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Culture de mort : Euthanasie

Le documentaire qui dévoile le vrai visage de l’euthanasie

Le documentaire qui dévoile le vrai visage de l’euthanasie

Valeurs Actuelles a assisté à l’avant-première d’un documentaire sur l’euthanasie signé Ligne de Front, la société de production de Bernard de la Villardière :

[…] Aussi, le réalisateur Géraud Burin des Roziers a pris le parti de montrer la réalité de cet acte, tel qu’il se pratique en Belgique et en Suisse. Enquête au cœur de la fin de vie dénonce notamment l’hypocrisie de la Confédération autour du suicide assisté. Le documentaire montre la réalité d’une pratique souvent décrite en termes émollients : “suicide assisté”, “fin de vie”, ou encore “aide active à mourir”. En Belgique, le réalisateur a rencontré de nombreux médecins, à l’image de Benoit Beuselinck et Thimoty Devos, qui déplorent la banalisation de l’euthanasie dans leur pays. Tous deux mettent en garde contre l’avènement de cette pratique en France, qui fait aujourd’hui face à une demande croissante en Belgique. Theo Boer, médecin au Pays-Bas qui s’était en premier lieu prononcé favorablement à l’euthanasie, regrette désormais qu’ « à partir d’une exception,[ce soit] devenu une manière de mourir par défaut ». 

A la question « Mourir est-il un droit ? Doit-il le devenir ? », la réponse du documentaire est claire. Bernard de la Villardière, producteur du reportage présent lors de l’avant-première, explique que « la mort est un sujet qui ne regarde pas que soi-même ». Le film met en lumière la réalité des soins palliatifs, qui sont souvent perçus à tort comme nécessairement synonymes de souffrance. Le réalisateur s’est ainsi rendu auprès de patients qui bénéficient de ces soins. Certains parcours sont particulièrement émouvants. Le documentaire donne également la parole aux soignants qui évoluent dans ces services spécialisés. Loin de la caricature, l’on y découvre des lieux d’humanité, d’écoute et de prise en compte de la souffrance. Des unités qui souffrent hélas aussi d’un manque cruel de moyens ainsi que de la maigre considération des spécialistes de santé – le réalisateur nous apprend que seulement 10h de cours au sujet des soins palliatifs, sur presque 10 ans d’études, sont dispensées aux futurs médecins.

Cette enquête révèle par ailleurs le business autour de la fin de vie dans les pays qui ont légalisé l’euthanasie ou le suicide assisté. Muriel Derome, psychologue clinicienne et psychothérapeute explique en effet que « légaliser l’euthanasie, c’est la solution économique ». En témoigne, notamment, le fait que les présidents de plusieurs mutuelles françaises ont signé en 2020 une tribune en faveur de l’euthanasie. Le réalisateur montre ainsi comment en Suisse, le marché autour de la mort, récupéré par des entreprises privées, fait scandale du fait de la pratique de suicides assistés à la chaîne.  

Au sortir de la séance, les avis convergent : « C’est déprimant », « on est impuissants », « ça s’impose à nous ». Invités à prendre la parole dans la salle de cinéma, de nombreux spectateurs ont exprimé leur souhait d’une large diffusion de ce film. À cet égard, la fondation Jérôme Lejeune organise dès fin février des « soirées projections-débats » dans plusieurs villes en France. D’autres canaux de diffusion sont recherchés par la société de production, afin de faire parvenir ce documentaire au plus grand nombre. L’occasion pour les citoyens français de comprendre les enjeux autour de la fin de vie. Le professeur des universités émérite d’éthique médicale Emmanuel Hirsch, qui a participé au documentaire et se dit « désenchanté », a fait part de ses peurs au public : « Tout nous échappe, le pire est pour demain ». 

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2 commentaires

  1. Je note particulièrement la mention du “business autour de la fin de vie”.
    Quand on voit l’implication de certaines Mutuelles françaises dans la promotion de l’euthanasie et qu’on sait leur lien avec certaines Loges maçonniques, pas besoin de demander à qui le crime profite…
    Quand donc, en France, des journalistes courageux s’intèresseront-ils de près aux finances de ces sectes qui pompent chaque année des millions de subventions publiques grâce à différentes associations satellites (par exemple la Ligue de l’Enseignement, ultra-subventionné à différents niveaux) et qui noyautent de plus en plus sévèrement toute l’administration ?
    Il est vrai que l’affaire très récente de la Loge Athanor montre que des journalistes un peu trop curieux pourraient le payer de leur vie…

  2. Que de belles années à venir ! ! ! Après le massacre des bébés , l’assassinat des personnes âgées , présenté avec moult appellations plus mielleuses les unes que les autres : ( suicide assisté , aide active à mourir , fin de vie , etc…etc… ) et , comme fin de cet article , le professeur Hirsch qui déclare : ” Tout nous échappe , le pire est pour demain ” ! ! ! Que peut-il donc arriver de pire ? Il y a vraiment de quoi avoir TRES peur ! ! ! ! ! Est-ce qu’un jour on respectera le commandement : Tu ne tueras point ???????????

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