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Culture de mort : Idéologie du genre

La “médecine” Frankenstein, la barbarie du gender

La “médecine” Frankenstein, la barbarie du gender

À 13 ans, se croyant, à tort, un garçon, elle a entamé sa transition. Aujourd’hui, elle dénonce les médecins qui l’ont « mutilée ». Paris Match lui consacre un article. Extraits :

[…] Pour certains militants de la transidentité, elle est l’ennemie public numéro un. La jeune fille se dissimule en partie sous le pseudonyme de Cole, mais son visage est célèbre. Sur les réseaux sociaux, des extrémistes la menacent : « Mort aux détransitionneurs ! » Ils ont publié son adresse, son identité, celles de ses frères et sœurs, de ses parents et même d’une grand-mère. Elle vit à Manteca, une petite ville entourée d’amandiers à plus d’une heure de San Francisco. Le shérif veille au grain. Comme les copains de Chloe, dont un adorable costaud féru de football américain, avec qui nous sillonnons la région. Eux aussi doivent rester anonymes. […]

Aux États-Unis, d’après Reuters, plus de 42 000 mineurs ont reçu un diagnostic de dysphorie de genre en 2021, 70 % de plus que l’année précédente. La transidentité occupe aussi une place croissante sur les réseaux sociaux et dans le système scolaire. En ­Californie, les écoles sont censées protéger les enfants transgenres en cachant, s’ils le souhaitent, cette nouvelle identité à leurs parents. Au point que les responsables politiques ont fini par se saisir de la question. Depuis 2021, 23 États ont passé des lois ­restreignant les soins médicamenteux ou chirurgicaux pour les mineurs.

Chloe Cole, elle, s’est fourvoyée à la puberté. Résultat : une poitrine mutilée, une voix masculine, des problèmes urinaires et gynécologiques persistants… « Depuis deux ans, confie-t-elle, un liquide coule de mes seins. Aucun médecin ne comprend ce qui se passe et je dois porter des pansements jour et nuit. » Son histoire n’a rien d’un fait isolé. Sur ­Reddit, le forum anglophone des détransitionneurs compte 52 000 membres. À en juger par les témoignages, beaucoup fuient désormais les médecins. « La confiance est brisée », ­commente Chloe.

Depuis ses 17 ans, elle se fait leur porte-voix et plaide « contre des interventions irréversibles à des âges où l’identité reste en construction ». La Californie, qui interdit les tatouages aux moins de 18 ans, laisse des mineurs en bonne santé physique signer leur consentement pour un traitement hormonal à vie, l’amputation de leurs seins, de leur pénis, de leurs testicules… Au Congrès, à ­Washington, Chloe a lancé : « Quand je me regarde dans une glace, j’ai parfois l’impression de voir un monstre. » […]

Juste avant ses 13 ans, Chloe a consulté un psychologue qui, le jour même, l’a ­soutenue dans sa nouvelle identité. Commence un engrenage où aucun spécialiste ­n’explore vraiment son mal-être ni l’éventail de ses causes. Le diagnostic est immédiat : dysphorie de genre. Comme le soulignent ses ­avocats, personne n’explique que ce trouble disparaît à la fin de l’adolescence dans la plupart des cas. À ses parents, on brandit le risque de suicide. Avec cette phrase terrible, souvent utilisée par les militants et les médecins : « Préférez-vous avoir un fils vivant ou une fille morte ? »

Une forme de chantage que dénoncent de grands experts, comme Erica Anderson, psychologue et elle-même transgenre. Inquiète de voir grimper le risque de diagnostics erronés chez les jeunes, elle a tenté en vain de tirer la sonnette d’alarme quand elle était présidente de la branche américaine de l’Association professionnelle mondiale pour la santé transgenre (WPATH, en anglais), dont les recommandations sont très suivies. En 2021, elle en a claqué la porte.

