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Tribune libre

Les frères ennemis Eglise de France et franc maçons ne savent plus à quel saint se vouer

Les frères ennemis Eglise de France et franc maçons ne savent plus à quel saint se vouer

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Que les temps sont difficiles pour ceux qui avaient l’habitude d’exercer un pouvoir d’influence sur la société sans être directement impliqué en politique : l’Eglise de France et les francmacs. Jusqu’à présent les partis de l’extrême centre (en réalité centre-gauche depuis Chirac) étaient bien commodes.
Si l’on n’était plus à l’époque du MRP pour l’Eglise et du Parti Radical pour les franc maçons, L’UMPS faisait le job.

Pour l’Eglise c’était certes un “je t’aime moi non plus” mais finalement assez facile à vivre et pour les anciens rad socs cela restait un vecteur d’influence.
Cette alliance objective de ce qu’il était convenu d’appeler les “partis de gouvernements” que d’aucuns appelaient à juste titre à la fin du XXème siècle l’UMPS, a fonctionné au gré des alternances. Les rôles étaient partagés harmonieusement : la gauche tapait dans le dur quand il s’agissait de faire s’écrouler des fondamentaux de la société au bénéfice “d’avancées libérales- libertaires” et quand ” la droite” revenait pour remplir les caisses de l’Etat – avant qu’elle ne se mette à les creuser à son tour – elle faisait siens les “acquis de gauche”.

Enfin vint Macron, spécialiste des fusions-acquisitions qui fusionna PS et LR ou du moins la partie la plus plastique de ces partis. Son ouverture sur le sociétal libertaire progressiste en fit l’outil des francsmacs qui en contrepartie lui offrait une garde prétorienne en la hiérarchie policière, notoirement très initiée. Quand à l’Eglise de France elle voyait dans le jeune Macron – dont le projet n’est autre que de devenir le premier président d’une Europe devenue fédérale – un successeur des humanistes chrétiens fondateurs de la communauté à qui l’on doit – selon nos évêques – quatre-vingts ans de paix en Europe.

Depuis que Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, les frères ennemis ne savent plus à quel saint se vouer, ils sont orphelins.
Soutenir la macronie dont les ruines ont été dynamitées par Jupiter, ne peut être un choix d’avenir, quand à la gauche alliée à LFI – parti revendiqué antisémite – c’ est le nouveau diable. S’agissant du RN, il n’est pas dans l’ADN des francmaçons ni des prélats de soutenir ce parti toujours xénophobe à leurs yeux.
Alors quoi faire ? Il n’est pas exclu que tant les évêques que les franc-maçons ne misent sur une alliance de ce qui reste de la macronie et de la partie LR qui ne rejoint pas le RN en espérant un miracle.

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7 commentaires

  1. Ça serait bien si nos évêques pouvaient se remettre à parler de Dieu ! Ça nous changerait !

  2. Avec François, ça devient difficile car s’ils parlent de Dieu au lieu du réchauffement climatique, ils risquent d’être taxés de tradis… et le custode de la Tradition prendrait alors de regrettables mesures à leur encontre : voir le cas de Mgr Strickland…

  3. Eglise conciliaire et Franc Maçonnerie fraternisent au service de la Révolution nihiliste.
    toutes deux travaillent activement ensemble à la construction du Temple sur les ruines de l ‘Eglise catholique.

  4. On se souvient du commentaire de Mgr Ravel, archevêque de Strasbourg : “Nous n’avons pas, en tant qu’évêque, de consigne à donner. Le citoyen Ravel que je suis, lui, votera Emmanuel Macron, bien entendu.”

    Non, pas de consignes, mais souligner des points non négociables et voir qui les respecte le mieux…

  5. Perso et pour faire suite à Oncle-Donald, je reste interpellé par cette image :
    https://lesalonbeige.fr/mgr-pascal-delannoy-nomme-archeveque-de-strasbourg/
    Quant aux points non négociables, le silence ne cacherait-il pas juste les ‘trois points’, Reconnaissons les arbres à leurs fruits, les bons, les mauvais et les tièdes indigestes avec justice et compassion.

  6. Mgr Vincent Dollmann, archevêque de Cambrai (59), a récemment fustigé la xénophobie d’une certaine Droite; cette xénophobie étant incompatible avec les valeurs chrétiennes.

    Cette déclaration, représente l’équivalent épiscopal de la reductio ad Hitlerum du camp patriote et, à ce titre, est grossièrement manipulatrice et mensongère ! Demander une immigration contrôlée et choisie au lieu de laisser les populations, très majoritairement musulmanes d’Afrique et d’Asie, entrer en France et dans l’espace Schengen, par centaines de milliers, n’est pas l’expression d’un rejet de l’étranger, mais une mesure de simple bon sens. Un pays qui s’interdit de contrôler qui peut y entrer, est un pays qui finit par s’autodétruire. S’il est interdit de refuser d’accueillir tous les malheureux du monde pour ainsi dire, sous peine de faire preuve de xénophobie, alors toute l’Afrique et la quasi-totalité de l’Asie auraient le droit de venir s’installer dans l’U.E. Et cela signifierait la fin de la civilisation chrétienne européenne !

    Cette déclaration est totalement irresponsable, voire criminelle, de la part d’un prélat de l’Eglise catholique en France. Tous les responsables politiques et associatifs savent que, plus de 90% (!) des clandestins/illégaux qui s’efforcent d’entrer en E.U., sont des réfugiés économiques et non pas politiques. L’Européen n’est pas responsable de la corruption et de la violence extrêmes qui règnent dans beaucoup de pays africains et asiatiques.

    Les pays du continent africain ont exigé et obtenu leur indépendance en menant des guerres impitoyables contre les puissances coloniales européennes. C’était il y a plus de 60 ans. Depuis, le continent africain a été à l’agonie, incapable de mener une politique économique et sociale ambitieuse et efficace à cause de la corruption et de la violence endémiques, sur fond de tribalisme et de clanisme, qui rongent ce continent comme un cancer mortel.

    Maintenant, après avoir fait le constat de la faillite politique, sociale et économique de leur gestion désastreuse, la moitié de l’Afrique rêve de venir s’installer en E.U. afin de profiter d’un niveau de vie et de confort inexistants au sud de la mer Méditerranée. Refuser cette submersion migratoire afro-asiatique musulmane est une décision de simple bon sens : nous n’avons pas les moyens humais, économiques et financiers suffisants pour accueillir autant de demandeurs d’asile et, surtout, il serait purement suicidaire d’accueillir autant de musulmans en Europe, lorsqu’on voit le sort qu’ils réservent aux chrétiens du Proche-Orient et d’Afrique !

    Mgr Dollmann souhaite-t-il importer la persécution religieuse des catholiques sur le sol européen, comme c’est déjà le cas malheureusement pour nous frères et sœurs en Afrique et en Asie ?

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