Blogs

L’Eglise chaldéenne refuse Fiducia supplicans

Tout ce qui vient de Rome n’est pas forcément bon selon le Patriarcat chaldéen, qui a tenu son Synode du 15 au 19 juillet, sous la présidence de Sa Béatitude le Patriarche Louis Raphael Sako, au siège patriarcal à Al-Mansour (Bagdad).

Le Synode a abordé l’agonie des chrétiens d’Irak, évoquant leurs souffrances lors des « deux dernières décennies » : privation de leurs droits, marginalisation, exclusion et spoliation de leurs propriétés et de leurs biens, « ce qui a contraint beaucoup d’entre eux à émigrer à la recherche d’une meilleure vie ». C’est pourquoi les évêques demandent « que leurs droits soient pleinement respectés en tant que citoyens, avec une représentation et un emploi égaux », et refusent « la saisie de leurs biens en raison de l’“exclusivité” d’un parti politique ».

Au cours de la réunion, les Pères ont discuté des questions du harcèlement sexuel et de la bénédiction des couples homosexuels. Un communiqué a été émis à l’issue :

1. Ils ont souligné la nécessité de protéger les enfants contre le harcèlement sexuel et d’éduquer les prêtres sur la gravité de ce phénomène, et ont insisté sur l’importance pour les prêtres de participer au programme de protection de l’enfance et d’obtenir un certificat de l’autorité ecclésiastique locale.

2. Quant aux unions homosexuelles (deux personnes du même sexe), ils ont adopté la résolution suivante : L’Eglise chaldéenne en Irak et dans le monde ne considère pas les unions homosexuelles comme un mariage, car elle définit le mariage entre un homme et une femme comme seul mariage légitime pour fonder une famille, et refuse de bénir les unions homosexuelles, afin de préserver la sainteté du mariage, l’un des sept sacrements.

C’est un nouveau refus de Fiducia supplicans à ajouter aux dizaines d’autres déjà manifestés par des cardinaux, des conférences épiscopales, des évêques ou des sociétés religieuses.

Saura-t-on un jour comment des urnes ont pu être bourrées à l’Assemblée nationale ?

Vendredi 19 juillet, 10 enveloppes en trop avaient été retrouvées après le premier tour du vote pour les vice-présidences et le scrutin avait dû être annulé puis refait. Aucune enquête poussée ne sera diligentée pour connaître le fin mot de l’histoire. La présidence de l’Assemblée avoue son impuissance :

«Les investigations ont eu lieu et elles n’ont pas permis d’apporter de conclusion. La cause n’a pas été identifiée. En fait, en l’absence de flagrant délit, impossible de savoir.»

Un député macroniste raconte :

«Il y a eu des expérimentations, menées le soir même par des députés-scrutateurs, des fonctionnaires de l’Assemblée, des gens qui étaient au dépouillement. Il fallait essayer de comprendre comment on peut mettre plusieurs enveloppes ensemble sans que ça se voit au moment du vote. Et on pense avoir trouvé : en laissant l’enveloppe ouverte, on peut en glisser deux ou trois ensemble et passer le rabat par-dessus ; quand ça tombe dans l’urne, elles se séparent… Ce serait une explication physique, en tout cas.»

Il faut traiter LFI comme des délinquants et des amis des terroristes

Le député européen François-Xavier Bellamy dépose plainte contre le député LFI Rima Hassan, suite aux menaces qu’elle a proféré :

 

Autres plaintes contre ces élus LFI :

Coucou, revoilà les voyous

En août 2022, une femme de 89 ans avait été violemment agressée par deux mineurs, qui avaient écopé en juin 2023 d’un sursis probatoire. En avril 2024, l’un des agresseurs a de nouveau été interpellé, cette fois pour du deal.

Enfin, ce 25 juillet, les deux auteurs ont encore été interpellés au volant d’une voiture volée. Le conducteur, avec cinq jeunes à bord, avait refusé d’obtempérer à un contrôle et avait pris la fuite jusqu’à l’autoroute où il avait forcé une barrière de péage. Une course-poursuite s’était alors engagée avec une patrouille de gendarmerie. La Toyota était déclarée volée. Les gendarmes ont découvert deux armes de poing factices, une bombe lacrymogène et des bouteilles contenant de l’essence. Les premières auditions ont fait apparaître que ce groupe était impliqué dans un projet de vol à main armée dans une villa de luxe, pour lequel il s’était procuré le véhicule volé.

Condamné 78 fois en 36 ans

Il n’y a pas à dire, la justice française est efficace :

Jeudi 25 juillet 2024, un homme de 56 ans a célébré ses noces de mousseline avec la justice. Trente-six ans qu’il passe au moins une fois par an devant les juges. Ce qui lui permet d’atteindre un nombre incroyable de condamnations au casier judiciaire : 78. Dès le début du procès, le juge fait remarquer : « Je ne vais pas tout lire. Mais dans le lot, il y en a bien une soixantaine pour des vols. » Et c’est un nouveau fait de ce type qui amène l’habitué à répondre de ses actes.

