Pluie de fleurs pour la très Sainte Vierge Marie
L’opération “1 million de roses pour Marie” du mois de Marie fut un véritable triomphe !
Cet épisode a permis à 66 000 personnes de découvrir le chapelet !
Un million de dizaines ont été priées pour Marie pendant le mois qui lui était dédié !
Voici quelques témoignages reçus par Hozana :
« Je suis si heureuse de participer et d’avoir vu le 1 million s’afficher » Huguette
” Mille mercis, grâce à vous ma vie intérieure de prière renaît, et je pense que ça se voit à l’extérieur.” Géraldine
” J’ai eu tellement de plaisir à participer , que depuis je continue à dire tous les jours spontanément une dizaine de chapelet” Elisabeth
” Je veux continuer à citer une dizaine de chapelets chaque jour en l’honneur de Maman Marie et je compte sur votre aide pour ne pas manquer cet rendez vous.” Nathalie
Hozana a offert une pluie de fleurs à la Vierge, au sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, lieu où elle est apparue en 1531 à Saint Juan Diego. Cet hommage floral a eu lieu hier, 31 juillet, date anniversaire de la canonisation de Saint Juan Diego.
Messe pour la défense de l’Eglise contre les païens
Ce matin Messe de réparation en l’Abbatiale de Fontgombault. L’Introït du propre est emprunté à la messe de la sexagésime.
Source : Una Voce
Il est urgent d’agir pour défendre la famille et la civilisation
Communiqué du Syndicat de la famille :
La France traverse une période profondément troublée et ce, sur tous les plans. Le caractère largement scandaleux et idéologique de la cérémonie d’ouverture des JO, qui a choqué dans le monde entier, en a été, elle aussi, le symptôme. La volonté destructrice de ses auteurs et de ceux qui l’ont commanditée – certains de nos dirigeants – est apparue aux yeux de toutes les personnes de bonne volonté.
Dans ce contexte, chacun de nous porte la responsabilité d’agir comme il le peut pour dénoncer cette idéologie mortifère et faire connaître la beauté de ce que nous défendons : l’homme et la femme, l’enfant, la famille et l’éducation, fondements d’une civilisation digne de ce nom.
Nous vous rappelons donc que vous pouvez devenir membre du Syndicat de la Famille : plus nous serons nombreux à nous syndiquer, plus sa légitimité et son efficacité seront puissantes, ce qui est plus que jamais nécessaire aujourd’hui !
Pourquoi défendre la famille ?
- Parce qu’elle est le berceau de la vie et l’école de l’humanité,
- parce qu’elle seule donne à l’enfant tout ce dont il a besoin pour bien grandir : amour, soins, racines, repères, apprentissages, éducation, convictions,
- parce qu’elle est fondatrice pour chacun d’entre nous et pour toute la société.
La famille est aussi précieuse qu’elle est fragile. Elle a absolument besoin d’un avocat, libre, indépendant, compétent et solide : c’est le rôle du Syndicat de la Famille.
Le Syndicat de la Famille met en œuvre ses engagements :
- Intervenir au nom des familles qu’il représente auprès des élus, des institutions, des pouvoirs publics, des médias.
- Développer une culture politique de la famille, dont l’absence, depuis des années, a laissé la place à une déconstruction sans précédent.
- Participer au débat public pour rappeler que l’homme est homme et la femme est femme, que la procréation, la filiation et la famille dépendent entièrement d’eux, tout comme l’éducation des enfants et l’avenir de notre société.
- Décrypter et dénoncer le prosélytisme trans et woke, en particulier auprès des mineurs.
Nous vous appelons à vous syndiquer, si ce n’est pas encore le cas, afin de démultiplier l’efficacité des actions conduites par Le Syndicat de la Famille, en France et à l’international,
Comme membre du Syndicat, vous recevrez des invitations exclusives et bénéficierez de services spécifiques, comme celui de notre pôle Conseil, qui peut vous accompagner si vous rencontrez des difficultés liées au contexte idéologique actuel.
Vous pouvez vous syndiquer à titre personnel, en couple ou en famille : dans tous les cas, 66% du montant de votre adhésion au Syndicat de la Famille est déductible de votre impôt sur le revenu. L’adhésion « couple », par exemple, vous coûtera réellement 9 € !
Prostitution : le Planning familial et l’Inter-LGBT échouent à faire légaliser la prostitution
Le 25 juillet 2024, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a validé l’approche française dite “abolitionniste” en matière de prostitution.
Nicolas Bauer, chercheur associé au European Centre for Law and Justice (ECLJ), explique dans Valeurs Actuelles :
La saisine a été organisée par des associations dont l’objectif était que la CEDH reconnaisse une « liberté » de se prostituer et qu’elle ordonne à la France d’abolir sa loi de 2016 pénalisant les clients. C’est ce qu’on appelle un “contentieux stratégique” : son objectif premier n’est pas de défendre des victimes, mais d’obtenir un résultat politique. Cinquante-six associations sont intervenues dans la procédure à la CEDH pour demander la légalisation de la prostitution, dont le Planning familial, l’Inter-LGBT ou encore la Fédération Parapluie rouge, créée en 2012 par l’Open Society. Il est intéressant de noter que ce n’est pas la liberté sexuelle que ces associations ont promue, mais le sexe comme travail. Elles ont ainsi souligné qu’une légalisation de la prostitution permettrait davantage de revenus aux prostitués, moins de contrôles d’identité par les forces de l’ordre, une régularisation des prostitués étrangers, notamment ceux qui font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, (OQTF). Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a aussi soumis à la CEDH ses arguments en faveur de la libéralisation du travail du sexe partout dans le monde.
En face, deux gouvernements, norvégien et suédois, et 13 associations, sont intervenus à la CEDH pour défendre la pénalisation des clients des prostitués. Le Mouvement du Nid, association de terrain accompagnant des personnes prostituées, a expliqué que ce système se fondait sur une réalité : ces personnes ne sont pas des délinquantes mais des « victimes d’un système de violence sexiste et sexuelle ». “Osez le féminisme” a montré que les actes prostitutionnels sont « traumatiques »et que le système prostitutionnel est fondé sur une « culture du viol ». […]
Les juges européens ont ainsi mis un coup d’arrêt au projet de légaliser la prostitution en France. Non, le sexe n’est pas un travail, un proxénète n’est pas un entrepreneur, un trafiquant d’êtres humains n’est pas le PDG d’une multinationale. De nombreux syndicats, comme la CGT, la CFDT et Solidaires, ont d’ailleurs salué cette décision de la CEDH.
Cependant, nous pouvons regretter que la CEDH ait refusé, selon ses mots, d’
« entrer dans le débat » sur « la question de savoir si la prostitution peut être librement consentie ou provient toujours d’une contrainte, ne serait-ce que celle résultant des conditions socioéconomiques ».
La CEDH a ainsi choisi de laisser une porte ouverte pour l’avenir. Son jugement se termine par une demande aux autorités françaises de rester ouvertes à
« nuancer [leur approche] en fonction de l’évolution des sociétés européennes et des normes internationales dans ce domaine ».
La CEDH ne devrait pas ignorer le lien entre prostitution, exploitation sexuelle et traite des êtres humains. Ce lien est documenté. Le contexte des jeux Olympiques en témoigne en ce moment : l’arrivée de millions de touristes augmente la “demande” de prostitution et les autorités remarquent, en conséquence, un déploiement de filières d’exploitation sexuelle avec une moitié de victimes qui seraient mineures. C’est la demande qui alimente la traite et la France a donc raison de sanctionner les clients des prostitués. […]
La traite alimente également la pornographie. C’est ce qu’a montré l’affaire “French Bukkake”, en lien avec les deux leaders du marché pornographique français, Dorcel et “Jacquie et Michel”. Le problème est le même : il est faux de considérer que la prostitution est un “travail“ comme un autre et il est faux de voir la pornographie comme un genre cinématographique, avec des acteurs. Dans les deux cas, ce sont des industries esclavagistes, avec des victimes.
Cérémonie d’ouverture – En Pologne, l’image de la France en a pris un sacré coup
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
On le sait, la Pologne, par rapport aux autres pays européens, reste très catholique, avec quelque 30 % de ses habitants qui se rendent à la messe chaque dimanche. Une particularité du droit polonais, c’est qu’il interdit « l’insulte aux sentiments religieux », même si les tribunaux renâclent à sanctionner ce genre de délits. Les blasphèmes et profanations existent en Pologne, notamment lors des marches LGBT sponsorisées et soutenues par les fondations de type sorosien, les multinationales et les ambassades occidentales, et soutenues aussi par la gauche polonaise aujourd’hui au pouvoir.
