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Culture de mort : Euthanasie

“Je criais, mais on ne pouvait pas m’entendre”

Un Belge de 46 ans a passé 23 années allongé dans un lit d'hôpital dans un état qualifié de végétatif. Des analyses menées en 2006 ont montré qu'il était conscient depuis le début. Un cas qui ne serait pas isolé.

«Je criais, mais on ne pouvait pas m'entendre». C'est par cette formule que Rom Houben résume l'incroyable épreuve qu'il a vécue. En 1983, un accident de voiture plonge ce Belge de 20 ans, il en a 46 aujourd'hui, dans ce qu'on considère à l'époque comme un coma profond. Rom est paralysé, hospitalisé dans un état qualifié de végétatif. Or, il y a trois ans, de nouvelles analyses menées à l'université belge de Liège par le docteur Steven Laureys ont montré que Rom était en fait pleinement conscient de ce qui se passait autour de lui, bien que paralysé.

Comme l'explique le Daily Mail, cet événement pourrait également relancer le débat sur l'opportunité de mettre fin à la vie de personnes plongées dans le coma depuis des années et dont on estime qu'elles ne recouvriront jamais leurs facultés. Un mensonge de plus des militants de l'indignité qui tombe.

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9 commentaires

  1. Eh, à force de pas flinguer les gens vivants et de réduire le nombre de morts sur la route, on va manquer d’organes hein…
    Je peux paraître d’un humour ignoble en disant cela, mais ca devient aujourd’hui tellement vrai que la définition clinique de la mort est soumise à réflexion…

  2. Ce témoignage est quasi providentiel à l’heure où on voudrait “débrancher” tous ceux dont la vie parait non-conforme à ce qu’elle doit être; j’espère qu’il y aura un livre sur son témoignage, qui amène médecins et familles à reconsidérer leur position.
    Juste pour info (à ne pas publier!) on ne dit pas qu’ils vont recouvrir mais recouvrer leurs facultés.

  3. cela relance aussi un autre débat, bien plus cruel : celui du prélèvement d’organes !
    En effet, les prélèvements peuvent se faire sur des personnes en coma profond, que l’on déclare “mort” pour la légalité, et qu’ensuite on découpe et charcute pour extraire un organe encore vivant le corps encore vivant d’une personne encore vivante.

  4. Il me semble qu’il avait été fait état d’un cas similaire en Pologne, il y a quelques mois. Le monde médical (et a fortiori les non-médecins) ferait bien de prendre conscience que nos connaissances sont encore bien limitées sur la vie et frontière qui la sépare de la mort.

  5. En effet cette info nous pose une sérieuse question sur le prélèvement d’organes.
    D’ailleurs est-ce vraiment catholique ?
    Dieu est à l’origine de notre vie, laissons-Le donc y mettre fin quand Il lui plaira.

  6. @Mary,
    Nous devons nous battre pour la vie, à condition de ne pas tomber dans l’extrème (que l’on présente à travers l’acharnement thérapeutique).
    Le prélèvement d’organe peut avoir son rôle dans la défense de la vie, sous condition d’accord du donneur d’organe.
    On nous apprend tout de même le don de soi au sein de l’Eglise Catholique.

  7. Le mèdecin spécialiste, qui a établi le diagnostic, a déclaré qu’il s’est rendu compte que le patient était conscient en se tenant “au bord du lit”, avant de voir les résultats du scanner.

  8. Apparemment, cette personne a été sauvée par la curiosité d’un médecin, mais aussi par l’existence du scanner, qui a permis de mieux observer son activité cérébrale, si on comprend bien l’article. Le progrès technique et de la connaissance ouvre ainsi de nouveaux champs de responsabilité morale : c’est là où les positions de l’Eglise sur ce sujet montrent leur pertinence et perpétuelle modernité.

  9. Ce cas là, extraordinaire est exemplaire.J’ai entendu ce soir à la radio que le docteur qui a suivi Rom Houben était persuadé que le coma n’était pas “végétatif” , qu’il y avait des signes , certes ténus, mais réels de perception et même d’expression infime détectables en toute humanité de proximité auprès du malade, et non pas nécessairement avec le seul vain artifice , en l’occurence, de la remarquable quincaiellerie , certes ,d’une science sans conscience.
    On peut aussi constater avec effroi, qu’à l’occasion de tels cas , la Loi Léonetti permettrait, volens, nolens, d’envoyer ad patres rien moins que 4 patients sur 6 puisque telle serait selon ce médecin la proportion de l’erreur jusqu’àlors commise sur autant de “diagnostic”.
    Volià donc un signe super-décapant de la Providence qui n’a , en effet pas lieu de faire de nous des “droites tristes”,comme didait récemment ici “réactionnaire “, d’autant que sur le sujet prioritaire de la Vie, le mot droite , imposés en son temps par le thuriféraires de la révolution permanente apparaît plus que jamais comme totalement déphasé.

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