Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit public et de sciences politiques, a été vingt-deux ans député national et européen (FN). Il vient de publier Euthanasie, stade suprême du macronisme, qui n’est que la reprise à peu de paragraphes près de son ouvrage paru en 2013, Euthanasie, stade suprême du capitalisme, dont nous avions parlé. Sur un ton caustique, Jean-Claude Martinez souligne qu’il est temps pour les gestionnaires qui nous gouvernent d’ouvrir le filon en or des euthanasies possibles. Et cela est urgent pour l’équilibre budgétaire imposé par l’Union Européenne :
C’est simple comme une règle de trois. Aujourd’hui, sans piquer, sauf discrètement quand la famille a le dos tourné, on compte six cent cinquante mille Français mourant bon an mal an. Soit 22000 euros de droits de succession que chaque mourant rapporte en moyenne annuelle dans les caisses de l’Etat. Avec l’euthanasie légalisée, les médias poussant à la consommation et les pharisianismes compassions déferlant des Ehpad aux hôpitaux, évidemment, les soins interruptions cont remplacer les palliatifs et les seringues d’amour vont être accessoirement aussi d’or ! Qui serait contre ?