Cependant, qu’un tel blasphème retransmis dans le monde entier ait été commis de manière préméditée par un Etat, et qui plus est par la France qui jouissait jusqu’ici d’un indéniable crédit de sympathie, cela a profondément blessé un très grand nombre de Polonais, et il y a même eu des petites manifestations devant l’ambassade de France à Varsovie et devant le consulat à Cracovie.
Parmi les réactions, il y a eu par exemple celle de Piotr Duda, l’actuel chef du légendaire syndicat polonais Solidarité, qui a publié la déclaration suivante à propos du spectacle donné à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques Paris 2024 :
« Les idées olympiques et de Solidarité ont beaucoup en commun. Dans l’Antiquité, les hostilités étaient suspendues pendant la durée des Jeux, et la révolution de Solidarité était une révolution pacifique, en tout cas de la part de Solidarité. L’idée olympique moderne du baron Pierre de Coubertin porte des exigences d’unité, de tolérance comprise au sens traditionnel et de coexistence pacifique. Ce sont des valeurs qui sont également proches de Solidarité, sous la bannière de laquelle des personnes avec différentes visions du monde, différentes religions et même différentes nationalités se sont rencontrées.
Étant de longue date président la Commission nationale du syndicat Solidarité, je ne peux comprendre la provocation, totalement contraire à ces idées, des organisateurs des Jeux olympiques de Paris. Ils ont jugé bon de recourir à un sacrilège jeté à la face des plus de deux milliards et demi de chrétiens dans le monde. Pour les applaudissements faciles d’une populace insolente, il a été jugé bon d’exclure une partie non négligeable de l’humanité.
Personne n’est obligé d’être catholique ni même chrétien. Bah ! Personne n’est obligé de croire en quoi que ce soit. Cependant, en tant que catholique respectueux des symboles des autres religions, je considère que le fait de s’en prendre à des symboles chers aux chrétiens, comme la Cène au cours de laquelle Jésus a institué l’Eucharistie, est l’expression de la profonde lâcheté des barbares qui ont fait cela. Ils n’oseraient jamais agir de la sorte vis-à-vis de l’islam ou du judaïsme.
En tant que catholiques, en tant que chrétiens, mais aussi en tant que personnes civilisées, nous ne pouvons pas rester indifférents face à ce type de violence symbolique. « Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais cherchez à vaincre le mal par le bien ! », disait le patron de Solidarité, le bienheureux père Jerzy Popiełuszko, en citant la Lettre aux Romains de saint Paul. Il nous faut comprendre que nous ne sommes pas confrontés à un discours défendant une vision du monde, chose normale dans une démocratie, mais à une sorte de guerre qui nous est déclarée par des barbares cherchant à combattre le bien par le mal en divisant, en semant la zizanie, en insultant et en voulant humilier Dieu et les hommes.
Il est temps que nous comprenions que nous nous trouvons à un moment charnière où, en tant que catholiques, chrétiens et personnes civilisées, nous devons relever la tête et, regardant droit dans les yeux des lions, dire : « Non ». »
Mgr Marek Jędraszewski, archevêque de Cracovie, qui avait en son temps comparé la « peste arc-en-ciel » de l’idéologie LGBT à la « peste rouge » du communisme, a lui aussi réagi comme plusieurs autres évêques polonais:
« Il y a presque dix ans, le 25 octobre 2014, j’ai eu l’honneur, au nom de la Conférence épiscopale polonaise, de consacrer une statue de Jean-Paul II à Paris. La cérémonie s’est déroulée en présence de plus de 200 prêtres et de plusieurs évêques sous la présidence du Cardinal André Vingt-Trois, alors archevêque de Paris, et du maire de la capitale française, Mme Anne Hidalgo. La statue du pape est en bronze, elle mesure 3,6 mètres de haut et pèse 1,5 tonne. Elle est l’œuvre d’un sculpteur russe d’origine géorgienne, Zourab Tsereteli, qui l’a offerte à la Mission catholique polonaise en France pour exprimer sa « gratitude pour le rôle joué par Jean-Paul II dans le renversement du totalitarisme soviétique ». Elle se dresse square Jean XXIII, entre la grande rosace sud de la cathédrale Notre-Dame et la Seine. Elle est visible pour les touristes du monde entier qui, parmi les nombreuses attractions parisiennes, choisissent de faire une promenade en bateau sur la Seine. Lors du discours que j’ai prononcé à l’époque, j’ai rappelé la question que le grand saint Jean-Paul II avait osé poser le 1er juin 1980 à Paris, en se référant au témoignage donné par les premiers martyrs français : « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »
Me souvenant de cet événement, j’ai désiré regarder la retransmission de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui devait se dérouler sur la Seine et ses quais. Cependant, au cours de cet événement d’une durée déraisonnable, je sentais grandir en moi un sentiment de rejet et d’indignation face à cette propagande grossière, parfois même primitive, de l’idéologie gauchiste contemporaine dont la cérémonie d’ouverture était saturée. Le sommet de l’agressivité, du manque de respect et de l’intolérance a été atteint avec ce que les médias du monde entier ont décrit comme une « parodie arc-en-ciel » au sujet de la Cène, c’est-à-dire de l’événement le plus sacré pour les chrétiens. Cette parodie mettait également en scène un enfant parmi des drag queens et autres personnages licencieux. Plus d’un milliard de chrétiens vivant dans le monde ont été ainsi offensés. Comment était-il possible de faire de cela le message des Jeux olympiques, un message mondial de surcroît ? Comment ce message a-t-il pu être diffusé dans le monde justement à partir de la France ?
En regardant ce spectacle pitoyable, je me suis souvenu de certaines formulations de l’exhortation apostolique de Jean-Paul II de 2003, Ecclesia in Europa, dans laquelle le Pape décrivait ainsi la situation spirituelle du Vieux Continent : « perte de la mémoire et de l’héritage chrétiens », nombre d’Européens vivent sans « sans terreau spirituel et comme des héritiers qui ont dilapidé le patrimoine qui leur a été légué par l’histoire » ; « la culture européenne donne l’impression d’une « apostasie silencieuse » de la part de l’homme comblé qui vit comme si Dieu n’existait pas », une « culture de mort ».
Et l’insolence même de l’idéologie qui sous-tendait le programme d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a trouvé son explication dans une autre formulation de l’exhortation Ecclesia in Europa : « la tentative de faire prévaloir une anthropologie sans Dieu et sans le Christ ».
La chanson « Imagine » de John Lennon, interprétée à la fin de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, atteste que c’est exactement ce qui se passe, avec la vision d’un monde sans paradis, sans enfer, sans religion, sans État et sans propriété, et où les gens ne vivent que pour l’instant présent.
Connu, apprécié et largement respecté pour sa culture personnelle et son tact, ainsi que pour son professionnalisme, un journaliste sportif polonais, lors de la retransmission par la télévision publique polonaise TVP de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a osé énoncer l’évidence en commentant cette chanson de Lennon : « Un monde sans paradis, sans nations et sans religions, telle est la vision de cette paix qui doit s’imposer à tous. C’est la vision du communisme, malheureusement ». Le lendemain, qualifiant sa déclaration de « scandaleuse », au nom de la « compréhension mutuelle, la tolérance et l’union », les autorités de la télévision publique polonaise l’ont suspendu de ses fonctions, lui interdisant de continuer à commenter les compétitions sportives pendant les Jeux olympiques. La « Pologne tolérante » a ainsi rejoint la France, « patrie de l’amour et de la beauté ».
