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Valeurs chrétiennes : Education

Les pervers à l’école

Les pervers à l’école

Dans le JDD, Elisabeth Caillemer, qui fut journaliste à Famille chrétienne, dénonce le contenu de séances d’éducation à la sexualité dispensées dans certaines écoles primaires. Extrait :

Lorsque Stéphanie a récupéré son fils à la sortie de l’école en mai dernier, il était en état de sidération. Sur le chemin, Milan, 9 ans, est resté mutique, lui d’habitude si prompt à raconter sa journée. À la maison, sa mère lui a tendu une feuille et un crayon : « Écris, si c’est plus facile pour toi », l’a-t-elle encouragé. Sur le papier qu’il a tendu tout penaud à sa mère, trois mots en petites lettres attachées : « Fellation, clitoris, film porno. » Estomaquée, Stéphanie a tenté de comprendre et découvert qu’avait eu lieu ce jour-là une séance d’éducation sexuelle dans la classe de CM2 de son fils. « Aucun parent n’avait été prévenu, s’agace-t-elle. J’ai fini par avoir un rendez-vous avec la maîtresse et la directrice de l’école. Elles ont commencé par me dire que Milan avait dû mal comprendre, puis la maîtresse s’est défendue en disant que ces mots avaient été prononcés par d’autres enfants de la classe. »

Dans une autre école publique, sous couvert de « cours d’éducation à la pudeur », le fils de Valérie, lui, a appris en CM1 « comment se masturber, l’éjaculation, les rapports sexuels par l’anus et le vagin, qu’il pouvait aimer les garçons ou devenir une fille ». À sa mère, le petit garçon de 9 ans a expliqué que, lorsqu’avec ses copains ils s’étaient bouché les oreilles pour ne pas entendre, l’enseignante avait menacé de les envoyer dans le bureau du directeur. Quand Valérie est allée trouver ce dernier pour obtenir des explications, il lui a répondu qu’elle était la seule à se plaindre. Ce qui était vrai.

« Les autres parents n’étaient pas au courant, leurs enfants n’avaient pas osé leur en parler, justifie la mère de famille. Mais quand la nouvelle s’est ébruitée dans l’école, ils ont tous interrogés leurs enfants qui ont confirmé leur malaise. »L’affaire est remontée jusqu’à la mairie. On a dit à Valérie que ces séances étaient destinées à lutter contre l’inceste, les grossesses précoces et à promouvoir l’égalité homme-femme. « Sauf qu’à aucun moment il n’a été question de ça », souligne-t-elle.

Eric Zemmour a annoncé vendredi la victoire de plus de 3500 sièges pour les Parents Vigilants aux élections des parents d’élèves. Vous pouvez rejoindre ce réseau pour empêcher la propagande sexuelle à l’école. Depuis une loi de 2001, trois séances annuelles d’éducation à la sexualité doivent être dispensées depuis le cours préparatoire jusqu’à la terminale. La circulaire Blanquer de 2018 précise que ces enseignements doivent avoir lieu « dans le plus grand respect des consciences », qu’ils doivent être « pleinement adaptés à l’âge des enfants », « sans dimension sexuelle stricto sensu à l’école élémentaire » et « portés à la connaissance des parents d’élèves lors de la réunion de rentrée ». Mais les écoles font un peu ce qu’elles veulent.

A la suite d’une enquête réalisée en 2022 par l’Inspection générale et révélant que moins de 15 % des élèves bénéficiaient d’une éducation sexuelle à l’école, le ministère de l’Éducation nationale a confié au Conseil supérieur des programmes (CSP) le soin d’élaborer avec précision le contenu de ces enseignements. Pour l’heure, les associations qui l’ont demandé sont auditionnées par le CSP. « Écrire un texte de référence pour que ces enseignements soient encadrés et transparents est une bonne chose », indique le docteur Pascale Morinière, la présidente de la confédération des Associations familiales catholiques (AFC) qui a été reçue le 10 octobre dernier par Mark Sherringham, le président du CSP. Au cours de son audition, elle a notamment demandé que « ces enseignements n’abordent pas les pratiques sexuelles ou les questions de genre, soient fondés sur la science et non sur l’idéologie et qu’ils respectent le développement affectif et psychologique de l’enfant ». Elle a également insisté sur « la nécessité d’une transparence vis-à-vis des parents » ainsi que sur « le respect dû à leur liberté de conscience ».

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9 commentaires

  1. Le document de l’oms “standards pour l’éducation sexuelle en Europe” (à lire page 38 et suiv.) appliqué en France sous la dénomination EDsens (Evras en Belgique), qui transformera les gamins en addict du porno et proie de pédo’philes” voire pédo-criminels eux-mêmes…et là, le harcèlement scolaire sera d’autre nature !!! Rien que d’ouvrir la mallette destinée aux gamins de maternelle et primaire donne la nausée. Les gamins seront marqués à vie. Je vous laisse ceci, 2 courtes vidéos avec présentation des ‘mallettes’, à voir pour se réveiller :
    https://youtu.be/QarnzmLF2i8
    https://www.youtube.com/watch?v=Kmgz3fjZm6U

    ici une vidéo avec Ariane Bilheran toujours très très intéressante et claire (et qui est plus est, catho): https://www.youtube.com/watch?v=mH2FGoIpPvw

    ou encore, cette page d’infos :
    https://qactus.fr/2023/09/30/france-leffrayante-realite-des-programmes-edsen-et-evras-une-machination-au-coeur-de-leducation-nationale-ou-un-complot-organise/

    Enquête démocratieparticipative.eu:
    https://www.democratieparticipative.eu/enquetes/enquete-sexualite-enfants
    et pour agir avant d’y être confrontés, vous trouverez des modèles de lettres ici :
    https://www.parentsencolere.fr/2023/09/22/action-nationale-2023/

    C’est peut-être un peu long mais tellement urgent et important, informez autour de soi.

  2. Le mieux est de changer les enfants d’école, quand ils n’auront plus d’élèves, ils fermeront des postes et ces enseignants à la gomme aussi pourris que leurs sinistres iront voir ailleurs s’il fait beau. Et d’autre part il y a des écoles hors contrat qui ne font pas l’apologie du sexe, elles coûtent plus cher certes mais au moins ils reçoivent une excellente éducation n’en déplaise aux obsédés de la rééducation nationale

  3. L’objectif de la Deséducation antinationale de la République satanique et génocidaire est de pourrir les âmes de nos petits et de les livrer à son Maître, le Prince de ce monde démoniaque…

  4. “fondés sur la science et non sur l’idéologie” : quelle utopie ! il y a quelques temps que la science a quitté l’école, c’est bien là le problème, en sciences, justement ; alors pour le reste !

  5. Les pervers sont élus et sont à L’Elysée et dans le Conseil des ministres.

  6. Retombées en France des braises du volcan Alfred Kinsey, le père de la subversion morale par la révolution sexuelle pendant les années 60/70. Lire ou écouter Marion Sigaut à ce sujet.
    https://marion-sigaut.com/blog/index.php?/archives/35-De-Kinsey-a-Matzneff,-la-pedophilie-de-reseau.html

  7. Les politiques qui ont voté ces mesures sous la pression des idéologues sont coupables, les directeurs et enseignants qui acceptent aussi, mais ces organisations et personnes qui interviennent aussi …
    Il faut connaître leur identité et les adresses pour pouvoir leur demander directement des comptes.

  8. foutez la paix aux enfants, c’est simple! non? pourquoi les parents ne réagissent ils pas avec fermeté?

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