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France : Société

Louis Schweitzer, amateur

Jeudi 13 Avril se tenait à Mulhouse, une réunion en présence du Président de la Halde, Louis Schweitzer, celui-là même qui a saisi la justice au sujet des distributions de soupe au porc à Strasbourg, sur le thème : "La Halde et son rôle dans la lutte contre les discriminations". Chantal Spieler, Présidente de Solidarité Alsacienne, s’y était invitée, avec d’autres militants. Les questions ont été nombreuses et notamment sur l’attitude de la Halde face au racisme anti-blanc et les persécutions contre la soupe au cochon à Strasbourg (Mme Trautmann, ex-ministre, ex-maire socialiste de Strasbourg, avait demandé à Schweitzer de saisir la justice sur cette affaire, ce qu’il s’était empressé de faire).

Schweitzer Réponse de Schweitzer sur la saisie par la Halde du Procureur de la République contre la soupe au cochon : dans les affaires de discrimination, la Halde entend les deux parties avant de se prononcer.

Chantal Spieler, étonnée, lui rétorque : "Pourquoi ne m’avez-vous pas entendue ?".

Schweitzer : "parce que la discrimination était constituée puisque vous refusez à ceux qui ne mangent pas de soupe au cochon, de leur offrir du café et du gâteau" !

Chantal se lève et s’écrie : "je suis la Présidente de Solidarité Alsacienne. Ce que vous venez de dire est pure invention !".

Ayant décidé de s’expliquer avec Schweitzer à la sortie de la conférence, Chantal Spieler l’accompagna en lui expliquant que les membres de Solidarité Alsacienne ne sont pas de dangereux délinquants et qu’il aurait dû se renseigner avant d’affirmer de telles énormités en public. Réponse de Schweitzer :

"j’en prends acte, j’en prends acte… Si j’ai dit cela et si j’ai pris cette décision, c’est parce qu’ON m’avait dit que vous priviez de dessert ceux qui ne mangeaient pas votre soupe !"

‘ON’ est un dangereux discriminateur et Louis Schweitzer devrait retourner aux usines Renault…

Michel Janva

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16 commentaires

  1. “Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire” Matthieu 25

  2. La liberté est le principe, la contrainte l’exception. D’ailleurs les commandements de Dieu à l’égard du prochain sont tous négatifs, à part le quatrième.
    Et la déclaration Universelle des Drois de l’Homme stipule :
    “Article 18.
    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
    Article 19.
    Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.”
    Or les chrétiens, les athées et les agnostiques, professent que chacun peut se nourrir à sa guise et qu’il n’existe en matière de nourriture aucune obligation autre que celle de préserver sa santé.
    C’est donc une entrave à leur liberté d’expression que de leur interdire de distribuer de la soupe au cochon, conformément à leurs convictions.
    Ils ont bien le droit d’exprimer leurs convictions, y compris par ce moyen.

  3. La pensée unique…Le politiquement correct…Toujours la même musique diligentée par […].
    Y EN A MARRE…
    […]

  4. one point for http://www.surlering.com/
    Mais je doute que tout le monde aime ici ;-))

  5. Qui aurait pu deviner qu’un jour viendrait ou il serait possible de lire en couverture du Nouvel Obs: les Blancs de France!
    L’hebdo devra etre remercié d’avoir ouvert la voie .

  6. Pourquoi deux commentaires nous renvoient-ils “sur le ring” ?
    A celui qui en a marre, que trouve-t-il de distrayant à ces images réalistes ?
    C’est moche, et la laideur, Y’EN A MARRE !
    (propos non dirigés vers le salon beige qui est exquis)
    Proposez-nous, Luc et Arex, des sites où l’on peut s’extasier, s’évader !!!

  7. J’en ai un à proposer, je le trouve assez inspirant et apaisant : http://fr.maharaji.net
    Si vous en avez marre, ce qui m’arrive, ressourcez-vous et reprenez le juste combat la paix dans le coeur.

