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France : Société

Le mouvement anti-CPE sera-t-il asphyxié par les bandes ethniques ?

Michel évoquait la convergence croissante au cours de la semaine passée des actions violentes de l’extrême-gauche anti-CPE et de celles de voyous de Bandesenaction_mars2006banlieue. Cette convergence ne signifie toutefois pas amitié inconditionnelle (via Vox Galliae) : lors des émeutes des Invalides, des heurts brutaux ont opposé des bandes ethniques à des gauchistes, que les premiers avaient apparemment pris pour… des skinheads. Le site identitaire Novopress a recueilli sur un site anarcho-syndicaliste des commentaires outrés :

« J’suis arrivé au moment où les lascars commençaient à attaquer le reste du cortege CNT [anarcho-syndicalistes], apparement au début ils les ont pris pour des “skin” […] puis après voyant une legere resistance des centaines de bonhommes sont arrivés de partout. On s’est fait caillaisser, charger et prendre à 15 contre 1.
Plusieurs blessés apparement j’en sais pas beaucoup plus. »

« Sinon, n’étant pas de paris, j ai vraiment été super impressionné, par leur nombre, j’imaginais pas qu ils étaient nombreux a ce point…
Pis quand meme super triste, voir répétitivement, des jeunes se faire massacrer seul contre 30 voir plus… ca fout les boules. »

Comme l’ont assez largement rapporté les médias, le cortège principal a lui aussi eu affaire à des bandes ethniques. Un journaliste du Monde a suivi une de ces bandes (toujours via Vox Galliae) :

Il faudrait pouvoir décrire minute par minute la violence inouïe de ces jeunes – une quarantaine de garçons et une dizaine de filles, nettement plus calmes – venus principalement de Bobigny et de Drancy (Seine-Saint-Denis) : les claques distribuées au hasard alors qu’ils courent le long du cortège ; les petits groupes de cinq ou six personnes qui se jettent sur un lycéen, le font tomber et le rouent de coups ; les jeunes filles tabassées à coups de pied ; les "balayettes", dont ils sont si fiers, qui renversent leurs victimes ; les pierres jetées aux policiers ; les portables volés, les appareils photo arrachés. On les suit et on voit leurs sourires, on les entend se raconter leurs performances : "T’as vu ce que je lui ai mis !" Au moins une quinzaine d’agressions ont ainsi été commises en une heure par le groupe. […]

"J’aime bien frapper la police. J’attends la bavure, comme ça, ça tournera à l’émeute", explique un des leaders du groupe, âgé d’une vingtaine d’années, qui refuse de donner son prénom.

C’est la réplique des agressions lors de la manifestation lycéenne du 8 mars 2005 contre la loi Fillon sur l’éducation, qui avaient popularisé le terme "racisme anti-Blancs". Asphyxié par ces violences, le mouvement lycéen ne s’en était pas remis : les manifestations suivantes avaient été de moins en moins fournies.

Henri Védas

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7 commentaires

  1. sans voir le complot partout,cela est un bon moyen de rèduire une contestation,non?

  2. C’est ce que je pense en tout cas. Et puis on ne pourra pas les accuser de bavure.

  3. “Asphyxié par ces violences, le mouvement lycéen ne s’en était pas remis : les manifestations suivantes avaient été de moins en moins fournies.”
    Ahahah, excellent.

  4. Pour info et pour y avoir été, le clivage gauchistes anti CPE / bandes ethniques n’est pas si clair que ça. Les bourgeois de gauche encouragent les racailles à faire la “révolution” à leur place.

  5. Je ne vous cacherai pas que face à ces événements, mais surtout face à l’apathie coupable du gouvernement (faut-il encore l’appeler ainsi ?) et à la résignation de l’immense majorité des Français, je pense très sérieusement à quitter ce pays.
    Ce qui me choque le plus, ce sont les excuses attendries que la plupart de la population trouve pour les incendiaires et criminels. Du fait de leur complicité active, ces “bonnes âmes” me semblent bien plus criminelles que les fauteurs de troubles.

  6. @ IB
    Mais c’est toute l’ironie de cette histoire. Alors que les gauchistes croient pouvoir pactiser avec les lascars, pour ces derniers, un Français n’est qu’un fromage blanc, une face de craie, qui mérite de se faire taper dessus et d’être soulagé du poids de son IPod.

  7. Ca me rappelle une reflexion de Le Pen :
    “Un jour, il faudra envoyer les chars d’assaut dans les banlieues, et ce sera les socialistes qui le feront.”
    On s’en rapproche.

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