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France : Politique en France

Encore des économies sur le dos des familles

Le Monde nous informe qu’un décret de quelques lignes est passé inaperçu. Sous une apparence technique, il modifie les règles de calcul des allocations familiales :

"L’âge à partir duquel les enfants ouvrent droit à la majoration des allocations familiales est fixé à quatorze ans".

Ce nouveau dispositif, qui concerne plus de 4,5 millions de familles de 2 enfants et plus, entrera en vigueur le 1er mai et permettra à la Caisse nationale des allocations familiales de réaliser 138M€ d’économies par an.

Aujourd’hui, le montant des allocations familiales augmente au fil de l’âge des enfants. Lorsque l’un d’eux fête son 11e anniversaire, la famille touche une majoration de près de 34€, lorsqu’il atteint l’âge de 16 ans, la majoration passe à 60€. A partir du 1er mai, une seule majoration de 60€ interviendra à l’âge de 14 ans. Cette mesure entraînera automatiquement une baisse des allocations familiales : au total, sur l’ensemble des versements accordés entre le 11e et le 18e anniversaire, les familles perdront près de 600€ par enfant. ( 2 890€ contre 3 475€).

Le conseil d’administration de la CNAF a rendu le 5 février un avis défavorable à cette mesure.

Michel Janva

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3 commentaires

  1. A se demander si l’affaire de la carte Famille Nombreuse n’était pas un écran de fumée destiné à masquer cette baisse (encore une) du pouvoir d’achat des familles…

  2. C’était une manoeuvre , selon la bonne vieille technique léniniste : trois pas en avant, un pas, (médiatisé) en arrière.
    Familles Chrétiennes, et nombreuses, qui avez voté Sarkozy, dormez d’un silence profond : ”on” vous a conservé la carte SNCF Famille Nombreuses. C’est déjà beaucoup. Pour le reste, faites confiance au Président : il a fait un beau discours à Latran devant le pape, il a même prononcé le mot Dieu. Ce miracle ne vaut-il pas de lui faire confiance ?
    C’est cela le moindre mal de droite.
    Parce qu’avec Ségolène Royal, cela ne pouvait être que différent.
    Elle, elle n’aurait sans doute pas utilisé Dieu pour masquer sa politique contraire à la famille.

  3. Mais pourquoi ne pas demander une hausse des allocations comme monsieur le président a fait pour son modique salaire ?
    Ah j’avais oublié, nous, nous n’avons pas le pouvoir, lui si et il en use à qui mieux mieux…

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