Partager cet article

France : Politique en France / Valeurs chrétiennes : Education

La morale selon Peillon : l’enseignement d’une idéologie

L'abbé de Tanoüarn, qui a lu les ouvrages de Vincent Peillon, interprète son projet de morale à l'école :

"cette fois, on a l'impression que ces
mots "morale à l'école" ne signifient pas seulement l'apprentissage d'un
code de savoir vivre ensemble, mais, au moins dans la tête du Ministre,
ce qu'il faut se résigner à appeler une idéologie.

Procès d'intention, penserez-vous peut-être. C'est parce qu'il est
socialiste que vous accablez ce gendre idéal au sourire cheese qu'est
Vincent Peillon. Non. Je n'y vais pas au hasard. Vincent Peillon est
philosophe, il a une oeuvre qui parle pour lui
. Il suffit de le juger
sur pièce. Si vous n'avez pas le temps de vous pencher sur ces deux
"Opus" signés Peillon, que sont Jean Jaurès et la religion du socialisme (2000) et Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand Buisson (2010), vous pouvez vous reporter [voir ci-après] à l'entretien filmé de Vincent Peillon pour Le Monde des religions,
daté du 3 mars 2012. C'est hallucinant. Si Jean Ousset avait connu
Internet, il aurait passé cette vidéo dans tous les camps de formation
de l'Office.

Que dit Peillon ? Que l'éducation est le moyen par lequel la République a
décidé de pérenniser sa domination politique
. […]"

Partager cet article

18 commentaires

  1. Quand j’ai vu en juin dans ma petite librairie régionale, bradé 3€, “Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand Buisson”, j’en ai acheté un des exemplaires, preuve que ce livre n’a pas dû se vendre très bien ?

  2. La morale à l’école est une idéologie parce qu’elle est le moyen pour la République de pérenniser sa domination politique? Mais c’est présupposer que la République est une idéologie! Ce qui est un postulat, disons, royaliste. On peut très bien penser, comme le fait Aristote et me semble-t-il la DSE que la République est en soi neutre, qu’elle laisse la possibilité de rejoindre le bien commun, tout comme la monarchie et l’aristocratie.
    Non, ce qu’il faut prouver, c’est que Peillon défend UNE CERTAINE IDEE DE LA REPUBLIQUE, qu’on l’appelle maçonnique ou d’un mot plus riant comme la République des Lumières. Ainsi, si les catholiques s’opposent à la “morale laïque”, ce n’est pas parce qu’elle est républicaine, c’est parce qu’elle est une certaine idée de la République, cette République dont la cohérence lui vient de son hostilité à l’Eglise (qui n’est donc pas la République des grands penseurs comme Péguy ou Montalembert).

  3. Au nom de la morale enseigner une idéologie qui a pour but d’éradiquer la morale .
    un bon résumé des intentions de “Cheese” .

  4. Heureusement que les peuples ont la capacité de créer des anticorps. On a pû l’observer en Russie où après 70 ans d’éducation idéologique une grande partie du peuple slave est retourné à ses basiliques.Encore faudrait-il que nos bergers de l’ Episcopat de France montrent l’exemple.Ils ne furent malheureusement qu’une maigre poignée lors de la dernière marche pour la vie …

  5. @ Theopol
    Cette “certaine idée de la République” est quand même celle de la République française depuis qu’elle existe !

  6. @Théopol
    Si votre république a une morale, c’est qu’elle n’est pas neutre.
    Point barre.
    Don nul besoin de louvoyer entre une “certaine idée”, ou une autre conception, de la république.
    Maintenant une république peut-elle être neutre ? C’est un modèle d’organisation politique, qui fait des choix, et prétend à un meilleur (ou à un moins bon si elle est masochiste), et n’est donc pas neutre.
    Votre république neutre c’est un sophisme. Ni Aristote ni la DSE ne prétendent que le modèle d’organisation républicain soit neutre.

  7. L’approche intellectuelle de Vincent Peillon telle qu’elle apparaît dans les vidéos que présente monsieur l’abbé de Tanouarn me semble surtout de nature à remplir les hôpitaux psychiatriques.
    La religion apparaît pour notre ministre comme une “tension” effectivement insupportable qui consiste à rechercher une définition du bien, du vrai, du beau qui reste, par nature inaccessible. Ce n’est guére équilibrant.

  8. est-on en droit d’espérer à toute force que ce ne soit pas la morale de feu “notre ami mâle sain Dominique ?”

