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Tribune libre

Comment mettre fin au chaos mondial et revenir à une société vraiment humaine ?

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Hervé Aubert / auteur du livre « Crise sanitaire – Chaos mondial : aujourd’hui comprendre est devenu une question de vie ou de mort » Éditions du Panthéon
Présentation du livre (3 mn 30), taper : « crise sanitaire chaos mondial You Tube Hervé Aubert ».

COMMENT METTRE FIN AU CHAOS MONDIAL
ET REVENIR A UNE SOCIÉTÉ VRAIMENT HUMAINE ?

Malgré tous les efforts produits par de nombreux « alerteurs » et dans la plupart des domaines – scientifiques, économiques, sociaux, politiques, philosophiques, etc. – pour défendre la vérité et lutter contre l’avancée du Nouvel Ordre Mondial (et du Great Reset), beaucoup d’entre nous ressentent un profond malaise dû au constat évident de notre quasi-impuissance face à la démesure de cette déferlante mortifère ; malaise qui ne fait qu’augmenter à mesure de notre prise de conscience des pouvoirs en jeu. A vue humaine, que sommes-nous, en effet, pour lutter contre des puissances financières et médiatiques illimitées qui en Occident ont réussi à faire entrer dans la danse la plupart des leaders politiques et des grandes organisations – ONU, OMS, OMC, FMI, FEM, FED, Banque mondiale, Commission européenne, Commission trilatérale etc. ? Mon propos est donc d’esquisser une réponse à une question qui revient souvent sur les lèvres de nombreux opposants au système : « Que pouvons-nous faire pour contrecarrer ces terribles plans oligarchiques et revenir à une société vraiment humaine ? ».

Beaucoup le disent ouvertement et, à mon sens, ils ont raison : fondamentalement, cette crise est d’abord spirituelle. On le pense, on le dit publiquement, on le répète avec conviction, certes. Mais, passé cela, que demeure-t-il de cette découverte ? Rien ou pas grand-chose. Cette évocation nouvelle du spirituel, quelque peu révolutionnaire pour notre société dite « moderne » engloutie dans le matérialisme et l’hédonisme, n’en reste le plus souvent qu’au domaine du constat. Si le mot « spirituel » revient à la mode, Dieu est en réalité le grand absent de la quasi-totalité des échanges et des réflexions en vue d’une solution à cette terrible crise. Pourquoi cela ? Pourquoi avons-nous tant de difficulté à comprendre que la proposition « le fond du problème est spirituel » n’est ni plus ni moins que l’aveu larvé d’une double prise de conscience :
– « nous en sommes arrivés là, en fin de compte, parce que nous nous sommes éloignés de Dieu »,
– « nous ne pourrons sortir de là qu’en revenant à Dieu ».
Ce sont ces deux propositions que je vais tenter d’expliciter.

Plus que toute autre, cette crise planétaire nous fait toucher du doigt la dramatique inconscience d’une bonne partie de l’humanité car nous nous trouvons globalement face à trois manifestations de cette inconscience :
– l’inconscience de la majorité de la population qui, manipulée par les médias, subit naïvement et docilement cette crise, incapable de faire le moindre effort pour en comprendre les raisons et pour y remédier,
– l’inconscience d’une petite frange de personnes dévoyées, actrices ou complices de cette horreur planétaire, qui, prisonnières d’intérêts inavouables, s’enfoncent inconsidérément dans les ténèbres du mal pour se perdre dans une noirceur plus morbide que la mort, celle de l’abandon de toute conscience morale et de toute humanité,
– enfin, notre inconscience à nous, les opposants au système, qui, faute de comprendre que les tenants et aboutissants de ce chaos planétaire sont d’abord philosophiques et spirituels, demeurons nombreux à méconnaître les intentions cachées de l’oligarchie politico-financière et à ne pas mesurer l’immense décalage entre son incommensurable pouvoir et notre minuscule champ d’action. Dès lors, nous pensons à tort cerner l’étendue du problème à la lumière d’une lecture politique, économique et financière des événements et en restons malheureusement à apporter des solutions, assurément nécessaires et courageuses, mais dérisoires au regard de l’ampleur de la crise et sans réel impact sur le cours des choses.

