait raison, mais en réalité, les prémisses reposent sur des bases très, très discutables.

Voyons une dernière affirmation de l’article en question :

“L’expérience de la ‘musique sacrée’, une demi-heure par semaine, mettait à bon compte la conscience du bon et du mauvais bourgeois en paix, avec un peu d’émotion esthétique. Palestrina et le grégorien ne brandissent pas les drapeaux de l’engagement. Par contre, la musique pop à l’église, en apportant le monde de tous les jours dans la religion, remet en question la dichotomie officielle : si le sacré et le profane se confondent, alors le sacré peut être là où on l’attend le moins, alors le monde de la religion peut entrer dans le monde des affaires, alors Dieu s’est peut-être vraiment incarné dans ce monde qui est le nôtre. Alors, déléguer notre engagement personnel avec Lui à des actes et des objets sacrés n’est plus possible.”

Les conclusions, étant donné les prémisses que Stefani a posées dans tout son article, ne peuvent être que celles-ci, mais elles ne sont pas des conclusions acceptables, car l’incarnation ne dégrade pas la divinité, mais elle ennoblit l’humanité en ce sens qu’elle est toujours appelée à offrir le meilleur pour le culte divin, et seul un discours gravement démagogique et populiste pourrait faire passer les atrocités que nous entendons dans la liturgie pour le meilleur que nous puissions offrir à Dieu.

“Une cérémonie créée pour profaner le christianisme”

Mgr Ginoux a été interrogé sur la cérémonie d’ouverture des JO. Traduction de Benoît et moi :

Excellence, vous attendiez-vous à toute cette polémique autour de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris ?

Depuis des mois, voire depuis au moins deux ans, les médias français annonçaient que la soirée d’ouverture des Jeux Olympiques serait un événement extraordinaire, éblouissant et d’une innovation inattendue. L’idée était de « déconstruire les clichés ». Ces mots impliquaient que les créateurs adopteraient un style résolument surprenant, c’est-à-dire qu’ils mettraient en scène les clichés du moment, les idéologies véhiculées par les think-tanks des milieux branchés. On pouvait s’attendre à des références à l’inclusion, au wokisme, au renversement des codes culturels. Bref, le sens de la cérémonie était clair : dépasser la pensée commune pour montrer l’extravagant, l’inédit et surtout la provocation. En d’autres termes, l’art n’est rien d’autre que l’inversion de la réalité et la négation des critères de beauté. En définitive, l’artiste est celui qui impose une fausse perception de la réalité. Le soir du 26 juillet, nous l’avons démontré au monde entier.

En tant que Français avant même que d’être évêque, qu’avez-vous ressenti face aux images désormais célèbres du spectacle conçu par le directeur artistique Thomas Jolly ?

La France, mère des arts et des lettres, a présenté un spectacle à la fois prétentieux et misérable. La parodie de la Cène, le célèbre tableau de Léonard de Vinci, a défiguré l’un des épisodes les plus marquants de la mission du Christ et de l’attachement des chrétiens à l’eucharistie.

Les justifications qui ont suivi le tollé et selon lesquelles la représentation aurait été inspirée par un repas païen sont-elles crédibles ?

Thomas Jolly a nié avoir voulu choquer qui que ce soit. Il a invoqué un tableau d’un illustre inconnu intitulé « Le festin des dieux » pour expliquer l’origine de sa mise en scène grotesque et offensante. Ces excuses ont ensuite été démenties par les acteurs eux-mêmes et par la préparation de la pièce. Les protestations sont venues du monde entier, et pas seulement de la part des chrétiens ! Erdogan lui-même a fait part de sa déconvenue au Pape.

Qu’est-ce qui vous a semblé négatif dans la cérémonie d’ouverture de ces Jeux olympiques français ?

Nous devrions également revenir sur la mise en scène sanglante de l’exécution de la reine Marie-Antoinette, où l’honneur de la France a été bafoué sous le regard d’un président de la République qui était également coprince d’Andorre ! A l’heure où les attentats et la violence sont à l’ordre du jour, l’exploitation du passé sanglant de notre pays est une provocation de plus. C’est inacceptable quand on prétend que les Jeux Olympiques sont un moyen de promouvoir la fraternité et la paix. Ces images sont une profanation, pour ne pas dire une horreur. Les créateurs ne peuvent pas dire qu’ils n’ont pas voulu choquer. En disant cela, ils font preuve de mauvaise foi et prennent le public pour une bande d’idiots. Ils ont délibérément présenté des images révoltantes. Il en va de même pour certaines séquences de chansons. Les chansons d’Aya Nakamura sont truffées de mots grossiers, d’argot et d’insultes. La « danse » clownesque de la Garde républicaine ridiculisait ces serviteurs de la nation.

