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France : Société

Lettre d’une étudiante en médecine au Conseil de l’Ordre

Lettre d’une étudiante en médecine au Conseil de l’Ordre

Lue ici :

Demande d’un RDV pour échanger sur les raisons qui me font arrêter mes études de médecine.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers ordinaux,

Chers Professeurs, Chers Docteurs, Chers Maîtres,

Étudiante en 4e année de médecine à la rentrée 2021/2022, j’ai reçu récemment un courrier de la scolarité de la Faculté de Médecine de Grenoble relatif à la fin de ma période de césure (sollicitée suite à la promulgation de la Loi du 5 août 2021).

J’ai répondu au Doyen de la Faculté en le remerciant très sincèrement de m’avoir accordé ce temps de réflexion et pour la bienveillance dont il avait fait preuve à mon égard ; puis en lui annonçant, avec un profond regret, ma décision de ne pas poursuivre mes études de médecine, après ces 3 années et quelques mois, passés au sein de sa Faculté. Voici l’essentiel de mes propos.

C’est vraiment à contrecœur que je prends cette décision, mais en pleine conscience, et je l’espère avec bon sens, sagesse et rationalité :

Je m’étais en effet engagée en médecine avec pour ambition de soigner mon prochain, d’agir toujours en conscience, avec probité et honnêteté vis-à-vis de lui, sans jamais déroger au code d’honneur du serment d’Hippocrate, un serment sur lequel tout le monde jure sans toutefois, j’en ai le sentiment, en mesurer l’importance, les conséquences, et sans être prêt à en respecter tous les engagements, en toutes circonstances, et quoi qu’il en coûte.

J’aime profondément étudier, j’aime apprendre comment fonctionnent le corps et l’esprit humain, comprendre les pathologies, et aller chercher quelles sont les récentes avancées médicales, scientifiques et technologiques pour trouver celles qui vont pouvoir profiter à mon patient. J’aime me réjouir avec les patients qui guérissent, et écouter, accompagner tous ceux qui en ont besoin. J’étais prête à faire face aux difficultés qui jalonnent le parcours d’un médecin.

Malheureusement, aujourd’hui je ressens que soigner comme on me demandera de le faire ne sera pas en accord avec mes convictions, et que je ne serai pas en mesure de respecter le serment d’Hippocrate qu’on me demandera de prêter à l’issue de mes études.

Je croyais que la médecine avait avant tout pour ambition suprême de soigner toutes les personnes, coûte que coûte, et qu’en tant que médecin je serais libre d’agir dans le seul intérêt de mon patient, dans le respect du recueil de son consentement libre et éclairé, et guidée par mes connaissances, la sagesse acquise lors de mes formations et de mes expériences, et ma capacité de discernement.

Les deux ans qui viennent de s’écouler m’ont montré que la médecine telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui (et le sera de plus en plus) n’est pas en phase avec l’idée que je m’en faisais.

J’ai toujours pensé pouvoir exercer ma vocation, sans pression d’aucune sorte et surtout en toute indépendance des lobbies financiers, croyant naïvement que la mission de soigner résistait à l’appât de l’argent, à l’appel du pouvoir et à la satisfaction de l’ego tel que le souligne notre serment : « Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. »

Nous devons également jurer : « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. »Comment comprendre alors le refus de soin imposé pendant ces deuxannées ? En effet, comment a-t-on pu déconseiller voire interdire à des gens qui avaient besoin de soins de se rendre chez leur médecin ? Comment a-t-on pu leur dire, sans prendre le temps de les ausculter, de rester ou de retourner chez eux juste avec du Doliprane ? Comment accepter tout cela lorsque l’on sait que le simple fait d’accueillir, écouter et accompagner avec compassion le patient participe significativement à sa guérison et à son mieux-être ?

Nous devons aussi prononcer « Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. » Mais comment concilier cette promesse avec l’obligation faite aux patients de disposer d’un Pass sanitaire ou de s’être administré au préalable une molécule sur laquelle il y a peu de recul pour avoir le droit de se faire soigner ?

Dans l’état actuel des données scientifiques, est-il raisonnable d’exiger ce geste des patients, des professionnels de santé, a fortiori des étudiants des filières santé, dont le jeune âge aurait mérité que s’applique un élémentaire principe de précaution ?

