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France : L'Islam en France

Édouard Philippe a évoqué l’idée d’une «forme de concordat» pour l’islam

Édouard Philippe a évoqué l’idée d’une «forme de concordat» pour l’islam

Dans son dernier livre, « Des lieux qui disent », Edouard Philippe écrit qu’il faudra peut-être prévoir « un droit et une organisation spécifique aux musulmans ». Interrogé sur France-Inter le 13 septembre, il indique que la loi de 1905 « n’est peut-être pas en mesure de traiter la spécificité de l’islam ». Il pense qu’un jour cette question d’une organisation spécifique, « avec des obligations particulières imposées aux fidèles et aux responsables des communautés musulmanes », sera posée. Ainsi il se dit certain que l’idée de proposer une forme de concordat reviendra sur la table.

Ces gens pensent l’islam comme une religion comparable au catholicisme, avec son catéchisme, son culte, sa hiérarchie… alors qu’il n’en est rien. L’islam est avant tout politique, ainsi que l’avait compris Charles Maurras, lors de la construction de la grande mosquée de Paris :

la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, exprime quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés. Ceux-ci la tiendront immanquablement pour un obscur aveu de faiblesse. J’aperçois, de-ci de-là, tel sourire supérieur. J’entends, je lis telles déclarations sur l’égalité des cultes et des races. On sera sage de ne pas les laisser propager trop loin d’ici par des haut-parleurs trop puissants. Le conquérant trop attentif à la foi du conquis est un conquérant qui ne dure guère. Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l’amitié. Nous venons de commettre le crime d’excès. Fasse le ciel que nous n’ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse.

Et Charles de Foucauld allait plus loin :

Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?

Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du mehdi, il n’y en a pas ; tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve ; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s ’il se tient tranquille, il se retrouve intact le jour de la libération », disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècle : mais d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du mehdi, en lequel ils soumettront la France.

De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du mehdi (…)

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5 commentaires

  1. NON , NON , et NON , monsieur Edouard Philippe ! Cette secte extrêmement malfaisante ne devrait même pas avoir droit de cité en France CATHOLIQUE !!! On voit tous le jours de quoi ils sont capables , attentats multiples et sanglants , assassinats de prêtres dans leurs églises ( le Père Hamel entre autres , Samuel Paty , etc… ) , saccages sinon incendies de nos églises … que vous faut-il de plus ? Y a t’il des églises catholiques de construites chez eux ??? Surtout pas , ils n’en veulent pas ! alors , dites-moi , monsieur , pourquoi devrions-nous leur dérouler le tapis rouge ??????????

  2. Un sage politique français se doit de défendre les chrétiens d’Arménie sauvagement agressés par des musulmans turcophiles. S’il ne le fait pas, c’est qu’il n’aime pas la France ni les français.

  3. Edouard Philippe n’a pas compris que l’Islam n’est pas qu’une religion mais c’est un projet politique de société et donc cela ne se gère pas comme le catholicisme par une séparation de l’Eglise et de l’Etat. Il n’y a pas de séparation possible entre l’islam transcendant et l’islam politique.
    Il faudrait que les musulmans acceptent cette parole du Christ : “Rendez à César ce qui est à César et rendez à Dieu ce qui est à Dieu”. Mais dans ce cas on ce ne serait plus l’islam.

  4. Entièrement d’accord avec les commentaires ci-dessus: L’Islam est un projet politique de conquête. Hélas nos politiques veulent opposer l’Islam au Catholicisme. Le rêve républicain n’est-il pas d’éradiquer la religion ? Quoi de plus simple que solliciter les ennemis des catholiques pour les combattre. C’est ce qui est en train de se faire sous nos yeux. Une guerre de “religion” va être déclenchée et nul n’en échappera.

  5. Un concordat avec l’islam, alors qu’on a supprimé le concordat de Napoléon avec l’église catholique.
    Et que certains veulent supprimer le concordat qui est encore en vigueur pour l’Alsace!

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