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France : Politique en France

Le FN confus sur la culture de mort

Dans un entretien avec 5 years later, il apparaîtrait que Le Pen ne serait ni un candidat pro-vie, ni un candidat pro-famille. On ignore qui a répondu au questionnaire [il s’agit en fait d’un membre du pôle communication du FN. NDMJ]. De plus, Le Pen a toujours pris soin de distinguer son programme présidentiel de celui du FN et, ici, il semble que ce soit le programme du FN qui soit évoqué, mais pourtant pas celui que l’on peut trouver sur son site internet. Ce qui ajoute à la confusion. Parmi les questions abordées, nous avons retenu celles traitant de l’homosexualité et de l’avortement.

Homosexualité :

"Le Front National n’est pas le parti d’une communauté particulière, sinon la communauté française. […] Nous pensons cependant que c’est là un trait particulier de l’identité de chacun – parmi tant d’autres – qui fait partie de la sphère privée et qu’il n’est ni nécessaire, ni souhaitable d’introduire dans la sphère publique. Au cas contraire nous menacerions des pans fondamentaux de notre société, au nombre desquels la famille."

Si l’homosexualité n’est pas tout à fait un "trait particulier de l’identité", il est affirmé clairement que les revendications gays menacent la famille. Et après avoir rappelé que les revendications du lobby gay n’ont donc "pas à être reconnue par l’Etat, en aucune façon", la suite se veut plus ambigüe au point de contredire ce qui vient d’être dit :

"Cependant, plusieurs personnalités du Front National [lesquelles ? ] souhaitent, par exemple, des améliorations au PACS qui permettront de rapprocher les droits fiscaux pour les couples pacsés de ceux des couples mariés, notamment concernant le patrimoine et la filiation."

Avortement :

"Notre programme contient en effet l’abrogation des dispositions législatives – les lois [V]eil – sur l’interruption volontaire de grossesse – donc l’avortement. Nous y sommes opposés en ce que l’embryon constitue à notre sens un être humain en devenir, en période de formation et d’autant plus vulnérable, qu’il est donc d’autant plus nécessaire de protéger."

La position sur l’avortement semble claire et sans appel. Et bien pas du tout :


"Cela ne veut pas dire que nous soyons opposés à toute interruption de grossesse. Il est bien évident que dans notre approche de ce thème sensible, nous prendrions en compte un certain nombre de situations délicates, tels les cas de malformation du fœtus ou de maladies génétiques, ceux de viol, ceux où la vie de la mère est menacée, sans compter toutes les situations trop spécifiques pour qu’on leur applique une règle générale."

La suite est encore plus confuse, puisque du libéralisme le plus destructeur ("Surtout, à notre sens, il est évident que c’est la liberté de chacun qui, in fine, doit primer"), on passe à une restriction qui tombe comme un cheveu sur la soupe ("pour qu’un avortement clinique ait lieu, nous demanderions à ce que la nécessité en soit prouvée"), pour terminer avec un couplet mêlant allègrement avortement, contraception, financement des IVG, sexualité débridée et enseignement scolaire !

Ces déclarations, si elles ont existé, ne répondent pas aux questions posées et dans l’absolu, nous préférons attendre le programme définitif de Jean-Marie Le Pen, qui aurait d’ailleurs rappelé samedi sur Canal+ que, au sujet de l’avortement, il n’avait pas changé d’avis mais qu’il considérait que "ce n’est pas le danger principal".

Michel Janva

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21 commentaires

  1. Ca laisse sans voix, à tous les sens du terme.

  2. La personne ayant répondu aux questions qui ont été transmises au F.N n’est autre qu’Alexis Dangrel du Pole de Communication du F.N qui apparemment les aurait transmise au Président du F.N.
    Bien à vous.

  3. A Laetitia : reprenez votre souffle, et votre voix, dans tous les sens de votre terme, car sur ces sujets plus personne ne dit les choses de manière claire et intellectuellement réfléchie y compris dans la droite qui se situe entre le FN et L’UMP : suivez mon regard.
    Pour ce qui est du FN, à force de croire qu’en disant un jour blanc puis un jour gris, on satisfera tout le monde, et à force de confier des questions aussi délicates à des salariés certes estimables, mais n’ayant aucune compétence réelle sur ces sujets, on s’expose au rique réel :
    – de dire n’importe quoi.
    – de rapprocher ce n’importe quoi du n’importe quoi de l’UMP.
    Le drame des appareils politiques, c’est qu’ils se transforment en administration : à la place de professionnels sélectionnés sur leurs compétences, on a des généralistes pistonnés par des réeaux internes. Ce qui n’est visiblement pas la même chose.

