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Culture de mort : Idéologie du genre

La position courageuse d’un évêque contre l’idéologie transgenre

La position courageuse d’un évêque contre l’idéologie transgenre

Mgr Michael F. Burbidge, évêque du diocèse d’Arlington (Virginie), plaide dans sa nouvelle publication Catéchèse sur la personne humaine et l’idéologie du genre en faveur de l’interprétation correcte du corps humain et encourage les personnes qui dans le monde entier, veulent s’engager dans le combat pour la vérité. Mgr Burbidge ne mâche pas ses mots :

“L’Église enseigne qu’une personne est créée homme ou femme. Personne n’est transgenre. Une personne qui s’identifie comme transgenre peut éprouver des sentiments troublants, de la confusion ou une croyance erronée qu’elle est ou peut “devenir” quelqu’un de différent. L’Église n’enseigne pas que les personnes qui souffrent de dysphorie ou de confusion de genre sont immorales ou mauvaises. En même temps, une personne qui rejette délibérément son identité donnée ou son corps sexué et cherche des interventions médicales ou chirurgicales néfastes poursuit une voie qui est objectivement mauvaise et nuisible à de nombreux niveaux…[Acceptation du transgendérsisme] présente une vision de la personne humaine contraire à la vérité.”

Mgr Burbidge note que l’enseignement de l’Église repose sur trois piliers qui peuvent tous être confirmés par la raison. Tout d’abord, “le corps humain est une “âme incarnée”, le composite du spirituel et du physique. L’âme humaine est créée pour animer un corps particulier.” Deuxièmement, Dieu nous a créés mâle et femelle. Mgr Burbidge écrit :

“Conformément au témoignage de l’Écriture (cf. Gn 1, 27), la personne humaine est créée homme ou femme. L’âme humaine est créée pour animer et être incarnée par un corps particulier, spécifiquement masculin ou féminin. Le sexe d’une personne est une réalité biologique immuable, déterminée dès la conception. Le corps sexué révèle le dessein de Dieu non seulement pour chaque personne individuelle, mais aussi pour tous les êtres humains….”

Troisièmement, “les différences entre l’homme et la femme sont ordonnées à leur union complémentaire dans le mariage. En effet, les différences entre l’homme et la femme, le mâle et la femelle, sont inintelligibles en dehors d’une telle union… La différence sexuelle est au cœur de la vie familiale. Les enfants ont besoin, et ont le droit, d’avoir un père et une mère”.

Il est important de noter que le mariage entre un homme et une femme est une icône à la fois de la relation du Christ avec l’Église et de la Trinité. Il écrit que “la relation entre l’homme et la femme en tant que masculin et féminin a une signification transcendante. Leur union complémentaire sert d’icône au mariage entre le Christ et l’Église (cf. Ep 5, 31-32). Par la procréation, les époux accueillent une nouvelle vie dans le monde et deviennent une communauté de personnes qui image la Trinité.”

Mgr Burbidge étaye ensuite son argument en faveur d’une bonne compréhension du corps humain en faisant appel à la science. Il déclare :

“La biologie nous apprend que le sexe d’une personne est génétiquement déterminé à la conception et présent dans chaque cellule du corps. Comme le corps nous renseigne sur nous-mêmes, notre sexe biologique indique en fait notre identité inaliénable d’homme ou de femme. Ainsi, la soi-disant “transition” peut modifier l’apparence et les caractéristiques physiques d’une personne (hormones, seins, organes génitaux, etc.) mais ne change pas la vérité de l’identité masculine ou féminine de la personne, une vérité reflétée dans chaque cellule du corps. En effet, aucune hormone ou opération chirurgicale “masculinisante” ou “féminisante” ne peut transformer un homme en femme, ou une femme en homme.”

Enfin, l’évêque Burbidge invoque les préjudices causés par le transgendérisme pour étayer son propos. Il note que, trop souvent, “l’affirmation du genre non seulement ne résout pas les problèmes d’une personne, mais peut aussi les exacerber”. Tout d’abord, il note que le transgendérisme cause de graves dommages psychologiques aux enfants. Il écrit :

“L’acceptation et/ou l’approbation de l’identité transgenre revendiquée d’une personne est particulièrement dangereuse dans le cas des enfants, dont le développement psychologique est à la fois délicat et incomplet. Avant tout, un enfant a besoin de connaître la vérité : il a été créé homme ou femme, pour toujours. Affirmer la perception déformée qu’un enfant a de lui-même ou soutenir son désir d’”être” quelqu’un d’autre que la personne (homme ou femme) que Dieu a créée, induit gravement l’enfant en erreur et le rend confus quant à “qui” il est.”