J’ai aussi très mal vécu de voir en septembre 2021 des collègues soignants suspendus, sans aucune considération ni égard pour leurs états de service antérieurs, leur dévouement aux patients et leur loyauté à leur institution. Pouvons-nous supporter de les voir toujours sans aucun revenu pour avoir refusé d’aller à l’encontre de leurs convictions ou de leurs arguments médicaux ? Ces soignants étaient pourtant prêts à d’autres mesures de protection au contact des malades. De voir tous ces professionnels, qui se sont dévouées pendant tant d’années pour le bien de leurs prochains, perdre leur travail, leur statut social, parfois ne plus pouvoir subvenir aux besoins de leur famille voire manger à leur faim a été pour moi d’une grande violence. (J’ai personnellement vu des soignants se servir de la nourriture issue des poubelles.)

Comment proclamer encore « J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. » et, dans le mêmetemps, précipiter de force, sous l’influence de la peur, vers une thérapie expérimentale des millions de personnes, en abusant de la confiance aveugle qu’ils ont dans la médecine et la science représentée par certains experts. Quelle folie s’est emparée de la communauté médicale pour accepter tout ça sans sourciller, au mépris de tous les principes qui faisaient consensus avant 2020 ?

Comment prononcer les mots suivants « Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. » ou encore « Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. », alors que nous avons tous pu constater durant ces deux années à quel point le milieu politique et médical est parfois corrompu, et ce au plus haut niveau, par les laboratoires pharmaceutiques et les cabinets de conseil privés ?

Qu’il n’y ait pas de méprise : je ne doute pas de la probité et de l’honnêteté de la majorité des médecins et des soignants en France. En revanche, je doute désormais de la capacité du plus grand nombre à prendre du recul et à assumer avec courage le serment qu’ils ont prononcé dès lors que la situation devient un peu compliquée et que leurs intérêts personnels soient en jeu. Je crains, malheureusement, qu’une petite poignée de gens bien placés suffise à corrompre l’ensemble d’un système.

Comment a-t-il été rendu possible d’en venir à expliquer à nos patients que nous pouvions leur imposer des soins inutiles pour eux-mêmes (comme l’est le vaccin contre la covid pour les personnes non à risque de formes graves, notamment les enfants, les adolescents et les jeunes adultes) et inutiles pour protéger les autres (puisqu’avec ou sans vaccins il n’y a pas de différence dans la transmission), tout en laissant l’industrie qui les produit engranger 36,8 milliards d’euros sur ce seul et unique produit ?

Enfin comment pourrai-je oser jurer « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément » et accepter de laisser des gens sans soins, des personnes âgées mourir loin de leurs proches et dans la solitude la plus abjecte ?

Non, décidément, cette médecine qu’on nous propose d’exercer n’est vraiment pas celle que j’avais envisagée.

Des lits ferment, des services d’urgence ferment, des collègues souffrent, des patients meurent, de maladie ou d’abandon…
Ce n’est pas ma définition de la médecine.
Je n’ai pas signé pour cela.
Pas pour abandonner, tromper ou laisser mourir.
Pas pour être le bouc émissaire de décisions qui ne sont plus motivées par notre mission de soins et le respect de notre serment, mais on dirait bien par la seule ambition dévorante ou la folie de certains individus.

Alors ma décision je la prends avec regret, car j’aime profondément la médecine, c’est ma vocation, mais je la prends avec la sagesse que m’inspire l’Ecclésiaste :

« Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir ».

Je reste reconnaissante pour tous les enseignements reçus pendant ces trois belles années. Ils ont été intellectuellement riches et demeureront un bagage de connaissances et de principes utiles qui continueront de m’accompagner.

En vous remerciant de votre attention, et en espérant que ma lettre saura susciter en vous des interrogations ou des éclairages à m’apporter, je suis pour ma part à votre entière disposition pour un échange constructif et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers ordinaux, mes sincères et respectueuses salutations.

