On m’informe que la réunion sur la fin de vie et l’aide active à mourir, qui devait se tenir cet après-midi à l’Elysée avec Emmanuel Macron et quatre ministres (Aurélien Rousseau, Agnès Firmin Le Bodo, Aurore Bergé et Sylvie Retailleau), est finalement reportée.
Il faut dire que l’agenda du président est bien rempli : l’Elysée a organisé en urgence un déplacement dans le Pas-de-Calais à la rencontre des sinistrés des inondations. Dans la foulée, le chef de l’Etat se rendra à la Maison de l’autisme d’Aubervilliers pour présenter la nouvelle “stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement”.
Emmanuel Macron ne chercherait-t-il à temporiser ? Selon un cadre de la majorité, Macron se pose la question de l’opportunité de mener deux combats sociétaux de front : l’euthanasie, et la constitutionnalisation de l’avortement. Macron aurait, selon d’autres, “le souci constant de construire le plus large consensus possible”. Sic. Le président a pourtant dit aux responsables des cultes, reçus hier au lendemain de la marche contre l’antisémitisme, qu’il “mènerait le projet au bout”.
Ces représentants des cultes, parmi lesquels Mgr Eric de Moulins-Beaufort, ont profité de leur visite pour lui faire don du livre Religions et fin de vie. Dans cet ouvrage collectif paru fin octobre, plusieurs responsables, du président de la Conférence des évêques de France au grand rabbin de France, livrent leur réflexion sur le sujet.
Agnès Firmin-Le Bodo, qui a envoyé une première mouture du projet de loi en septembre, est suspendue aux arbitrages présidentiels. Son cabinet assure que le texte sera bien présenté en décembre en Conseil des ministres. Devant le Grand Orient de France, la semaine dernière, Emmanuel Macron a promis de “faire cheminer dans les prochains mois ce texte”.
colcombet
C’est très bien cet interpellation directe et personnelle de Macron qui va devoir assumer dans l’Histoire comme devant Dieu la responsabilité personnelle (même si d’autres seront aussi dans ce cas) de ce qui sera forcément un jour reconnu comme crime contre l’humanité.
On ne pourra pas accuser l’Eglise de s’être tue comme certains le font aujourd’hui s’agissant de la Shoah.
Macron ne pourra alléguer la “raison d’Etat”, il pouvait décider d’y mettre son veto, même Mitterrand a assumé seul d’abolir la peine de mort, avant son élection, alors même qu’il savait qu’une majorité de français était pour son maintien.
Meltoisan
J’étais contre la peine de mort et je le suis toujours, même s’il s’agit de celle due à un avortement de plus en plus tardif ou d’une euthanasie de plus en plus précoce…
ruaux
Honte à ces soi-disant catholiques qui ont voté macron et qui ont mis au pouvoir Satan et ils devront répondre devant l-Histoire et devant Dieu de leur responsabilité et de leur crime.
colcombet
Bellamy fait partie de ces gens là , car LR ou Macron c’est blanc bonnet et bonnet blanc et Bellamy avait déclaré sur un plateau télé “Je suis plus proche de Macron que de Marion”.
Il devra rendre des comptes comme tout un chacun devant Dieu sur ce qu’il a dit et fait par carriérisme et il a en plus contribué à égarer des votes de cathos en se présentant comme tel mais en les amenant à voter pour des députés européens de son groupe qui favorisent GPA , avortement etc …