Pensez-vous qu’il y ait une stratégie culturelle spécifique derrière les choix faits lors de la cérémonie, ou sont-ils simplement le résultat de considérations artistiques ?

Thomas Jolly, Tony Estanguet et les autres ne sont pas des « perdants » qui ont échoué dans leur performance. Bien qu’il y ait eu des éléments positifs dans cette mascarade, ils n’ont pas compensé le niveau de vulgarité, d’obscénité et de dérision atteint par ces soi-disant artistes. Ils ont tenté de subvertir les valeurs culturelles et religieuses de la France, ils ont insulté – sous prétexte d’inclusion – l’histoire et le christianisme, fondements de la civilisation européenne. Il s’agissait d’une manipulation de la réalité dont le but était de se moquer, de piétiner les valeurs de la civilisation occidentale et de faire des sarcasmes sur la religion. Mais de nombreux spectateurs l’ont admiré parce qu’ils n’ont pas compris. C’est à partir de ce public que les artisans de la « déconstruction » artistique peuvent venir sur le devant de la scène et être applaudis.

Quelle attitude devons-nous adopter, nous catholiques, face à de telles scènes ?

En tant que catholiques fidèles, nous ne pouvons pas reconnaître dans ce spectacle la promotion de la beauté, la recherche du bien de l’homme, son élévation.

Cet été, moment idéal pour découvrir notre intégrale de chant grégorien

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

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Nous vous souhaitons une écoute enrichissante et un été musicalement inspiré.

L’équipe de Sacra Musica
www.musique-liturgique.com

Menottés pour avoir protesté contre un blasphème dans Paris

Communiqué de CitizenGo:

Six membres de CitizenGO ont été contraints de passer la nuit en garde à vue pour avoir”manifesté sans l’accord du gouvernement français” contre la cérémonie des JO qui se moquaient de la chrétienté.

Lundi à Paris, le bus de campagne de CitizenGO dénonçant les moqueries à l’encontre des chrétiens dans le cadre des Jeux Olympiques et faisant la promotion du site StopAttacksOnChristians.org a été interceptépar des policiers. Des policiers armés ont encerclé le bus et l’ont arrêté sous la menace d’une arme, et les membres de l’équipe de CitizenGO ont été emmenés dans un commissariat de police avant d’être transférés, menottés, vers un second commissariat. Ils ont été traités injustement, comme des criminels ; certains d’entre eux se sont même vu refuser toute communication avec le monde extérieur.

La campagne de CitizenGO, soutenue par des milliers de donateurs, visait à protester contre la cérémonie d’ouverture antichrétienne et haineuse des Jeux olympiques de Paris. Depuis les derniers Jeux olympiques de 2021, plus de 5 millions de chrétiens ont été déplacés de leurs foyers et ont subi des persécutions. Pourtant, le Comité international olympique a prévu un spectacle offensant mettant en scène des drag-queens nues se moquant de la Cène.

Le bus circulait depuis 9 heures du matin, circulant dans Paris, croisant des centaines de policiers pendant la journée sans aucun problème. Lorsqu’elles ont réalisé l’immense attention qu’il suscitait parmi les passants et les participants aux Jeux olympiques, craignant de tacher l’image de la France dans le monde, les élites politiques ont soudainement et brutalement censuré CitizenGO d’une manière qui s’apparente à celle d’un régime autoritaire. La police française, sous les ordres des hautes autorités politiques, a arrêté six membres de CitizenGO et le chauffeur de bus à 19 heures. Tous leurs biens ont été confisqués, ils ont été déshabillés et fouillés, et il leur a été illégalement refusé d’appeler leurs avocats, et certains n’ont même pas été autorisés à appeler les membres de leur famille, détenus sur la base d’accusations inexistantes.

Les détenus ont subi des pressions psychologiques et des menaces de captivité prolongée et ont passé la nuit dans des conditions déplorables, certains étant même privés de nourriture et d’eau. Malgré l’absence de motifs légaux pour leur arrestation, une pression importante de l’avocat de CitizenGO a été nécessaire pour garantir leur libération, qui n’a eu lieu qu’après 4 heures du matin.

