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Tribune libre

Les dimensions eschatologiques du combat des Vendéens

Les dimensions eschatologiques du combat des Vendéens

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Poser l’acte parfait nécessite de faire preuve de discernement, d’agir avec nuance. Le manque de discernement quant à lui consiste souvent à « jeter le bébé avec l’eau du bain. » Mais il peut exister d’une autre manière : plus subtile, plus orgueilleuse. Elle consiste à tout séparer, à tout atomiser. C’est la maladie de la modernité, de notre dis-société.

L’esprit thomiste, c’est « définir et distinguer » de saint Thomas. Mais ce que l’esprit distingue n’est pas toujours séparable dans la réalité. Je peux distinguer le fait d’être père et celui d’être un homme. Mais dans la réalité, un père sera toujours un homme. En ce domaine, on sait jusqu’où va la folie moderne de la séparation.

Malgré nous, nous sommes atteints par l’atomisation de la société. Et si nous n’y prenons garde, nous pouvons y contribuer, sans même y penser. On peut et l’on doit distinguer la foi de la raison, mais dans la pratique, notre foi ne peut exister sans la raison. Nous pouvons et devons distinguer la foi de la politique, mais comme le dit Thomas Edison, « une vision sans exécution est une hallucination. »

Ainsi, séparer la foi et la politique nous pousse à réduire notre vie de foi à l’exercice du culte dominical. La République n’en demande pas plus.
Charette et les siens vivent des derniers feux du monde des anciens. Ils distinguent les choses, mais ne les séparent pas.

Distinguer sans séparer, nécessite de la nuance, de hiérarchiser les choses en comprenant les relations intimes qu’elles entretiennent. On peut distinguer dans leur combat, leur volonté de ne pas être réquisitionné pour le combat, la liberté de leur foi et leur fidélité au roi. Mais ce n’est pas séparable. Tout en étant différent, c’est tout un.

Dans notre vidéo, nous avons voulu montrer qu’à toutes ces motivations, le combat des Vendéens ajoute une dimension eschatologique. Combat eschatologique que les Vendéens ont bien cerné, et ont – contrairement aux apparences – bel et bien gagné. Ils ont su poser l’acte parfait.

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4 commentaires

  1. La vérité retourne à ceux qui la pratiquent

  2. « Que l’on n’exagère pas les difficultés quand il s’agit de pratiquer tout ce que la Foi nous impose pour accomplir nos devoirs, pour exercer le fructueux apostolat de l’exemple que le Seigneur attend de chacun de nous. Les difficultés viennent de qui les crée et les exagère, de qui se confie en lui-même et non sur les secours du ciel, de qui cède, lâchement intimidé par les railleries et les dérisions du monde : par là il faut conclure que, de nos jours plus que jamais, la force principale des mauvais c’est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens. Oh ! s’il m’était permis, comme le faisait en esprit le prophète Zacharie, de demander au divin Rédempteur : » Que sont ces plaies au milieu de vos mains ? » La réponse ne serait pas douteuse : » Elles m’ont été infligées dans la maison de ceux qui m’aimaient : par mes amis qui n’ont rien fait pour me défendre et qui, en toute rencontre, se sont rendus complices de mes adversaires « . Et à ce reproche qu’encourent les chrétiens pusillanimes et intimidés de tous les pays ne peuvent se dérober un grand nombre de chrétiens de France. (…) Vous direz à vos compatriotes que, s’ils aiment la France, ils doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l’Église, qui est pour eux tous une mère très tendre comme elle l’a été de vos pères. Vous direz qu’ils fassent trésor des testaments de saint Rémi, de Charlemagne et de saint Louis – ces testaments qui se résument dans ces mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans : » Vive le Christ qui est Roi des Francs ».» Allocution du 13 décembre 1908

    Saint PIE X (1835 – 1914)
    Giuseppe Sarto, Pape de 1903 à 1914

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