Dans la journée du mardi 23 juillet 2024, un couple prend place à bord d’un train en gare de Paris Saint-Lazare. Le temps du trajet, les retraités s’endorment. Lui en profite pour s’emparer d’un sac à main. Il est désigné par des voyageurs aux agents de la Sûreté ferroviaire en gare de Mantes-la-Jolie, sa ville d’origine. Dans ses affaires, les fonctionnaires retrouvent des affaires appartenant à la voyageuse et un couteau à cran d’arrêt.

Cette fois il a écopé d’un an ferme avec incarcération immédiate.

Le deux poids deux mesures des institutions pour la gauche : le cas de l’épuration

Lu dans Le Figaro Histoire sous la plume de Michel de Jaeghere à propos des commissions d’épuration :

« L’appartenance au camp progressiste vous en dispensait toutefois : nul ne reprocha à Sartre d’avoir fait applaudir ses pièces par des parterres d’officiers allemands, à Beauvoir d’avoir travaillé pour Radio Vichy, ni à Picasso d’avoir reçu nombre d’officiers nazis dans son atelier : dans son cas, c’était une preuve que Paris restait un centre artistique vivant. Marguerite Duras avait été, jusqu’au printemps 1944, secrétaire de la commission de contrôle du papier, qui décidait de qui avait ou non le droit d’imprimer des livres, sous le contrôle des Allemands. Cela ne l’empêcha pas de prendre une part active à l’épuration au nom de son passé de résistante. »

Bricolage liturgique bigarré imposé aux Dominicaines du Saint-Esprit

Qui à Rome impose cette idée étrange de bricoler la liturgie ? Voici le communiqué des Dominicaines du Saint-Esprit :

Dans un communiqué datant de l’été 2023, nous avions évoqué brièvement la question liturgique, particulièrement sensible en ces temps. Nous précisions que le Saint-Siège, sans nous demander de renoncer au vetus ordo, nous invitait à réfléchir à la manière de manifester, dans notre vie conventuelle aussi, et non seulement lors de quelques occasions extérieures, que nous n’excluons pas le missel selon le novus ordo.

Cette réflexion a avancé au cours de l’année écoulée, et les éléments en ont été communiqués au Saint-Siège. Au début de l’été, il nous a demandé, comme vous l’aurez peut-être su, que les messes durant notre retraite communautaire de la fin juillet soient célébrées selon le novus ordo, sauf le dimanche. La dignité, la piété et la beauté liturgiques auxquelles nous tenons demeureront, d’autant plus que notre prédicateur de cette année est habitué à célébrer en grégorien ad orientem.

D’autres décisions du Siège Apostolique en matière liturgique nous avaient été annoncées et ont été communiquées à l’Institut ce jour. Elles modifient notablement notre pratique actuelle. Nous les donnons ci-dessous, afin que tous ceux qui le souhaitent puissent avoir accès à des informations précises :

A partir du début de la prochaine année liturgique, au 1er décembre 2024,

  • Le Saint-Siège nous demande de suivre le calendrier liturgique actuellement en vigueur dans l’Eglise universelle pour le rite romain ;
  • Il demande également que dans nos différentes maisons, la messe soit célébrée selon le novus ordo une semaine par mois, à l’exception des dimanches, le vetus ordo restant d’usage pour les trois autres semaines et tous les dimanches.
  • Il précise que les lectures de la messe seront, pour chaque jour, celles du lectionnaire romain actuel et qu’on utilisera l’ensemble des préfaces du Missel de Paul VI lors des messes selon le vetus ordo.

Ces mesures requièrent de nous un pas important vers la découverte de la liturgie rénovée. Elles susciteront aussi des craintes ; il va de soi que nous veillerons à une mise en œuvre soignée (en latin et grégorien, ad orientem), qui continuera à manifester la liturgie comme source première et indispensable de toute vie chrétienne, selon la préoccupation constante de l’Eglise (cf. saint Pie X, motu proprio Tra le sollecitudini, 1903 ; Vatican II, SC10).

Il est tout aussi clair pour nous, en consonance avec l’héritage qui est le nôtre, que l’obéissance au Saint Père reste pour les Dominicaines du Saint-Esprit un principe intangible auquel conformer leur conduite. Notre sensus Ecclesiae, nos Constitutions et la fidélité à l’héritage du Père Berto nous obligent.

Nous formulons le vœu que ces modifications soient source d’une réflexion attentive et profonde, dans la continuité et le respect de notre démarche de docilité ecclésiale. Nous avons aussi spécialement à cœur de garder nos écoles dans un esprit de paix, qui seul vient de Dieu.

Nous confiant à votre prière, nous vous assurons de la nôtre, avec le désir que tous gardent à l’esprit la mission constante de la liturgie : indissociablement glorifier Dieu, et nous conduire à la sainteté.

La « fraude scientifique » de l’Association mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH)

Dans une tribune parue dans Le Point le 23 juillet, Dominique Crestinu, gynécologue-endocrinologue, Beryl Koener, pédopsychiatre, Céline Masson, professeur des universités en psychologie de l’enfant et de l’adolescent, et Jacques Robert, professeur émérite de cancérologie, PUPH, tous membres de l’Observatoire de la Petite Sirène (OPS), réagissent à la « fraude scientifique » entourant les protocoles médicaux prescrits par l’Association mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH).

