Partager cet article

France : L'Islam en France / Valeurs chrétiennes : Education

Les écoles libres, boucs émissaires de la contre-attaque de l’État face à l’offensive islamiste

Les écoles libres, boucs émissaires de la contre-attaque de l’État face à l’offensive islamiste

Dans Valeurs Actuelles, Anne Coffinier appelle l’Etat à assumer la liberté scolaire :

Christian Estrosi critique l’annulation de la fermeture du collège musulman Avicenne pour opacité de ses financements. Selon le juge, les « erreurs et imprécisions » relevées ne justifiaient pas une telle fermeture. Excédé, le maire de Nice en appelle au courage et à la fermeté et dénonce le « séparatisme, cette cinquième colonne ». Mais dès qu’il s’agit de passer aux mesures concrètes, il se réfugie dans le déni et adopte la stratégie du bouc émissaire. Alors que le Premier ministre n’hésite pas à dénoncer l’ « entrisme islamiste » prônant « les préceptes de la charia, notamment dans les écoles », en faisant clairement allusion à l’Éducation nationale, le maire de Nice, quant à lui, pointe du doigt… les écoles privées hors contrat. Et encore, ce sont les écoles hors contrat dans leur ensemble, et non les seules écoles islamistes, sans doute par peur d’être taxé d’islamophobie.

Comment pourrait-on voir du courage dans cette tentative de diversion ? Pour placer les écoles privées hors contrat au cœur de la contre-attaque de l’État face à l’offensive islamiste, il ne faut pas avoir peur du ridicule. Ces écoles musulmanes représentent moins de 1 % des écoles privées hors contrat, lesquelles scolarisent à peine plus de 1 % des enfants de France de la maternelle au bac. Cette stratégie éculée du bouc émissaire est misérable. Il est malheureux que ceux qui prétendent incarner la droite de gouvernement s’y adonnent. Ne se souviennent-ils pas des grandes manifestations de 1984 contre la loi Savary, qui voulait priver les Français de la liberté scolaire ?

Les interdire reviendrait à interdire l’innovation en éducation

Que ceux qui prétendent relever notre pays soient fidèles à leur attachement historique aux libertés des familles, à la liberté religieuse et au pluralisme démocratique auquel concourt la diversité scolaire ! La peur de l’islam politique ne doit pas affoler et détourner les décideurs politiques de la liberté scolaire, qui à l’heure de l’économie de la connaissance et de la révolution introduite par l’intelligence artificielle, est particulièrement nécessaire pour permettre à la France d’innover et de retrouver sa réputation. Le retard pris est terrible, mais il est sans doute encore possible de se redresser, si tant est qu’on ne livre pas un combat anachronique aux laboratoires de l’innovation que sont les écoles indépendantes. Rappelons qu’avant de pouvoir passer sous contrat, toute école, qui se crée pour innover ou répondre à un besoin non satisfait, n’a d’autre choix que d’être hors contrat d’association. C’est le cadre légal obligatoire, non l’expression d’une volonté séparatiste. Les interdire reviendrait à interdire l’innovation en éducation.

L’Éducation nationale est de loin le champ de bataille principal de l’islamisme en matière éducative. Face à cette évidence, l’heure n’est plus au déni. Parler de “séparatisme” au lieu de “terrorisme islamiste” est déjà un piètre écran de fumée. C’était de mauvais augure d’entendre les porteurs de la loi du 23 août 2021 renforçant le respect des lois de la République chuchoter pour dire que derrière le caractère général de la loi, c’était l’islamisme qui était visé. Le rapport du Sénat du 6 mars dernier faisant le bilan de cette loi est sans appel : « Tout reste à faire. » L’entrisme frériste se nourrit de cette lâcheté collective qui poussait ce matin même le tout nouveau recteur de Paris à expliquer doctement sur Franceinfo que l’islamisme n’était pas fidèle à l’islam véritable. Mais depuis quand, dans un État laïc, Monsieur le recteur, un haut représentant de l’État donne-t-il des leçons d’interprétation de l’islam ? C’est pousser loin l’enthousiasme pour le “pas d’amalgame”. L’heure est à l’affirmation claire de ce qui est possible et ce qui ne l’est plus dans notre beau pays de France. Et c’est aux élus d’avoir le courage collectif de le faire, tant qu’il en est encore temps, sans se défausser sur les juges ou pratiquer le déni.

Partager cet article

2 commentaires

  1. C’est là qu’apparaissent clairement les véritables intentions de ces crapules : faire disparaître l’école catholique hors-contrat qui demeure encore le seul biais pour éviter à nos enfants d’être écrasés par le rouleau compresseur de l’idéologie racialiste, féministe, égalitariste, progressiste, genriste, homosexualiste, transhumaniste, wokiste, … j’en passe et des meilleures. Le dernier îlot de notre liberté de penser après le contrôle progressif des médias, de la presse, des livres et d’Internet. Au secours, on étouffe !

    • c’est par des charges des hussards noirs de la République que la Maçonnerie a commencé son travail d’ élimination du catholicisme (surtout en histoire et en philosophie).
      La Révolution continue.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services