  8. Le thème de base étant la discimination aveugle proposée par la HALDE , je me garderai de proposer des sites distrayants et évasifs pour distraire la foule…..
    Que “sur le ring” ne soit pas apprécié par tout le monde n’est pas une fin en soi ; je pense qu’il est référençable comme nombre d’autres site et la mocheté et la laideur craintes par un des lecteurs ne sont que la perception de notre réalité …
    Enfin , si vous voulez vous distraire , invitez Maurice Dantec ( auteur catho , assumé , vendu à des millions…) à des réunions “domus christiani , famille chretienne , équipe Notre-Dame” , vous aurez l’occasion de bousculer les conformismes !!
    Bien cordialement !

  9. A Luc, La laideur n’est pas à craindre, elle est à fuir… C’est possible pour chacun d’entre nous.

  10. Merci pour la leçon , j’essaierai de l’appliquer une fois sorti du net..
    Par contre , essayons de ne pas se la jouer métaphysicospirituel concernant les sites “amis” ( de près ou de loin…), surtout quand on parle de la Halde et de la basse politique….
    Si vous avez du temps et de l’energie à perdre , consacrez les à dénigrer les sites vantant l’IVG , la pornographie et autre et en ce cas , j’abonderai dans votre sens !……….

  11. A Luc Je ne me la joue pas métapsymachintruc.
    Et le temps n’est pas à perdre mais à gagner. Mon truc ce ne sont pas les sites, mais les livres. Hormis le salon beige. Qui est un condensé de livres d’actualités.
    Car “une fois sorti du net”!!… ça laisse à réfléchir. Ne vous laissez pas prendre au piège de la toile. NE PAS SUBIR, mais TOUJOURS maîtriser. Ce n’est pas métapsy…
    Signé : La secrétaire d’une association nationale contre la pornographie sous toutes ses formes,
    et Militante active pour la Vie.
    Le dénigrement c’est négatif. L’action est toujours positive. En toute amitié.

  12. On ne s’est pas compris , dira-t-on diplomatiquement…..mais donnez moi des leçons , j’adore ! ( déigrement , action positive , temps à gagner , ne pas subir mais maitriser………..on se croirait presque à un séminaire sur l’affirmative action à Deauville !!!!!!! )
    Et si maintenant en plus il faut sortir son pedigree , je vais devoir vouvoyer un nombre de secrétaires , responsable ,militant , cadre , dirigeant , qui vont ma faire croire que l’humilité est une vertu paienne !

  13. Si j’ai sorti un pedigree, c’est que je savais qu’en 12ème commentaire il n’y aurait que vous à le lire…
    Mais puisque vous adorez la polémique, je vous signale que la vertu d’humilité était déjà au programme de la république romaine (200 ans avant J.C.) où lors des triomphes, un esclave (oh !) était chargé de répéter tout le long du défilé, au “triomphé” : “rappelle-toi que tu n’es qu’un homme”…
    Aurai-je le dernier mot ?

  14. Bon allez , une dernière ( de toutes façons nous ne sommes plus que deux donc lâchez vous!)surtout que je ne demande qu’à apprendre …
    Pour reprendre le fil initial du post :
    Que reprochez vous au site sus-cité ,surtout dans un sujet où l’on évoque la Halde et pas le rôle de l’Esprit Saint..?
    Je vous épargnerai mes habitudes,responsabilités et ressentis personnels ,cela n’est pas utile pour faire avancer le schmilblick…
    Grande lectrice que vous êtes (entre vos sessions sur internet ), que pensez vous de ce Dantec ? Le recommanderiez vous à des jeunes ?
    Pour ce qui est de la polémique sur l’humilité , nouveau non-sens dans la mesure où l’on je ne vous demande pas d’où elle vient mais qui doit l’appliquer !
    Promis , j’arrête là si je comprends vos réponses ! ( et même si je ne comprends toujours pas , j’abandonnerai là , ne pouvant rebondir de non-sens en digression…)
    A plus tard :-))