Deuxièmement, nous causons un grave préjudice physique à nos enfants lorsque nous les autorisons à prendre des bloqueurs de puberté et à subir des opérations de réaffectation sexuelle afin de les “affirmer”. Il déclare :

Les interventions médicales ou chirurgicales “d’affirmation de l’identité sexuelle” causent des dommages corporels importants, voire irréparables, aux enfants et aux adolescents. Il s’agit notamment de l’utilisation de bloqueurs de puberté (en fait, la castration chimique) pour arrêter le développement psychologique et physique naturel d’un enfant en bonne santé, d’hormones transsexuelles pour induire le développement de caractéristiques sexuelles secondaires de sexe opposé, et de la chirurgie pour enlever les seins, les organes et/ou les organes génitaux sains d’un adolescent. Ces types d’interventions impliquent de graves mutilations du corps humain et sont moralement inacceptables.”

Troisièmement, les personnes qui ont recours à des produits chimiques ou à la chirurgie pour effectuer une transition non seulement ne résolvent pas leurs problèmes, mais finissent aussi par ne pas traiter les problèmes sous-jacents à l’origine de leur confusion transgenre. L’évêque Burbidge écrit :

“Les adolescents sont particulièrement vulnérables aux affirmations selon lesquelles la ‘transition de genre’ résoudra leurs difficultés. Des études à long terme montrent ‘des taux plus élevés de mortalité, de comportement suicidaire et de morbidité psychiatrique chez les personnes en transition de genre par rapport à la population générale’. En outre, les études montrent que les enfants et les adolescents diagnostiqués comme souffrant de dysphorie de genre présentent des taux élevés de troubles mentaux comorbides tels que la dépression ou l’anxiété, sont trois à quatre fois plus susceptibles de faire partie du spectre autistique, et sont plus susceptibles d’avoir souffert d’événements indésirables dans leur enfance, notamment une perte non résolue, un traumatisme ou des abus. Les traitements psychothérapeutiques qui intègrent “un travail thérapeutique continu … pour traiter les traumatismes et les pertes non résolus, le maintien du bien-être subjectif et le développement du soi”, ainsi que les traitements établis pour traiter les idées suicidaires sont des interventions appropriées. La transition de genre n’est pas la solution. En effet, ignorer ou retenir l’information sur les méfaits de la poursuite de la “transition” ou sur les avantages des traitements psychothérapeutiques alternatifs constitue un manquement à la justice et à la charité.”

De manière significative, l’évêque Burbidge nous exhorte à ne pas céder au cri d’alarme du transgendérisme par un sens erroné de la compassion. Si nous devons éviter d’intimider et d’attaquer la dignité des personnes souffrant de confusion de genre, nous devons néanmoins maintenir notre dévotion à la vérité :

“Cependant, dans ce domaine sensible de l’identité, le danger est grand d’une charité dévoyée et d’une fausse compassion. À cet égard, nous devons nous rappeler que “seul ce qui est vrai peut, en définitive, être pastoral.” Les chrétiens doivent toujours parler et agir à la fois avec charité et vérité. À l’instar de l’apôtre Paul, ils doivent chercher à dire la vérité dans l’amour (cf. Ep 4, 15)… Affirmer l’identité d’une personne en désaccord avec son sexe biologique ou affirmer la “transition” souhaitée par une personne, c’est l’induire en erreur. Cela implique de parler et d’interagir avec cette personne de manière mensongère. Bien que la loi de la gradualité puisse nous inciter à discerner le meilleur moment pour communiquer la plénitude de la vérité, nous ne pouvons en aucun cas confirmer une personne dans l’erreur.”

En particulier, Mgr Burbidge exhorte les catholiques à ne pas utiliser les nouveaux noms et pronoms des personnes souffrant de confusion de genre, car cela reviendrait à nier la vérité. Il déclare :

“Les fidèles doivent éviter d’utiliser des termes ou des pronoms “d’affirmation du genre” qui véhiculent une approbation ou renforcent le rejet de la vérité par la personne. Ce n’est pas faire preuve de sévérité ou de jugement que de refuser d’utiliser un tel langage. Dans la culture générale, les catholiques peuvent subir une pression importante pour adopter une terminologie approuvée par la culture. Cependant, en aucun cas, personne ne doit être contraint d’utiliser un langage contraire à la vérité. Le droit de dire la vérité est inhérent à la personne humaine et ne peut être supprimé par aucune institution humaine. Les tentatives de l’État, des entreprises ou des employeurs de contraindre ce langage, notamment par des menaces de poursuites judiciaires ou de perte d’emploi, sont injustes. Nous devons aimer dans la vérité, et la vérité doit être transmise avec exactitude par nos paroles.”

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