Mercredi 30 novembre, la chambre des députés de la République tchèque a adopté une modification du code pénal dans lequel l’euthanasie change de statut. Cette pratique reste un délit, considéré comme un crime mais plus comme un homicide. Jusqu’à maintenant l’euthanasie était passible de 10 à 15 ans de prison, désormais une personne qui aurait accepté de mettre fin à la vie d’un mourant qui lui en aurait fait la demande risquera au maximum 6 ans de prison. Les pro-euthanasie jugent ce texte trop strict, les pro-life craignent qu’il ouvre la voie à la légalisation de l’euthanasie.
Les représentants chrétiens, musulmans et juifs du pays ont publié une déclaration commune dans laquelle ils appellent le Sénat à rejeter la loi et le président de la République à ne pas la signer. Ils expliquent que cette protestation ne se base pas uniquement sur la foi, mais également sur des faits. Un prêtre constate que « les différentes recherches menées ont démontré que les personnes qui souhaitaient l’euthanasie voulaient mourir uniquement parce qu’elles se sentaient abandonnées ou souffraient de grandes douleurs », des situations que notre société doit surmonter. Et non ‘éliminer’…