« Deux sexes et seulement deux »

Alors qu’une proposition de loi « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans le prise en charge des mineurs en questionnement de genre » a été adoptée par le Sénat le 28 mai dernier, et qu’un rapport réalisé par le Dr Hilary Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health a été rendu public le 10 avril, l’Observatoire de la Petite Sirène a organisé un congrès international les 28 et 29 juin, en partenariat avec la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM). Réunissant près de cinquante médecins, pédopsychiatres, psychologues et chercheurs de toutes disciplines et de différents pays, ce congrès avait pour objectif de faire le point et d’échanger des informations récentes sur le traitement des enfants et des adolescents souhaitant changer de genre.

Rappelant qu’il « existe deux sexes et seulement deux », mâle et femelle, les membres du Bureau de l’OPS expliquent qu’« on ne peut parler de “sexe assigné à la naissance” » car « ce n’est pas une question d’appréciation ». « Taille des gamètes, chromosomes, caractères sexuels primaires et secondaires visibles ou non, il est impossible de se tromper dans l’immense majorité des cas » précisent-ils. Ainsi, « l’idée que véhiculent certaines associations que “le sexe est un spectre” ou que les enfants peuvent “choisir le sexe qui leur convient” relève de la pure idéologie ».

Des « traitements irréversibles et dangereux »

Cependant, à l’approche de l’adolescence, certains jeunes souffrent de dysphorie de genre, autrement appelée « angoisse de sexuation pubertaire ». Il s’agit d’un trouble caractérisé par le sentiment d’appartenir à l’autre sexe. Alors que certains pays ont développé des structures dédiées comme la clinique Tavistock en Angleterre, des organismes nationaux et internationaux, comme la WPATH (World Professional Association for Trangender Health) ou la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SGEM), ont été mis en place pour coordonner ce type de traitement et élaborer des directives a priori consensuelles afin de faire bénéficier les adolescents de tous les pays des meilleures approches disponibles.

Mais, la WPATH et d’autres associations professionnelles recommandent d’appliquer le « Dutch protocol », mis en place par une équipe néerlandaise, dans une situation qui n’est pas celle pour laquelle il a été élaboré. La WPATH recommande la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’« hormones sexuelles “inversées” » alors qu’il s’agit de traitements « irréversibles et potentiellement dangereux ». En effet, l’utilisation des bloqueurs de puberté n’a pas reçu d’autorisation de mise sur le marché de l’Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM) et présente des risques qui n’ont pas été évalués. Concernant les hormones du sexe opposé, « il existe des risques à long terme dont l’incidence dans la population des adolescents est à l’heure actuelle inconnue faute d’un recul suffisant ».

Une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

L’Observatoire s’est alarmé « des risques que faisait courir aux enfants et adolescents la prescription de traitements non validés ». Il reproche à la WPATH d’être « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable » après avoir exigé « d’un collège d’experts indépendants qu’elle avait missionné, tous chercheurs de la Johns Hopkins University à Baltimore, de faire état de ses conclusions avant de réaliser les études qu’elle lui avait commandées ».

Comme l’incite le rapport d’Hilary Cass, il faudrait « ne prendre en charge ces adolescents que sous l’angle de la psychologie ou de la pédopsychiatrie » car « nous ne disposons pas du moindre argument scientifique permettant de justifier la prise en charge de ces adolescents par des “bloqueurs de puberté” et/ou des hormones “inversées” ». « L’objectif de l’OPS est exclusivement la protection des adolescents contre la mise en place de traitements non validés dont la sécurité n’est pas assurée, cette protection dût-elle s’exercer contre les adolescents eux-mêmes », expliquent les quatre auteurs de la tribune.

« Les devoirs des parents vis-à-vis des enfants sont tout aussi primordiaux que les droits des enfants (…). A nous de faire en sorte qu’ils ne nous reprochent pas de leur avoir laissé la liberté d’asservir leur corps en cédant trop vite à un désir souvent transitoire » concluent-ils.

Source : Gènéthique

I-Média – Arcom : coup d’Etat du parti des médias !

Cette semaine dans I-Média, Jean-Yves le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur la décision de l’ARCOM de retirer le canal TNT de C8, la chaîne de Vincent Bolloré avec Cyril Hanouna comme animateur vedette.

Le dossier du jour est consacré au traitement médiatique du remplacement de Joe Biden par Kamala Harris en tant que candidate démocrate à la présidentielle américaine.

Les pastilles de l’info abordent :

1- Occultation médiatique du viol d’une touriste à Pigalle
2- Les JO à Paris : la honte internationale
3- Le succès populaire du film le Comte de Monte Cristo

Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM est consacré à Marc-Olivier Fogiel, qui vient d’être limogé de la direction de BFM TV.

