Les 135 cardinaux âgés de moins de 80 ans sont convoqués dans la chapelle Sixtine le mercredi 7 mai pour élire le prochain Souverain pontife. La date a été annoncée à l’issue de la cinquième congrégation générale, qui a eu lieu de 9h à 12h25 ce lundi 28 avril, et à laquelle ont participé 180 cardinaux, dont un peu plus d’une centaine de cardinaux électeurs.
Lors de cette réunion, près de vingt interventions se sont succédées, portant sur L’Église catholique, ses relations avec le monde, les défis à venir et les qualités que le nouveau Pape devra posséder pour y répondre. Conformément à la constitution apostolique Universi Dominici Gregis, signée par Jean-Paul II en 1996 puis complétée par Benoît XVI et François, le conclave débutera au dix-septième jour de vacance du Siège apostolique.
Le matin du mercredi 7 mai, tous les cardinaux se retrouveront dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, afin de prendre part à la messe votive «Pro Eligendo Romano Pontifice». Puis, dans l’après-midi, ils se rendront dans la chapelle Pauline du Palais apostolique et, en habit de chœur, iront en procession solennelle, au chant du Veni Creator, jusqu’à la chapelle Sixtine.
Lorsque le dernier des cardinaux électeurs aura prêté serment, le maître des célébrations liturgiques annoncera «l’extra omnes», locution latine qui signifie «dehors tous!». Seuls resteront dans la chapelle Sixtine le maître des célébrations liturgiques et l’ecclésiastique choisi pour délivrer la deuxième des méditations, le cardinal non électeur Raniero Cantalamessa, ancien prédicateur de la Maison pontificale. Ces derniers sortiront après la méditation. Ensuite, le doyen du Sacré Collège, le cardinal Giovanni Battista Re, soumettra au collège des électeurs la question de savoir si l’élection peut avoir lieu.
Pour que l’élection du nouveau Souverain pontife soit valable, son nom doit faire l’objet d’au moins deux tiers des voix, comptées sur la base des électeurs présents et votants. L’après-midi du premier jour, le 7 mai, il n’y aura qu’un seul tour de scrutin. Si l’élection n’a pas lieu au premier tour, il y aura les jours suivants deux tours de scrutin, le matin et l’après-midi.
Après trois jours sans résultat, les scrutins sont suspendus pendant une journée au maximum afin de permettre une pause pour la prière, une libre discussion entre les électeurs et une brève exhortation spirituelle, donnée par le premier cardinal de l’ordre des diacres, soit le plus ancien des cardinaux-diacres à prendre part au conclave, le cardinal français Dominique Mamberti.
Le vote reprendra ensuite selon la même forme, et après sept tours de scrutin, si l’élection n’a pas eu lieu, une nouvelle pause est organisée pour la prière, la conversation et l’exhortation, donnée par le premier cardinal de l’ordre des prêtres, le cardinal croate Vinko Puljic. Les cardinaux procèderont ensuite à une nouvelle série de sept scrutins, suivie, en cas d’échec, d’une nouvelle pause de prière, de discussion et d’exhortation, tenue par le premier cardinal de l’ordre des évêques, qui est également le doyen du collège cardinalice.
Si les scrutins n’aboutissent pas, une nouvelle journée est réservée à la prière, à la réflexion et au dialogue. Lors des scrutins suivants, seuls les deux noms ayant obtenu le plus grand nombre de voix au scrutin précédent deviennent éligibles. Une majorité qualifiée d’au moins deux tiers des cardinaux présents et votants est requise pour que l’élection soit validée.
Conformément à la constitution apostolique, les cardinaux électeurs sont tenus au secret absolu et à l’isolement. Aucun contact n’est autorisé avec le monde extérieur. Le conclave se tient sur le territoire de l’État de la Cité du Vatican, entre la résidence Sainte-Marthe où logeront les cardinaux durant tout le déroulé de l’élection, et la chapelle Sixtine, où ils se réuniront quotidiennement pour voter. Les espaces réservés aux célébrations liturgiques seront fermés aux personnes non autorisées.
