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France : Politique en France

Mégret explique son retrait de la vie politique

Lors de son intervention ce matin pour expliquer son retrait de la vie politique française, Bruno Mégret a déclaré :

"Je constate simplement que j’ai tenté tout ce qui pouvait l’être et que rien d’autre ne peut être tenté dans un avenir proche. J’en tire dès lors les conséquences. Je souhaite tout le succès possible à mes amis du MNR qui vont assurer la pérennité de notre mouvement et j’ai décidé de servir autrement mon pays en utilisant mon énergie et mes compétences pour un autre engagement, celui des intérêts économiques de la France dans la compétition que se livrent les grandes nations à l’échelle du monde.

Je le fais en quittant provisoirement un pays où la médiocrité du débat d’idées, la crise de la classe politique, la tyrannie du politiquement correct ont pour l’instant tout stérilisé. Mais je le fais aussi en sachant que les idées que je porte sont plus utiles et plus attendues que jamais et qu’elles progressent dans l’esprit de nos compatriotes. Je le fais en sachant que la France est une grande nation qui a toujours trouvé en son sein l’énergie pour rebondir et renaître. Je le fais conscient que les temps peuvent changer et que si vient le moment d’une vraie rupture qui exige des hommes libres, des hommes de conviction, des hommes de caractère, je serai toujours disponible."

Michel Janva (source : MNR)

Addendum : l’intégralité du discours est accessible ici.

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18 commentaires

  1. “[…]j’ai décidé de servir autrement mon pays en utilisant mon énergie et mes compétences pour un autre engagement, celui des intérêts économiques de la France dans la compétition que se livrent les grandes nations à l’échelle du monde.”
    C’est beau comme du Mégret !

  2. encore et toujours, la fuite des cerveaux…

  3. Merci tout de meme pour les efforts de Bruno Megret, on ne peut rien lui reprocher

  4. Nous sommes curieux se voir les résultats de son nouveau combat “économique” pour la France.
    A court terme il parait certain que son propre intérêt sera assuré!
    Un homme politique d’envergure et de Droite porte le combat sur le seul terrain possible: La France. Quitter le sol de notre pays, c’est une désertion, ni plus ni moins. C’est se ravaler au rang d’un De Gaulle.
    Promettre un retour sous conditions, en sachant pertinemment que ces conditions n’existeront pas, c’est se moquer du monde, et surtout de tous ceux qui lui ont accorder leur confiance.
    Je tiens le paris que nous ne le reverrons pas.
    Adieu Mégret, et sans regret!

  5. encore une victime de l’idée républicaine

  6. C’est quand même un sacré mec. Dommage…
    Il était sur LCI hier =>
    http://www.dailymotion.com/media54/video/x5ing7_bruno-megret-lci-22052008_news

  7. un des plus grands xénophobes, selon la presse bobo qui pense pour nous, va à l’étranger, comment est ce possible ?

  8. Mégret comme Le Pen ont été de véritables Chances pour la France. Il est bien dommage pour elle que les français n’en aient point voulues.

  9. à e5,
    Le Pen une chance pour la France, peut-être!
    Mégret une chance pour la France : faut m’expliquer !
    Mégret une chance pour les ennemis de la France sûrement en trahissant Le Pen et en réduisant à néant les chances des nationaux.
    Il venait de RPR, je crois, il aurait mieux fait d’y rester !
    Ses résultats électoraux ne sont que son juste salaire!
    Sans être partisan de Le Pen, je pense qu’il a marqué son époque, et il restera dans l’Histoire ne serait-ce que par sa deuxième place aux présidentielles.
    Mégret sera très vite oublié.

  10. Au revoir camarade! J’espère seulement que les conditions nécessaires à une reconstruction de la Droite Nationale se présenteront de notre vivant :(