Nous vivons avec regret et douleur, mais aussi avec beaucoup d’indignation, ces tristes événements comme autant de manifestations d’une Europe qui souhaite, en quelque sorte, voir la fin de sa propre histoire. Mais nous savons, avec la certitude que nous donne la foi, que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Église. C’est pourquoi je demande à tous les fidèles réunis autour de la table eucharistique, avec dans le cœur les fruits du Congrès eucharistique de l’archidiocèse de Cracovie qui vient de s’achever, de prier sans relâche pour ceux qui ont le courage de souffrir pour la justice et aussi pour ceux qui profanent nos saintes réalités chrétiennes. (…). »
Quand à Mateusz Morawiecki, l’ancien premier ministre (jusqu’à l’automne dernier), il a dit :
« Au lieu d’un beau spectacle, la cérémonie d’ouverture des Jeux a été, disons-le sans ambages, une démonstration idéologique. Il s’agit en réalité d’un camouflet pour tous les sportifs, ainsi que pour notre civilisation européenne dans son ensemble, que l’on soit chrétien ou non. C’est un miroir déformant malade, vraiment malade, qui contredit nos fondements chrétiens, mais aussi grecs et romains, les fondements de notre culture européenne. Les Jeux devraient être un espace de saine compétition sportive rassemblant toutes les nations. Après tout, la devise des Jeux olympiques est « plus vite, plus haut, plus fort », et non pas « plus bruyant, plus bête, plus vulgaire ». Cela, c’est le genre de jeux dont nous ne voulons pas. »
Et pour finir, je citerai ici un extrait de l’homélie que j’ai entendue moi-même dimanche, avec ma famille, dans une paroisse de Varsovie. Une homélie comme il a dû y en avoir beaucoup à travers la Pologne dimanche dernier :
« Vendredi – avant-hier – ont commencé les Jeux olympiques attendus par le monde entier. Les Jeux olympiques sont une compétition entre les meilleurs athlètes de tous les continents. Une compétition fascinante, une lutte incroyable pour monter sur le podium. Jusqu’à récemment, me semble-t-il, les Jeux olympiques étaient accompagnés par des démonstrations artistiques surprenantes, au sens positif du terme, tant en ouverture qu’en clôture.
Cette fois, on a voulu s’écarter de la normalité et choquer le monde avec des déviances, avec une parodie obscène de la Cène de Léonard de Vinci. Cela ne pouvait se produire qu’à Paris, capitale de la débauche mondiale. Une parodie de la Cène, une profanation de la messe, de Dieu, de Jésus-Christ, en Lui crachant au visage, mais aussi au visage de toute l’Église.Il s’avère que les catholiques, les chrétiens, peuvent être piétinés et insultés de la manière la plus odieuse. Le Gender, le LGBT, s’est montré sous un jour honteux, crasse et sans vergogne. Zéro frein, la déshumanisation, le caniveau, une véritable fosse septique morale.
À tous ceux qui ont contribué à cette parodie antireligieuse, depuis le chef de l’État, le CIO, les autorités olympiques et les autres, artistes compris, il faut le dire sans équivoque : vous n’échapperez pas au châtiment divin, vous allez l’attirer sur vous-mêmes et sur les autres. Dieu ne permettra pas qu’on se moque de Lui. Au lieu du Seigneur Dieu, vous servez aujourd’hui le diable et vous vous inclinez devant lui. Le feu a englouti Sodome et Gomorrhe à cause de leurs dépravations. C’est ce qui vous attend vous aussi.
Tout être humain a sa dignité. Il est un enfant du Seigneur Dieu, il a été créé à Son image et à Sa ressemblance ! »
Le maréchal Mannerheim, un Finlandais contre le bolchévisme
Jean-Paul Besse, docteur d’État en histoire, spécialiste de l’Europe centrale et orientale, professeur invité des universités serbes et de Nijni Novgorod, enseignant à l’Institut universitaire Saint-Pie X, vient de publier un ouvrage biographique sur Mannerheim, le fondateur. D’ascendance germanique et de famille anoblie par les rois de Suède, puis au service de la Russie où il est chevalier-garde de Nicolas II, Charles-Émile Mannerheim (1867-1951) prend la tête de la résistance finlandaise aux bolchéviks et, vingt ans plus tard, à l’invasion déclenchée par Staline. L’auteur retrace ainsi son épopée, des guerres de l’Empire russe à la révolution bolchévique, d’espion en Chine au dirigeant de la Finlande où il fut régent, maréchal, chef des armées puis président de l’État finlandais avant de se retirer, malade, en Suisse pour y finir ses jours. Il est aujourd’hui considéré par son peuple comme son plus grand homme d’État. L’auteur écrit de lui :
Le maréchal-baron Charles-Gustave Emile Mannerheim était un homme de l’ancien monde. Il l’était d’abord par ses origines aristocratiques, il l’était également par sa longévité, du règne d’Alexandre II le Libérateur à la fin de la tyrannie de Staline, il l’était par ses liens étonnamment cordiaux avec le tsar-martyr Nicolas II dont le portrait l’accompagna jusqu’à la mort, il l’était par son désintéressement et le souci émouvant du sort de chacun de ses soldats, il l’était enfin par son peu d’attirance pour le pouvoir politique ; il resta à jamais l’ancien chevalier-garde du dernier tsar et le collaborateur momentané du frère de celui-ci, le grand-duc martyr Michel, qui aurait dû lui succéder.. Dans un domaine plus intime, il était également une figure brillante du “monde d’avant” : courtois, galant, chasseur d’élite, cavalier sans pareil, maniant plusieurs langues, sportsman accompli, pour citer l’expression des années 1900.
C’est pourquoi il est vain de le comparer aux hommes forts et aux dictateurs de l’Entre-deux-guerres. Il ne ressemblait à aucun d’entre eux. S’il semble rappeler l’amiral-régent Nicolas Horthy, lui aussi très proche de son avant-dernier souverain, François-Joseph, il ne se voulut pas (ni sans doute ne put) restaurer l’apparat “noir et or” de l’époque monarchique. S’il rendit visite au Docteur Salazar et admirait le général Franco, ce n’était pas pour instaurer en Finlande un Estada Novo ni même le nationale-syndicalisme de la Phalange. Il était trop légaliste pour bouleverser les institutions ou instaurer une dictature. […]
Il existe pourtant un incontestable point commun entre le maréchal régent puis président et tous ceux déjà cité : un anti-communisme total, viscéral, qu’il professa jusqu’à ses derniers jours. En ce sens, il fut le seul “général blanc” de l’armée impériale russe à vaincre définitivement le bolchévisme et à empêcher sa résurgence stalino-soviétique pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Son culte, en Finlande, tient à cela.
Un temps de confusion et de folie
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Il est probablement vrai, comme certains l’affirment, qu’avec l’âge on acquiert une plus grande distance par rapport aux choses. C’est pourquoi, surtout ces derniers temps, je me retrouve à observer des phénomènes qui semblent annoncer dans l’air un vent de folie.
Ce n’est pas seulement dans la société, où nous voyons que “les libertés” ont en fait sapé “la liberté” à sa base, et où les diverses vérités en fait nient la possibilité d’une vision objective du monde. Nous sommes affligés par des guerres qui laissent entrevoir des résultats effrayants, auxquels on préfère ne pas trop penser. Celle qui est considérée comme “la plus grande démocratie du monde” montre de plus en plus cette violence qui semble habiter au plus profond de son âme.
Quand on dit que ce sera le monde que nous devons léguer à nos enfants, nous devrions ressentir un frisson de honte, car nous avons rendu la vie invivable et, avec le comportement de nos semblables, nous entravons de plus en plus les ailes de l’espoir.
Si, autrefois, la religion était le refuge de nombreux hommes face aux difficultés de la vie, aujourd’hui il semble qu’elle montre également une fatigue certainement très préoccupante. Jamais comme en ces temps il ne semble important d’écouter les paroles de Jésus, qui dans Matthieu 24 fait des prophéties terribles qui semblent se réaliser aujourd’hui, sous nos yeux :
“Prenez garde que personne ne vous égare; car beaucoup viendront sous mon nom, disant: Je suis le Christ, et ils en égareront beaucoup. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres. Gardez-vous d’être troublés; car il faut que tout cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; et il y aura des famines et des tremblements de terre en divers lieux; mais tout cela ne sera que le commencement des douleurs. Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors plusieurs succomberont, et se trahiront, et se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils en égareront beaucoup; et à cause du progrès de l’iniquité, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.”
C’est un passage terrible qui cependant semble se dérouler sous nos yeux, non seulement à cause des guerres, mais aussi des courants schismatiques qui agitent l’Église, déjà affaiblie par une crise interne dévastatrice qui ne semble pas montrer de signes de renversement.
Cette persévérance que Jésus demande semble aujourd’hui très compliquée, dans un temps rendu encore plus fou par la possibilité donnée à tant de frustrés et d’imbéciles qui, grâce aux moyens de communication modernes, ont l’écoute non de médecins compatissants, comme cela devrait être, mais potentiellement d’un nombre énorme de personnes. Il est désormais inutile de rappeler que stultus stulta loquitur, la folie s’est emparée même de nombreuses âmes innocentes qui, orphelines de la Vérité que l’Église semble presque avoir renoncé à annoncer, se tournent vers tant de faux prophètes pour recevoir ce dont nous avons tous, au final, besoin : donner un sens à la vie dans laquelle nous avons été catapultés, geworfen dirait Martin Heidegger, un sens que le Christianisme était capable de donner tandis qu’aujourd’hui il semble qu’on préfère se perdre à la suite d’un monde qui a désormais tourné le dos à la Vérité pour poursuivre des “narratives”.
