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Culture de mort : Euthanasie / Pays : Angleterre

Indi Gregory est morte

Indi Gregory est morte

En Angleterre, les traitements qui maintenaient en vie Indi Gregory, un bébé de huit mois atteint d’une maladie mitochondriale, ont été interrompus ce week-end. Elle a cessé de respirer samedi soir, mais avait recommencé à respirer par la suite. Elle est finalement décédée ce lundi, à 1h45, heure locale.

Le 10 novembre, au cours d’une ultime audience, la justice britannique avait rejeté la demande des parents, et confirmé que l’arrêt du traitement de la petite fille ne pourrait pas avoir lieu à domicile, contrairement au souhait de sa famille. Les magistrats considèrent que ce serait « trop dangereux » de le faire en dehors d’un lieu médicalisé « compte tenu des complications cliniques ». Son père a réagi :

« Cela sonne comme un nouveau coup de poing dans la figure, et nous ne renoncerons pas à nous battre jusqu’au bout pour que notre fille ait une chance de vivre ».

Le 11 novembre, « Indi a été transférée de l’hôpital en ambulance avec une escorte de sécurité » vers un « hospice ». « On lui enlèvera le respirateur et on lui mettra un masque à oxygène qu’elle pourra garder pendant une semaine » a expliqué le père de l’enfant. Il s’était dit « dévasté et en colère » que

« le Royaume-Uni ait condamné à mort une petite fille encore en vie au lieu d’accepter l’offre de l’Italie de la soigner sans frais pour le Gouvernement britannique ».

Andrea Williams, directrice générale du Christian Legal Centre qui soutient la famille, avait déclaré qu’

« il est très préoccupant qu’un enfant puisse être retenu contre la volonté de ses parents alors qu’ils disposent d’un traitement alternatif. Le transfert d’Indi en Italie n’entraîne aucun coût pour le contribuable ou le NHS. Qu’est-ce qui, au cœur de cette affaire, empêche le Queen’s Medical Centre d’autoriser le transfert d’Indi à Rome ? »

Samedi, le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, avait indiqué que le pape François soutenait « la famille de la petite Indi Gregory (…) et pri(ait) pour eux et pour elle ».

Source : Gènéthique

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5 commentaires

  1. Au regard de cet article sur le drame vécu par cette famille, je vous laisse faire la comparaison entre la façon dont l’homme est traité par lui-même, notamment les enfants et ce qu’il met en oeuvre pour l’animal.

    Du magazine GEO, (Extraits d’un article qui relate le sauvetage d’un cétacé échoué dans la Seine en 2022):

    “Malgré une opération inédite de sauvetage du béluga, nous avons la tristesse de vous annoncer le décès du cétacé”.

    Sorti de la Seine après une opération périlleuse qui a duré toute la nuit, le béluga avait été placé à l’arrière d’un camion qui a pris à l’aube la route de Ouistreham (Calvados), dans la course contre la montre pour sauver ce cétacé à l’état de santé “alarmant”. (…)
    L’opération de sauvetage, commencée mardi vers 22h, a duré une partie de la nuit: il aura fallu six heures aux équipes pour sortir le béluga des eaux de l’écluse de Saint-Pierre-la-Garenne (Eure).
    Les 24 plongeurs engagés et les sauveteurs manipulant les cordages autour de l’écluse ont dû s’y reprendre à plusieurs fois, entre 22h et 4h du matin, pour attirer l’animal dans les filets et la structure capable de le soulever hors de l’eau, ont constaté des journalistes de l’AFP.
    Le cétacé, dont l’état de santé avait été jugé “alarmant”, avait fini par être soulevé dans un filet tracté par une grue et déposé sur une barge, où il avait été immédiatement pris en charge par une dizaine de vétérinaires vêtus de combinaisons blanches.
    Le béluga (…) avait ensuite été placé dans un camion réfrigéré qui a quitté l’écluse peu après 7h30, à petite vitesse.
    Le camion transportera l’animal hors d’eau, “sur de la paille ou un autre élément de confort”, à destination du littoral à environ 160 km, avait précisé la secrétaire générale de la préfecture de l’Eure, Isabelle Dorliat-Pouzet, avant le début de la délicate opération.

    Un bassin d’eau de mer, dans une écluse du port de Ouistreham, avait été mis à disposition pour réceptionner l’animal, qui devait y rester trois jours, “le temps qu’on organise son rapatriement en pleine mer et qu’on observe son état de santé”, selon la sous-préfète.

    Il devait ensuite être emmené en haute mer pour y être relâché “assez loin des côtes” et “laisser la nature reprendre “ses droits”, a estimé Mme Dorliat-Pouzet. (…)”

    Il faudra un jour rendre compte “jusqu’au dernier sous”, selon l’expression, de cette abjection qui donne la priorité aux animaux et qui considère l’enfant comme quantité négligeable.

    Que cette famille soit bénie, qu’elle reçoive de grandes grâces de consolation et de courage!

  2. Les anglais, du moins ceux du Queen’s Medical Centre, ont-ils une âme?

  3. Se serait-on comporté de cette façon avec un bébé royal ?

  4. L’occident sombre dans la déshumanisation… nous aurons des comptes à rendre devant le Souverain Juge !

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