  4. On tombe sur une aporie alors.
    On n’a plus qu’à aller à la pêche le jour des élections ?

  5. Nous voilà bien démunis pour donner notre voix à l’un ou l’autre des candidats de droite.
    Entre un FN confus et un MPF très inexistant sur la scène politique
    Que faire ?
    Existe-t-il une alternative ???

  6. Attendons sereinement les réponses de JMLP, celles qu’il réservera à nos média. Je pense que le traitement sera bien différent.
    Même s’il apparaît que le Front à quelque peu changer sa ligne concernant l’approche de ces sujets importants et parfois délicats, je pense que le Front reste ferme sur ses positions.

  7. Ce n’est pas au 2ème tour, qu’il faut aller à la pêche, c’est au premier.
    Le Pen, mauvais cru, ne se bonifie pas avec le temps.
    Il pense pouvoir transformer, l’essai de 2002, et veut peut-être “ratisser large” pour s’assurer la victoire !
    Il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées sur l’immigration, et d’être diaboliser par toute la Nomenklatura pour être un bon candidat catholique.
    N’oublions pas qu’un candidat honorable pour un catholique est un candidat ferme sur les problèmes d’homosexualité et d’avortement.
    C’est un préalable.
    Sinon il n’a pas grand-chose de plus qu’un païen de la nouvelle Droite.
    Ceci dit, il lui reste du temps pour clarifier sa position.
    Attendre et voir, avec beaucoup d’attention.

  8. Il faut bien considérer que l’objectif de Le Pen n’est pas la conquête du pouvoir, et que ce sémillant personnage aura consciencieusement savonné la planche de tous ceux qui veulent faire bouger les choses à l’intérieur de nos institutions,ou réformer lesdites institutions, qui sont en effet affectées d’un terrible défaut de conception.
    Maintenant, s’il devient politiquement correct !
    A mon sens, l’avortement est une donnée centrale, de même que la défense positive de la famille.
    Sur le modèle économique et l’environnement, non traité complètement dans cet entretien, j’ai pu par ailleurs constater que le FN est assez loin de la doctrine sociale de l’Eglise et du respect de la création.
    Pourtant, rien à faire, je préfère le lire que supporter l’insupportable verbiage de la conférence épiscopale de France sur l’ouverture à la Tradition et la campagne électorale qui a commencé.
    Ledit verbiage fera très prochainement l’objet d’un billet musclé sur mon blog
    http://francelatine.over-blog.com
    En tout cas, je ne vois guère d’autres issues que les prières insistantes à Sainte Geneviève…

  9. Je ne comprends vraiment pas comment on peut encore attendre quelque chose du suffrage universel ! Marie se demande si on n’a qu’à “aller à la pêche le jpour des élections” Mais bien sûr qu’il faurt y aller ! Voter c’est admettre la règle du jeu (truqué de surcroît!)c’est reconnaître la loi du nombre. C’est reconnaître la condalnation du Christ poarla foule.Le juste, le doux, l’innocent est condamné à mort par la pression démocratique, qu’on le veuille ou non. Or, ce qui est igboble, ce n’est pas seulementle résultat du choix populaire, mùais c’est surtout le fait que ce chois ait été accordé au peuple. Car c’est bien le peuple qui s’est permis de condamner Dieu! C’est en cela, aussi que r”éside le crime du libéral Pilate.