Délinquance proche de zéro à Paris ? Il faudrait organiser des JO toute l’année…

Le ministre Darmanin est un tantinet présomptueux :

 

Il n’est pas certain que les personnes “quasiment” pas victimes de délinquance soient d’accord :

 

Ces chrétiens d’ultra-gauche

La Vie relate la “célébration” qui s’est déroulée dimanche 21 juillet à 9 h 30, à l’église Saint-Hilaire à Melle dans les Deux-Sèvres, en marge des manifestations contre les mégabassines. Il n’y avait pas de prêtre mais deux guitaristes. Le gratin moderniste est présent :

Parmi les visages, on reconnaît ceux de François Mandil, responsable national chez les scouts et guides de France, Laura Morosini, directrice Europe du Mouvement Laudato si’ et ex-présidente de Chrétiens unis pour la terre, Frédérique Zahnd, du Comité de la jupe, qui promeut la place de la femme dans l’Église et auteure régulière dans la revue Esprit, Anne Gruand, engagée à Église verte, à CCFD-Terre solidaire et à l’Acat, et Léa Pivert, du jeune réseau Lutte et contemplation, très en pointe dans la dénonciation du projet Eacop en Ouganda de TotalÉnergies.

La célébration a eu lieu sur le parvis de l’église. En voici le déroulé :

  • Un texte de l’aumônière du CHU de Grenoble Marie-Laure Choplin et un autre du philosophe israélo-autrichien Martin Buber (1878-1965) sont lus.
  • Après un chant de Taizé, s’ensuit la lecture de l’Évangile du jour (Marc 9, 30-34)
  • Puis une homélie prononcée par Frédérique Zahnd (Comité de la jupe). Il y est question d’espérance et de lumière portées par les chrétiens alors que « le réchauffement climatique s’accélère, la biodiversité s’effondre et les gouvernants gardent le cap sur une croissance qui détruit le monde sur Terre ».
  • Arrive le temps des intentions de prières : pour les boulangers, les cuisiniers, les plongeurs de vaisselle… de la base arrière de la manifestation, les paysans (afin qu’ils changent de système) et bien sûr les victimes des violences policières.

Rappelons que cette manifestation ultra-violente est orchestrée par les milieux de l’ultragauche à tendance anarchiste.

Nice : un homme récite le Coran dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption

Lu dans Valeurs Actuelles :

Un individu est entré dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice, a jeté de l’eau sur les cierges, puis sur le sacristain qui venait vers lui, a effectué des prières en arabe, récité des versets du Coran et lancé « Allah jugera », ce mercredi 24 juillet, vers 13h45, selon nos informations.

Le sacristain a déclenché le bouton d’alerte entraînant l’intervention rapide de la police municipale. Le suspect, âgé de 29 ans, connu au Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ), inconnu du renseignement territorial et souffrant de troubles psychiatriques, a été interpellé et placé en garde à vue, indique une source policière.

Christianophobie en Nouvelle-Calédonie

Communiqué de Louis Mapou, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie :

C’est avec une profonde tristesse que le président du gouvernement Louis Mapou a appris la destruction par incendie, le mardi 16 juillet, de l’église de la mission de Saint-Louis, ainsi que l’incendie, dans la nuit du 18 au 19 juillet, de l’église Notre-Dame de l’Assomption, à l’île des Pins.

Ces deux églises étaient des symboles du patrimoine religieux, historique et culturel de la NouvelleCalédonie et leur destruction, totale pour celle de Saint-Louis et partielle pour celle de Vao, représente, que l’on soit croyant ou non, une perte considérable.

De tels actes, entachés d’irresponsabilité, mettent à mal les principes de fraternité et de partage qui constituent le socle de valeurs sur lequel s’est construite la société calédonienne. Aucun mécontentement ni aucune colère ne sauraient les justifier.

Le président du gouvernement condamne ces agissements intolérables qui, en plus de s’en prendre au sacré, fragilisent encore un peu plus la paix sociale. Il renouvelle par ailleurs, à l’ensemble de la population, son appel au calme et à la raison malgré la période difficile que traverse la NouvelleCalédonie.

Le président du gouvernement remercie les populations qui, à Saint-Louis comme à Vao, se sont mobilisées pour protéger ces églises ainsi que les sapeurs-pompiers qui ont pu intervenir à l’île des Pins pour sauver l’édifice religieux.

Louis Mapou tient enfin à adresser son plus grand soutien aux communautés religieuses de la mission de Saint-Louis et de l’île des Pins, ainsi qu’aux paroissiens des deux tribus concernées.

Une militante pro-vie condamnée à 41 mois de prison

A cause du ministère de la justice de M. Biden, Bevelyn Beatty Williams va passer plus de trois ans en prison pour avoir tenté de sauver la vie de bébés en empêchant des femmes de tuer leurs enfants à naître dans un établissement du Planning familial de New York.

Cette condamnation fait suite aux accusations portées contre Bevelyn Beatty Williams en décembre 2022 : conspiration en vue de violer la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE), ainsi que violation de la loi FACE par « la force, la menace de la force et l’obstruction physique, entraînant des lésions corporelles ».

Mme Williams, ainsi que son amie et collègue militante pro-vie Edmee Chavannes, ont cherché à empêcher des femmes d’avorter dans plusieurs États, notamment en Floride, au Tennessee, en Géorgie et à Brooklyn, dans l’État de New York. Les accusations de « lésions corporelles » portées par Williams concernent un incident survenu au Planned Parenthood Manhattan Health Center, un nom euphémique qui masque le fait que d’innocents bébés à naître y sont tués par avortement.