On ne peut cacher qu’un sentiment d’épuisement s’empare parfois de notre âme et rend paresseux notre élan spirituel. Pour beaucoup qui ont un regard religieux sur les choses de la vie, il semble qu’aujourd’hui il faille vivre comme des monades inquiètes cherchant ce que saint Augustin annonçait si bien : Fecisti nos ad Te, et inquietum est cor nostrum, donec requiescat in Te. Combien, aujourd’hui, dans le silence de leur douleur, se débattent entre de fausses vérités et se rallient à de faux prophètes pour chercher un sens au mal de vivre dont nous parlait le grand poète Eugenio Montale.
Il nous reste la Beauté.
Elle est toujours à notre disposition et nous apporte du réconfort dans les trop nombreux moments de découragement. Et cette Beauté, pour ceux qui croient, a son origine en Dieu, le souverain bien. Cette Beauté chantée de manière si élevée dans ses Confessions par saint Augustin, que nous avons déjà cité :
“Tard je t’ai aimée, beauté si ancienne et si nouvelle, tard je t’ai aimée. Tu étais au-dedans de moi, et moi, j’étais dehors, et c’est là que je te cherchais. Déformé, je me jetais sur les belles formes de tes créatures. Tu étais avec moi, et je n’étais pas avec toi. Elles me retenaient loin de toi, ces choses qui, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas. Tu m’as appelé, et ton cri a brisé ma surdité. Tu as envoyé un éclair, et ta splendeur a dissipé ma cécité. Tu as répandu ton parfum; je l’ai respiré, et maintenant je soupire après toi. Je t’ai goûtée, et maintenant j’ai faim et soif de toi. Tu m’as touché, et je brûle du désir de ta paix.”
La beauté de ces paroles nous réconcilie avec notre vie souvent si compliquée. Chercher la beauté non pas pour faire les esthètes, mais pour passer de l’esthétique à l’extatique, pour accéder par la via pulchritudinis à cette Beauté qui ne connaît pas de crépuscule, pour pouvoir surpasser le bavardage d’un monde qui devient de plus en plus insupportable.
« Abominable moquerie de la Sainte Eucharistie aux Jeux olympiques d’été de Paris »
Extrait d’une homélie du cardinal Burke :
[…] Vendredi dernier, nous avons assisté à une manifestation incroyable de l’obscurité et du péché dans notre monde : l’abominable moquerie de l’institution de la Sainte Eucharistie pour l’ouverture des Jeux olympiques d’été à Paris. Il est difficile d’imaginer quelque chose de plus délabré et blasphématoire. Le fait qu’un tel acte puisse avoir lieu nous montre, de la manière la plus douloureuse, comment ce qui était autrefois une culture chrétienne est devenu le théâtre de Satan et de ceux qui coopèrent avec ses plans complètement maléfiques, les plans d’un meurtrier depuis le début” qui “n’a rien à voir avec la vérité”, les plans d’un “menteur et du père des mensonges”. (Jn 8, 44)
Notre dégoût et notre colère face à ce qui s’est passé aux Jeux olympiques d’été réveillent à nouveau notre conscience de tant d’autres manifestations de la rébellion ouverte contre Dieu et de son plan pour notre salut dans le monde dans lequel nous vivons : des attaques contre la vie humaine et son berceau dans la famille créée par le mariage d’un homme et d’une femme, et des attaques contre la religion elle-même et son libre exercice.
Dans l’Église aussi, nous assistons à la propagation délibérée de la confusion et de l’erreur concernant les vérités de notre foi, la sécularisation de la liturgie sacrée et au manque de respect pour le fondement irremplaçable de la charité dans le respect de la justice et de l’État de droit.
Que devons-nous faire, pécheurs mais humbles et contrits de cœur ? Nous devons nous tourner quotidiennement vers Notre Seigneur et chercher de Lui, par sa Mère, la Mère de la Grâce Divine, le don septuple du Saint-Esprit pour la transformation de nos vies et de toute partie de Sa vigne que Notre Seigneur a confiée à nos soins, à commencer par nos maisons. Nous ne devons jamais oublier les paroles de Notre Seigneur lorsqu’il a commencé son ministère public : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est à portée de main ; repentez-vous, et croyez en l’Évangile. » (Mc 1, 15) Christ qui a promis de rester avec nous dans sa sainte Église jusqu’au Dernier Jour nous dit la vérité et nous donne la grâce de vivre la vérité. À travers la ligne ininterrompue des apôtres et de leurs successeurs, le Christ est avec nous pour nous guérir et nous fortifier pour la bataille contre les ténèbres et le péché, la bataille dans laquelle, en lui, nous sommes les vainqueurs. Il ne nous reste plus, selon les mots de saint Paul, de mener le bon combat, de garder le cap et de garder la foi. (Cf. 1 Tim 6, 11-19 ; 2 Tim 4. 1-8).
L’Arcom…missaire politique met en garde CNews
Communiqué de l’Arcom :
Le Conseil d’Etat, dans sa décision du 13 février 2024, a demandé à l’Arcom de procéder au réexamen de la saisine de l’association Reporters sans frontières (RSF) en tant qu’elle portait sur la demande de mettre en demeure l’éditeur du service CNews de se conformer à ses obligations en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information.
S’agissant du pluralisme au cours du mois de mai 2021, au terme de son analyse, l’Arcom a considéré, qu’en dépit notamment de la variété des thématiques abordées et de la diversité des intervenants, de nombreux sujets, tels que les violences commises contre les forces de l’ordre, le fonctionnement de la justice ou les effets de l’immigration sur le fonctionnement de notre société, apparaissaient traités de manière univoque, les points de vue divergents demeurant très ponctuels.
En conséquence, l’Autorité a mis en garde l’éditeur de la chaîne CNews et lui a demandé de faire preuve de la plus grande vigilance, à l’avenir, quant au respect de l’exigence de pluralisme des courants de pensée et d’opinion, tel qu’il sera apprécié dans le cadre de la délibération du 17 juillet 2024.
Le régulateur a, par ailleurs, demandé à l’éditeur de lui indiquer, dans les meilleurs délais, les dispositions qu’il entendait prendre afin de se conformer à ses obligations législatives en matière de pluralisme des courants de pensée et d’opinion, telles que précisées dans la décision du Conseil d’Etat.
En ce qui concerne l’indépendance de l’information, l’Autorité a rejeté la demande de l’association RSF tendant à ce que le service CNews soit mis en demeure de respecter son obligation d’indépendance de l’information. Le régulateur a toutefois informé l’éditeur de la chaîne qu’il sera particulièrement attentif au respect de cette obligation.
Je frémis de colère…
Le général Henri Roure nous adresse cet article. Saint-Cyrien, breveté de l’enseignement militaire supérieur, docteur d’État en Sciences politiques, Henri Roure a fait sa carrière dans les Troupes de Marine. Il a notamment servi en Afrique et en état-major dans les Relations internationales. Il est membre du Cercle de Réflexion Interarmées, conseiller pour les questions africaines et géopolitiques et conférencier. Il est auteur d’une douzaine d’ouvrages et de nombreux articles.
J’avais décidé de prendre un peu de recul après le coup d’État collectif du dernier tour des élections législatives. Il avait associé les internationalistes woke, européistes et bobos indigents de l’esprit, tous suiveurs admiratifs des perversités étatsuniennes financières ou morales, souvent liées dans un mépris de la démocratie et de la Nation. Je désirais, en conséquence, laver mon esprit de la colère et de la nausée que je ressentais et ne plus écrire pendant le temps nécessaire à l’apaisement de mon courroux. Il s’agissait ensuite de réfléchir aux actions à conduire pour mieux combattre ces usurpateurs. La période estivale s’avérait aussi propice à une pause.
Mais il est dit que cette clique qui ne représente plus la France – si tant est qu’elle l’ait jamais représentée – et prétend encore la gouverner, allait aggraver mon mal-être et m’obliger à renoncer à mon programme. Ce collectif dictatorial amoral et inculte, ne m’a pas laissé cette plage temporelle à laquelle j’aspirais. Il a fallu que la perversion qui préside à ses moeurs atteigne les Jeux Olympiques et en ternisse l’honneur qui était fait à Paris et à notre Patrie, de les recevoir, à nouveau, après un siècle. Les responsables de cet affront fait à l’élévation artistique et à l’histoire de notre pays sont ceux qui l’ont avalisé. Un tel évènement, d’ordre universel, aurait dû être un hymne à la France. Il a été bien autre chose.
