De Philippe Bilger :
"Cela s'est passé au tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe. Le prévenu était Maurice Boisart, 62 ans, le maire de Cousolre, une petite commune du Nord. On lui reprochait d'avoir giflé un adolescent de 16 ans qui l'avait insulté et menacé. Le procureur a requis contre lui une amende de 500 euros tandis que la défense invoquait la légitime défense. Le jugement sera rendu le 17 février.
Affaire ordinaire comme il en arrive partout en France, avec des maires mis de plus en plus à contribution, souvent dépassés par une incivilité, voire une violence qu'ils ne parviennent plus à maîtriser parce que, d'abord, ils ne les comprennent pas. Ils ne reconnaissent plus leur commune avec sa tranquillité et sa familiarité enfuies. […] Le parquet d'Avesnes-sur-Helpe est-il à ce point sourcilleux, pointilliste, ou peut-être désoeuvré, pour qu'un tel dossier n'ait pas immédiatement été classé sans suite ? Quel exemple fallait-il donner à ce maire, quel retentissement à cette claque, quelle portée à cet incident pour que, d'une certaine manière, on se trompât de victime ?
L'avocat de l'adolescent a dénoncé "une violence gratuite" tandis que celui de Maurice Boisart a questionné : "Qu'aurait-il dû faire ? Se laisser insulter, lui et la collectivité qu'il représente ?" Maurice Boisart lui-même, alléguant "un geste réflexe à cause des insultes", a mis en lumière, approuvé par une douzaine d'habitants venus le soutenir et par une motion de quatre cents pétitionnaires, "le malaise des maires face à l'incivilité". Selon lui, ce jeune homme et sa bande multipliaient les transgressions au mépris des arrêtés municipaux : "Provocation, harcèlement, la goutte d'eau a fait déborder le vase" !
Si j'en crois les extraits rapportés, l'attitude du procureur a été "d'une ironie glaçante" (Le Monde, sous la plume de Pascale Robert-Diard), d'une autorité condescendante et déplacée envers ce maire conscient de ses devoirs et qui n'avait accompli ce geste qu'au bout de l'énervement. La manière dont le ministère public lui a fait la leçon est pour le moins indélicate. Qu'on fasse la morale à ceux qui s'en moquent, pourquoi pas, mais pas à quelqu'un qui la tient en haute estime. Il est trop facile de jouer au personnage accusateur en face d'un honnête homme. […] Comme je comprends Maurice Boisart quand il murmure effondré après avoir écouté des réquisitions d'une humiliante, arrogante et unilatérale pédagogie : "Je crois que je n'ai pas été compris. J'ose plus rien dire"."
lavandin
il faut bien se mettre dans l’esprit que la justice est devenue inique, et ceci de façon fréquente. Les magistrats jugent selon leurs opinions personnelles et non plus selon les lois et les interets de la société. On l’a encore vu recemment avec l’affaire Houria Boutelja relaxée malgré ses propos racistes. L’état de droit s’effondre tout doucement, et les magistrats sont devenus des électrons libres de la société, qui n’ont de comptes à rendre à personne, ni meme au peuple
phm
Encore un maire politiquement incorrect ! Bienvenue dans le parc euroland, le pays où il faut désormais marcher sur la tête ! Lénine n’aurait pas fait mieux !
Cosaque
Effectivement nous sommes englués ds des tps d’Iniquité.
Hauts les coeurs qd même !
Il a vaincu.
C.B.
Comme l’indique une commentateur de l’article en lien:
“Marine Le Pen peut envoyer des chocolats à ce Procureur.”
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
Bravo au maire pour avoir su donner cette gifle au bon moment, au bon endroit ( le lieu du délit commis d’escalade des clôtures )! Une gifle c’est plus efficace et si économique ! Y compris pour le giflé… Car sinon c’était le tribunal, les amendes et mois de prison, tout cela très cher pour tout le monde. Avec cette gifle le délinquant mineur a pu et devait comprendre la grâce, la charité dont il était bénéficiaire de la part de l’adulte. Malheureusement, d’autres soit-disants “adultes” lui donnent raison comme ce “procureur” qui doit être sanctionné pour faute professionnelle par le CSM sur saisine du maire dans le cadre du nouveau droit constitutionnel pour déni de justice. En effet, ce Procureur encourage le délinquant contre l’autorité publique élue qui n’a fait que l’empêcher de nuire avec charité. Une claque est une grâce pas une punition. L’adulte-maire aurait très bien pu le prendre en photo, porter plainte et le faire jeter en taule. Le délinquant, stoppé économiquement, doit dire MERCI ! En plus… Et en aucun cas porter plainte contre la mansuétude dont il a bénéficié alors qu’il commettait un énième délit. Ce procureur doit être renvoyé et reléguer au rôle de balayeur des trottoirs du maire.
Bernard DUJARDIN
Les prud’hommes sont à la solde des patrons et les tribunaux à la solde des malfrats…
La justice, dominée par des syndicats de majistrats d’extrème gauche entretien et developpe la pensée unique et le politiquement correct, et nos gouvernants sont mous face à cette situation
Sylvie
Demandons à ce maire courageux (il y en a encore dans notre pays) de signer pour la candidature de Marine Le Pen. Je pense qu’il le fera.
Voilà un homme qui n’a pas froid aux yeux… Un honnête homme !
Jean
Selon les médias qui n’identifient pas les mineurs, notre gentille chance pour la commune de Coursoulre s’appelle Pierre…