Une vidéo partagée avec LifeSiteNews montre qu’à l’époque, Williams s’est placée devant l’entrée de l’usine d’avortement. Finalement, un membre du personnel de Planned Parenthood a ouvert la porte de l’extérieur, à côté de Williams, pour laisser passer une femme. Mme Williams a refusé de s’écarter, laissant le poids de son corps appuyer sur la porte alors que le membre du personnel essayait de la maintenir ouverte pour laisser passer la femme. Le membre du personnel affirme que Williams lui « écrasait » la main, mais Williams souligne qu’il s’agissait d’une blessure accidentelle.

La militante pro-vie a d’abord été poursuivie par le procureur général de l’État de New York, qui l’accusait d’avoir enfreint les règles de la FACE, mais elle a pu conclure un accord sans reconnaître sa culpabilité. Après ces accusations, des accusations fédérales similaires ont été portées contre elle et Chavannes par le procureur du district sud de New York.

Le 22 février 2024, Williams a été reconnu coupable d’un chef d’accusation de violation de la loi FACE après un procès de neuf jours devant la juge du district des États-Unis Jennifer L. Rochon, nommée par M. Biden, qui a prononcé la sentence mercredi. Williams a également été condamnée à deux ans de liberté surveillée à la suite de sa peine de prison.

Mme Williams a déclaré qu’elle et d’autres chrétiens pro-vie étaient la cible de poursuites pour se venger de l’arrêt Dobbs v. Jackson qui a renversé Roe v. Wade.

Williams, qui s’est convertie au christianisme lors d’un précédent séjour en prison, cherche à sensibiliser la communauté noire au fait que l’avortement lui fait du tort de manière disproportionnée. Elle rappelle souvent que Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood et du premier centre de contrôle des naissances aux États-Unis, était une eugéniste. Sanger cherchait ouvertement à « aider la race à éliminer les inaptes ».

La partialité de l’administration Biden dans ses poursuites contre les pro-vie est évidente dans le fait que depuis mai 2020, il y a eu au moins 429 attaques contre des églises catholiques américaines, dont beaucoup comprenaient des graffitis pro-avortement – et pourtant il n’y a eu « aucune poursuite fédérale dans aucun de ces cas, même si attaquer un lieu de culte est un crime fédéral », a noté CatholicVote. Entre-temps, des dizaines de personnes pro-vie ont été accusées de violations de la loi FACE depuis 2022, de l’aveu même du ministère de la Justice.

Etats-Unis : le programme républicain de 2024 s’écarte des positions précédentes sur l’avortement

Si Kamala Harris a placé l’avortement au coeur de sa campagne, le Parti Républicain (GOP) a abandonné discrètement un certain nombre de positions pro-vie.

Ainsi, pour la première fois en 40 ans, le programme ne contient pas de soutien à une interdiction nationale de l’avortement ni cette phrase qui figurait dans le programme du GOP depuis 1984 :

« L’enfant à naître a un droit fondamental et individuel à la vie qui ne peut être enfreint ».

C’est la phrase clé pour laquelle Phyllis Schlafly (décédée en 2016) et d’autres leaders pro-vie se sont battus avec acharnement pour qu’elle figure dans le programme.

Le programme du GOP pour 2024 écrit en revanche :

Le pouvoir d’adopter des lois sur l’avortement est du ressort de chaque État.

Si le programme s’oppose à l’avortement tardif, il soutient le contrôle des naissances et la fécondation in vitro dans la même phrase.

Des manigances ont eu lieu pour réduire au silence les délégués pro-vie et socialement conservateurs lorsqu’ils se sont réunis pour approuver le programme lors de la Convention nationale républicaine à Milwaukee, dans le Wisconsin. Les années précédentes, la procédure en commission prenait plusieurs jours, les sous-commissions se réunissant, proposant des amendements, puis discutant en profondeur de la plate-forme avant de la voter. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé lorsque les délégués sont arrivés à Milwaukee le week-end des 7 et 8 juillet. En fait, tout était terminé à 11h30 du matin, avant l’heure du déjeuner.

Les délégués avaient été informés, lors de la séance d’orientation, qu’ils travailleraient sur le programme au sein de sous-commissions, mais celles-ci n’ont pas été convoquées. Le lundi matin, les délégués se sont vus confisquer leur téléphone et ont vu le projet de programme pour la première fois. Les délégués ont eu la possibilité de faire des déclarations sur le projet pendant seulement 60 secondes, mais les nouveaux délégués se sont assurés que les voix pro-vie n’auraient pas la chance de s’exprimer. Gayle Ruzicka, leader de l’Utah Eagle Forum, a déclaré ;

« Ils ne voulaient rien entendre, pas de discussion, pas d’amendement, c’était choquant, absolument choquant. Nous avons essayé de protester, mais ils ne nous ont pas laissés faire. Ils ne nous ont même pas laissé aller vers les micros ».

