Partager cet article

France : Politique en France

Le CNIP se positionne à la gauche de l’UMP

Alors que la Droite Populaire semble reposer sur une majorité d'électeurs de l'UMP, le CNIP, traditionnellement positionné à la droite de l'UMP, est en train de prendre un virage à gauche. Il faut dire que le nouveau président, Gilles Bourdouleix, a des convictions libérales sur le plan sociétal. Sa décision de se rapprocher de Jean-Louis Borloo ne plaît pas en interne. Qu'à cela ne tienne : les récalcitrants pourraient être exclus, comme le révèle Minute :

C "Ce mardi 12 juillet, deux membres du CNIP, et pas des moindres, devaient comparaître devant la commission de discipline du plus ancien parti de la droite française. Motif : insubordination. Principale accusée : Annick du Roscoät, qui fut présidente du Centre national des indépendants et paysans de 2000 à 2009 et se mord les doigts d’avoir choisi Gilles Bourdouleix pour lui succéder. […] Le parti osera-t-il aller jusqu’à l’exclusion ? A l’égard de cette figure des provinces de l’Ouest, ce n’est pas certain. Vis-à-vis de Gonzague de Chantérac, en revanche, c’est presque chose faite. Il faut dire que le jeune homme, (ex)-secrétaire général des Jeunes CNI, s’est permis de donner des leçons de fidélité politique à Bourdouleix […]"

Interrogé sur ce sujet par l'hebdomadaire, Gilles Bourdouleix assume ce changement de positionnement :

"Le CNIP était complètement marginalisé et malheureusement positionné à la droite extrême de l’échiquier, au grand dam de beaucoup d’adhérents, qui sont conscients que la défense de valeurs ancrées à droite n’a rien à voir avec les extrêmes."

Partager cet article

4 commentaires

  1. La nature profonde de la Révolution est de faire glisser les choses sur la gauche : c’est intrinsèque à sa substance et rien n’y échappe pour peu que cela y adhère…
    Ainsi voit-on – avec surprise pour les plus ignorants – les gens glisser généreusement à gauche pour survivre dans l’appareil républicain….
    Ainsi en est-il de ce mouvement, ainsi en est-il du FN.
    C’est inexorable tant qu’on adhère à la Révolution.
    La seule façon de donner un coup de barre à droite est de s’opposer à la Révolution…
    Et pour le moment, aucun prétendant des grands partis ne le proposent. Voter dans ce cas pour eux n’a aucun sens.

  2. Le CNIP de Gilles Bourdouleix ambitionne d’être au sein de l’ARES ce que le Parti Républicain était au sein de l’UDF. Parti républicain lui même issu de la mouvance “indépendante”. Il n’a jamais dit être à “gauche de l’UMP”. Cela relève de la tactique électorale pas du positionnement idéologique. Comme le Nouveau Centre le CNIP est opposé au mariage gay. Ce qui n’est pas le cas des radicaux. Il faudra voir le poids interne de chacun dans la nouvelle alliance. 93 % du Comité directeur ayant approuvé la chose, c’est sur une large majorité de ses cadres que Bourdouleix s’appuie. Aux dernières nouvelles personne n’a été exclu du parti.

  3. Avec Madame du Roascoatn le CNI était à DROITE de l’UMP ; maintenant avec le maire de Cholet, le CNI est à gauche… Inutile de préciser que pour moi ce parti ne présente plus aucun intérêt !

  4. Indépendant devrait préciser dans son statut qu’il est payé par le sénateur centriste Di Borgo, les choses seraient plus claires.
    93% d’une cabine téléphonique ça ne fait pas grand chose. On a toujours pas entendu Borloo parler de son nouvel ami Bourdes-Lex!!

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services