L’humanité se trouve ainsi prise au piège du plus grand mal qui ne puisse jamais lui arriver : celui de n’en pas comprendre la véritable raison et de se trouver dès lors incapable d’y remédier, raison qui réside en premier lieu dans l’inconscience de son aveuglement. D’où vient une telle inconscience, pourrait-on se demander, l’inconscience d’une humanité qui, se croyant consciente et responsable, ignore complètement la profondeur et la gravité de son inconscience ? De son narcissisme, tout simplement. Ou, pour le dire de façon plus policée, de son anthropocentrisme. Ayant effacé peu à peu toute référence à Dieu de la conscience collective, l’homme moderne – et, en particulier, l’homme occidental – en est arrivé progressivement à se prendre pour le centre du monde et pour l’unique norme intellectuelle et morale à partir de laquelle il se juge en position de tout savoir et de tout décider : le bien, le mal, le vrai, le faux, le juste, l’injuste, le beau, le laid. Enfermé dans la démesure de son égocentrisme, il ne reconnaît que ce qui relève de son entendement et reste indéfiniment dans le rejet a priori de tout ce qui le dépasse, à commencer par le mystère de Dieu, ce qui n’apparaît pas à sa conscience n’existant pas à ses yeux. Nous nous trouvons ainsi devant le singulier paradoxe d’une humanité qui, confondant les limites de son esprit avec les limites de l’univers, a tout simplement évacué de sa sphère intellectuelle le premier de tous les savoirs, celui de son ignorance, savoir dont le légendaire Socrate nous rappelle, à juste titre, qu’il est le début de l’intelligence1. Cette perte de conscience de notre ignorance, en plus de nous enfermer dans la pire des prisons, celle invisible à nos yeux de notre cécité intellectuelle, nous maintient dans une illusion encore plus pernicieuse : celle d’assimiler notre non-intelligence à de l’intelligence, ce qui nous condamne à ne jamais nous voir tels que nous sommes et, partant, à passer à côté de notre propre vérité. Quelle est cette vérité ? C’est celle qui fait de nous les humains que nous sommes et comme telle se vérifie en tout acte, pensée, parole, sentiment ou sensation émanant de nous, démontrant sa propre exactitude à travers chacune de nos impressions ou expressions. Or, rien de ce qui nous constitue et nous définit comme tel, c’est-à-dire fait de nous les humains que nous sommes – corps, esprit, vie, intelligence, capacité de sentir, de penser, d’agir, d’aimer, etc. –, n’est à soi-même sa propre origine, n’a en soi sa raison d’être, puisque dès qu’un sujet pose un regard lucide sur sa condition terrestre, il ne se perçoit que comme advenu par autre chose que soi. Autrement dit, la vérité de l’homme ne vient pas de lui-même mais du foyer d’existence et de sens émanant du Principe causal et explicatif lui permettant d’exister et d’être à soi-même ce vivant qu’il est.

Ainsi, l’humain est devenu tellement imbu de lui-même, qu’il en est arrivé à assimiler l’autonomie subjective dans laquelle son autosuffisance l’a installé à une autonomie réelle de sorte qu’il a perdu le sens de sa dépendance native et profonde à ce qui le fait exister, à sa Source originelle. Se pensant présomptueusement au sommet de l’univers, il a laissé s’éteindre la faculté spirituelle qui le mettait en relation avec Dieu – cette foi intérieure attestée par 2000 ans de chrétienté et par d’innombrables miracles et faits surnaturels reconnus scientifiquement – car, dorénavant, il se considère lui-même comme Dieu. Ainsi écarté de son axe originel, il s’est progressivement transformé en dangereux « désaxé », en véritable monstre pour lui-même, parce qu’il s’est éloigné de l’unique Foyer d’humanisation de sa propre humanité, la Source d’où sort son esprit, son cœur et sa capacité d’aimer, cet Amour absolu seul à même de lui communiquer le meilleur de lui-même. Cet Amour absolu que nous pouvons, à juste titre, désigner comme étant Dieu, l’Origine première de la vie et de la vérité. « L’Origine première de la vie », car l’Amour est la Source vivifiante dans laquelle nous puisons les raisons fondatrices de notre « aimer vivre » – de notre attachement à la vie, de notre désir de vivre – et s’impose donc comme le Principe originel qui anime foncièrement notre vie et toute vie. « L’Origine première de la vérité », car l’Amour est le Fondement causal et explicatif des notions d’accord et de communion, notions qui conditionnent l’existence et la nature intrinsèque de la vérité en tant qu’elles sont constitutives du lien de correspondance interne à toutes les formes de vérités – vérité matérielle : accord de la pensée avec la réalité, vérité formelle : accord de la pensée avec elle-même en tant que non-contradictoire (cohérente), vérité morale : accord de la pensée avec ce qui est bien au sens de moralement acceptable ou justifiable, etc.