« Si nous perdons le Parti républicain en tant que véhicule, nous pourrions le perdre pour une génération. Si les Républicains réussissent à abandonner les bébés, s’ils abandonnent la question de l’avortement, nous pourrions ne jamais récupérer ce parti. »

Trump entraîne le parti dans une direction plus modérée. Le sénateur Vance, qui a est considéré comme un sénateur pro-vie, a récemment soutenu le point de vue de Trump sur la pilule abortive.

Neuvaine au curé d’Ars

Le mois d’août qui approche s’ouvre sur la fête de Jean-Marie Vianney plus connu sous le nom de “Curé d’Ars”.

Une fois ordonné prêtre en 1815, l’abbé Vianney est rapidement envoyé comme chapelain dans un petit village de l’Ain, Ars. Le « petit Curé », comme on l’appelle affectueusement, se met au travail. Il embellit l’église, insiste sur la nécessité des sacrements, se fait proche de ses fidèles. Il dort très peu, mange encore moins, tout son temps est donné pour Dieu et pour ses paroissiens. Ceux-ci, peu à peu, se laissent toucher et reviennent à l’église. À partir de 1830, ce sont des foules de plus en plus nombreuses qui se rendent à Ars, attirées par sa réputation de sainteté. L’année de sa mort, 80 000 personnes viennent chercher à Ars, auprès de l’humble curé de campagne, la révélation de l’amour de Dieu.

Alors pour sa fête, le 4 août, demandons à saint Jean-Marie Vianney, le saint Curé d’Ars, de mettre en nous un amour brûlant pour Jésus. Demandons-lui de nous montrer à quel point Dieu nous aime et combien il veut nous révéler son amour pour chacun d’entre nous !

Inscrivez-vous à la neuvaine sur Hozana ici

Jérusalem : « Nous devons mettre la politique de côté, nous rassembler et prier ensemble »

Le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, déclare à l’AED :

« La situation est tellement polarisée que si vous êtes proche des Palestiniens, les Israéliens se sentent trahis, et vice-versa. Lorsque j’évoque la souffrance de Gaza, les catholiques hébreux me parlent des zones touchées par les attaques du 7 octobre et, à l’inverse, les Palestiniens ne pensent qu’à Gaza. Tout le monde veut avoir le monopole de la souffrance ».

« Nous avons des catholiques du vicariat hébreu qui servent dans l’armée à Gaza, et nous avons des catholiques qui sont bombardés à Gaza. Ce n’est pas facile ». « Nous devons mettre la politique de côté, nous rassembler et prier ensemble ».  « Quand les plaies saignent encore, ce n’est pas le moment de parler de politique. Reconnaître la souffrance de l’autre n’est pas si évident quand on souffre soi-même ».

La solution ne réside pas dans une fausse neutralité, mais en même temps, il est important de ne pas laisser l’Église se faire entraîner dans le conflit.

« On ne cesse de me dire que je dois être neutre. Venez avec moi à Gaza, parlez à mon peuple qui a tout perdu, puis dites-moi que je dois être neutre. Cela ne marche pas. Mais nous ne pouvons pas faire partie de l’affrontement politique, militaire ou de la confrontation. » « Notre présence doit être constructive, mais il n’est pas simple de trouver la bonne voie. »

« Il est très difficile de faire quelque chose pour l’avenir de Gaza, mais nous avons tout de même des priorités. Toutes les écoles sont détruites ou utilisées comme abris. Les enfants ont déjà perdu une année de scolarité, mais les familles veulent une éducation pour leurs enfants, alors nous essayons d’introduire des caravanes qui serviront d’écoles. Nous devons cependant trouver des enseignants et travailler avec ce qui reste des autorités palestiniennes ».

Contrairement à ce que pense la plupart des gens, la crise à Gaza n’est pas la seule qui sévit en Terre Sainte.

« Tout le monde se concentre sur Gaza qui en effet, connait une situation catastrophique, un véritable crime est en train de se produire, mais la situation en Cisjordanie est tout aussi dramatique. La plupart des chrétiens vivaient du tourisme, et maintenant il n’y a plus de travail avec les pèlerins, et ceux qui travaillaient en Israël n’ont plus de permis d’entrée. Nous enregistrons le taux de chômage le plus élevé de l’histoire, 78%, en particulier parmi les chrétiens ».

Pakistan : la réforme de la loi sur le mariage pourrait simplifier la lutte contre les mariages forcés de jeunes filles chrétiennes

Une réforme de la loi sur le mariage chrétien fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans. Bien qu’il ne s’agisse que d’une première étape, cela pourrait simplifier la lutte contre les cas d’enlèvement et de mariage forcé de jeunes filles chrétiennes dans le pays.

L’Église catholique au Pakistan s’est félicitée de la promulgation d’un amendement à la loi sur le mariage chrétien, qui porte l’âge du mariage à 18 ans aussi bien pour les garçons que les filles.