  11. La droite nationale perd probablement son meilleur “cadre”.

  12. A HB,
    “Faut m’expliquer” dîtes-vous… eh bien je vais vous expliquer calmement les choses.
    Mégret n’a pas “trahi” Le Pen. Cette invention n’a aucun sens. Mégret n’avait pas de mandat par rapport à Môssieur Le Pen, mais, en homme de conviction, il avait des responsabilités par rapport à nos idées par rapport à la grande partie des cadres qui officiellement ou officieusement ne suivaient plus Le Pen dans son népotisme.
    De fait, c’est la raison qui a poussé Mégret, et de nombreux cadres et militants à sa suite, à s’opposer à une dérive stratégique et doctrinale. “Trahir” Le Pen dans votre jargon, c’est, pour les gens honnêtes, rester fidèles à nos convictions.
    Ce n’est pas Mégret qui a trahi Le Pen, mais Le Pen qui a trahi nos idées. Qui a fait un discours scandaleux sur la dalle d’Argenteuil ? Qui a démarré sa campagne à Valmy ? Qui a proposé de réfléchir à la question de l’euthanasie ? Qui ne veut plus abroger la loi Veil ? Qui bloque l’avenir de la droite nationale par mentalité boutiquière et veut imposer fi-fille depuis au moins 10 ans ? Qui méprise les identités régionales et exprime un jacobinisme sectaire ét éculé ? Qui promeut une “union” civile pour les homos ? etc, etc, etc.
    Qui ? L E P E N…
    Alors, de grâce, arrêter de nous bassiner avec la pseudo félonie de Mégret. Vous qui pleurnicher sur la trahison de Mégret par rapport à Le Pen, pleurer plutot sur vous mêmes qui êtes les cocus du FN.
    De plus, je ne vois pas ce qui choque dans le fait que Mégret soit venu du RPR. Personne n’est parfait, et Mégret à eu le courage de rejoindre la droite nationale. D’habitude vous vous plaignez de la droite molle, félicitez-vous que quelqu’un qui en venait ait compris ce qui n’allait pas et ait sauté le pas.
    On oubliera peut-être plus vite Mégret, mais quel souvenir va laisser Le Pen ?

  13. à Solange?
    “Eh bien je vais vous expliquer calmement les choses.”
    C’était très bien commencé…..mais plutôt mal fini.
    De fait il faut garder son calme, c’est au moins une chose sur laquelle nous sommes d’accord.
    Je ne suis pas en désaccord total sur ce que vous pensez de Le Pen, d’autant plus que je n’ai jamais voté Le Pen, donc au moins de ce coté là, je ne suis pas cocu, pour reprendre votre expression.
    A ce jour, manifestement, les électeurs ou plutôt les ex électeur de Mégret le sont, ce qui explique sans doute votre vivacité agressive.
    Préférer Le Pen à Mégret, n’est pas obligatoirement politique. On peut apprécier le courage, la stature, la présence, la truculence, la personnalité d’un homme, par rapport à un …..autre.
    De plus, cocu ou pas, il est déconseiller de pleurer sur son propre sort. Seul les faibles se permettent ce genre de comportement irresponsable, pour ma part, je me l’interdis.
    En politique en France, à ce jour, il est irresponsable de voter, pour un homme ou pour un autre. La seule solution contre-révolutionnaire et donc catholique est l’inscription systématique sur les listes électorales et l’abstention, toute aussi systématique.
    Le vote blanc ne nous est pas permis, car il n’est pas comptabilisé.
    Cela nécessite de ne point être républicain, mais cela est un autre débat.
    Sans haine et sans rancune.
    HB

  14. Oui, sans haine et sans rancune cher HB (je vois que vous m’avez pardonné par avance mon langage un peu excessif et je vous en remercie).

  15. Désormais, reste Le Pen seul et contre tous, homme libre et debout lorsque tout le monde se couche pour quelques places éligibles. Vouloir un FN light et présentable est un voeux pieux. Mégret a échoué, Millon a échoué, Villiers a échoué. A qui le prochain? C’est vain. Au lieu de voir le verre à moitié vide, voyez le verre à moitié plein. Etre moraliste est facile. Etre candidat pour le FN est plus difficile…..Honneur aux valeureux candidats!

  16. @ Solange
    Dans votre réponse à HB, vous faites une confusion regrettable : vous parlez de la scission des années 90 en raisonnant sur le déroulement de la campagne de 2007.
    De plus un certain nombre de points que vous évoquez sont gravement inexacts et sont à la limite de l’honnetêté : on peut trouver très criticables la stratégie et certaines déclarations de JM LP, sans pour autant se livrer à des approximations pour ne pas dire plus, comme par exemple de dire de lui qu’il serait favorable au mariage gay ou à l’avortement ou à l’euthanasie. Ce que vous lui reprochez pourrait se dire tout aussi bien de P de V ou C. Boutin, ou de même B. Mégret : faute de catholiques suffisament nombreux et engagés en politique, tous ces dirigeants politiques sont souvent imprécis et peu clairs.
    Ce qui est excessif n’est pas seulement insignifiant, mais peut conduire au mensonge.
    Or le débat entre catholiques suppose au préalable de partir de faits et non de propager de la rumeur, ce que vous faites ici assez régulièrement. Je trouve votre procédé détestable, d’autant plus qu’il s’abrite toujours derrière un anonymat peu courageux (absence d’adresse mail).
    Il y a maintenant un fait massif : les catholiques vont devoir ne plus agir par délégation en politique. Cela dépasse infiniment la personne de JM LP.