Cet incident souligne la nécessité d’une action citoyenne pour défendre la vie, la famille et la liberté contre les persécutions politiques et idéologiques. Unis, nous pouvons faire face à de telles injustices et sauvegarder nos droits fondamentaux.

S’il ne s’agit pas de persécution politique ou idéologique, qu’est-ce que c’est ?

L’avocat de CitizenGO a déclaré tôt dans la matinée : “Il semble impossible de constituer le délit de non-déclaration d’une manifestation parce qu’il n’y a pas de protestation en présence d’un seul véhicule. Le procureura poussé la loi à ses limites pour arrêter le bus et limiter leur liberté d’expression. De plus, la procédure était irrégulière.”

Suite aux pressions juridiques, les autorités ont été contraintes de libérer notre courageuse équipe après avoir réalisé qu’elles ne pouvaient pas les maintenir en détention sans raison légale.

Seuls, nous sommes faibles ; ensemble, nous sommes forts. Grâce à notre communauté de citoyens, de signataires et de donateurs, nous pouvons continuer à défendre la vie, la famille et la liberté.

La Bulgarie interdit la propagande LGBTXYZ à l’école

Mercredi 7 août, la Bulgarie a voté,  par 159 voix contre 22 et 13 abstentions, un texte de loi interdisant la “propagande” en faveur des LGBT + à l’école.

Cette nouvelle loi  répond à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris selon certaines ONG.

La bienheureuse Marie toujours Vierge

La traduction française du Confiteor comprend cette formule :

C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie

Traduction du texte latn :

Ideo precor beatam Mariam semper Virginem

Pourquoi avoir supprimé le “semper” ? En récitant le «Je confesse à Dieu» faut-il dire «je supplie la bienheureuse Marie toujours vierge», plutôt que «je supplie la Vierge Marie»?

Le Père Serafino Maria Lanzetta, franciscain marial résidant à Portsmouth, au Royaume-Uni, professeur de théologie à l’Université Sainte-Marie de Twickenham (Londres) et à la Faculté de théologie de Lugano (Suisse), rédacteur en chef de la revue théologique Fides Catholica, vient de publier un court ouvrage intitulé sobrement Semper Virgo.

Dans la préface, le père Stefano M. Manelli, franciscain de l’Immaculée, estime à juste titre que

« La foi en la vérité de la virginité perpétuelle de Marie est en péril. Tel est le cri d’alarme que lance ce livre écrit pour éclairer le lecteur et l’aider à mieux comprendre ce dogme de la foi dans toute sa pureté. Contre le “minimalisme marial” qui prévaut de nos jours, cette étude concise et dense s’avère nécessaire pour retracer la foi de l’Église dans la virginité perpétuelle de Marie à travers l’histoire. Les attentes du lecteur seront plus que comblées étant donné la solide base dogmatique, biblique, patristique, morale, spirituelle et mariale qui soutient cette enquête. Aidés par ce livre et par la foi ardente et inébranlable dans la divine Mère toujours vierge que contiennent ces pages, où retentit la révélation évangélique qui nous la présente comme vierge toujours miraculeusement intacte, avant, pendant, et après l’accouchement du Verbe incarné, puissions-nous louer toujours plus ardemment la très sainte Mère de Dieu, notre mère : la Mère toujours vierge ! »

L’auteur aborde la virginité de la Mère de Dieu avant, pendant et après l’accouchement divin, trois moment contestés par des hérétiques encore à l’oeuvre, qui veulent tuer l’idée selon laquelle la virginité est l’état de la perfection évangélique. La constitution du Concile Vatican II Lumen gentium, dans son n°43, parle de l’état religieux comme d’un simple “don spécial dans la vie de l’Eglise”, qui n’est plus un ordre intermédiaire entre clercs et laïcs.

Ainsi l’accent mis sur l’appel universel à la sainteté et la considération de la vie religieuse comme simple “don spécial”, en l’absence d’une théologie de la perfection de l’état religieux, ont-ils mené bien des interprètes à entendre la nouvelle position du magistère comme une remise en question de la valeur de la vie consacrée et de son excellence par rapport aux autres états de vie.

