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Culture de mort : Avortement

L’argent du sang intra-utérin : l’avortement est une affaire de très gros sous

L’argent du sang intra-utérin : l’avortement est une affaire de très gros sous

Intéressante étude de Sébastien Renault dont voici le début :

L’industrie du Planning familial, ses soutiens lobbyistes internationaux et ses innombrables centres d’exécution répandus à travers le monde entier représentent une gigantesque machine à générer du profit. Les gérants et entreprises à l’œuvre derrière la promotion et la pratique quotidienne de l’éradication des enfants à naître, sous couvert de « santé reproductive », s’enrichissent considérablement, tandis que les médecins associés au Planning familial gagnent très bien leur vie. L’argent du sang intra-utérin, c’est l’argent d’une atrocité si lucrative qu’elle en devient finalement presque intouchable et comme intégrée au tissu des sociétés qui en tolèrent, voire en cautionnent politiquement et moralement l’existence. Tout comme la prostitution, dont l’expansion a d’ailleurs favorisé l’essor et l’enrichissement de l’industrie de l’avortement, les sacrifices homo in utero offrent la possibilité de s’engraisser rapidement et d’échapper au contrôle et contraintes imposés à d’autres domaines d’activités moins juteuses, moins sordides et moins protégées.

Les groupes et individus les plus farouchement investis dans la défense de la prétendue « moralité » de l’IVG sont généralement ceux-là mêmes qui tirent le plus de profits de sa disponibilité aujourd’hui quasiment illimitée. Le gagne-pain du Planning familial, ce ne sont pas ses publicités et campagnes de dissémination d’ « information » sexuelle (pour tous), ni encore ses programmes d’ « éducation » familiale de façade. Le gagne-pain du Planning familial, c’est d’abord et principalement l’argent du sang intra-utérin, l’inqualifiable génocide que cette association commandite, exalte et promulgue depuis plus d’un siècle aux États-Unis (elle s’installe officiellement en France en 1960), au nom du « droit des femmes » et d’une idéologie sous-jacente imprégnée de racisme, d’eugénisme et de malthusianisme.

Le Planning familial : pour l’amour de l’argent

Les promoteurs de l’avortement défendent une institution qui les rend richissimes. En surface, la propagande mis en œuvre par le Planning familial rallie ses adeptes autour de slogans ineptes mais démagogiquement séducteurs, tels que : « libre disposition de son corps », « santé reproductive », « droit pour chaque femme d’exercer l’IVG en toute liberté ». En profondeur, c’est le marché de l’avortement et les revenus colossaux qu’il génère qui fournit au Planning familial international et à tous ses alliés humanitaristes leur raison profonde d’être les fers de lance incontestés de l’industrie la plus mortifère qui soit.

Revenons par exemple sur les chiffres officiels des revenus engrangés par le géant de l’industrie du sang intra-utérin, le Planning familial américain (Planned Parenthood), pour l’année 2017-2018 :

  • revenus de ses cliniques non-gouvernementales : 365,7 millions de dollars ;
  • revenus des dons et contributions privées au Planning familial américain : 630,8 millions de dollars ;
  • subventions et remboursements gouvernementaux (merci aux deniers publics) au Planning familial américain : 563,8 millions de dollars ;
  • excédent de ses recettes sur ses dépenses (bénéfices) : 244,8 millions de dollars ;
  • revenu total : 1,6 milliard de dollars.

On notera que les revenus en subventions gouvernementales (l’argent du contribuable) sont en hausse de 20 millions de dollars par rapport à l’année 2016-2017. Quant aux bénéfices engendrés, ils sont en hausse de près de 150% par rapport à la période annuelle précédente…

On remarquera aussi que le Planning familial américain s’efforce habilement de noyer le poisson de ses exterminations in utero, la source première de sa prospérité financière toujours en hausse, en faisant grand cas, dans ses rapports annuels, de ses différents services —tels que la pourvoyance contraceptive (ce « noble » service de lutte contre la conception), les dépistages et les soins préventifs, les procédures d’excision électrochirurgicale à l’anse (conisation), les mammographies, les colposcopies… Son dernier rapport annuel, en page 23, fait état du pourcentage de ses patientes, 3,4% d’entre elles, ayant eu recours à l’IVG. Faisant ainsi croire au lecteur que les exterminations in utero ne représenteraient qu’une part relativement modique des services « médicaux » et des revenus du Planning familial américain. En réalité, ce dernier a été consulté par 2,4 millions de patientes entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017 (période prise en compte par le dernier rapport annuel, 2017-2018, du Planning familial américain). De ces 2,4 millions de patientes, nous lisons en page 25 que 332 757 d’entre elles ont « bénéficié » d’une IVG. Autrement dit, si nous faisons nous-mêmes le calcul :

x(2 400 000) = 33 275 700

x = 13,864875%

Environ 14% des grossesses « confiées » aux « soins » du Planning familial américain entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017 ont été interrompues par un avortement… Et non pas 3,4% ! Il faut toujours s’attendre à ce que les chiffres et statistiques officiels du Planning familial américain soient notablement trafiqués —à la baisse bien sûr, lorsqu’il s’agit des avortements (et à la hausse, bien sûr, lorsqu’il s’agit de promouvoir leurs services complémentaires, pourtant très, très secondaires).