Comme tout Français véritable ou de coeur, j’ai été scandalisé par ces scènes honteuses que les organisateurs ont voulu présenter sous le signe du progrès sociétal et de l’ouverture au monde. À cet égard je cite un ami très proche, chirurgien cardio-vasculaire d’origine libanaise et très sûrement bien plus français que ceux qui exercent sur nous ce pouvoir dérobé. Sa révolte est au moins égale à la mienne. Je n’ai rien changé à son message dont je partage bien évidemment le fond:
« je me permets de t’adresser un petit texte résumant mon interprétation de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques 2024 à Paris qui, selon moi, a plutôt viré à une GayPride version JO…
Des drag-queens, des blacks… N’y a-t-il plus de gens normaux qui parlent français pour une telle cérémonie historique?!? Ils souhaitent effacer cette image de la Grande Nation: France conservatrice des valeurs, pays de la haute-couture et de l’élégance et du goût. Certes les shows des drag-queens à Pigalle et autres vont avec le french-cancan mais il y a plein d’autres facettes qui ont été jetées délibérément aux oubliettes. N’y a-t-il plus d’artistes français pour chanter à cette cérémonie (on a eu le droit à Céline Dion et Lady Gaga qui sont respectivement canadienne et américaine, puis à cette espèce de gros lard vulgaire Nakamura, plutôt africaine…). Où sont-ils les Goldman, Sardou, Pagny, Grand corps malade, Vartan, Hoshi, Zazie, Paradis et autres, qu’on aime ou pas (à chacun ses goûts musicaux) mais qui ont fasciné la scène musicale française, la vraie.
Le drapeau européen a été mis en avant tout au long de la cérémonie à la place du drapeau français… ils souhaitent réellement effacer cette identité française au nom d’une globalisation malsaine, d’une Europe esclave des États-Unis. D’ailleurs, est-ce normal de parler anglais à Paris, capitale de la littérature et de la précision linguistique??? En plus, les discours des organisateurs et du président du comité olympique étaient d’une nullité phraséologique absolue.
Puis nous avons eu droit à un concert de rock satanique faisant l’apologie du génocide vendéen, avec la tête décapitée de Marie-Antoinette exposée. Sans oublier une parodie infernale de la dernière cène du Christ avec un individu totalement dénudé. Où est le rapport de ces absurdités avec le thème des jeux olympiques?
Sur fond de musique métallique et flammes pyrotechniques, un ensemble de scènes malsaines, ils ont vanté l’idée « révolutionnaire » de l’Homme nouveau, qu’on appellera bientôt le “Trans nouveau”, un “iel” métissé. Ils ont, une fois pour toute, selon eux, enterré, l’homme hétérosexuel blanc.
Tout est dit. Tout au long de la cérémonie, les messages subliminaux, sataniques pour la plupart (l’idolâtrie du veau d’or…), et un wokisme sans fin se sont suivis. N’importe quelle personne sensée a su interpréter ces derniers en s’attristant sur le sort qu’ils ont préconisé pour la FRANCE, la grande nation de la littérature, de l’art, des sciences et techniques, des droits de l’“Homme”, le vrai.
Que le bon Dieu puisse nous pardonner toutes ces offenses. Fady. »
Mes amis africains, en nombre, m’ont fait part de sentiments identiques, avec parmi eux des musulmans. Certains m’ont demandé quand cette mascarade politique cesserait pour pouvoir renouer des relations fraternelles avec la France.
Mais ce qui, par dessus tout, m’a le plus heurté, c’est l’amalgame organisé entre le formidable héritage de nos rois, empereurs et républiques qui fait, sans contestation possible, de Paris la plus belle ville du monde, et des scènes d’insulte à l’histoire et des visions de déchéance. En s’appuyant sur notre gloire, il y avait là une tentative honteuse de justification de ces tableaux et d’affirmation d’un rejet autant que d’une prétention à la continuité historique. Cette cérémonie associant cet inestimable théâtre à quelques idées objectivement de qualité, a malheureusement mis en exergue des scènes où l’odieux concourait avec le mauvais goût.
J’ajouterai que l’Église de France est entrée dans ce système, sans véritablement broncher. Bien sûr les évêques ont réagi à ces atteintes à la dignité d’un message divin. Il ne pouvait en être autrement. Cependant leur voix n’a pas porté. L’Église de France aurait-elle renoncé à sa mission, alors que 80% de la population se dit catholique et attaché à cette religion quand bien même est-elle moins pratiquée que jadis? France, fille aînée de l’Église qu’as-tu fait de ton baptême? interrogeait saint Jean-Paul II. La question est plus que jamais d’actualité. Se glissant dans l’environnement olympique, l’Église a même imaginé une action, en soi louable, si ce n’est qu’elle trahissait notre culture, s’alignant sur la soumission linguistique du chef de l’État et des organisateurs, en la dénommant en anglo-saxon « holy games »…Je m’interroge sur la réaction du monde musulman, si un traitement similaire avait été fait à la religion de Mahomet. Nous avons en mémoire l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, en représailles à des dessins satyriques du Prophète de l’islam.Chez eux le blasphème est sanctionné, mais chez nous, au nom de la laÏcité l’irrespect des croyances est accepté. Je rappelle avec force que la laïcité n’est pas l’athéisme, mais un partage de responsabilité entre l’État et la seule Église induisant un respect contractuel réciproque. À l’État l’organisation du pays, à l’Église l’âme des citoyens, (lois de 1907, 1908 et 1924 amendant la loi de 1905) (1). Qu’est-il advenu de la France phare des nations? « France, mère des arts, des armes et des lois… », ainsi que l’écrivait Joachim Du Bellay, il y a près de cinq siècles…Sans doute existe t-elle toujours, réfugiée dans un peuple muselé.
Heureusement, en contrepoint de cette apologie des pires désordres, j’ai trouvé le réconfort du patriotisme vivant de nos athlètes et de leurs supporteurs.
France,qu’ont-ils fait de ta gloire et de ta grandeur? Décidément ma colère ne s’apaisera pas avant un moment.
Réagis mon pays bien aimé!
1) Voir à cet égard mon ouvrage « sauvons notre laïcité! – essai sur la crise musulmane en France » éditions ED2A, avril 2016.
Reconnaissance de la souveraineté du Maroc au Sahara : vers un conflit avec Alger ?
Jeudi 25 juillet, la veille de l’ouverture des JO, le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué exprimant sa
« profonde désapprobation de la décision française inopportune et contreproductive en faveur du soutien français au plan d’autonomie marocain sur le Sahara occidental ».
Alger affirme vouloir « en tirer toutes les conséquences » en indiquant « que la France en assumera seule la pleine et entière responsabilité ».
C’est l’occasion de dénoncer le traité de 1968 et d’expulser les immigrés algériens…
La revue Conflits analyse :
En fait, jusqu’à présent et depuis plusieurs années, Paris avait réussi à maintenir l’équilibre entre Alger et Rabat, notamment au Conseil de sécurité de l’ONU, sur l’épineuse question du Sahara occidental revendiqué par le Maroc comme territoire marocain. Paris, comme l’UE, soutenait la proposition de l’ONU, ce qui était un moyen de retarder toute prise de position nationale sur ce dossier. […]
En réalité depuis plusieurs années, le rapprochement franco-algérien avait profondément irrité le Roi du Maroc au point que les relations entre Paris et Rabat étaient devenues « glaciales », le Roi refusant, dit-on, de prendre au téléphone le Chef de l’État français. Comment sortir de cette crise alors que de l’autre côté, le rapprochement avec l’Algérie n’a rigoureusement rien rapporté à Paris, si ce n’est les insultes algériennes et ingérences dans la politique intérieure française ? Pouvait-on être en froid durablement avec les deux grandes capitales du Maghreb ?
C’est dans ce contexte que Rabat, jouant finement, a fait part de sa volonté de rompre la glace avec Paris, mais à la condition que la France accepte, comme l’Espagne, de reconnaître la « marocanité » du Sahara, une fois pour toutes.
Mis devant le fait accompli, le gouvernement français a entrepris progressivement un mouvement sur ce dossier. D’abord en envoyant -fût-ce au prix du supplice de Tantale – le nouveau ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, contempteur à Strasbourg du non-respect par le Maroc des droits de l’homme et thuriféraire de l’Algérie. Séjourné a dû reconnaitre publiquement le caractère « existentiel » pour le Maroc de la question saharienne ; puis en autorisant les entreprises françaises, couvertes par l’AFD, à investir au Sahara désormais « marocain » ; enfin, dit-on en écrivant au Roi à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire sur le trône, une lettre par laquelle Paris avancerait fortement sur ce dossier. À Paris, pour faire bonne mesure, on a poussé la gentillesse à sonder officiellement Alger sur les formules diplomatiques qui choqueraient le moins les autorités algériennes ; Toujours notre manie du « en même temps ».