  17. cher Pascal G.,
    Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Que vous soyez inconditionnel de JMLP est votre droit le plus strict, mais cela ne vous autorise pas à transformer la réalité des faits. Tout le monde ici, à part vous, reconnaît et regrette la libéralisation progressive des discours et du programme du FN. J’ai ici donné plusieurs sources, connues de tous au demeurant.
    Pour l’avortement je vous renvoie à cet article du Figaro (16.12.2006) : “C’est l’officialisation d’une évolution amorcée depuis quatre ans : sur la question de l’IVG, le FN assouplit son programme. L’abrogation immédiate de la loi Veil par le Par­lement n’y figurera plus. Marine Le Pen a déclaré que cette abrogation serait remplacée par une ­consultation des Français. Ceux-ci seraient appelés, si le FN parvenait au pouvoir, à se prononcer par référendum à la fin de la mandature législative, sur « l’éventuelle abrogation de la loi » de 1974. Jean-Marie Le Pen lui-même a confirmé cette orientation. Marine Le Pen a expliqué qu’en cas d’accession au pouvoir le FN commencerait par prendre des « mesures incitatives » visant à faire ­baisser le nombre « extrêmement élevé » des IVG. Dès septembre 2002, Marine Le Pen avait exprimé son désaccord avec l’abrogation de la loi Veil ins­crite dans le programme du FN. L’avortement lui paraissait « épouvantable », expliquait-elle alors, mais elle ne voulait pas supprimer la loi Veil « parce que cela reviendrait à renvoyer des femmes qui avortent devant les assises ». Elle avait heurté une partie des cadres et dirigeants du FN. Le plus déterminé d’entre eux, Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité – qui a démissionné du bureau politique du FN en 2005 -, lui avait reproché de « ne pas défendre le programme de gouvernement du FN » sur ce sujet. Mais Jean-Marie Le Pen, dès ce moment-là, jugea l’opinion de sa fille « conforme à quelques nuances près » à la position du FN. « Nous avons toujours dit que nous privilégions, sur la position coercitive, la position incitative en matière de politique familiale », avait indiqué le président du FN. Une modification dans le programme du mouvement ne ferait donc que mettre en forme ce qu’il disait à ce moment-là. Hier, Bruno Gollnisch a estimé lui aussi que ce changement est très limité car « il n’a jamais été question de revenir à l’état antérieur à la loi Veil ».
    Voici les propos de Jean-Marie Le Pen au sujet de l’euthanasie : « Savez-vous que la moitié des dépenses de santé pour un individu concerne les derniers mois de la vie ? Savez-vous combien il y a de centenaires en France aujourd’hui ? 30 000 et bientôt 300 000… Comment allons-nous faire ? Je m’accroche à la position chrétienne. Mais comme homme politique responsable, je me pose la question de l’euthanasie. Je n’ai pas de position définitive pour l’instant. Comprenez ma situation : une chose est d’avoir des intentions nobles et autre chose est de les faire appliquer.» Et d’ajouter : « Je ne suis pas un moraliste ou un philosophe, mais un homme d’Etat. » (Famille Chrétienne n° 1523 du 24-30 mars 2007, pp. 16-17).
    Une dépêche AFP du 27.06.2006 rapportait l’information suivante retransmise par les médiats : ” La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, s’est prononcée lundi 26 juin, contre le mariage des couples gay et lesbiens, tout en se déclarant favorable à une «organisation» des unions de personnes du même sexe, notamment pour résoudre les problèmes de transmission du patrimoine. Marine Le Pen a trouvé «assez normal» qu’il y ait une «organisation des unions entre homosexuels, parce que ceux-ci s’inquiètent de leur avenir, parce qu’ils voient qu’ils vieillissent en couple […], qu’ils se demandent “qu’est ce que va devenir mon conjoint quand j’aurai disparu”. Il est assez normal de leur permettre de se transmettre entre eux un patrimoine». Interrogée sur la position des homosexuels membres du FN, Marine Le Pen a répondu : «ils plaident pour le droit à la différence» “. Propos jamais démentis par son père.
    Voir aussi les confidences du jeune mariniste Julien Sanchez qui, sur son site de campagne pour les législatives, confie son opposition à “l’homophobie” (terme dialecticien imposé par le lobby homosexualiste pour criminaliser les amis du mariage et de l’amour naturel) ainsi qu’au “racisme”. Il dit sa grande tolérance pour les “homos” et les “bi” : ” Si je marche par coups de cœur en amitié, je comprends tout à fait que l’on puisse marcher par coups de cœur en amour et donc être bi ou homo. Aujourd’hui, tout le monde connaît au moins un homo ou une lesbienne… Et je crois que nous avons déjà assez d’ennuis en France (impôts, chômage, etc.) pouvant amener les gens à déprimer et à être mal dans leur peau pour en plus priver les gens de leurs libertés individuelles… La sexualité, l’amour, ressortent du domaine privé. Par conséquent, voilà, chacun fait ce qu’il veut de son… corps, du moment qu’il n’embête pas les autres avec ça ! Et puis c’est si rare de trouver l’amour et d’être épanoui sexuellement que je ne vois pas de quel droit j’empêcherais quelqu’un de l’être avec qui il veut. C’est ma conception, comme celle de beaucoup de gens au FN, à commencer par Jean-Marie Le Pen lui-même qui EST TRES OUVERT SUR CE POINT. Je crois que la seule chose que le Front regrette et déplore au fond en matière d’homosexualité, ce sont les manifestations ultra-communautaristes et « carnavalesques » type « Gay Pride » qui font plus de tort qu’autre chose aux homosexuels et renforcent d’eux dans l’opinion une image superficielle et dépravée… qui n’est qu’une image ! ” (voir http://www.deputedemain.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=24&Itemid=44).
    Etc.
    Ce qui est gravement inexact et malhonnête, Pascal G., c’est de propager la désinformation. Je vous défie de trouver dans le programme du MNR la moindre trahison de nos idées sur les points non-négociables (ce qui, malgré tout ce que vous pouvez nous conter, n’est pas le cas du FN).
    Par ailleurs, la crise des années 90 est liée à la déliquescence doctrinale du FN. C’est depuis la crise que le FN a commencé à changer son programme et à se banaliser, jusqu’à son point d’orgue en 2007.
    Enfin, en ce qui concerne mon anonymat, il est permis et protégé par les responsables du Salon beige qui n’imposent pas aux intervenants de se montrer au grand jour. Tout d’abord, il s’agit d’une question de prudence : je suis par ma profession tenue à un devoir de réserve. Ensuite, ce ne sont pas nos personnes qui comptent mes les idées et les faits. C’est d’ailleurs ce qui vous dérange.
    Le FN agonise, Mégret se retire, Villiers se terre… C’est le moment pour les catholiques de conviction de reprendre la situation en main : refonder une droite sociale, poupulaire, nationale et catholique, sans provocation et sans complexe. Rien de moins !