Zoé Bruder
Étudiante en 4e année à la Faculté de Médecine de Grenoble

Le 6 juin 2022

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41 commentaires

  1. C’est une désertion, alors que cette étudiante devrait rester à son poste pour faire respecter ces principes.

    • Je suis d’accord avec vous. C’est lorsque l’on vous demande de faire directement quelque chose d’immoral qu’il faut s’opposer frontalement et ne pas le faire quelles que soient les conséquences. C’est un peu comme dans l’armée, si nos amis militaires commençaient à déserter dès qu’ils sont en désaccord avec les ordres supérieurs. L’exemple de ce qu’il faut faire est celui de Saint-Maurice et de la légion thébaine (désobéissance uniquement lorsque l’on reçoit directement l’ordre de commettre un acte immoral). J’ai de nombreux témoignages d’étudiants en médecine et de sages-femmes qui ont eu les pires difficultés à terminer leurs études sans commettre d’actes immoraux (on a du mal à faire respecter le principe de l’objection de conscience qui est pourtant encore inscrit dans la loi). Ils se sont battus et ils sont arrivés au bout, parfois avec du retard car on leur a mis des bâtons dans les roues. Ce sont de beaux exemples. Cela n’est pas parce que l’on a laissé des gens sans soins pendant la crise du COVID que tous les médecins sont obligés de laisser les gens sans soins. Il persiste quand même une certaine indépendance et on peut essayer de faire pour le mieux avec les moyens qu’on a. Il ne nous est rien demandé de plus.

      • “C’est lorsque l’on vous demande de faire directement quelque chose d’immoral qu’il faut s’opposer frontalement et ne pas le faire quelles que soient les conséquences.”
        C’est exactement ce qu’elle fait: elle refuse en particulier de se faire inoculer, contre sa conscience, une subtance sur laquelle on a si peu de recul en tant que vaccin.

        • Elle ne serait pas la seule à refuser la substance.
          A propos de vrai vaccin, je dois signaler que la poliomyélite frappe toujours, y compris avec ses suites à longue distance, appelées ” syndrome post poliomyélite “.
          Les personnes atteintes, jeunes le plus souvent, quittent leurs pays d’origine, Algérie, Maroc, Afrique, etc, afin de suivre une réadaptation en France.
          Voilà une mission pour la demoiselle Zoé : se consacrer sur place, dans leurs pays, aux personnes polios et post polios.
          Quelle économie pour la France !
          Ce que Nanny Kenny a fait entre les deux guerres, inventant des moyens thérapeutiques, une demoiselle Zoé le peut, avec déjà sa petite expérience. Au travail, Zoé !

      • Pendant plus de 25 ans passés sous les drapeaux, j’ai appris et enseigné que tout militaire est tenu de refuser d’exécuter un ordre manifestement contraire à la morale et aux usages de la guerre.
        Cette étudiante constate les manquements grave au Serment d’Hippocrate devenu un serment d’hypocrite.

    • Croyez-vous vraiment que cette jeune femme, devenue docteur en médecine, pourrait faire respecter ses principes, si elle exerce en milieu hospitalier public ? Certainement pas. Il faudra qu’elle suive les directives données par son chef de service pour peu qu’il soit
      favorable aux nouvelles lois. Déjà en service de gynécologie-obstétrique, ne deviennent chefs de service que les médecins favorables à l’avortement. Et si une loi sur l’euthanasie est votée, il ne fera pas bon de se faire hospitaliser dès lors que le patient sera d’un âge avancé ou sera considéré trop atteint physiquement. Ce sont des personnes qui coûtent cher à la société et ils sont nombreux ceux qui sont favorables à l’euthanasie.

      • Vous avez raison maie on peut encore choisir des modes d’exercice et des spécialités où l’on n’est pas obligé de faire des choses immorales. En gynécologie obstétrique c’est effectivement impossible.

    • Elle n’a tout simplement pas le courage de continuer ses études de médecine et trouve des prétextes pour s’en sortir.
      D’autres ont ce courage, vont jusqu’au bout, et exercent.
      Elle me fait penser à une autre Zoé, Zoé Shephard, fonctionnaire municipale ou régionale, qui publiait des livres pour dénoncer “le système “.

    • Et se contraindre, contrairement à sa conscience, à se faire inoculer une substance sur laquelle on a si peu de recul?

    • Elle pourrait exercer en clinique catholique privée : il n’y a pas que le public, mais la demoiselle veut de la publicité.
      La fille d’amis travaille en Ehpad 2 jours à se suivre, de 13 heures, suivis de 2 jours de repos, pendant ses vacances d’étudiante.

