Le rapport 2009 du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), publié aujourd'hui, a un message clair : il ne faut plus concevoir d'enfant. La raison ? La natalité serait l'un des principaux moteurs du réchauffement. La belle affaire idéologique. Les démographes conviennent pourtant aujourd'hui, après l'alarmisme des années 1960, que la population mondiale va se stabiliser en douceur à plus ou moins 9 milliards en 2050 – contre 6,8 milliards aujourd'hui – et que la bombe démographique a déjà fait pschitt.
L'autre raison c'est que moins d'enfants permettrait aux pays pauvres de sortir de la misère. C'est strictement faux. Et le Pape l'a rappelé lundi.
Il faut noter que le financement de la planification familiale par les pays donateurs du Fnuap s'est effondré, passant de 723 millions de dollars en 1995 à 338 millions de dollars en 2007, en raison notamment du désengagement des Etats-Unis, sous G.W. Bush, inquiets de voir leur argent financer des programmes proavortement.