  10. Il me parraît hallucinant de lire que on ne doit pas aller voter. J’ai beau être un abominable “catho-facho”, je ne vois pas en quoi la démocratie est mauvaise “en soi”. L’Eglise ne l’a jamais dit d’ailleurs. Le problème est que notre démocratie se donne le droit de traiter de ce qui ne la concerne pas : définir le Bien et le Mal. C’est le plus vieux péché de l’Homme, puisque c’est exactement ce que le serpent a proposer à Adam et Eve. Pour autant, le choix d’un Président n’est pas un mal en soi, et il vaut mieux parfois faire confiance aux réactions de bon sens du peuple qu’a de prétendus élites qui n’ont plus le sens moral !
    Ensuite, que faites-vous, “christus regnat”, pour inverser la tendance ? Si la prière est un préalable à l’action, elle ne suffit pas toujours. Les chouans l’avaient compris.
    enfin, pour ce qui est des positions du FN. Il est clair qu’il faut être vigilant. Je ne sais pas si j’ai le droit de le dire ici, mais il n’y a pas QUE les problèmes d’homosexualité et d’avortement à régler. Si tel était le cas, il y a longtemps que beaucoups de lecteurs du salon beige qui vont voter Villiers auraient voté pour Le Pen depuis vingt ans et non pour le RPR comme il l’ont fait jusqu’à présent, puisque le FN était alors le seul parti clair sur ces points.
    Pour finir, arrétons de psychoter sur les “païens”, on ne gagnera jamais avec les deux pour cents de cathos qui vont à la messe le dimanche, mais avec toutes les bonnes volonté qui en on marre de se faire envahir et qui, quoique “païens, sont attachés à la Loi Naturelle.
    Alors, les cathos qui vivent entre cathos et n’aiment que les cathos, allez au devant des “païens” qui vivent dans les banlieus au milieu des “jeunes”, et expliquez leur que ce sont des sales beaufs qui comprennent rien à la loi de Dieu, et qu’on n’a pas besoin de leurs suffrages.
    Soyons vigilants sur les positions du FN, car il porte nos espoirs d’un retour aux “vrais normes”. Mais n’affabulons pas et faisons lui crédit de trentes ans de combats dans le bon sens, surtout vous tous qui n’avez pas hésités à voter pendant tant d’années pour le RPR ou l’UDF.

  11. A Marie et Christus regnat :
    Si voter ne sert à rien, à quoi sert de bloguer ?
    Nos actes nous engagent, nos pensées également, mais nos omissions encore plus, et elles se confessent dans le Confiteor : “en pensée par action ET par omission”
    Voter est un devoir de charité absolu pour un catholique.

  12. A Marie et Christus régnat :
    Bien vu, et restez ferme dans la foi.
    Le jeu démocratique est un leurre !
    A mangouste :
    Vous ne pouvez pas être catho et facho, c’est totalement incompatible.
    Le fascisme est une religion anti-catholique !
    A un certain moment de sa vie, il faut savoir-faire le choix.
    Je peux comprendre la tentation fasciste, par réaction à la situation qui nous entoure.
    Mais c’est un piège pour éloigner de Dieu !
    Fascisme, communisme, libéralisme… : même combat anti-Dieu.
    Le combat catholique manque peut-être un peu de panache, de gloire sur cette terre.
    Mais nous n’attentons rien de cette terre.

  13. vous me faites bien rire, henri. Primo, je ne suis pas réellement fasciste. j’emploi une expression, une accusation qui nous est souvent faite d’être fascistes, et je me l’approprie, par ironie.
    Ensuite, bien sûr qu’on peut être fasciste et catholique. Vous confondez le fascisme et le nazisme. Ils n’ont rien à voir, sinon leur origine “socialisante”, et ne se sont alliés que par necessité, et à cause des réactions idiotes de l’Angleterre et de la France sur l’affaire Ethipienne.
    Donc, si je ne suis pas fasciste, je ne vois malgré tout pas ce qui m’en empècherait, au regard de la doctrine de l’Eglise. Elle n’a d’ailleurs jamais comdamnée le fascisme, mais le communisme, le nazisme et … le libéralisme.
    Donc, ayez la gentillesse de ne pas vous précipitez, et pardon si j’emploi des termes inadéquats. Mais, ne me prenez pas pour “un lapin de six semaines”. Nous ne sommes plus en 36, et je me fiche du fascisme comme de ma première chemise. Mes combats sont actuels ! Vos leçons sont donc à mon avis inexactes (“Le fascisme est une religion anti-catholique !” = n’importe quoi!)et innapropriées.

  14. @ mangouste :
    Je crois que vous faites erreur. Comme le nazisme puis le communisme, le fascisme a fait l’objet d’une condamnation dans une encyclique de Pie XI en 1931 : Non abbiamo bisogno
    ici sur le site du Vatican : http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_29061931_non-abbiamo-bisogno_en.html
    traduction française : http://membres.lycos.fr/lesbonstextes/pxinonabbiamobisogno.htm
    A ce titre il faut préciser que le fascisme, qui n’a rien à voir avec la droite nationale en France, est une idée de gauche. Tout comme le nazisme d’ailleurs. Ce sont des fruits du socialisme, au sens où l’Etat met son nez partout.
    Enfin, merci de rester courtois dans les commentaires (cela s’adresse à tout le monde) et de rester dans le sujet du post. Pour le reste, échangez-vous vos e-mails.