  2. Admirable !
    Elle devrait être ministre de la santé.
    C’est l’antithèse d’un Veran.

  3. Magnifique, tout est dit par cette courageuse étudiante.

  4. Bravo Zoé, vous êtes courageuse et surtout bien lucide sur le devenir de la médecine et des médecins “obligés” de se ranger du côté des ordres iniques et pervers des lobbys pharmaceutiques. La question reste et demeure : pourquoi les médecins qui sont au demeurant des soignants donnant des traitements aux malades, ont-ils si sagement et prestement obéi aux ordres du gouvernement ? Ne serait-ce pas parce que le vers était dans le fruit depuis longtemps ? A savoir que le docteur était déjà aux ordres des lobbys pharmaceutiques à travers les représentants de médicaments qui viennent leur rendre visite régulièrement pour favoriser tel ou tel médicament ? Le courage de ces médecins n’a pas été de grande envergure pour dénoncer l’ingérence des politiques dans leur fonction donc effectivement ils n’ont pas été au niveau de leur promesse à travers leur serment d’Hippocrate et sont, finalement devenu des hypocrites à leur propre service.

  5. J’approuve les deux commentaires précédents: admirable et magnifique lettre. Ne pourrait-elle pas poursuivre ses études dans une autre école de médecine ? Comment soutenir cette courageuse étudiante?

  6. Je pense que cette étudiante a à la fois raison et tort. Elle a raison s’agissant du jugement porté sur les conditions actuelles d’exercice de la médecine. Elle a tort car cette analyse très juste ne doit surtout pas la conduire à arrêter ses études de médecine. Elle ferait en effet un excellent praticien. De plus, ayant la vocation, ce serait pour elle un gachis. J’espère que des voix sages sauront lui faire renoncer à ce funeste projet, pour elle et les malades.

  7. Magnifique! Vite la suppression de cette abjecte obligation vaccinale des soignants!

  8. Aucun problème qui ne peut être surmonté par le rosaire , même si parfois tout semble désespéré , cette courageuse jeune fille se trompe ou est trompée par certaines personnes , qui connait l’avenir ? Cette médecine qui s’est déshonorée avec l’avortement libre et gratuit , puis la sujétion aux financiers de big pharma sera peut être rapidement remplacée par une uberisation des soins , la haute technicité étant réservée aux dominants .

  9. Je suis d’accord avec Philippe de Geofroy: si les Chrétiens désertent ces professions nous ne pourrons plus nous faire soigner que par des médecins incroyants.

  10. Bien sûr que non, ce n’est pas de la désertion, puisqu’elle n’est pas encore dans le métier.
    C’est un refus de travailler dans un tel cadre et un cri lancé aux adultes qui lui proposent un tel monde.
    Et ses propos sont bien polis !
    Bon courage Mademoiselle et bravo !

    • Études gratuites, aux frais du pays, et elle fuit avec des états d’âme. Sans courage.
      Sans réelle vocation, sinon elle s’accrocherait et changerait le système, de l’intérieur.
      Qu ‘ a fait Irène Frachon, la spécialiste pneumologue de Brest ? Elle- la protestante – a fait son devoir et protégé ses patients, malgré toutes les difficultés. Y compris en ” justice “.
      Que cette étudiante Zoé prenne exemple sur Irène médecin l’ héroïne de Brest !

  11. Cette fille est admirable et je regrette qu’une personne comme elle renonce à se battre pour ses convictions que nous sommes nombreux à partager. Elle a raison de dénoncer mais elle a tort de renoncer. Les temps changent et ce que certains présentent comme une vérité aujourd’hui peut devenir une hérésie demain car la vérité est comme un bouchon : on a beau l’enfoncer sous l’eau, toujours il refait surface.
    Courage Zoé. Ne renoncez pas.

