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Culture de mort : Avortement

La cabale contre Cnews montre clairement que c’est la liberté de conscience qui est menacée

La cabale contre Cnews montre clairement que c’est la liberté de conscience qui est menacée

Depuis deux jours, nous assistons au matraquage du « politiquement correct » sur l’avortement. L’émission « En quête d’esprit », animée par Aymeric Pourbaix sur Cnews, ayant eu le malheur d’évoquer le nombre de morts par avortement (73 millions par an dans le monde, tout de même !), a déchaîné les passions et entraîné toutes sortes de courbettes de la chaîne. Selon “Le Monde“, le très “respectable” quotidien officieux du régime, la chaîne aurait déclaré: “L’avortement est un droit fondamentale et pas une cause de mortalité” (comme si l’on ne pouvait pas dire aussi: L’avortement est un drame et pas un droit!).

On aurait voulu montrer les conséquences de la constitutionnalisation du prétendu « droit à l’avortement » qu’on n’aurait pas pu mieux faire : il est désormais impossible de dire que nous avons quelques objections à la généralisation de l’avortement. Je ne parle même pas d’utiliser l’expression de Vatican II : “crime abominable” ; je parle simplement d’une petite hésitation devant le fait qu’il soit merveilleux d’assassiner 73 millions d’innocents chaque année.

Au passage, je précise qu’une comparaison n’est évidemment pas une similitude : quand on compare, on met logiquement en relation deux faits de nature différente. Et, oui, bien sûr, il est parfaitement légitime de comparer les totalitarismes entre eux, ou les causes de mortalité entre elles. Je ne vois vraiment pas au nom de quoi on s’interdirait de comparer le nombre de morts de l’avortement par rapport à une autre cause de mortalité. Pour ceux qui tremblent à cette idée, je rappelle que Jean-Paul II qui, en tant que Polonais, avait été aux premières loges des totalitarismes nazis et communistes, et n’était pas vraiment du genre à nier leur cruauté, n’avait pas hésité à comparer l’avortement à d’autres génocides. Les médias avaient hurlé, déjà à l’époque. Pourtant, personne n’imagine aujourd’hui que Jean-Paul II ait été un négationniste des crimes nazis ou communistes. Il considérait simplement – et cela me semble tomber sous le sens – que les crimes des uns n’excusent pas les assassinats des autres.

Pour ce qui nous intéresse, nous, Français, aujourd’hui, cette cabale contre Cnews me semble extraordinairement symbolique. Nous disions depuis quelques semaines que le problème de la constitutionnalisation de l’avortement était la liberté de ceux qui s’opposaient à l’assassinat de l’enfant à naître. Avant même que ce soit un « droit constitutionnel », nous y sommes : il est violemment reproché à un journaliste d’avoir eu le front de dire que l’avortement faisait des morts (et même plus de morts que n’importe quelle maladie). Comment croire, dans ces conditions, que les médecins conserveront longtemps leur liberté de conscience pour refuser de participer à un avortement (ou, bientôt, à une euthanasie) ?

Si la gauche et l’extrême gauche totalitaires avaient voulu indiquer que cette réforme constitutionnelle n’avait qu’un but : supprimer la liberté de conscience de ceux qui ne sautent pas de joie à chaque avortement, elles ne s’y seraient pas prises autrement.

Mesdames et Messieurs les sénateurs, si vous aviez le moindre doute sur le fait que la liberté de conscience était menacée par cette réforme, je suppose que cette cabale vous a renseigné !

Il n’est pas question de droit, il n’est pas question de liberté ; il n’est question que d’interdiction de s’opposer. Merci pour cette illustration, juste avant le vote décisif des sénateurs !

Guillaume de Thieulloy

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8 commentaires

  1. « On aurait voulu montrer les conséquences de la constitutionnalisation du prétendu « droit à l’avortement » qu’on n’aurait pas pu mieux faire : il est désormais impossible de dire que nous avons quelques objections à la généralisation de l’avortement » : ben non on voit précisément le contraire. L’avortement n’est pas encore constitutionalisé mais c’est déjà impossible socialement de s’y opposer mais pas pénalement. Et la constitutionnalisation n’y changera rien.

  2. En fait il y a des être humains qui sont moins morts que les autres si nous comprenons bien….

  3. Quel châtiment nous attend ?

  4. Je pense que nos évêques devraient, pour une fois, ne pas s’interdire d’intervenir sur une question de politique et recommander aux catholiques de ne pas voter pour quelqu’un ou un parti qui se soit prononcé pour l’inscription dans la constitution de ce qui n’est rien d’autre qu’un “crime abominable” – pour reprendre l’expression du pape dont je ne suis pourtant pas un sectateur inconditionnel, loin de là et c’est peu dire.

    • La quasi totalité des évêques est incapable de faire ce que vous proposez. En revanche cela ne les gêne pas de déclarer qu’ils voteront Macron contre le RN.
      Ils ne savent pas nager à contre courant du politiquement correct.

  5. Soutien total à Aymeric Pourbaix et à CNEWS.
    Bravo à ce courageux journaliste et à son équipe . C’est le dernier conservatoire de vérité et de liberté dans notre République idéologique devenue un système qui tourne de plus en plus pour lui-même et ses apparatchiks biberonnés à la subvention publique.

  6. Constitution ou non, on ne peut pas aller contre sa conscience dans le domaine de l’horreur.
    C’est la conclusion du procès de Nuremberg.
    Et dans toute l’histoire de l’humanité, à chaque fois que des tyrans dictateurs ont voulu aller massivement contre ce principe élémentaire, les armes ont remplacé les lois.

  7. …..Le pire est que, après ces attaques, Cnews se serait excusé!

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