  18. Chère ”Solange”
    Je ne suis un inconditionnel que de mes convictions religieuses qui de plus ne me sont pas personnelles mais reçues.
    Voilà pourquoi je ne souhaite aucune polémique. Mais ayant vécu la vie du FN de l’intérieur dans la cruciale décennie 90, j’ai vu le FN changer progressivement à cette époque : cela ne date donc pas de la scission, mais d’avant, c’est à dire du temps où la maison était encore commune (analyse de J-F Touzé).
    Pour le reste, d’autres ont répondu, et je pense à Yves Daoudal, qui a bien montré l’inanité de tirer une paille d’un discours ou interview sur des milliers en 50 ans, afin d’en faire une poutre : le procédé n’est pas honnête, et je maintiens mon constat, tout en comprenant votre nécessaire anonymat pour raisons professionnelles. Faire du FN le parti du mariage gay et de l’euthanasie, et de l’opinion de M. Sanchez le programme de JM LP ressort plus de l’amalgame, qui sur le plan intellectuel procède de collages artificiels, que de la recherche de la vérité. Laissons cela au très sarkoziste Famille Chrétienne.
    Dans cette décennie 90, j’avais pu aussi oberver que lorsque ces sujets devaient être défendus au FN, la plupart de ceux qui auraient du le faire se complaisaient déjà dans les querelles de clans et de personnes que le départ de beaucoup n’a pas éteintes, et qu’ils poursuivent inlassablement.
    Chercher des boucs émissaires ne sert à rien : JM LP a eu un grand tort en effet, celui de penser que reprendre l’héritage techno-gaulliste de la Vème lui ferait quitter une image de rebelle qui lui nuisait, lui disaient qq énarques et polytechniciens venus de l’UDF et du RPR, qui lancèrent alors l’idée de modernité. Cette erreur fut très largement partagée alors, y compris par ceux qui ensuite la dénoncèrent.
    Pour le reste, ce que je retire essentiellement, c’est qu’en refusant les débats d’idées, pour faire de l’efficacité à courte vue, tous ont plongé la droite nationale dans une confusion dont elle n’est pas sortie, puisque B. Mégret lui-même a choisi l’exil, pour enseigner, dit-on, l’économie dans une université américaine, en attendant des jours plus favorables.
    La mode est au mot ”refondation”, qui entrainera multiplication des appareils politiques, et divisions électorales supplémentaires (Sarkozy dit déjà merci). Le mot re-enracinement est préférable : c’est moins bling bling, mais c’est réellement refondateur, car rassembleur sur des convictions qui relativisent les querelles que l’urgence a rendues néfastes et dépassées, ne pensez-vous pas, chère ”Solange” ?

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