Le site régional Magcentre ose le rapprochement :
Et le journaliste écrit :
Alain Cocq serait porteur d’une maladie orpheline incurable. En 1986, à la suite d’un accident, son état s’est fortement aggravé sans aucun espoir d’amélioration. Membre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), il milite pour le suicide assisté. Il a fait plusieurs tours de France et d’Europe en fauteuil roulant pour défendre cette cause. Durant l’été, il a adressé une requête au Président de la République afin qu’un médecin français, sans risque d’être condamné, soit autorisé à l’assister dans son suicide. « Je ne me situe pas au-dessus des lois. Votre souhait est de solliciter une aide active à mourir qui n’est aujourd’hui pas permise dans notre pays », a répondu le Président afin de justifier son refus.
En effet, au moment où Alain Cocq a interpellé le Président de la République, malgré son état grabataire dramatique, son décès ne pouvait pas être médicalement envisagé à court terme pour que loi Claeys-Léonetti puisse s’appliquer. Alain Cocq a alors décidé de cesser de lui même son traitement et toute alimentation et hydratation. Il avait choisi de se laisser mourir et voulait que ses derniers instants soient filmés.
Sa vidéo a été bloquée par Facebook. Après quelques jours, son état de souffrance s’est aggravé et Alain Cocq n’a pu poursuivre son terrible projet. Il est revenu sur sa contestable décision. Il a accepté d’être pris en charge en soins palliatifs, en milieu hospitalier dans un premier temps, puis, si possible, à son domicile. Soutenu par l’association « Handi mais pas que ! », il voulait que ses dramatiques conditions de vie soient un acte militant afin de dénoncer les carences de la législation française actuelle.
Si un débat sur le grave sujet du libre choix de la mort de chacun se met en place, espérons qu’il soit apaisé et éthique, sans les parasitages équivoques d’un sordide voyeurisme et d’une complaisance médiatique indignes du combat mené par Alain Cocq…