Qu’il comprenne enfin que son néant dérisoire et son misérable narcissisme n’ont aucune issue et l’homme d’aujourd’hui, renouant avec son Créateur et Père éternel, ne tardera pas à retrouver le chemin de sa vérité, de son humanité et de sa liberté. Comment cela ? En reprenant progressivement une attitude profonde de vérité, c’est-à-dire une posture existentielle et une dynamique intellectuelle, morale et comportementale le mettant en plein accord avec la réalité. Avec la réalité considérée, non pas à travers la représentation superficielle et trompeuse qu’en donne notre société dite « moderne », mais dans son identité véritable, dans la trame et les soubassements ontologiques et phénoménologiques constitutifs de sa vraie nature, dans sa relation à Dieu. Or, ce plein accord de notre être avec la réalité, nous ne pouvons le saisir et l’atteindre qu’en nous conformant au principe existentiel qui en permet la réalisation, à savoir l’Amour. En effet, l’Amour étant la source principielle de l’attraction, de l’affection et de la communion des êtres entre eux, c’est dans et par cette Réalité souveraine qu’est rendu possible ce plein accord, à commencer par celui présidant à la concorde des humains en société. Et c’est effectivement dans la capacité d’aimer de l’homme que transparaît sa vérité la plus profonde, celle de son humanité accomplissant sa propre humanisation et son harmonisation avec la création. C’est donc dans l’Amour et dans l’Amour uniquement que se tient la réponse de l’humanité au problème posé par sa propre existence en son rapport au monde, c’est de l’Amour et exclusivement de l’Amour que jaillit la solution offerte à tous les hommes et femmes de bonne volonté pour optimiser les conditions de leur vivre ensemble, et c’est par conséquent dans l’Amour que réside l’unique Salut qui nous est proposé pour affronter et résoudre les crises de toutes sortes qui jalonnent notre existence, à commencer par celle tragique que nous traversons actuellement. Or, ce Salut de l’Amour nous est justement offert depuis plus de 2000 ans en la personne de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vrai Dieu et vrai homme. Jésus-Christ, l’unique médiateur entre Dieu et l’homme, Jésus-Christ le « Ressuscité », vainqueur du mal, de la souffrance et de la mort, Jésus-Christ le Sauveur de l’humanité. Qu’il faille prouver que Jésus est bien le Fils de Dieu, vrai Dieu et vrai homme, que lui seul, par sa toute-puissance qui opère des miracles, possède le pouvoir de changer le cœur de l’homme et de sauver l’humanité ; et enfin que ce sont avant tout notre foi en lui et notre prière qui pourront nous éclairer et nous sortir de cette impasse, voilà des questions et tant d’autres qui sont abordées dans mon ouvrage « Crise sanitaire – Chaos mondial ».