  12. France Fougere,je suis medecin agé de 71 ans tres bientot et je souscris pleinement au discours de cette futur ex collegue de 3 eme année de medecine.
    Je prend definitivement ma retraite(à regret) au 31 decembre car j avais cessé mon activite liberale depuis dec 2016 tout en ayant décidé de poursuivre une activite salariée de medecin coordonnateur en EHAPD (depuis 2013) mais les moyens humains et financiers ne sont plus là ,à la différence des résidants agés vulnérables qui eux sont bien présents et le seront de plus en plus compte des courbes démographiques..à moins que la technocratie ait trouvé une solution dans le “droit à mourir dans la dignité”…

    La nouvelle génération de médecin ,majoritairement féminine ,privilégie son cadre de vie prioritairement et a un projet professionnel qui vient en second,contrairement à leurs
    ainés.
    Cette profession s’est considérablement”technisisée” et a été préemptée par l’industrie pharmaceutique au cours des études,avec le concept américain d’évidence base médecine” sorte de collection de “dogmes”issus d’études financées exclusivement par des laboratoires(cf labo PFIZER avec le vaccin anticovid).
    Tout cela aboutit comme le souligne cette jeune étudiante à une déshumanisation,à un rationalisme destructeur qui ne genent nullement l’ordre national des médecins,garant de moralité, qui est devenu une simple courroie de transmission du pouvoir en place .

    • Dès 1979 le gouvernement a lancé un grand projet d ‘humanisation des hôptaux. Une aide-soignante m’avait fait part de son sentiment : c’était de pire en pire (manque de moyen, manque de personnel, manque de temps pour le malade en dehors des soins).

  13. Etudes aux frais du pays ? Comme la quasi totalité des études supérieures mais corvéable à merci pendant les études. Du courage comme toutes ces jeunes femmes enceintes en difficulté financière qui , soutenues par SOS MAMANS , refusent l’ivg quasi imposée par la famille , le copain , le planning etc.

  14. Changer le système de l’intérieur…si c’était si simple… le système serait déjà changé.
    Tout le monde n’est pas fait pour résister de l’intérieur, et beaucoup en étant de l’intérieur se retrouvent complices puis vaincus par le système, à force de concessions.
    D’autres combats existent de l’extérieur et cette étudiante trouvera peut-être son chemin différemment.

    Cela n’a rien à voir avec le courage, mais plutôt de la stratégie.

  15. Je pense que cette étudiante a tort d’abandonner ses études de médecine.

    1- pour faire quoi ?
    2- j’ai connu des cadres bien payés dans une entreprise du CAC 40, qui sont partis, soit pour devenir paysagiste, soit prêtre (en m’ayant fait part d’une retraite pour l’Assomption, preuve qu’il m’avait identifié comme catholique) Donc Zoé aurait pu bifurquer vers une autre voie, avec son diplôme en poche.
    3- il y a des fonctions qui peuvent être exercées dans le domaine de la santé, comme médecin -conseil à l’Assurance Maladie ou Médecin du Travail, qui peuvent donner des débouchés à des jeunes femmes.

  16. Étrange lettre
    Assez immature
    Le MÉDECIN est le seul à RÉALISER UNE CRÉANCE SUR LES DETTES DE L ÉTAT sans en référer à qui que ce soit
    Qu’elle soigne OUI
    Qu elle mette en ŒUVRE SEULE sans avis de commission quelconque des soins coûteux cela m a toujours dépassée
    Le serment d hypocrate n est pas la distribution des impôts des uns pour donner à ceux qui n ont pas
    La société a changé
    Qu elle donne gratuitement ses soins OUI
    Qu elle engage une société pour soigner les cancers des illégaux cela me choquent car combien de français et d étrangers travaillant en France n ont pas vra8ment accès aux soins et aux logement
    Je trouve qu il y a une dérive de certains médecins dans le reve du
    Tout pour tous gratuitement
    Il faut Qu elle se rappelle Qu ils y a rien de gratuit
    Il y a toujours quelqu un qui paie

  17. Chirurgien dans le privé, je trouve cette lettre admirable par la pertinence de son analyse. De plus, son auteur est éprise d’un idéal de service qui fait plaisir à voir. Elle éprouve aussi une sorte de désarroi à l’idée de ne pas pouvoir exercer son métier comme elle le souhaiterait. A 22-23 ans, c’est dans l’ordre des choses. Elle mérite donc d’être aider et encouragée car des issues sont bien sûr possibles. Mais, en aucun cas, elle ne mérite d’être stigmatisée comme semble s’en faire une spécialité, l’anonyme France Fougère. Il est étonnant de rencontrer une telle virulence et une telle méchanceté sur ce blog.
    Hauts les cœurs qui ont soutenu Zoé et honte à vous, Madame (?).