  15. J’ai réagi au “ring” dont j’ai trouvé les premières images affreuses, sans approfondir, je vous le concède. Mais quand quelque chose vous donne la nausée, pourquoi fouiller plus avant ?
    La Halde ? C’est une institution qui ne devrait pas exister, mais qui EST, car les Français sont devenus un peuple d’abrutis, assistés, contrôlés, surveillés, et ça leur plaît.
    Grande lectrice ? Plus on lit, plus on s’aperçoit qu’on n’a rien lu. Dantec, je ne connais pas, pas assez pour conseiller ou déconseiller.
    L’humilité, qui doit la pratiquer ? Tous les chrétiens doivent y tendre (voir application 4 lignes plus haut !). Ma lecture en cours (André Tardieu, “Le Souverain captif) démontre magistralement que le XVIIIème dont une partie de nos maux découlent, était le siècle de l’orgueil démesuré (brièvement, réfutation du passé en instaurant une re-création de la pensée, de l’histoire…). A cet orgueil qui rappelle celui de la Genèse (Vous serez comme des dieux), doit répondre l’humilité, la vraie, celle d’un saint Vincent de Paul (action), ou d’un bienheureux Charles de Foucault (contemplation). Humilité des dirigeants comme des dirigés.
    Ouf, les résumés, ce n’est pas mon fort.