  9. Avez-vous remarquer le coté réactionnaire du projet ?
    Des recettes du XIXe comme projet .

  10. Entendu Peillon à la télévision hier parler d’un enseignement de la morale “contre toutes les othodoxies”. Que veut dire cette phrase sinon qu’il s’agit de rejeter l’essentiel du catholicisme ou du christianisme qui prétend défendre une bonne doctrine ou othodoxie: Jésus, fils de Dieu venu pour sauver l’humanité du péché. Comment peut-t-on prétendre utiliser l’éducation nationale “contre toutes les orthodoxies”? Inquiétant.

  11. VIVE LES ECOLES HORS CONTRAT !!!!
    Peillon un Franc-Mac de plus voilà tout, une pensée philosophique décevante, dégradante et une fois de plus non abouti, sans essence. Le plus triste dans tout cela se sont les masses, les moux et les pseudos “élit (r)des” qui vont gober ces co…..ies, avec une toute “bonne foi” formatée depuis bien longtemps par les sbires de l’ennemi.

  12. Remarquons, comme un signe du Ciel que la réponse se trouve juste en dessous (dans le post suivant) ;
    “Ne laissez jamais la sombre mentalité relativiste et nihiliste qui touche diverses parties de notre monde ouvrir une brèche dans votre réalité”. Par Benoit XVI

  13. @Xavier Soleil
    Rien n’est moins sûr. Charles Péguy avait-il cette idée? Charles de Montalembert avait-il cette idée? Charles de Gaulle avait-il cette idée? Tous ces Charles sont la preuve que la République n’est pas le problème, mais ce que nous en faisons. Laisserons-nous la République devenir une religion comme le veut EXCPLICITEMENT Peillon, ou bien parviendrons-nous à la relativiser, à lui donner une dimension seulement humaine.
    Je crois qu’il y a une lutte interne à la République une vision d’une République à visage humain, ou d’un République idolâtrée. Ne perdons pas ce combat difficile au nom d’un monarchisme fatalement perdant.

  14. Oui Maugendre, Mr Peillon est un “agrégé de philosophie” qui n’a pas trouvé le vrai, le bien et le beau et s’imagine donc qu’is n’existent pas, c’est un perroquet qui répète des livres et des techniques de dissertation qu’il a appris par coeur, c’est un fat qui est ravi d’être ministre et qui s’envisage déjà Président de la République comme beaucoup d’autres.

  15. Comme d’autres je remarque à quel point l’homélie de Benoit XVI un peu en dessous répond parfaitement aux élucubrations de Mr Peillon. C’est interessant en tout cas d’entendre Peillon déballer ainsi les rouages de sa machinerie idéologique… J’aime bien quand ils lèvent eux même le capot… ils sont si contents d’eux.

  16. Il est vrai que le mot république était synonyme de royaume dans la langue des classiques. Littré la définit comme “Chose publique, et, en général, toute espèce de gouvernement”. Mais, dès le XVIIIe s. le mot commence à prendre le sens anti-monarchique et anticlérical qu’il a aujourd’hui. Par conséquent, défendre la république ou les “valeurs républicaines”, par le moyen de l’éducation publique ou par tout autre moyen, c’est forcément défendre et promouvoir la christianophobie. La république française, née d’un régicide sacrilège, n’a jamais cessé de persécuter l’Eglise, et ce ne sont pas les concessions de plus en plus grandes et de plus en plus indignes que lui a consenties l’Eglise qui lui ont obtenu la moindre garantie de n’être pas totalement chassée du territoire français. Que l’on songe un instant à ce qui se passerait si les islamistes, auquel la république fait si bon visage, venaient à prendre le pouvoir… Il n’y a qu’une seule idée solide et permanente dans l’idéologie républicaine : c’est que tous les maux du monde viennent de la foi chrétienne.
    L’état républicain est pour les chrétiens un ennemi juré, et c’est un manque de sagesse que de faire route avec un ennemi. “Sépare-toi de tes ennemis” dit la Bible (Si 6,13). Le relèvement de l’Eglise nous exige de comprendre qu’il n’y a pas de paix possible avec un régime politique qui a été créé POUR PRENDRE SA PLACE. L’état républicain est pour l’Eglise un CONCURRENT, et ne sera jamais pour elle un ALLIÉ.

  17. si ce qui en tient lieu est aussi bien enseigné que l’orthographe on pourra écrire sans risque d’être recalé que “ça eût peillé” d’en avoir eu l’audace !

  18. Pour approfondir la pensée de Peillon, on peut regarder cette vidéo lors d’un débat entre Zemmour, Naulleau et Peillon sur la laïcité : http://www.youtube.com/watch?v=MizdXGXEb-w&feature=related
    On comprend mieux et ça fait peur de savoir qu’il est aujourd’hui ministre.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services