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Immigration

Grand remplacement électoral

Grand remplacement électoral

De Jean Rouxel dans Les 4 Vérités :

Le président LREM (pardon Renaissance, cela fait plus chic !) de la commission des lois à l’Assemblée nationale, Sacha Houlié, a déposé le 2 août dernier une proposition de loi constitutionnelle visant à « accorder le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales aux étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en France ».

Pour ceux qui auraient encore quelques doutes sur le fait que la Macronie est bien un mouvement social-démocrate (et que son « et de droite et de gauche » est un pâté d’alouette ne prenant à peu près rien à la droite et à peu près tout à la gauche), cette mesure devrait ouvrir les yeux – sauf à choisir l’aveuglement volontaire qui se porte si bien dans le monde politique français ! Cette mesure a fait son apparition dans le programme commun de la gauche socialo-communiste en 1972. Depuis, le « droit de vote des étrangers » est un serpent de mer permettant de refédérer les gauches quand elles se disputent trop ostensiblement.

En l’occurrence, difficile de ne pas y voir un clin d’œil appuyé aux troupes de Jean-Luc Mélenchon. Lequel prétend d’ailleurs, contre tout bon sens, que M. Macron va s’allier avec LR, dont le programme serait dicté par le Rassemblement national ! De là à prétendre que le programme de la Macronie serait de droite dure, il n’y a qu’un pas, allègrement franchi par le tribun castriste ! Si seulement …

Mais revenons au vote des étrangers.

L’exposé des motifs de cette proposition de loi est révélateur – et serait jugé parfaitement délirant si le régime était encore gouverné par des principes clairs et non par l’anarchie et la confusion mentale. « L’argumentation » repose pour l’essentiel sur le double fait que les étrangers votent aux élections syndicales ou associatives et que les priver de vote serait instaurer une insupportable « discrimination ». Mais cela n’a rigoureusement aucun sens : par nature, la citoyenneté est « discriminante ». On est citoyen français ou on ne l’est pas : le citoyen français qui peut être appelé à mourir pour sa patrie a aussi son mot à dire dans la direction des affaires publiques, tandis que le non-citoyen a à la fois moins de droits et moins de devoirs. Cette espèce de phobie de la discrimination est absurde. Quant à la justification par les élections syndicales, elle en dit long sur la conception du bien commun qui prévaut en Macronie : la France est une « start-up nation », que nous pouvons vendre sur les marchés. En fait de syndicalisme, leur vision de la France relève surtout du syndic de faillite !

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2 commentaires

  1. c’est bien connu des “progressistes” : “si le peuple vote mal il faut changer le peuple “

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