  16. Texte trouvé dans “le blog de DDN” :http://www.dossiersdunet.com/article.php3?id_article=704&date=2006-03-15#704
    Ce texte me semble s’appliquer également à la Halde
    A propos de la semaine d’éducation contre le racisme
    15 mars 2006 | Imprimer | Envoi | Réagir
    L’organisation chaque année d’une “semaine d’éducation contre le racisme” illustre les difficultés des acteurs de la lutte anti-raciste à faire reculer ce fléau. Certaines actions menées par des associations anti-racistes sont infructueuses car elles tendent en fait à compliquer l’intégration des étrangers et des Français d’origine étrangère.
    Pour intégrer il faut disposer d’un cadre stable et respecté. Les étrangers doivent être valorisés.
    Au contraire l’on constate que des anti-racistes mettent en avant les étrangers dont le comportement est le plus contestable.
    Les sans-papiers.
    Des étrangers sont ainsi qualifiés de sans-papiers. Cette qualification peut être considérée comme fallacieuse. En effet les étrangers en question avaient des papiers, qu’il s’agisse de visas, de titres de séjour ou de récépissé de demande d’asile. Ils connaissaient de ce fait la date de la fin de l’autorisation du séjour dont ont leur refuse la reconduction. Cette autorisation non renouvelée, ils prennent sciemment le risque d’être dans l’illégalité. L’expression « étrangers illégaux » traduit mieux la réalité de la situation. L’expression sans-papiers transforme, elle, une transgression de la loi en privation d’un droit.
    Cette façon de présenter la situation d’étrangers illégaux a l’inconvénient de mettre en avant des étrangers qui veulent imposer leur présence sans l’autorisation des gouvernants représentatifs du peuple.
    De plus les Français d’origine étrangère ainsi que les étrangers en situation régulière sont victimes d’un effet pervers produit par la non-expulsion des étrangers illégaux. Il leur devient quasiment impossible d’obtenir des visas pour faire venir en France leur famille pour de simples visites. En effet l’on pense qu’une fois en France ces personnes peuvent être tentées de devenir des illégaux qui essayeront de se faire qualifier de sans-papiers afin d’obtenir des cartes de résident De ce fait c’est aux résidants français de se rendre à l’étranger s’ils veulent voir leur famille, le territoire national, leur territoire s’ils sont Français, étant interdit à leurs proches.
    Régulariser les sans-papiers reviendrait à accepter que quiconque s’établissant illégalement en France dispose d’un droit d’installation définitif. Aucune politique d’intégration n’est concevable dans ces conditions. Ce sont les étrangers en situation régulière ou les Français d’origine étrangère qui feraient les frais de l’application de ces théories
    Le délit de solidarité.
    De plus sont parfois présentées comme instituant un délit de solidarité les dispositions du code pénal créant le délit d’aide au séjour irrégulier. Le législateur qui prend ces mesures dans le seul but de rendre efficace sa politique d’immigration est de ce fait montré comme sanctionnant la solidarité. On le présente comme étant inaccessible au sentiment humain le plus élémentaire.
    La preuve de cette inaccessibilité est complétée par les parallèles explicites ou implicites qui naissent lors d’expulsion d’étrangers illégaux. Ces expulsions sont parfois assimilées aux opérations de déportation organisées durant la deuxième guerre mondiale. Ainsi des associations de défense des étrangers présentent les gouvernants d’un pays démocratique comme prenant des décisions moralement condamnables, assimilables à celles décidées par des dirigeants de régimes totalitaires. Une égalité est créée entre régimes démocratiques et système totalitaire, niant la spécificité de ces derniers.
    Le régime politique et économique de la France est également dénigré quand des groupuscules mettent notre pays face à des situations insolubles. Pour eux il s’agit d’accueillir tous ceux qui le demandent, y compris les illégaux et de leur donner des droits, en particulier au logement. La quantité de logements construits ou constructibles est limitée, le nombre d’arrivants, pour certaines associations, doit être illimité, puisque même ceux auxquels le gouvernement ne veut pas donner un droit à résidence, les “sans papiers”, doivent pour ces associations avoir le droit de s’installer librement, de disposer d’un logement.
    Ce décalage rend impossible toute politique du logement. De plus il génère des drames, comme l’incendie d’immeubles insalubres où s’entassent les nouveaux arrivants.
    Les militants qui encouragent les nouveaux venus à venir sans autorisation puis à revendiquer des priorités, utilisent l’étranger pour déconsidérer la France, montrée comme étant gouvernée de manière inhumaine. De plus ils dénigrent les capacités économiques de notre pays en le mettant au défi de construire un nombre indéfini de logements.
    La double peine.
    Le militantisme déployé pour obtenir la suppression de la double peine, disposition qui permet, en complément de la peine principale, d’expulser du territoire des étrangers délinquants, porte aussi préjudice aux étrangers.
    Cette double peine est en effet justifiée. Le fait d’être délinquant ne peut être un motif pour obtenir ou voir prolonger une autorisation de séjour.