Dans le cas de Chloe, les formulaires de consentement semblent soit inexistants, soit pauvres en informations sur les effets à long terme, comme le risque cardiovasculaire. Le groupe médical Kaiser Permanente, responsable de sa transition, n’a pas répondu à nos questions, et nous a envoyé le communiqué qu’il fait parvenir à tous les médias : des ­propos généraux sur son professionnalisme. En conclusion : « Dans tous les cas, nous respectons le droit des patients et de leur famille à donner un consentement éclairé pour leur santé personnelle. »

Si beaucoup de jeunes se disent enchantés par leur transition, au point d’afficher leurs cicatrices sur Instagram et TikTok, Chloe et d’autres n’ont pas de mots trop durs pour qualifier ce qu’ils ont vécu : « manipulation, barbarie, médecine Frankenstein… » Dès 13 ans, elle a pris un bloqueur de puberté, qui provoque une ménopause artificielle et peut, de l’avis même du WPATH, entraîner une absence d’orgasme à vie. Il est aussi soupçonné de perturber des étapes cruciales de la maturation du cerveau. « J’avais des bouffées de chaleur horribles, confie Chloe. Alors j’étais ravie de passer à la testostérone. Au début, une vraie lune de miel. Je gagnais des muscles, j’avais de l’énergie. » Sa voix a mué en quelques mois. L’hormone mâle provoque aussi une hypertrophie du clitoris, un assèchement du vagin et une libido exacerbée. […]

Puis, lors d’un cours de psychologie, la lycéenne étudie le lien maternel et le rôle de l’allaitement. Et c’est un tsunami : elle découvre qu’elle veut un jour être maman et qu’elle a fait fausse route. Quand Chloe s’en ouvre à ses médecins, ils semblent déstabilisés, incapables de l’aider. À 16 ans, elle arrête brusquement la testostérone. « Jusqu’alors, dit-elle, j’avais beaucoup d’amis trans mais ceux qui m’avaient le plus encouragée m’ont rejetée d’un coup. D’après eux, je ne méritais pas le soutien que j’avais reçu et je devais me taire pour ne pas causer de tort à la communauté. C’est un fonctionnement de secte : un accueil plein d’amour, un dogme rigide et, pour ceux qui critiquent ou changent d’avis, la diabolisation. » […]

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8 commentaires

  1. Il est important de soutenir ces personnes courageuses !

  2. Je connais aussi une “religion de paix et d’amour” avec “un accueil plein d’amour, un dogme rigide et, pour ceux qui critiquent ou changent d’avis, la diabolisation”, voire les menaces de mort via fatwa…
    Qu’attend la MIVILUDES pour la requalifier en secte ???

  3. Ceux qui tirent les ficelles de cette monstruosité perverse devraient être mis hors d’état de nuire… et définitivement !

  4. Quand on constate (divorce) les dégâts, psychologique et physique (réel) d’une grossesse naturelle (vergetures) et accouchement par césarienne normal, sur le comportement psychique d’une femme (modification du corps) …

  5. Une telle théorie monstrueuse qui laisse ainsi tant de victimes sur le tapis ne peut perdurer très longtemps. Le cerveau prendra très vite le dessus sur le dogmatique, déjà certains pays nordiques qui avaient adopté cette barbarie avant le reste du monde font marche arrière à grande vitesse. Mais à quel prix ?
    https://www.genethique.org/genre-la-norvege-change-de-cap/

  6. Que dire des psychologues et médecins qui, sans réponses intelligentes, encouragent le transgénérationnels, par pure curiosité personnelle. Ceci sans tenir compte que la vie est en constante évolution et que les désir d’un gamin de 10 ans ne sont pas les mêmes à 20 ans ou 40, voire 60. Ce sont des faussaires à condamner durement.

  7. J’avoue que j’ai un peu de mal à compatir (et même beaucoup, pour être très franc) … comme chantait Brassens : “Quand on est c.., on est c..”.

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