« Cette loi jouera un rôle crucial dans la protection de nos jeunes filles mineures contre les conversions et les mariages forcés. Nous espérons que le gouvernement prendra d’autres mesures pour criminaliser les conversions forcées. »

Bien que sa portée soit limitée – la loi ne s’applique qu’aux chrétiens résidant sur le territoire de la capitale Islamabad – les responsables de l’Église espèrent que ce sera la première étape d’un plan global visant à freiner le mariage des enfants et, en particulier, l’enlèvement et la conversion forcée de jeunes filles issues de minorités. Mgr Samson Shukardin, actuel président de la Conférence épiscopale pakistanaise, souligne :

« Souvent, lorsque des filles sont enlevées, elles peuvent être facilement mariées, parce qu’elles sont emmenées dans un endroit où l’âge légal du mariage est de 16 ans, ou parfois les musulmans peuvent simplement dire qu’elles sont déjà en âge de se marier. Mais nous, chrétiens, disons qu’elles ne devraient pas se marier du tout avant l’âge de 18 ans, parce qu’elles sont encore des enfants ». « Au moins, dans ces conditions, nous avons une base légale permettant d’entamer une procédure contre ces personnes qui ont enlevé et épousé des jeunes de moins de 18 ans ».

Au Pakistan, l’enlèvement, la conversion forcée et le mariage d’enfants, constituent un grave problème auquel les autorités civiles n’ont pas encore apporté une réponse satisfaisante. L’Église espère bien poursuivre cette bataille en tentant de porter l’âge du mariage à 18 ans pour tous les Pakistanais, quelle que soit leur religion ou leur lieu de résidence.

«Maison de vie» et de mort

Nicolas Bauer, chercheur associé au European Centre for Law and Justice (ECLJ), écrit dans Le Figaro :

La proposition de loi d’Olivier Falorni, reprenant le projet de loi «fin de vie» du gouvernement Attal, est l’un des rares textes susceptibles de rassembler une majorité dans la nouvelle Assemblée nationale. Sa future adoption serait même la seule certitude ou quasi-certitude que l’on a politiquement. M. Falorni souhaite que l’Assemblée reprenne le débat sur la fin de vie là où il s’était arrêté le 7 juin dernier, c’est-à-dire deux jours avant la dissolution. Les députés avaient début juin entamé une discussion sur la création d’une nouvelle catégorie d’établissement médico‑social, la «maison d’accompagnement».

De telles «maisons» seraient une solution intermédiaire entre le domicile et l’hôpital. Elles généraliseraient un modèle, celui de la «Maison de vie» de Besançon, lancée et gérée par la Croix-Rouge entre 2011 et 2017. Des personnes y avaient fini leurs jours et préparé leur mort «comme à la maison», bénéficiant de soins palliatifs et d’un accompagnement de leurs proches. Malheureusement, faute de cadre juridique et financier approprié, cette expérience ne s’est pas poursuivie et les vingt autres «Maisons de vie» peinent à se développer. La loi sur la fin de vie pourrait offrir le cadre dont ces lieux d’hébergement ont besoin.

Les maisons d’accompagnement auraient de nombreux avantages, même financiers. Le coût total par jour d’un séjour dans une telle maison serait de l’ordre de 250 euros, contre 1500 euros à l’hôpital. Lors de la reprise du débat sur la fin de vie à l’Assemblée, c’est cette fois sur le volet éthique de ces établissements que les députés devront trancher.

Pendant les six années d’existence de la «Maison de vie» de Besançon, sa directrice Laure Hubidos affirme qu’«aucune demande d’euthanasie n’a jamais été faite». Pourtant, la proposition de loi sur la fin de vie prévoit la pratique de l’euthanasie et du suicide assisté au sein des maisons d’accompagnement. Cela serait une obligation même pour les gestionnaires privés. Des associations comme la Croix-Rouge, avec des principes éthiques s’opposant à ces pratiques, ne pourraient donc plus gérer de telles maisons. Pour les patients, il ne serait pas non plus possible de trouver une structure dans laquelle ils seront protégés de la pression morale et psychologique qui voudrait les «aider à mourir».

En pratique, si la loi est votée sans modification, la plupart des actuels projets de «Maisons de vie» disparaîtront, car l’euthanasie et le suicide assisté sont contraires à leur éthique palliative. L’inspiration chrétienne de ces maisons est souvent assumée et certaines sont gérées avec l’appui de congrégations religieuses. Pour exister en tant que future «maison d’accompagnement», ces «Maisons de vie» ont donc besoin, au minimum, d’avoir le droit de refuser que l’«aide à mourir» soit pratiquée en leur sein. À titre de comparaison, la loi énonce qu’«un établissement de santé privé peut refuser que des interruptions volontaires de grossesse (IVG) soient pratiquées dans ses locaux». Pour éviter la fermeture d’établissements, le législateur devrait prévoir une disposition similaire en matière d’euthanasie et de suicide assisté.

Le droit pour les établissements de santé de refuser l’euthanasie en leur sein rencontre l’opposition de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), principale association française proeuthanasie. Pendant les journées d’auditions au printemps à l’Assemblée, son président Jonathan Denis avait été le seul à demander une obligation pour tous les établissements «d’accompagner dans le cadre d’une aide active à mourir». Interrogé ensuite par un député sur le «rôle de [l’ADMD] dans le cadre des futures maisons d’accompagnement», M. Denis a répondu «l’ADMD remplira naturellement son rôle d’accompagnant».

