Une étude française, publiée mardi dans les Archives of Internal Medicine, révèle les mauvaises conditions de fin de vie et de décès des patients hospitalisés dans 200 établissements de santé français. Cette enquête a été menée début 2004 dans 1 033 services de médecine, chirurgie, gériatrie, urgences, soins palliatifs et réanimation.
Sur les 3 793 patients décédés pendant l’étude, 24,4 % seulement avaient alors un proche à leur côté. Édouard Ferrand du service de soins intensifs de l’hôpital Henri Mondor à Créteil, estime
"Notre étude met en évidence plusieurs barrières à une bonne qualité de la prise en charge de la fin de vie et propose des solutions pour l’améliorer".
2 types de critères pourraient servir d’indicateurs de qualité : les uns concernant l’évaluation et le suivi du projet de fin de vie (désignation d’une personne référente et traçabilité des décisions dans le dossier médical) et les autres liés à la réappropriation du patient par ses proches au moment fatal (information des proches et présence lors du décès).