Le cardinal Angelo Becciu n’entrera pas au conclave, ayant renoncé aujourd’hui à « tout droit de vote », suite à sa condamnation.
C.B.
“Les 135 cardinaux âgés de moins de 80 ans sont convoqués dans la chapelle Sixtine le mercredi 7 mai pour élire le prochain Souverain pontife.”
Bizarre: on anticipe qu’au moins quinze ne se présenteront pas, décès ou autre empêchement?
Selon wikipedia: “Depuis le motu proprio Ingravescentem Aetatem, émis en 1970 par le pape Paul VI, seuls les cardinaux âgés de moins de 80 ans ont qualité d’électeurs en cas de conclave, et leur nombre ne peut pas excéder 120.”
La “règle des 120” aurait-elle été abrogée sans que cela se sache?
cf. https://www.cath.ch/newsf/la-regle-des-120-cardinaux/
Attendons le 7 mai pour voir combien de cardinaux électeurs seront effectivement présents. Mais précisément quel est le droit?
Michel Janva
Le droit c’est avoir moins de 80 ans pour être électeur et normalement un collège limité à 120. Mais François a distribué les barrettes rouges et donc nous avons 135 électeurs
BelierG
Il me semble qu’ils sont désormais 134 et non plus 135 car le cardinal Antonio Cañizares Llovera a fait savoir que pour des raisons de santé il ne pourrait se rendre à Rome. Il faudra 90 voix pour être élu. Les 2/3.
Biem
“deux tours de scrutin, le matin et l’après-midi” = même erreur que Radio Vatican dans son journal d’hier. Il n’y a pas deux scrutins par jour, mais deux le matin et deux l’après-midi, en tout quatre.
ExtraEcclesiamnullasalus
Le pape François a créé cardinal env. 78% des cardinaux électeurs. Sur les 135 n’ayant pas dépassé l’âge limite de 80 ans, cela représente 105 électeurs. Il faut 90 votes favorables pour être élu pape, si tous les 135 électeurs sont présents et votent effectivement.
A moins d’un miracle, le prochain pape sera dans la lignée idéologique du jésuite argentin. La seule année où le pape François n’a pas organisé de consistoire pour procéder à la création de cardinaux est l’année 2021 (sans doute parce que nous étions en plein crise du Sars-Cov-2). Il ne fait aucun doute que, le pape François, fidèle à l’esprit d’entrisme révolutionnaire, marque de fabrique des réformateurs régressistes, autoproclamés progressistes, a voulu pérenniser et rendre, autant que faire se peut, irréversibles sa vision de l’Eglise et sa ligne doctrinale.
Je n’ose imaginer comme successeur sur le siège pétrinien un des cardinaux suivants :
Pietro Parolin : co-responsable de la trahison complète et ignominieuse de nos frères et sœurs catholiques chinois, vendus comme des esclaves, pieds et mains liés, aux autorités chinoises communistes génocidaires, par le biais de l’accord secret qui permet aux communistes chinois, assassins totalitaires, de désigner les candidats évêques de la Sainte Eglise catholique romaine en Chine !
Robert McElroy : en tant qu’évêque de San Diego, Californie, E.U.A., il a couvert les multiples viols de Rachel Mastrogiacomo, accompagnés de rituels sataniques, par le P. Jacob Bertrand, renvoyé de l’état clérical depuis. Et c’est ce personnage, tellement obscur qu’il en est effrayant, que le pape François – et cela en toute connaissance de cause – a élevé à la dignité cardinalice !
Timothy Ratcliffe : Ancien Maître général des dominicains et connu pour ses positions hétérodoxes publiques, très favorables aux appairages sodomites et autres perversions contre-nature.
Tous les trois ont été créés cardinaux par le pape François. Paix à son âme.
Kýrie, eléison. Christe, eléison
julaurdine
On voit quel soin Bergoglio a mis pour choisir des amis qui lui ressemblent ! S’ils sont tous plus au moins aussi dégueulasses, comme il a mis le paquet, sa suite est assurée !