Il faut donc désormais s’attendre à une nouvelle crise avec l’Algérie : report ou annulation de la visite de Tebboune à Paris, rappel de l’ambassadeur, annulation de contrats, etc.
Depuis trente ans en effet, Alger conteste l’annexion de fait de l’ancienne colonie espagnole au Sahara que Hassan II avait récupéré en 1975 en profitant de l’agonie et de la mort de Franco. Alger soutient la république sahraouie dont il abrite, dans des camps à Tindouf les réfugiés ne voulant pas rester sous occupation marocaine. Ce dossier est devenu désormais un accélérateur et un amplificateur de tous les accrochages algéro-marocains. Tout est prétexte à accroître la tension entre les deux pays.
Israël élimine deux chefs terroristes, dont l’auteur de l’attentat contre le Drakkar
Coup double pour l’État israélien, ce qui ne fait pas plaisir aux islamo-gauchistes. Conflits analyse :
[…] En l’espace d’une journée, Israël a éliminé le n°2 du Hezbollah, à Beyrouth, et le chef du Hamas, à Téhéran. Des attaques ciblées, qui montrent qu’Israël connaissait la cache de ces hautes autorités et qu’il dispose de moyens de frappe, y compris loin de ses bases.
Fouad Shukr, Libanais n°2 du Hezbollah, bras droit de Hassan Nasrallah, le guide suprême, a été tué dans la banlieue de Beyrouth. Il était la tête pensante de l’attentat de 1983 contre les États-Unis et la France et avait planifié de nombreuses attaques au cours des dernières décennies. Une élimination à la suite du bombardement de 12 enfants druzes sur le plateau du Golan. Toutefois, si Israël affirme qu’il est mort, le Hezbollah le nie et affirme qu’il est toujours en vie.
Ismael Haniyeh, Palestinien, le chef du bureau politique et numéro 1 du Hamas depuis 2017. Il a été éliminé en plein cœur de Téhéran, alors qu’il était venu en Iran pour assister à l’intronisation du nouveau Premier ministre. Son corps et celui de son garde du corps ont été retrouvé dans son appartement. Cette opération, au cœur du sanctuaire iranien, démontre à la face du monde qu’Israël peut frapper partout et n’a peur d’aucun de ses voisins.
En moins de douze heures, Israël a donc répliqué aux attaques en éliminant deux dignitaires de très haut rang. […]
Contactez le CIO pour protester contre la cérémonie d’ouverture
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Dans son sermon de dimanche dernier, le Père Chris Alar, un père mariste américain, a appelé les fidèles à contacter le CIO par téléphone, par mail et par courrier pour faire pression, afin d’obtenir de vraies excuses officielles.
Son sermon, diffusé sur la chaîne Youtube des pères maristes Divine Mercy, est accompagné en description des coordonnées téléphoniques, informatiques et postales du CIO en Suisse.
La vidéo, devenue virale, a déjà été visionnée près d’un million de fois.
Gageons que le Comité Paris 2024 ne pourra plus parler de « quelques chrétiens » offensés.
Croissance du PIB de 0,3% sur le 2ème trimestre : Bruno LEMAIRE dans tous ses états !
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Ca y est. Il y est arrivé. Son action au gouvernement depuis maintenant sept trop longues années peut enfin être saluée comme il se doit. Depuis la publication de la dernière note de conjoncture de l’INSEE, notre sympathique argentier pornographe plastronne fièrement, claironnant à tout va ce succès – son succès – aboutissement d’une politique ciselée au cordeau et menée tambour battant qu’il résume lui-même en ces quelques mots : “La France surperformera avec une croissance au-dessus des prévisions du gouvernement.”
Bon, quand on sait ce que valent les prévisions du gouvernement (dixit la Cour des Comptes reprochant une certaine insincérité dans la tenue des comptes publics du dernier exercice), sans pour autant remettre en cause la parole d’or (et donc chère) de notre affable surintendant, le doute cartésien reste de mise.
Quel est donc l’objet de ce réjouissement ministériel ? La France connaitrait un rebond de son économie de 0,3 % alors que les prévisions gouvernementales anticipaient bon gré mal gré un petit 0,1 %. Si cet écart entre la réalité et la virtualité des prévisions effectuées vraisemblablement au doigt mouillé par notre chambellan financier confirme bien un amateurisme macronien de bon ton, cette apparente bonne nouvelle mérite nuance et rigueur.
En effet, la lecture comparative des données enregistrés à pareille époque par l’INSEE met plutôt en évidence une sous-performance plutôt qu’une surperformance puisqu’en 2022, le taux s’établissait à 0,4 % et en 2023 à 0,6 %. Désolé Bruno.
Bon peut-être que cette croissance est portée par les investissements de nos entreprises ? Par la consommation des ménages ? Non rien de tout cela. Alors que le nombre de défaillances des entreprises françaises continue sa formidable progression et que nos concitoyens peinent un peu plus chaque jour à subvenir à leurs besoins quotidiens, nous apprenons (mais ce n’est pas une surprise) que cette surperformance est principalement due à l’augmentation des dépenses et investissements publics.
Nous voilà rassurés… C’est donc bien grâce à l’action de notre désargenté en chef et ses dépenses effectuées certainement à bon escient que notre croissance est soutenue et non pas par une obscure création de richesses provenant du secteur privé. Et puis, ce n’est pas comme si la France était surendettée et proche d’une mise sous tutelle européenne… Allons allons…
Faisant fi des inquiétudes de certains économistes (“On reste très déçus dans la mesure où la demande intérieure reste très faible depuis trois trimestres consécutifs“, “C’est un peu la douche froide. Les ménages continuent de se serrer la ceinture dans la consommation de biens, notamment – ce qui est un peu inquiétant – les biens alimentaires“, dixit Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade), Bruno assure que le commerce extérieur a repris du poil de la bête et que changer de politique serait une erreur.
En cette période faste de jeux dont le coût exorbitant n’attends plus que d’être connu (octobre prochain, j’ai hâte), les gogos que nous sommes, culpabilisés de détruire la planète à chacun de nos gestes par une clique de bien-pensants dont nous avons pu mesurer le fonds abject de leur pensée lors de la cérémonie d’ouverture des JO, bientôt ponctionnés par les prochaines mesures sociales et fiscales destinées à rattraper les trous budgétaires, ne dépensont pas assez et c’est bien notre tort.
Mais à la différence de cet Etat devenu obèse, ventripotent d’un budget hors de contrôle, nous, citoyens, ne dépensons que ce que nous avons.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Arthur, le petit prince du Liban, sera-t-il le roman de l’été 2024 ?
Après Arthur, le petit prince d’Arménie, publié aux éditions Sigest en septembre 2022, Antoine Bordier récidive. Il vient de sortir, avec son nouvel éditeur, Le Lys Bleu, son deuxième opus, la suite du premier, qui s’annonce être le roman de l’été 2024. Entretien avec l’auteur, qui en est à son onzième livre.
Bonjour Antoine Bordier, comment allez-vous ? Vous êtes un récidiviste, si je comprends bien. Vous venez de publier votre deuxième œuvre. Rappelez-nous ce qu’il s’est passé depuis la sortie d’Arthur, le petit prince d’Arménie. C’était quand déjà ?
Je vais bien merci. Mon premier livre est sorti le 9 septembre 2022. Comme je vous l’avais dit, il y a près de deux ans, ma vie a changé. Je suis devenu auteur, biographe. Certains disent de moi que je suis un écrivain. Pour ma part, je n’en suis pas encore là. Mais, c’est vrai, je suis devenu un homme des chiffres et des lettres. Et les lettres m’attirent plus que les chiffres, qui sont – l’actualité le démontre tous les jours – de plus en plus désincarnés.
Pour répondre à votre question, Arthur le petit prince d’Arménie en est à sa deuxième édition, et il est en train d’être traduit en Arabe et en Arménien. C’est bon signe.
Depuis septembre 2022, j’ai fait des rencontres incroyables. J’ai rencontré la Présidente du Prix Renaudot, Dominique Bona, Frédéric Beigbeder, Patrick Besson, Franz-Olivier Giesbert, la Secrétaire Générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo. J’ai été interviewé par de nombreux médias en Arménie, en France, en Tunisie, en Egypte et au Liban.
Combien de livres avez-vous vendu exactement ?
Je n’ai pas les chiffres exacts, mais plus d’un millier. J’ai même plusieurs lecteurs qui en ont acheté plusieurs dizaines.