  15. Je ne veux pas échauffer les débats de ce post, qui m’ont l’air un peu tendus ;-) Mais pour répondre à Mangouste, j’ai pensé pendant longtemps, moi aussi, que la démocratie n’était pas mauvaise “en soi”. Et je ne me souviens pas d’une quelconque critique de l’Eglise à cet égard. Mais… peut-être que dans les années à venir des prises de conscience pourraient avoir lieu… On a tendance en France (et en occident) à succomber aux idées reçues (le “politiquement correct”, “l’historiquement correct”, etc.), grâce aux lavages de cerveaux que nous offrent généreusement nos dirigeants depuis des décennies (mais pas pour longtemps avec des blog comme le Salon Beige !). C’est pour cela que la plupart des français (et moi pendant des années) diabolisent le FN, l’Eglise catholique – surtout traditionnaliste -, et … le royalisme. A force de me rendre compte que je me trompais (sur le FN, sur les traditionnalistes, etc.) j’ai voulu avoir le coeur net à propos du royalisme. Chacun peut avoir son opinion, mais moi j’ai découvert que le mode de gouvernement et les institutions que nous possédions sous l’Ancien Régime (en particulier sous l’âge d’or de saint Louis) étaient bien meilleurs que les systèmes démocratiques actuels… ou imaginables, même avec un FN au pouvoir. Meilleurs dans le sens : permettre aux français de vivre heureux durablement, en harmonie avec le monde. Je n’épiloguerai pas sur ce sujet, mais je comprends dans votre post que vous êtes de bonne volonté et que vous êtes patriote. Peut-être pourriez-vous, comme je l’ai fait, essayer d’en avoir aussi le coeur net, et chercher par vous-même quels sont les avantages et inconvénients respectifs de la royauté (peut-être constitutionnelle ?) et de la démocratie.
    A mon avis la royauté est un système d’avenir. A-t-il une chance de voir le jour en France ? Probablement pas par voie démocratique (!). La seule voie légale que je vois donc, c’est peut-être l’opportunisme (peut-être suite à la guerre civile qui pointe son nez, en cas de vacance du pouvoir ?). Mais je m’avance déjà beaucoup…
    En tous cas, pour un catholique, c’est le système qui permet le mieux de mettre en oeuvre les commandements de Dieu à la fois à l’échelle de la personne et à l’échelle de la société (si vous n’êtes pas d’accord, démontrez-moi le contraire ;-)
    Par ailleurs, vous dites “les cathos qui vivent entre cathos et n’aiment que les cathos”. Je crois que vous tombez malheureusement dans les mêmes panneaux que ceux qui critiquent le FN avec des arguments à l’emporte-pièce. Les cathos du dimanche que je connais sont au contraire très ouverts et n’aiment pas que les cathos (sinon ils n’auraient pas compris le message du Christ qu’on leur répète chaque dimanche !).
    Vous dites aussi “on ne gagnera jamais avec les deux pour cents de cathos qui vont à la messe le dimanche”. Les chrétiens étaient une poignée de pauvres types incrédules dans les premiers siècles, y compris après la résurrection du Christ. En revanche, par leur fidélité à l’enseignement de Jésus, ils ont persévéré dans la Vérité, la seule, la plus facile à comprendre, la plus sûre. Ils ont ainsi bénéficié des secours du Ciel, sans lequel “en vain tu devances le jour, en vain tu retardes le coucher”. Cherchons à rester droits par rapport à l’enseignement de Dieu tel qu’il est transmis par notre Eglise, prions le Maître de nous relever avant la fin des temps, et les prophéties de saint Rémi, de saint Pie X et même de Marthe Robin se réaliseront ! Espoir !

  16. @ Henri et Pascal G.
    Je n’ai jamais dit que je “voulais” aller à la pêche et ne pas voter.
    Mais si le seul parti qui exprimait jusqu’ici clairement une position pro-vie (abrogation de la loi Veil) abandonne cette position, que reste-t-il comme vote possible au catholique ?
    Voter blanc ? Autant aller à la pêche, ou préparer la révolution (contre- ou -bleue).
    @ D
    La monarchie, je suis totalement pour, à l’issue d’un raisonnement similaire au vôtre.
    Mais la monarchie parlementaire ou constitutionnelle (que je ne confonds pas) dénaturent la monarchie et l’assimilent à la démocratie, avec un risque acru de tyranie.

