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Religions : Eglise orthodoxe

Lettre à un frère (prêtre) orthodoxe de la part d’un ami moine bénédictin (10)

Lettre à un frère (prêtre) orthodoxe de la part d’un ami moine bénédictin (10)

Voici la suite de l’épître publiée en plusieurs parties sur le Salon Beige. Commencée pour l’Ascension, la lettre à un frère (prêtre) orthodoxe s’est achevée le jour de la Fête-Dieu. Le moine précise : « J’ai laissé jaillir, tout en suivant quelques documents anciens. C’est une contemplation de l’œuvre de Dieu, que les divisions venant des hommes ne peuvent atteindre en elle-même ni ne doivent faire oublier… »

Nous rapprocher

En ces années bénies du Dieu unique, cher frère dans le Sacerdoce, nous faisons confiance à nos Eglises. Chaque pas fait avec amour du prochain nous rend plus proches dans la pensée et dans l’amour.

  • Dans la pensée, un seul exemple : le « Filioque » ajouté au Symbole a fait difficulté. Aujourd’hui l’Eglise Catholique – par saint Jean-Paul II – a précisé que le « Filioque » doit être interprété au sens de « par le Fils », comme l’entend la théologie de l’Eglise Orthodoxe, en conformité avec saint Jean : « Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître » ( Jn 16, 14). Le symbole sans le Filioque exprime notre foi commune. Cet éclaircissement manifeste les prémices de la collaboration entre théologiens de l’Orient et de l’Occident.
  • Dans l’amour, les exemples sont innombrables tant sont régulières et fréquentes les rencontres à tous les niveaux des membres de nos Eglises.

La semaine de l’Unité des Chrétiens qui précède le 25 janvier, les fêtes des Apôtres Pierre, Paul et André sont autant d’occasions de prier ensemble le « Notre Père ». C’est avant tout en cette présence à Dieu dans la foi que « nous prions d’un même cœur », continuant la prière des Apôtres avec Marie au Cénacle. L’Esprit qui inspire cette prière y répond déjà en « accordant » nos cœurs, par une harmonie spirituelle, à la supplication du Christ : « Qu’ils soient un comme nous sommes un » (Jn 17, 22).

De Dieu vient la grâce, de nous la fécondité ou la stérilité

Saint Irénée a écrit : « Le propre de Dieu c’est de faire, le propre de l’homme c’est d’être fait ». Il nous revient donc de désirer l’unité, de la demander et c’est Dieu qui la fera par ses moyens à Lui, à son Heure à Lui. Déjà maintenant nous pouvons dire avec Jésus : « Mon Père agit sans cesse et moi aussi j’agis » (Jn 5, 17). Déjà l’unité se fait et chacun de nous, docile à l’Esprit du Père, entre dans cette unité en y collaborant. Le membre contribue à l’unité du Corps du Christ en y tenant bien sa place, là où il est, à l’instant présent qui prépare son éternité.

Prière fervente

Que nous garde, sous la tunique du Christ notre tête, la sainte Theotokos. Dans ma jeunesse, j’ai appris par cœur l’hymne acathiste en sa langue grecque ; mais aujourd’hui ensemble nous nous tenons debout avec Marie et avec Jean, près de la Croix du Sauveur. Nous contemplons le côté ouvert, l’eau et le sang. Jésus inclinant la tête, nous communique son souffle en vue de la Résurrection glorieuse dans l’Unité de la Saint Trinité.

Salut final

« Paix à toi ! Les amis t’embrassent. Embrasse chacun des amis » (3 Jn 15).

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