Revenons par ailleurs sur quelques-unes des données actuelles relatives à la pratique de l’extermination homo in utero aux États-Unis, toutes sources confondues :

  • nombre total d’avortements aux États-Unis de 1973 à 2018 : 61 millions ;
  • taux moyen d’avortements en 2018 : 221 pour 1 000 naissances ;
  • taux d’avortements par an : 1,3 million ;
  • taux d’avortements par jour : 3 658 ;
  • taux d’avortements par heure : 152 ;
  • un avortement toutes les 30 secondes…

Ces statistiques ne prennent en compte que les avortements chirurgicaux officiellement déclarés. Sur la base de projections dérivées des données pharmaceutiques, on peut prévoir qu’environ 13,5 millions d’exterminations médicamenteuses non-déclarées se produisent chaque année aux États-Unis…

La plupart des exterminations in utero s’opèrent dans des « cliniques » d’extermination « indépendantes »—mais copieusement subventionnées par l’intermédiaire de l’opulent Planning familial, engraissé aux frais du contribuable américain. Seuls 5% des exterminations totales sont perpétrés dans des établissements hospitaliers.

En outre, près de 74% des avortements déclarés ces trois dernières années sur territoire étasunien le sont par curetage, dilatation et évacuation. L’évacuation se fait, typiquement, par aspiration. Quant aux avortements médicamenteux déclarés entre 2015 et 2018, ils représentent environ 26% de tous les avortements déclarés.

Bien que l’IVG soit l’une des interventions chirurgicales les plus fréquemment pratiquées en terres étasuniennes, seules deux sources officielles, relativement peu fiables compte tenu de leurs affiliations politiques, sont chargées d’en fournir un rapport statistique à l’échelle nationale, ce sur deux périodes de temps différentes. Les Centres fédéraux pour le contrôle et la prévention des maladies (en anglais CDC) fournissent un rapport annuel de statistiques sur l’IVG à partir des données soumises volontairement aux services de santé de la plupart des États par leurs pourvoyeurs respectifs d’avortements. Quant à l’institut Guttmacher, un organisme de recherche et d’analyse affilié à la fédération américaine du Planning familial, il fournit son rapport statistique tous les quatre ans. Remarquons bien que ces rapports, déjà très incomplets en ce qu’un certain nombre d’États se refusent à pourvoir les données informationnelles nécessaires, s’appuient sur le nombre d’avortements déclarés et non sur celui d’avortements effectivement pratiqués. Nous attachons ici à titre d’exemple, voir en note [1], le lien du rapport CDC pour l’année 2015.

Il est en outre utile et éclairant de consulter les worldometers [2], entretenus par un site « indépendant » qui amasse un certain nombre de données sociologiques de sources empiriquement fiables (y compris celles que produit annuellement l’Organisation Mondiale de la Santé, trop fière de rapporter à quel point l’avortement est efficace et de plus en plus répandu dans les pays développés et imposé ailleurs) et les analyse à partir de paramètres statistiques très crédibles. Pour autant, les exterminations prénatales n’entrent pas ici dans le compte total des décès annuels (il faut les ajouter à celui-ci). Car, conformément à la fausse anthropologie officielle, les enfants à naître ne sont pas reconnus par ce compteur de projections statistiques philosophiquement bienpensant comme d’authentiques êtres humains. Ils ne meurent donc « pas vraiment » lorsque soumis aux différentes procédures abortives chirurgicales ou médicamenteuses en vigueur, n’ayant « pas vraiment » la vie, au moins telle qu’il appartient aujourd’hui à l’État laïc et à son pouvoir juridique maçonnique de bien vouloir la définir, en fonction de ses propres critères idéologiques et objectifs socio-politiques.

En revanche, lorsque nous incluons les victimes de l’IVG dans le décompte statistique annuel des décès dans le monde, avec plus de 41 millions de vies conçues annihilées en 2018 d’après les données statistiques des worldometers [3], c’est de loin l’IVG qui émerge (comme chaque année) en tête de liste de toutes les causes de morts à l’échelle mondiale.

Quelques données françaises, tout ce qu’il y a de plus officielles, pourront également permettre aux lecteurs de se faire une idée statistique relativement précise de l’accablante réalité de l’avortement en terre anciennement chrétienne. Comme le rapportait L’Express en décembre dernier (voir ici), le nombre d’IVG annuelles en France tend à la stabilité, « 216 700 en 2017, selon une étude de la Drees » (autour de 220 000 ces vingt dernières années), notant encore que « le taux moyen de recours à l’IVG est de 14,4 pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans en métropole et de 26,2 dans les départements et régions d’Outre-mer (Drom). ». Environ une grossesse sur cinq aboutit à une IVG. Un tiers des femmes y ont recours au moins une fois dans leur vie. L’IVG est remboursée à 100% par l’assurance-maladie depuis 2013. Depuis 2009, les centres de santé et de planification familiale offrent des IVG médicamenteuses. Celles-ci sont d’ailleurs en hausse aujourd’hui, en France comme dans le monde entier.

On pourra également consulter les tableaux détaillés des statistiques de l’INED relatives à l’IVG pour la France métropolitaine en 2010 et le rapport approfondi de la Drees également relatif à l’IVG pour l’année 2016. Si l’on prend en compte les annihilations médicamenteuses et le fait statistique de stabilité globale dans le temps des annihilations chirurgicales autour 220 000 par an en France ces vingt dernières années, il est aisé d’en conclure que cette pratique homicide, dépénalisée il y a 44 ans par la promulgation de la loi Veil, est aujourd’hui de plus en plus répandue et très largement banalisée, contrairement à l’intention première de cette même loi —loi certes objectivement inique et criminelle à l’aune de la loi divine et de sa traduction dans l’ordre naturel immanent à la raison ; et loi par ailleurs explicitement auto-contradictoire dans sa formulation originelle, ce dès la première ligne de son premier article (voir ici le texte de la loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse) […]

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