  17. en réponse à tous :
    Merci à Michel Janva de m’apprendre cette condamnation du fascisme. Cela ne m’étonne pas puisque le fascisme est effectivement une idéologie de gauche, mais j’ignorais qu’elle avait été condamnée. Je présente mes excuses les plus plates à henri et au SB pour mes propos excessifs.
    A “D” et à Marie, je suis cent pour cent d’accord avec vous. Notre démocratie fut créée sur un rejet de Dieu et de la Vérité. Ces bases sont l'”esprit des Lumières”, le relativisme, le libéralisme, le modernisme. En cela notre démocratie est fondamentalement basée sur un mensonge, qui est ausssi celui du Serpent de l’Eden : “en mangeant de ce fruit tu deviendra comme Dieu”. On fait croire aux électeurs qu’ils peuvent définir le Bien et le Mal sur tout les sujets. Or, le peuple n’a pas à se prononcer sur la Loi Naturelle, la Morale, la vie, …
    Pour autant, je souhaite réagir ici à une tendance qui m’inquiète chez les “cathos de droite” (la vraie droite). Beaucoup commencent à critiquer “les partis”, certains (Adeline) parlent d’un retour à la Monarchie, d’autres parlent de ne pas voter en 2007. Je pense que tout cela est vraiment inadéquat (gravement inadéquat) pour deux raisons :
    – premièrement, on n’a jamais été aussi près de renverser le régime de l’anti-France qui nous gouverne depuis 40 ans. Donc, selon moi, quoiqu’on pense du candidat de la droite nationale qui peut déstabiliser un peu plus le système, ce n’est pas le moment de “finasser”, de tergiverser. Il faut foncer, tête baissée dans la muraille branlante du système en place.
    – Ensuite, certains ne semblent pas se rendre compte de l’urgence de la situation : tous les jours des français doivent trembler, baisser la tête, s’humilier et s’appauvrir devant les “envahissuers”. Il est certain qu’il y a plus de roycos à Versailles qu’à Bobigny. Tout simplement parceque le pauvre balbinien n’a pas franchement le temps de penser à la refonte du système. Lui, ce qu’il veut, c’est redresser la tête, assurer la sécurité de sa femme et de ses enfants. Et il n’a pas les moyens d’aller dans les Yvelines pour parler avec ces copains des qualités de la Monarchie.
    Alors, certes, notre système démocratique est pervers, et je lui préfère une monarchie basée sur Dieu et l’enseignement de la Vérité. Mais je me dit que nous n’avons pas le droit, vis-à-vis de nos aïeux comme de nos enfants, de snober les faibles moyens mis à notre disposition pour changer les choses. Encore une fois, que proposez-vous, si vous ne votez pas ? IL Y A URGENCE !!! ET C’EST AUJOURD’HUI POSSIBLE !!!
    Alors par pitié, ne nous dispersons pas, quand nous aurons fait s’effondrer le système, nous lutterons encore pour créer celui de nos rêves. Pour l’instant, sauvons ce qui peut-être sauver, au nom des français, païens par ignorance, incultes malgré eux, mais français tout de même.
    Et si ces arguments ne portent pas, et bien votez tout de même rien que pour le plaisir de voir “leurs” têtes lamentablement déconfites le soir du premier tour. ça vaut le détour, et quele rigolade !

  18. Bien sûr qu’il faut voter ! Ne pas voter est un péché. On votait beaucoup sous l’Ancien Régime.
    Le problème n’est pas de faire son devoir, le problème c’est de savoir où il est. Car voter pour qui ?
    Moi je vote Villiers. Mais je n’en fais pas une obligation morale pour les autres.

  19. Mangouste, certes l’on votait beaucoup sous “l’Ancien Régime” mais je ne me souviens pas d’un passage disant que ne pas voter était un péché !
    Quand à la position du MPF sur la Vie elle demeure cependant assez “pro-choix” …
    Mais vous ne pouvez pas reprocher à ces diverses officines de ne pas être plus ou moins démago, c’est le jeu de la démocratie au suffrage universel “pur”…

  20. @ Mangouste
    En effet, parmi les candidats qui se présentent (hors Adeline), et compte tenu des informations disponibles actuellement (site du FN), il semble que les propositions du FN soient celles qui sont le moins éloignées des principes catholique (avortement, franc-maçonnerie, etc.). De Villiers est moins tranché. Mais cela ne nous empêche pas d’aiguillonner le FN pour que les propositions qui sont présentées sur leur site se transforment en programme politique, et qu’elle ne soient pas abandonnées au profit de positions “Mariniennes”…

  21. à D : parfaitement d’accord avec vous, il faut veiller pour que le FN, s’il tente de rester discret par calcul électoral sur les questions de vie, n’abandonne pas pour autant la position qui fut toujours la sienne sur l’avortement et la famille.

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