C’est un bon début ?
Oui et non. Oui, si j’en crois les chiffres que je viens de recevoir concernant les livres de personnalités médiatiques comme Marlène Schiappa et Jean-Michel Blanquer. Non, si j’ai pour objectif de vendre autant de livres que Guillaume Musso et Marc Levy réunis… Je rigole, bien évidemment !
Votre objectif serait-il de devenir un best-seller ?
Oui, j’en rêve. J’espère qu’Arthur, le petit prince du Liban sera le livre de l’été 2024. C’est mon objectif. En ai-je le talent ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question, mais aux lecteurs. Ce qui est certain, c’est que mes lecteurs aiment ma plume, ils aiment mon style. Ils aiment Arthur, le petit prince d’Arménie. Ils me disent : « Votre livre est un rêve. » J’aimerais qu’ils soient plus nombreux, car la réalité d’aujourd’hui est devenue tellement triste, si désopilante, de plus en plus désenchantée, voire folle et mortifère, n’est-ce pas ?
C’est vrai que les mauvaises nouvelles se multiplient. C’est pour cela que vous écrivez ?
Oui, j’écris parce que les hommes ne peuvent et ne veulent pas changer la réalité de nos vies où la souffrance est de plus en plus présente. Regardez tous ces conflits. Ce n’est pas un jeu, ce n’est pas virtuel. C’est la réalité. Et, elle n’est pas merveilleuse du tout. La violence est de retour.
Comment expliquez-vous ce retour à une certaine barbarie ?
Avant, il y avait des garde-fous, des personnalités politiques qui incarnaient l’autorité, la fraternité, la justice, la paix et la vérité. Et, du côté de l’entreprise, de l’économie et de la vie sociale, il y avait une meilleure répartition des richesses. Ces personnalités étaient reconnues et respectées. Elles n’étaient pas corrompues et ne pensaient qu’à une seule chose : à servir le bien commun. Rares étaient ceux qui passaient le rubicond de la corruption, de la haine et de la violence. Mais, dès-lors que ces mêmes personnalités mentent ouvertement – je pense notamment à la guerre des Etats-Unis contre l’Irak, contre Saddam Hussein, ou à la guerre contre la Libye, contre Kadhafi – et se transforment aveuglement en vont-en-guerre, vous donnez un mauvais signal. Le poison de la haine et de la violence se répand comme une trainée de poudre. Vous le voyez bien, toute l’économie en est bouleversée, la vie sociale et familiale également.
Vous dites aussi que le monde s’est gavé de mondialisation. Cela veut dire quoi ?
Oui, on ne peut que le constater plus ou moins amèrement. Le monde s’est gavé de mondialisation, de matérialisme, pendant une cinquantaine d’années. Il est devenu égoïste, égocentré, voire narcissique. Ce n’est plus l’être, l’autre, qui est recherché et servi. C’est l’avoir, soi-même.
De plus, le monde a oublié la géopolitique. Celle des conflits, celle de la recomposition de certains empires revient avec un effet boomerang inédit. Maintenant, les guerres fratricides comme celles au Liban se multiplient.
C’est pour cela que vous avez écrit : Arthur, le petit prince du Liban ? Redites-nous qui est Arthur ?
Oui, j’ai voulu continuer ma trilogie sur Arthur, ce jeune journaliste orphelin qui a perdu dans un accident de voiture ses parents. Après l’Arménie, où il revit, ses aventures journalistiques hors-du-commun l’entraînent au Liban. Là, il doit y ouvrir l’antenne de son journal. Au Liban, il découvre qu’il existe encore une forte communauté arménienne. Ils sont, aujourd’hui, près de 150 000. Ensuite, dans le pays du Cèdre, comme en Arménie, vit l’une des plus vieilles communautés chrétiennes du monde, les Maronites. Enfin, mes thèmes de prédilection étant la Francophonie et le Vivre Ensemble, le Liban est le pays, par excellence, qui est au creuset de la vie communautaire des 18 confessions religieuses. Ces communautés font le Liban, que j’appelle « mosaïque ». Et puis, le Liban est un pays convoité, comme l’Arménie. Il a beaucoup souffert dans les années 1975-1990, lors des guerres. Et, il continue à souffrir, comme vous le savez.
Que pouvez-vous nous dire sur Arthur, le petit prince du Liban ? Quelles sont les aventures que va vivre Arthur dans votre nouveau livre ?
Hélas, je vais vous décevoir, mais je ne peux presque rien dévoiler de ses aventures, qui me font à chaque fois frissonner quand je relis mon livre. Je l’ai écrit et je l’ai relu, déjà, trois fois. Arthur va vivre de belles aventures journalistiques. Il va faire des rencontres incroyables. Comme vous le savez, mon livre est un triptyque littéraire. Il y a trois tableaux : un tableau journalistique plus ou moins romancé où l’actualité et l’histoire sont convoquées, un tableau allégorique, puisqu’Arthur rencontre des personnages illustres de la Bible, et un tableau fantastique. Arthur est, en effet, devenu – c’est pour cela que je vous invite à relire ma première œuvre – le petit prince du royaume d’Heradis, celui de la reine Anahit.
Il est comme un super-héros ? A-t-il des pouvoirs ?
Oui, mais il y a une progression. Il ne bénéficie pas encore de la totalité de tous ses pouvoirs. En Arménie, il a découvert qu’il bénéficiait du don de bilocation et d’ubiquité, et qu’il pouvait remonter le fil de l’histoire. Au Liban, il découvre qu’il bénéficie de plus en plus de pouvoirs. Et, qu’il peut changer l’histoire. Il devient un super-héros et fait des allers-retours entre l’Arménie, la France et le Liban.
Donnez-nous un exemple. Quel est le cours de l’histoire qu’il va changer ?
Oui, je peux vous donner des exemples. Arthur va changer le cours de l’histoire des guerres du Liban. Et, il va intervenir de façon spectaculaire pour éviter les explosions du port de Beyrouth, qui ont fait tant de victimes le 4 août 2020.
C’est incroyable. Et, parmi les personnalités historiques qu’il va rencontrer, pouvez-vous également nous donner plusieurs exemples ?
Oui ! Il va rencontrer de Gaulle…
De Gaulle ? De Gaulle a vécu au Liban ?
Oui, il était à l’époque commandant… Arthur va, également, faire la connaissance de Lamartine. Et, il va croiser Carlos Ghosn…
Carlos Ghosn, l’ancien patron de Renault-Nissan ?
Oui, lui-même.
Tout cela me paraît passionnant. En l’espace de trois ans vous êtes, donc, devenu un véritable écrivain, même si vous n’êtes pas encore très connu et que vos livres ne sont pas des best-sellers. Dites-nous en plus sur votre héros Arthur, le petit prince. Où se situe-t-il Arthur ? Entre Tintin et le Petit Prince du célèbre aviateur ?
Votre question est intéressante. C’est, exactement, cela. Arthur ressemble à la fois au Tintin d’Hergé – de son vrai nom Georges Remi – et au Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry.
Il y a deux ans, j’ai eu la chance d’avoir une visite privée exceptionnelle de l’un de ses châteaux où il a vécu à La Môle, près de Saint-Tropez, dans le Var.
Pour Hergé, je me suis rendu quelques fois en Belgique. Je reste très impressionné par ce grand artiste qui, au départ, n’a jamais voyagé. Il s’est rattrapé après.
Je dois, également, parler de Joseph Kessel et d’Hector Malot. Si je résume : Tintin m’a inspiré pour le journalisme – d’ailleurs, je suis moi-même devenu journaliste à l’âge de 15 ans. Ensuite, Hector Malot m’a inspiré sur le thème de l’orphelin. Joseph Kessel pour ses aventures incroyables et Antoine de Saint-Exupéry pour son côté aérien, son esprit naïf (dans le sens noble du terme) et sa profondeur poétique, allégorique.
Vous êtes, en quelque sorte, leur fils spirituel ?
Euh peut-être.
Concluons, car il nous faut conclure. Concluons avec votre actualité. Il me semble que vous revenez d’Arménie et que vous vous êtes rendu en Egypte. Vous êtes devenu un écrivain-voyageur ?
Vous m’interviewez alors que je me trouve, actuellement, au Liban. Je travaille sur un nouveau projet d’écriture qui concerne cette fois-ci le sujet de la stratégie d’entreprise.
Concernant l’Arménie, oui, je m’y suis rendu dernièrement. J’accompagnais une mission économique Arménie 2024 organisée pour la première fois par la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne (la CCIFA). J’ai, également, accompagné la Fondation Arslanian qui aide beaucoup les réfugiés du Haut-Karabakh. Quant à l’Egypte, je ne peux pas encore trop en parler.