En l’état, rien dans la proposition de loi Falorni n’empêcherait l’ADMD, à l’avenir, de gérer des maisons d’accompagnement. Cela rejoindrait un projet historique de l’association. Fondée en 1980, l’ADMD avait entrepris dès 1983 d’ouvrir une «maison de la mort douce» pour y pratiquer l’euthanasie, afin d’«agir de façon directe et provocatrice pour “forcer la main” des pouvoirs publics». Le projet avait été finalement abandonné par crainte des risques judiciaires. Lors de la dernière Assemblée générale de l’ADMD en octobre 2023, Jonathan Denis a dit envisager la gestion éventuelle d’un «centre d’accompagnement», dans le cadre d’une «transformation» de l’association après que celle-ci ait atteint son objectif initial de légalisation de l’«aide à mourir». L’ADMD a ainsi l’ambition d’évoluer à l’image des associations similaires qui, en Belgique ou en Suisse, sont devenues les principaux acteurs de l’euthanasie et du suicide assisté.

Avant la dissolution, un seul garde-fou avait été posé par les députés début juin, à l’initiative de LFI : ces maisons d’accompagnement ne devraient pas poursuivre un «but lucratif». Cette restriction anticapitaliste n’était pas nécessaire. La loi autorise des gestionnaires privés à but lucratif à s’occuper d’établissements sociomédicaux de toute nature et ils le font aussi bien que les autres gestionnaires. Ce n’est pas le «but lucratif» qui est dangereux, mais le «but euthanasique». Lors de la reprise du débat sur la fin de vie, la nouvelle Assemblée doit anticiper le danger d’un détournement des maisons d’accompagnement par l’ADMD.

“Si l’on se contente de lire ce qui se dit sur internet, on peut facilement avoir la fausse impression selon laquelle la « messe traditionnelle » est une sorte de mouvement ou de croisade”

L’abbé John Berg, supérieur de la Fraternité Saint-Pierre, est interrogé dans Famille chrétienne. Extraits :

Trois ans après le motu proprio Traditionis custodes, les fidèles desservis par les prêtres de votre Fraternité sont-ils inquiets pour l’avenir de la messe traditionnelle ?

Il ne fait aucun doute que certains fidèles sont inquiets. Au cours de ces six dernières années, j’étais curé dans deux paroisses différentes de notre Fraternité aux États-Unis, et je n’ai donc pas connu trop d’inquiétude de la part des fidèles américains. Là-bas, leurs inquiétudes grandissaient de manière proportionnelle avec le temps qu’ils passaient sur internet à lire des articles ou des informations à ce sujet ! J’ai pu constater cela pendant le temps de la Septuagésime et du Carême, où certains hommes de la paroisse ont pris la résolution de cesser toute activité sur internet qui n’était pas liée à leur travail. Ils trouvaient soudainement une paix qu’ils n’avaient pas auparavant !

Mon travail dans ces paroisses était celui de tous nos prêtres qui consiste à aider les fidèles à se concentrer sur leur propre vie spirituelle et celle de leur famille. Si l’on se contente de lire ce qui se dit sur internet, on peut facilement avoir la fausse impression selon laquelle la « messe traditionnelle » est une sorte de mouvement ou de croisade. Il serait bien plus judicieux de venir voir ce qu’il en est réellement : il s’agit d’une paroisse, d’une aumônerie ou d’un groupe composé de personnes ou de familles qui veulent « seulement » adorer Dieu et être transformées par sa grâce. Mais je reconnais qu’il est naturel que des personnes ou des groupes qui se sentent menacés perdent leur calme. Tout comme la stabilité est bonne pour nos prêtres, elle l’est aussi pour les fidèles.

[…]

Quelles sont vos relations avec les évêques français ? Récemment, un évêque a demandé à votre communauté de quitter son diocèse.

Il me faudra voir ce qu’il en est réellement de la situation française. Je peux seulement dire que mes relations avec l’évêque, mais aussi avec les prêtres des deux diocèses où j’ai servi comme curé ces six dernières années aux Etats-Unis, ont été vraiment excellentes. Je ne veux pas dire qu’ils nous ont simplement laissé faire notre travail, mais qu’ils m’ont vraiment soutenu, qu’ils m’ont demandé quels étaient mes besoins en tant que prêtre travaillant dans la paroisse de la Fraternité Saint-Pierre dans leur diocèse. J’espère que j’ai fait de même pour eux. Ils avaient une attitude à la fois très paternelle et fraternelle.

Il ne fait aucun doute que depuis le temps où je fus supérieur général, de 2006 à 2018, certains évêques français ont changé en raison de départs à la retraite, mais je crois que je connaîtrai encore un certain nombre d’évêques en France et je me souviens avoir eu de bonnes rencontres avec eux, des discussions franches et constructives. Nous partageons un objectif commun très simple qui est le salut de l’âme. Comme le disait saint Jean Bosco, « Donnez-moi des âmes et oubliez le reste ». En ce sens, j’ai l’espoir que nos relations seront bonnes.

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services