    Mais surtout la double peine permet d’assurer la protection des étrangers qui résident dans notre pays et en respectent les lois. Les étrangers délinquants portent un préjudice spécifique aux étrangers respectueux du pays d’accueil car ils donnent des arguments à ceux qui mettent en avant le lien entre délinquance et présence étrangère afin de déprécier celle-ci. Ces délinquants doivent, à ce titre, subir une sanction complémentaire. De plus la mise en œuvre de la double peine éloigne du territoire les délinquants étrangers et prévient ainsi tout amalgame entre les étrangers honnêtes et les autres. Elle valorise de ce fait les étrangers sérieux, facilite leur intégration et par-là permet l’atténuation des tensions raciales.
    De plus le lien unissant un individu à un territoire constitue l’attribut le plus fondamental de la nationalité. C’est dénaturer celle-ci que d’accorder cette prérogative à des étrangers au motif qu’ils sont délinquants.
    La double peine a été en partie supprimée sous la pression des associations. Cette décision du législateur est regrettable. Cependant suite aux émeutes de fin 2005, elle a été remise en application. Cette décision ponctuelle devrait être pérennisée
    Une nouvelle idéologie.
    Les actions d’associations sont complétées par la diffusion d’une nouvelle symbolique. Certaines ont choisi le drapeau « Blacks, Blancs, Beurs » qui fait référence à l’origine ethnique ou raciale des individus. Le drapeau tricolore est lui sans ambiguïté. Les hommes bleus ou rouges n’existent pas. Le blanc du drapeau ne fait pas référence à une race mais à un système de pouvoir, la monarchie. Avec le drapeau tricolore on peut venir de tout horizon et être Français. Avec le drapeau ” Blacks, Blancs, Beurs” on ne peut pas être Français et d’origine asiatique.
    On applaudit au slogan « touche pas à mon pote » alors qu’il constitue un appel à soutenir tous ceux que l’on juge semblables à soi. Il manifeste l’inverse de ce qui fait le fondement de la citoyenneté, la reconnaissance par des gens différents de l’existence d’un destin qui leur est commun.
    La société sous contrôle.
    L’on nous demande d’être tous “des potes”, mais par contre l’on se moque de tout Français se disant “de souche”. L’on assimile ainsi notre pays à une zone géographique, simple lieu d’installation, alors qu’il est un territoire où vit un peuple ayant une histoire, des racines et auquel on peut s’intégrer. S’il est inconvenant de prendre souche en France, les étrangers que nous accueillons sont condamnés à rester des gens de passage, toujours à l’écart.
    On poursuit en justice un Préfet ayant affirmé que les gitans vivent de rapines alors que la solution au problème particulier ne peut venir d’une saisine de la justice pour racisme mais de celui de l’étude des moyens d’existence des gitans et des mesures à prendre pour les intégrer.
    Pour défendre les droits de l’homme il faut vivre dans un État de droit et encourager la considération due à ceux qui font respecter la loi. Une attaque de commissariat est un moyen d’empêcher l’action de ceux qui protègent notre sécurité. C’est une atteinte à l’un des moyens que se donnent les citoyens pour faire respecter leur liberté. Cette atteinte au droit de l’homme est actuellement fréquemment perpétrée dans notre pays. Elle n’est jamais dénoncée par les associations de défense des droits de l’homme. Elle porte pourtant atteinte aux droits des Français et des étrangers qui, tous, ont besoin de sécurité.
    Par contre, alors qu’une partie non négligeable de la délinquance de voie publique est le fait de Français issus de l’immigration et que le trafic de drogue est singulièrement entre les mains de Français maghrébins, les associations vilipendent toute personne s’interrogeant sur l’existence d’un lien entre délinquance et immigration. Elles qualifient trop facilement toute volonté des défenseurs de la société de sanctionner efficacement des délinquants d’atteinte au droit de l’homme, toute intention de réprimer des délinquants issus de l’immigration de racisme. M. Chevènement qui a qualifié les voyous de “sauvageons” a dû s’expliquer, s’excuser. Il n’a pu agir à sa guise et obtenir de résultats tangibles. On utilise le même procédé avec l’actuel ministre de l’intérieur qui a parlé de “racaille”.
    Délinquance et intégration.
    La réalité du lien immigration-délinquance complique l’intégration des Français d’origine étrangère, en particulier de ceux qui sont issus de nos anciens protectorats et colonies. Cette délinquance est parfois présentée comme résultant de la discrimination dont est victime cette population. En fait seule une petite partie de celle-ci s’adonne à la délinquance, mais avec une telle constance que cela devient un problème social central.
    Une des causes actuelles du racisme c’est la visibilité de cette délinquance qui incite malheureusement à stigmatiser nos concitoyens issus de l’immigration. C’est là une source aggravante des tensions déjà existantes. Là se trouve pour partie l’origine des interdits professionnels qui frappent certaines personnes ethniquement marquées. Ces interdits sont aggravés par le découragement qui peut résulter de la vue de dealers qui roulent en voiture de luxe au vu et au su de tous. Le rétablissement de l’ordre public est indispensable pour éviter le découragement de ceux qui veulent s’intégrer.
    L’enfermement.
    Ces personnes ethniquement marquées, on tente par ailleurs de les enfermer dans leur condition.