Après Arthur, le petit prince d’Arménie, Arthur, le petit prince du Liban, vous travaillez sur Arthur, le petit prince d’Egypte ?
Ah ah, vous verrez bien… Je voudrais profiter de votre interview pour remercier ma famille, mes amis et toutes les personnes qui ont entouré mes travaux d’auteur. Je tiens à remercier, également, Véronique Lévy et Roger Nasnas pour la préface et la postface. Enfin, je n’oublie pas mon nouvel éditeur, Le Lys Bleu.
Votre livre est disponible quand et comment se le procurer ?
Sa conception se termine ce jour, pour la fête de la musique et pour fêter le début de l’été. Il est disponible chez mon éditeur, Le Lys Bleu, et sur toutes les plateformes de vente en ligne (comme Les 4 Vérités).
Copyright des photos A. Bordier et Le Lys Bleu
Pour écrire à l’auteur : [email protected]
Même les imams “modérés” rêvent d’un gouvernement appliquant la charia
La presse découvre que l’islam modéré est une vaste fumisterie…
Un journaliste a, durant trois ans, rencontré des imams en se faisant passer pour un converti. Bilan : les plus brutaux préceptes du Coran y sont transmis littéralement :
«J’ai demandé à quinze responsables religieux s’il fallait couper la main des voleurs. Quatorze m’ont répondu par l’affirmative. Certains ne sont pas enthousiastes, voire mal à l’aise, mais, au final, ils préconisent d’appliquer la règle divine ».
Il a fréquenté 70 mosquées sur trois ans.
«Délibérément, je n’ai pas ciblé des mosquées repérées comme des foyers de radicalisation ».
Cette enquête se veut une immersion dans un islam « ordinaire ». La méthode consiste à questionner les imams sur des points de frictions avec la société française et donc sur la compatibilité des lois coraniques avec celles de la République.
Dès les premières pages, les réponses données sur la place des femmes sont édifiantes. En cas d’insoumission persistante de l’épouse, si les « conseils » du mari pour la remettre dans le droit chemin ne suffisent pas :
« alors tu dois la taper […] mais pas au visage, car tu risquerais de lui casser le nez ou de lui crever un œil et tu serais obligé de payer ».
Le journaliste a conservé des dizaines d’heures d’enregistrement contenant des propos de religieux poussant à commettre des délits ou des crimes. Au nom du respect de la parole du prophète.
Etienne Delarcher a été frappé par le contraste entre l’accueil souvent affable et souriant de ses interlocuteurs et la teneur de leurs propos.
« Ce n’est jamais un discours de haine, hormis peut-être à l’encontre de l’homosexualité. C’est une radicalité proférée gentiment ».
Après la cérémonie d’ouverture des JO : ceux qui laissent faire ces « décréateurs » !
De Rémi Fontaine pour Le Salon beige :
À propos de la manipulation wokiste des Jeux olympiques :
« Nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et pourtant, ils persistent à mentir », disait Alexandre Soljenitsyne. Car les gens de cet établissement médiatico-politique possèdent le pouvoir sans aucune conscience morale et sans aucun respect à l’égard du peuple de la majorité silencieuse. C’est le propre du totalitarisme idéologique qu’il soit mou ou dur, sournois ou affiché…
Comme le mal est métaphysiquement une infirmité, une ombre, un manque, une absence de bien, ils ne peuvent déconstruire, voire même « décréer » selon le mot de Péguy – c’est-à-dire exister en tant que tels comme suppôts du Tentateur – qu’en empruntant son être au bien national et religieux qu’ils veulent détruire sans se détruire eux-mêmes. Comme des parasites prétentieux pleins de leurs « vertus devenues folles » (Chesteron) ! D’où leurs parodies blasphématoires. Ou bien encore ces beautés réelles incrustées dans cet affligeant spectacle parisien qu’ils ont conçu pour détruire subtilement dans un esprit de décadence romaine. Illustrant à leur insu la parabole du bon grain et de l’ivraie. Sans se confondre, le bien et le mal, le beau et le laid, le vrai et le faux s’entrecroisent et « s’anastomosent » incontestablement.
La France révolutionnaire d’hier et d’aujourd’hui, c’est l’être de plus en plus amoindri, dévoyé, défiguré de la France chrétienne. Mais c’est encore de l’être de notre patrie, analogue à une personne. Et si le mal ainsi commis peut encore, si Dieu le veut, « tourner en bien », c’est dans la mesure où il subsiste dans l’être français (que ce mal éprouve aussi méchamment et délibérément) des potentialités vers le bien. Ce n’est pas le mal qui est ainsi fécondable en tant que tel, c’est-à-dire la patrie révolutionnaire en état de péché mortel (au sens de Jean de Viguerie), mais l’être (physique et moral) de la France véritable qui subsiste en elle : grâce toujours possible de la conversion de l’enfant prodigue, jusqu’à la mort du larron !
Quant à ceux qui trouvent des circonstances atténuantes à cette terrible incitation publique à la débauche ou qui ne veulent pas soi-disant « polémiquer » avec ces décréateurs sacrilèges (y compris parmi nos évêques), nous leurs dédions cette parole d’Albert Einstein :
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.»
Le mensonge ne passera par nous, disait aussi Soljenitsyne.
Rémi Fontaine
Reliques de Ste Marie-Madeleine : réconciliation entre science et tradition
Elodie Perolini reçoit sur RCF l’Abbé Stéphane MORIN, responsable des archives du diocèse de Toulon, pour revenir sur un colloque qui a eu lieu à Rome et les enseignements à en tirer.
Vous trouverez sur le site des Archives diocésaines les principales références évoquées dans l’interview.
La FMND dit une messe en réparation pour le blasphème commis lors de la cérémonie d’ouverture des JO
Dimanche 28 juillet à Saint Pierre de Colombier, la Famille Missionnaire de Notre Dame (FMND) a dit une messe de réparation et d’Amour à l’occasion de la fin des colonies et des activités de juillet. Voici un extrait de l’homélie prononcée par le père Bernard Domini à cette occasion :
“(…) En cette Messe, comme je l’ai dit en commençant la célébration, nous prierons en réparation pour le très grave blasphème qui a été accompli à Paris, ce vendredi soir lors de l’ouverture des JO. Des personnes ont singé la Sainte Cène de l’Institution de l’Eucharistie, elles se sont moquées de Jésus et du Saint Sacrement de l’Eucharistie. Bien chers enfants, avec les sœurs et les frères, avec vos familles, avec tous nos amis, réparons par une réparation d’amour en disant à Jésus au cours de cette Messe et dans le temps d’adoration que conclura la colonie : Jésus, nous T’aimons, nous T’adorons, nous voulons réparer cet ignoble sacrilège et prier pour ceux qui l’ont commis et ceux qui l’ont permis.
Nous prions aussi pour ceux qui ont ridiculisé la reine Marie-Antoinette qui a été guillotinée par les révolutionnaires. Ayez confiance, parents et enfants. Ceux qui, aujourd’hui, se permettent de blasphémer contre Jésus, contre l’Église, contre la Vierge Marie, ne triompheront pas. La France de Clovis et des Saints n’est pas encore morte. Vous faites partie de la vraie France. Cette France se relèvera, se convertira. Saint Pie X, le petit Van, Marthe Robin et d’autres l’ont prophétisé. N’ayez pas peur !
Le Mal inspiré par l’Enfer semble triompher, mais à Fatima, la Vierge Marie a dit, le 13 juillet 1917 : « Mon Cœur immaculé triomphera, et un certain temps de paix sera donné au monde. » Lucie, Jacinthe et François ont entraîné le Portugal à l’amour de Jésus Eucharistie et à la prière du chapelet. Vous aussi, bien chers enfants, soyez les apôtres de Jésus et de Notre-Dame des Neiges sans oublier Saint Joseph.
N’oubliez pas les conseils donnés aujourd’hui par Saint Paul : “ayez beaucoup d’humilité, de douceur, de patience et d’amour.” Une petite fille, il y a 110 ans, a pris la résolution de devenir une sainte. Elle s’appelle Anne de Guigné. Son papa venait de mourir à la fin du mois de juillet 1914. Enfants, parents, frères et sœurs et vous tous nos amis : imitons la petite Anne et la multitude des Saints de France, décidons-nous pour la sainteté en vivant ainsi la devise des JO : plus haut, plus vite, plus fort. Plus haut dans l’Amour de Dieu et du prochain, plus vite dans la course à la sainteté, plus fort dans le combat contre le Mal et les forces du Mal !”