Gilles Antonowicz, avocat de Chantal Sébire, a démissionné de la vice-présidence de l’Association pour le droit de mourir (ADMD). En effet, il ne veut plus cautionner les propos et les actions de l’ADMD sur le suicide assisté :
"Je ne suis plus comptable des discours, positions ou actions que les actuels responsables de cette association pourraient désormais tenir, prendre ou entreprendre".
Une enquête de La Vie montre que le malaise couvait depuis plusieurs mois à l’ADMD. Au sein du conseil d’administration, deux courants s’opposent. Le premier revendique le droit à l’euthanasie pour les malades en fin de vie, «lorsqu’il n’y a plus d’espoir thérapeutique». Ses partisans, dont faisait partie Gilles Antonowicz, réclament une loi sur le modèle belge ou néerlandais. Un second groupe milite ouvertement pour le «suicide assisté», c’est-à-dire le droit de choisir sa mort à n’importe quel âge, que l’on soit malade ou en bonne santé.
En soi, cette division n’est pas étonnante lorsque l’on sait que ce mouvement n’a aucune compétence médicale. L’euthanasie ne sera jamais une solution, hormis une solution finale…