    Aucune critique n’émane d’associations anti racistes au sujet des chansons racistes diffusées par tel ou tel groupe de jeunes issus de l’immigration. Nul débat ne vient contrarier ceux qui chantent “nique ta mère”. Ce serait pourtant l’occasion pour les organisations anti-racistes de rappeler un proverbe arabe insuffisamment connu : “Sois poussière sous les pas de ta mère car le Paradis est là où elle pose son pied”. Mais cela pourrait amener les Français à porter un regard positif sur leurs concitoyens issus des anciennes colonies. Tel n’est sans doute pas la priorité de beaucoup d’anti-racistes.
    On constate depuis peu la diffusion de théories affirmant qu’un néo-colonialisme serait à l’œuvre au sein de la société française. Ce néo-colonialisme serait destiné à maintenir les nouveaux arrivants à part de la Nation qui les traiterait en “indigènes”. Ces théories sont en fait destinées à tenter d’enfermer les jeunes de l’immigration dans le statut d’infériorité qui était celui de leurs grands-parents. On veut les empêcher de s’accepter Français, sans doute pour mieux les utiliser.
    Faute de faciliter l’intégration des associations anti-racistes proposent de mauvaises solutions.
    Le droit de vote aux immigrés.
    Donner le droit de vote aux immigrés lors des élections locales serait une erreur. En effet la modification du corps électoral des municipales et des autres élections locales faites en y adjoignant des étrangers non communautaires mettrait ces derniers en position d’arbitre de consultations se gagnant à la marge. Accorder ce droit de vote créerait automatiquement des tensions entre Français et étrangers non communautaires. Tel n’est pas le cas pour les étrangers communautaires puisqu’il existe des systèmes de réciprocité.
    La mise en œuvre d’une telle mesure est plus propre à semer la discorde qu’à favoriser l’intégration des non-communautaires, alors que les conditions pour devenir Français, et donc pouvoir légitimement voter à toutes les élections, sont parmi les plus souples au monde. De plus notre pays accepte la bi nationalité. Devenir national est donc une possibilité largement ouverte et constitue le meilleur instrument d’intégration. Le préserver nécessite de ne pas morceler les attributs qui lui sont liés.
    La discrimination positive.
    Alors que le fait de devenir Français confère une appartenance qui a pour avantage de mettre au second plan l’origine, la race ou la religion, la discrimination positive rendrait obligatoire la mise en avant de l’origine raciale ou religieuse de chaque individu. Les enfants des couples mixtes seraient inclassables. On ne saura s’il faut ou non faire bénéficier de mesures de faveurs les individus de type arabe mais à nom français ou, à l’inverse, les personnes de type européen mais à nom arabe.
    De plus si la discrimination positive est mise en place on sera tenté de compter les assistés, les chômeurs, selon leur origine. Dans les divers métiers il faudra déterminer qui occupe les postes. Chez les journalistes par exemple, compter le nombre d’arabes, de juifs, de protestants, de noirs. La discrimination positive nécessite la mise en place d’une politique raciale méticuleuse.
    Appliquée à l’emploi, qui est rare, elle peut augmenter les tensions raciales car si certains bénéficient de mesures positives de discriminations d’autres seront en parallèle discriminer négativement.
    Au lieu et place de ce système de discrimination, l’on pourrait s’interroger sur les causes du chômage en France, en particulier sur l’efficacité de l’argent dépensé au titre de l’assistanat, chaque euro affecté à cette fonction ne pouvant être utilisé au paiement d’un travailleur. Que ce soit pour les étrangers, pour les autochtones, pour le niveau de l’activité économique, le maintien du lien entre revenu et travail est indispensable. C’est de plus l’un des principaux instruments d’intégration.
    Le rôle parfois néfaste des associations.
    Plus qu’encourager l’intégration certaines associations de lutte contre le racisme ont tendance à cultiver le ressentiment des nouveaux arrivants. Dans les années 20 lorsque les Arméniens sont venus se réfugier en France, aucune association ne les a incités à descendre dans la rue pour protester contre le quolibet dont ils étaient victime : « Arméniens tête de chien ». Aucune association ne les a détournés du seul objectif valable, l’intégration dans leur nouveau pays.
    Aujourd’hui certaines organisations sous couvert de lutte contre le racisme ont mis en avant les étrangers délinquants, élargissant le fossé qui sépare les étrangers des Français. Elles ont dévalorisé les gouvernants, le législateur et instillé dans la société des concepts se substituant à celui de citoyenneté. Elles ont de ce fait affaibli le système démocratique et compliqué l’intégration des étrangers.
    Leurs actions, consistant trop souvent à vouloir démontrer que leurs concitoyens sont des racistes, ont incité au silence face aux problèmes liés à l’immigration et à l’identité nationale, entraînant une frustration encourageant les extrêmes.
    Cet activisme, de plus, a remisé au second plan les vrais débats sur l’école, la police, la justice, l’assistanat.
    Les pouvoirs publics avant de reconnaître un rôle officiel aux associations anti-racistes en les subventionnant, en les conviant à participer à des opérations comme les “semaines d’éducation contre le racisme” qui leur ouvrent la porte des collèges et lycées, devraient faire un bilan précis des résultats de leurs actions.

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