    • Oh oh, il apparaît bien que la méchanceté soit de votre côté, et vous devez être bien malheureux pour montrer une pareille virulence- anonyme !
      Le courage vous dérange, mais la lâcheté et la médiocrité plaisent, car c’est la facilité largement partagée.
      Pensez à Irène Frachon, pneumologue, qui s’est battue pour sauver des vies.
      Je ne vous choisirais pas comme chirurgien, et vous n’inspirez pas confiance.
      Pas courageux !

      • Vous m’obligez, HARDY (! ) – à apporter quelques précisions, car dans vos professions médicales – comme ailleurs ! – il n’y a pas que des praticiens compétents.
        Des femmes de ma famille ont refusé des mammectonies préconisées par vos confrères – et il s’est révélé qu’elles auraient été inutiles; il suffisait d’un autre diagnostic, plus compétent et peut-être plus désintéressé.
        Pour une intervention à une main : heureusement, anesthésie locale, car la patient a pu prévenir le chirurgien qu’il se … trompait de main. Pendant l’intervention, votre confrère chirurgien échangeait les potins de la clinique avec son assistante, une standardiste, car personne d’autre n’était disponible. Par contre, pour la facturation, la comptable était bien présente.
        Pour un diagnostic d’appendicite : le médecin qui l’avait fait, bien qu’alcoolique notoire, avait un bon diagnostic, car le chirurgien avait un avis contraire. Heureusement que la jeune patiente qui souffrait, a insisté pour que l’intervention puisse avoir lieu, contre l’avis du chirurgien, car l’appendice était abimé, purulent, et la péritonite a été évitée de justesse.
        Si j’évoque la poliomyélite, c’est que lors d’une épidémie en France – dans les années 1950, trois médecins en trois jours en pleine épidémie, n’ont pas été capables de faire ce diagnostic. C’est le père de l’enfant qui a pensé à cette maladie terrible, et, il faut bien le dire, très mal soignée en France. Il fallait faire les traitements de réadaptation intelligents en Suisse. Et c’est ce qui a été fait, avec guérison, malgré la tétraplégie spectaculaire survenue en 3 jours.
        Un peu de modestie, Monsieur !
        Récemment, en face d’un médecin qui refusait des radiographies,IRM, après une chute douloureuse, nous avons consulté un remplaçant chez un confrère et ce remplaçant a été, lui humain et compétent.
        Soyez modeste, Monsieur.

      • Entre vous deux, ce n’est pas Monsieur Hardy l’anonyme

  18. Vivre en Suisse pour la qualité des soins et l’hygiène parfaite !

  19. France Fougère,
    Je m’appelle Charles HARDY et je suis chirurgien en Vendée. Voila pour mon anonymat.
    Je constate que vous avez eu de nombreux déboires avec la médecine ce qui peut expliquer l’amertume que vous exprimez. Comme partout, il y a de bons et de moins bons médecins. Et personne n’est à l’abris d’une erreur, même les très bons. En tout cas, rejeter l’ensemble des médecins est un peu disproportionné et s’en prendre à une étudiante qui ne fait que manifester son désir de bien se former pour ensuite bien soigner, tout à fait injuste.
    Vous devriez essayer de voir le bon coté des gens et le bon coté des choses, vous gagneriez sûrement en sérénité. C’est tout le mal que je vous souhaite.
    Charles HARDY

    • Et en plus, vous ne lisez pas avec attention, car ce sont des expériences… vécues par d’autres.
      Sauf le chirurgien pour ma main – et en plus le premier pansement a été arraché à vif !
      Soyez donc davantage attentif, surtout dans l’exercice de votre profession.
      Il faut savoir accepter les critiques.

  20. Cher monsieur Charles Hardy, vous n’avez aucune leçon à donner – et vous ne me connaissez pas.
    Je vous laisse le dernier mot, essayez l’empathie chaleureuse, si nécessaire puisque vous êtes médecin.
    Quant à la demoiselle Zoé, elle pourrait aller voir au Centre de Kerpape des patients véritablement courageux : courrier des lecteurs – témoignage publié dans Ouest-France – Jeudi 28 juillet.

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