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L'Eglise : Foi

La crise du sacerdoce n’est au fond qu’une crise de foi

La crise du sacerdoce n’est au fond qu’une crise de foi

Extrait de l’éditorial de Philippe Maxence dans L’Homme Nouveau :

[…] Parmi les nombreuses ruptures avec la Tradition de l’Église, les conclusions du synode allemand ont avancé une nouvelle fois la possibilité du mariage des prêtres. Comme un serpent de mer, cette idée hétérodoxe ne cesse d’être proposée comme devant résoudre la crise des vocations.

Jusqu’à la fin du monde, il faudra certainement rappeler qu’il n’y a pas d’autre prêtre possible que configuré au Christ.

Mais, à côté de ce rappel et de toutes ses conséquences, il n’est pas inutile de se plonger aussi dans… la littérature anglaise. Je relisais récemment l’un des volumes des Chroniques du Barsetshire, ce comté imaginaire né sous la plume d’Anthony Trollope (1815-1882).

Dans le roman intitulé Les Tours de Barchester, Trollope met en scène un ensemble de personnages de l’Église anglicane, depuis l’évêque Proudie jusqu’à son chapelain, M. Slope, en passant par l’archidiacre Grantly et d’autres membres du clergé. Comme il se doit, tous ces ecclésiastiques sont mariés ou comptent bien l’être un jour ou l’autre.

Et c’est ainsi que sans le vouloir, l’auteur met en lumière bien des aspects négatifs du mariage des prêtres, que l’on s’évertue à nous proposer comme une solution, par négation de la Tradition de l’Église, mais sans même voir les aspects strictement humains de cette proposition.

L’évêque Proudie est en effet sous la domination de son épouse qui assume pleinement à sa place le rôle de tête du diocèse. Son chapelain, pour entrer dans les bonnes grâces d’une femme convoitée, n’hésite pas à intriguer pour qu’un poste échoie au père, ecclésiastique lui aussi, de celle-ci. Enfin, à peine nommé à la tête d’une paroisse, un jeune clerc vit le drame intérieur d’un amoureux qui n’ose déclarer sa flamme plutôt que de s’occuper de ses ouailles.

Des situations très terre à terre et qui éloignent toujours plus des réalités spirituelles des hommes normalement dévoués à Dieu et aux âmes.

Seigneur, à qui irions-nous ?

La crise du sacerdoce n’est au fond qu’une crise de foi. La nôtre, trop tiède, trop mondanisée, pas assez tournée vers le Christ. […]

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