Pour l’heure, et puisque nous sommes nombreux à nous réclamer du spirituel pour expliquer cette crise planétaire, comprenons bien que si nous devons faire tout notre possible pour défendre la justice et la vérité et si de belles initiatives nous laissent un temps espérer en nos ressources humaines, nous n’avons, en vérité, aucun avenir sans Dieu. Plus vite nous prendrons la mesure de notre complète impuissance face au tsunami de cette collusion financière et médiatique internationale, plus vite nous serons en capacité de reprendre le chemin de la vraie foi et, avec cette foi retrouvée, de réintégrer les ressources spirituelles nous permettant de hâter l’intervention du Tout-Puissant dans cette bataille apocalyptique. Car les puissances infernales cachées derrière les visages affables de nos oligarques, si elles ont pratiquement tout pouvoir sur l’homme sans Dieu, ne sont en réalité que des « rien du tout » face à Dieu, de simples poussières que le souffle de son Esprit aura vite fait de balayer sitôt que nous serons suffisamment nombreux à requérir son secours. La Toute-Puissance de Dieu est autant à l’œuvre aujourd’hui qu’hier : il suffit de s’en remettre à elle avec une foi sincère et par la prière – notamment le chapelet et l’oraison – pour que commence son action. Dès lors, nous, peuple chrétien de France et hommes et femmes de bonne volonté, revenons à Jésus-Christ. Penchons-nous sérieusement sur le seul guide religieux de toute l’histoire humaine à avoir fait ce qu’aucun être n’a jamais pu faire avant lui : rassembler une grande partie de l’humanité2 autour de l’affirmation d’un Dieu d’Amour infini entièrement accessible et identifiable à travers sa propre personne et dont l’enseignement, le comportement, la vie et l’œuvre sont tellement extraordinaires, tellement éblouissants, qu’ils le rendent parfaitement crédible dans son étonnante prétention à être le Fils de Dieu en personne, le Messie venu sur terre pour sauver l’humanité.
Notre salut de maintenant est à ce prix. Nous n’en avons pas d’autres.

Hervé Aubert

1 Le premier savoir est le savoir de mon ignorance : c’est le début de l’intelligence. Socrate
2 Le christianisme est la première religion au monde avec 31% de la population terrestre (Islam 26 %, Hindouisme 15 %, autres religions 14 %, sans religion 14 %). https://atlasocio.com/classements/religions/adherents/classement-religions-croyances-par-nombre-adherents-monde.php

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7 commentaires

  1. Discours proprement maritainien et à ce titre inacceptable.

    Tout reporter sur Dieu ou sur nos manques à la prière est apolitique et en celà inhumain.

    Bonne manière de ne pas avoir de main et méconnaissance profonde de l’agir humain.

  2. Après avoir vu le teaser, je suis choqué :
    – ce M. avance masqué, car le ton n’est pas celui du texte ci-dessus.
    – il y a 113 vues depuis 2 mois et 3 followers…

    S’agit-t-il d’une relance commerciale pour les gentils lecteurs du SB ?

    • PierreMontamat. Si je n’avais lu cet article, j’aurais cru que vos commentaires s’élevaient contre un texte bourré d’hérésies et contre un auteur “pas clair”.
      Votre ressenti est respectable comme tout ressenti, mais je ne le comprends pas.

      Je crois que ce livre est un bon et précieux travail, je vais m’y intéresser de plus près.

  3. Magnifique article, un peu long à lire certes, surtout pour nos jeunes, dommage;
    Mais vraiment vrai: “on ne peut servir deux maîtres: Dieu et Mammon”; “qui n’est pas avec Moi est contre Moi”: Paroles de Celui qui a dit: “Je suis la Voie, la Vérité et la Vie”; c’est-à-dire; “Je suis le chemin de la Vérité qui conduit à la Vie”. Et pour finir: “Qui n’est pas avec Moi est contre Moi”; “Que votre OUI soit Oui et votre NON soit Non”.

  4. Et comment la masse des Français va-t-elle renouer avec sa foi ? Et avec quelle foi ? Celle de l’anthropocentrisme de V.II, de l’accueil de l’autre de la CEF, de l’adoration de pachamama et de la divinisation de la planète du Pape ou celle des églises sans fidèles de nos campagnes sans prêtres ?
    Le chemin va être très très long et douloureux car il faudra être confronté à beaucoup de problèmes et et souffrances avant que les Français ne comprennent où se trouve la solution.

    • Je suis d’accord avec cette vision purement humaine, sauf qu’elle est purement humaine. Il manque la grâce. Je considère que des personnes qui ont tout compris ce qui se déroule actuellement, notamment le côté sataniste de nos ennemis et la force de l’amour pour le combattre, comme Louis Fouché, Alexis Cossette-Trudel ou même Antoine Cuttitta ou d’autres encore, sont des hommes de bonne volonté et qu’un jour le voile devant leur yeux se lèvera. Gardons toujours l’Espérance; Dieu écrit droit avec des lignes courbes et, en plus, ça enrage l’ennemi. Cela fait partie de notre devoir d’état.

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