L’auteur souligne que les revendications pour la fin du célibat des prêtres, réduit au rang de discipline, voire celles visant à normaliser les relations adultères entre divorcés-remariés (via notamment Fiducia Supplicans) découlent de cette remise en question. Dans sa postface, l’abbé Barthe évoque “un effet de vases communicants entre les mariages de prêtres, mariages régularisés après réduction à l’état laïque ou non, et la relativisation de l’indissolubilité du mariage“.

De l’avortement à l’infanticide

Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

L’American Journal of Obstetrics and Gynecology a publié une étude québécoise montrant que dans ce pays 11,2% des avortements réalisés au deuxième trimestre de grossesse donnent lieu à des naissances de bébés vivants.

« L’avortement du deuxième trimestre comporte un risque de naissance vivante, en particulier entre la 20e et la 24e semaine de gestation, bien que l’injection de féticide puisse protéger contre ce résultat. »

Il faut se protéger contre le risque de naissance vivante…

Les bébés avortés par induction du travail ont 15,4% de chances de naître vivants, tandis que ceux avortés par dilatation et évacuation 0,2%. Les bébés nés entre la 20e et la 24e semaine ont 21,7% de chances de naître vivants, contre 3,4% entre la 15e et la 19e semaine et 8,5% entre la 25e et la 29e semaine.

10% d’entre eux survivent plus de trois heures.

En 2013, Statistique Canada indiquait que 491 bébés avaient été laissés à l’abandon après être nés vivants à la suite d’avortements. Le gouvernement avait refusé d’enquêter, au motif que « l’avortement est légal au Canada » (sans aucune restriction).

Kamala Harris choisit un fanatique de la culture de mort comme vice-président

Tim Walz, gouverneur du Minnesota, a, dès l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade par la Cour suprême, fait voter une loi garantissant le « droit à l’avortement » dans son Etat.

Il est connu comme « Tampon Tim » pour avoir fait voter une loi qui impose des distributeurs de tampons périodiques dans toutes les toilettes des écoles, donc aussi les toilettes pour garçons, à partir du CM1 (9-10 ans), pour que ne soient pas discriminées les filles qui s’identifient comme garçons mais qui ont quand même leurs règles…

Il a fait voter une loi qui interdit aux libraires de refuser de vendre des livres de propagande LGBT.

Et une autre qui fait du Minnesota un « refuge » pour les trans, notamment pour les enfants voulant des traitements chimiques et chirurgicaux de « changement de genre ».

États-Unis : Kamala Harris veut faire voter les fous

Des dizaines de médecins inscrivent désormais leurs patients pour voter, y compris des patients suicidaires et psychotiques dans un hôpital psychiatrique de Pennsylvanie.

Pour les aider, ils seront assistés de  Vot-ER, une organisation à but non lucratif fondée par un membre du personnel de Kamala Harris…

Situé dans un État clé qui pourrait décider de l’issue des élections de 2024, l’hôpital demande aux patients hospitalisés en psychiatrie, quel que soit leur diagnostic, s’ils seraient intéressés par des « outils d’inscription des électeurs » qui leur permettraient de vérifier leur bureau de vote le plus proche et de s’inscrire pour voter en ligne.

Les patients peuvent également demander un vote par correspondance avec « l’aide » du personnel de l’hôpital.

L’hôpital enregistre les patients, même ceux qui ne sont pas proches de la sortie et qui ne sont pas encore stabilisés, au motif que le vote, comme le dit l’institut, est un « outil thérapeutique » qui « aide à responsabiliser les patients et leur fait se sentir bien ».

Fondée par un médecin urgentiste de la faculté de médecine de Harvard, Alister Martin, qui a été conseiller de la vice-présidente Kamala Harris, Vot-ER a aidé plus de 50 000 médecins à inscrire leurs patients sur les listes électorales.

Stratégie au RN : vers plus de soutien à la culture de mort ?

Parmi les causes de la défaite du RN aux législatives, Jean-Philippe Tanguy estime que le sociétal demeure un sujet de blocage. Selon L’Opinion, l’analyse de Tanguy est “minoritaire” au sein du RN. Mais elle est peut-être majoritaire au sein de l’équipe  qui dirige le RN et dont Tanguy fait partie.

Or le verrou est plus certainement l’incompétence, réelle ou erronée, qui caractérise le RN aux yeux des CSP+, qui estiment qu’une fois au pouvoir le RN gérera encore moins bien les affaires courantes que les partis actuels.

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