Dans ses Réflexions sur le monde actuel, Bernard Antony nous offre une petite synthèse du monde comme il ne va pas et des idées qui sont à l'origine de cette crise pluridimensionnelle. Voici le cas des "bobobos" qui ont la part belle en France depuis quelques années :
"Les "bobobos" abondent à Beaubourg. Ils pullulent dans les médias, l'art contemporain, la culture, "la pub". Souvent sexuellement nomades dans l'univers LGBT, ils sont eux aussi très souvent dans les structures subventionnées, ils sont bien rémunérés et grands consommateurs de notes de frais. Bien sûr, ils sont idéologiquement égalitaristes mais ils sont de grands indignés dès que l'on touche à leurs privilèges. Exactement comme les aiguilleurs du ciel, fort bien payés, et autres fonctionnaires gréviculteurs qui ne risquent pas de perdre leur emploi. Les "bobobos", comme les détenteurs de gauche de grandes fortunes, façon Elisabeth Badinter, dénoncent le fait que trop peu "d'enfants d'ouvriers", comme ils disent avec une pointe de condescendance aristo-ploutocratique, parviennent à occuper de hauts emplois. On ne les a jamais entendus exprimer le corollaire de cette assertion, à savoir qu'ils devraient accepter que leurs propres enfants (car il leur arrive d'en avoir pour assurer leur succession) deviennent des ouvriers."
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