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France : Société

Chronique du délitement : les Parisiens découvrent la guérilla

Chronique du délitement : les Parisiens découvrent la guérilla

Les habitants du 19e arrondissement de Paris ont été réveillés, dans la nuit du 1er au 2 mai, par des tirs de mortier, vers 23h45. Les tirs visaient les toxicomanes. D’après une source policière, les tireurs seraient « des jeunes habitants du quartier exaspérés par les nuisances liées aux toxicomanes ». Pierre Liscia, porte-parole du parti «Libres!» créé par Valérie Pécresse explique :

« Cela fait longtemps que des collectifs de riverains font entendre leurs difficultés. Ils se sont réunis à plusieurs reprises et, durant ces réunions, certains ont clairement évoqué le fait d’en venir à des solutions plus radicales ».

« Au début, ce sont des bombes à eau qui étaient lancées. Ensuite ça a été des bouteilles de verre. Et maintenant, des tirs de mortiers ».

Témoignages :

« Toutes les nuits, au pied de notre immeuble, 200 personnes se retrouvent pour dealer. De nombreux habitants sont sur les nerfs, parce qu’ils ne dorment plus la nuit. Nous savions qu’il allait y avoir un drame, la question, c’était quand ».

« Le dialogue avec ces gens-là n’est plus possible, mais nous ne pouvons pas leur jeter la pierre : depuis nos salons, nous voyons des gens se faire poignarder, agresser, crier… Les habitants sont arrivés à un point de non-retour. À présent, il faut s’attendre à ce que des dealers organisent la riposte, et ça peut aller loin : les Parisiens vont découvrir la guérilla urbaine ».

« Avec les enfants, on regarde tous les matins par la fenêtre pour voir si on peut sortir. À 7h30, les toxicomanes sont toujours là, alors on attend 8 heures pour aller à l’école, le temps qu’ils se déplacent au jardin d’Éole. Puis le soir, quand mes enfants sortent du métro, je viens les chercher pour rejoindre notre domicile, qui se trouve à quelques mètres, parce qu’ils ont peur tout seuls. Une fois la nuit tombée, on augmente le son de la télé pour ne pas entendre les cris ».

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8 commentaires

  1. Que les bobos parisiens vivent enfin ce pour quoi ils ont voté – le vivre ensemble – me réjouit au plus haut point !

  2. Quel gâchis, notre pays est livré en pâture grâce à ces générations de petochards aveugles. Au final, on a ce qu’on mérite. Le sursaut des riverains est quand même rassurant.

    • Personnellement je n’ai jamais voté pour ces petochards. Donc je ne pense pas que je mérite ça.

      • Le problème, en démocratie, c’est qu’il ne suffit pas qu’un seul ne vote pas pour eux ! La majorité les a bien laissé passer (en votant POUR ou en s’abstenant), à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux …. et la majorité n’est pas au bout de ses peines ! mais après tout, cela la réveillera … ou pas !

  3. Juppé appelait ça « L’identité heureuse »

  4. Les bars sont fermées, mais les barres continuent de s’agiter!

  5. Pardon, les bars sont fermés…

  6. l’halali du cerf poursuivi par une meute de chiens…
    les français vont boire le calice jusqu’à la lie s’ils continuent à ne rien faire, au moins aller voter!

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