Le chef de la diplomatie britannique William Hague a déclaré à Berlin, lors d'un forum de politique étrangère :
"Les gens estiment que l'UE est trop souvent quelque chose qu'on
leur impose, pas quelque chose sur quoi ils ont leur mot à dire. Le
façon dont (le traité de) Lisbonne a été ratifié au Royaume-Uni sans
consultation des électeurs a contribué à ce sentiment. Les gens estiment que l'UE est un processus à sens unique, une
énorme machine qui absorbe le pouvoir de décision des parlements
nationaux au profit du niveau européen où tout est décidé. Cela doit
changer"."Si nous ne pouvons pas montrer que le pouvoir de décision peut revenir
aux parlements nationaux, alors le système deviendra démocratiquement
non viable". "Les pays de l'eurozone doivent faire ce
qu'ils ont à faire pour résoudre la crise, mais la façon d'avancer pour
l'UE dans son ensemble n'est pas plus de centralisation et d'uniformité
mais plus de flexibilité (…), qui permet des degrés différents
d'intégration dans plusieurs domaines, de sorte qu'ils ne désavantagent
pas ce qui ne veulent pas participer à tout et préservent les choses que
nous apprécions tous".
Bernard S
Tout cela est bien dit, avec diplomatie. L’homme de la rue remplacera “estime” par “constate”, et “démocratuement non viable” par “dictatorial”.
Remarquons aussi la critique bien venue de la centralisation abusive. Nos gouvernements ont mis en place chez nous une décentralisation et une déconcentration (complexes et qui se chevauchent, mais répondent à une règle de bon sens : prendre de plus près des décisions plus rapides et mieux adaptées aux situations particulières)tout en faisant le contraire au profit de l’union.
Le paradoxe n’est qu’apparent : il s’agit dans les deux cas d’affaiblir l’Etat, ce qui conduit à son effacement et à celui de la Nation.
Entrepreneur
Ils sont bien ces anglais. Quand est ce qu’ils nous prêtent leurs hommes politiques ?