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Médias : Désinformation

Moins de 4 000 personnes véritablement en réanimation ?

Moins de 4 000 personnes véritablement en réanimation ?

Un article du Parisien vient rétablir la réalité statistique, moins alarmante que la communication gouvernementale :

Moins de 4.000 personnes se trouvent en réanimation, selon un article du Parisien, qui a eu accès aux chiffres officiels. Soit beaucoup moins que les près de 5.500 personnes présentées dans les statistiques gouvernementales. Une fois de plus, la communication officielle paraît biaisée par rapport à la réalité, et volontairement dramatisée pour justifier des restrictions aux libertés.

En réalité, les statistiques officielles amalgament les patients en réanimation et les personnes en soins critiques, qui nécessitent des interventions moins lourdes. Ce mélange des genres tend à donner une vision beaucoup plus dramatique de la situation, plus commode pour justifier le recours au confinement.

Parallèlement, le gouvernement fait assez peu valoir un vrai effort en matière de création de lits de réanimation.

Ceux-ci sont un peu plus de 7.900 désormais, contre 5.500 il y a un an. On compte notamment 1.862 lits en Ile-de-France, dont un peu plus de la moitié seulement est occupée par des patients atteints du COVID (1.087 malades du COVID). Dans certaines régions comme le Nouvelle-Aquitaine, ce sont seulement 34,7% des lits de réanimation qui sont occupés par des malades du COVID.

Une fois de plus, on s’interroge donc sur la dramatisation à outrance de la situation par les autorités sanitaires. Pendant plusieurs semaines, notamment au sein de l’AP-HP, les polémiques ont sévi sur les prochains débordements des services de réanimation par la vague épidémique. Dans la pratique, la réalité est un peu plus compliquée et beaucoup moins tendue que les chiffres officiels ne veulent bien le dire.

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5 commentaires

  1. Ce qui est important ça n’est pas le taux de Covid en réanimation c’est le taux d’occupation de ces services (covid+autres pathologies). S’il n’y a que 50% de Covid mais que le service est plein à 100% il n’y a plus de place. Mon fils est interne en chirurgie avec déprogrammation de 90% de la chirurgie réglée (hors urgences) pour ne pas encombrer les services et la réanimation.

  2. D’abord les réas ne sont pas saturées
    https://lesmoutonsrebelles.com/le-chirurgien-bernard-kron-demolit-la-propagande-politico-mediatique-sur-la-saturation-des-reas/

    Ensuite les 3 963 personnes qui y sont, s’y trouvent parce qu’elles n’ont pas été soignées !
    Elles n’ont reçu ni Hydroxychloroquine, ni Azythromycine, ni Ivermectine, ni vitamines, ni zinc ! RIEN !
    On attend tranquillement, sans les soigner, que leur cas s’aggrave puis on les met en réanimation toujours sans les soigner !!!!!

  3. Effectivement quand on lit le sit gouvernemental, une astérisque signale que sont comptés en réa covid :
    Les personnes en réanimation,
    Les personnes en soins intensifs,
    Les personnes en unités de soins continus.
    Si on fait la somme de tous les lits disponibles dans ces trois types de service en 2019, on comptait 19 000 places. (Données issues de la DREES)

  4. Oui mais ce qui est important c’est que ce gouvernement de polichinelles remette en place tous les lits qu’ils ont supprimés depuis 2017 et ceux de leur prédecesseurs et qu’ils arrêtent de nous bassiner avec des chiffres truqués. S’ils n’empêchaient pas de soigner les gens du covid ils auraient besoin de moins de lits de réa

  5. J’ai posé la question par la page “contact” du site de Santé Publique France (Géodes).
    Je recopie les éléments essentiels de leur réponse :
    “Pour permettre un pilotage plus fin des tensions hospitalières, des évolutions ont été apportées au système SI-VIC. Le terme « réanimation », utilisé auparavant pour regrouper l’ensemble des services de soins critiques, est désormais remplacé par « soins critiques », ce qui permet de différencier le service de réanimation des autres services appartenant à cet ensemble (comme les soins intensifs ou les soins continus).
    (…) Depuis le début de la surveillance hospitalière via SI-VIC, la définition d’admission en services de soins critiques (anciennement appelé « réanimation ») s’applique aux patients hospitalisés développant une forme grave et admis en service de réanimation (SR), en unité de soins intensifs (SI) ou en unité de surveillance continue (SC), sans précision sur le type de service.
    (…)
    Le 30 mars 2021, 28 570 patients COVID-19 étaient hospitalisés en France (vs 26 818 le 23 mars, soit +7%), dont :
    – 5 090 en services de soins critiques (vs 4 655 le 23 mars, soit +9%) (Figures 24 et 25). Parmi ceux-ci, 3 827 étaient en services de réanimation et 1 263 dans d’autres services de soins critiques (soins intensifs ou soins continus) ;
    – 15 844 en hospitalisation conventionnelle (vs 14 654 le 23 mars, soit +8%) ;
    – 7 134 en soins de suite et réadaptation et 502 en autres unités de soins.”

    De la même façon, le même site décompte les “décès quotidiens AVEC DIAGNOSTIC de COVID-19” et non les “décès quotidiens CAUSÉS PAR le COVID-19”, ce qui est notoirement différent.
    J’en déduis donc la volonté gouvernementale d’utiliser des statistiques “corrigées” pour entretenir la sujétion anxiogène qui provoque les décisions politiques en vigueur.
    Si on y ajoute l’interdiction systématique de toute solution médicamenteuse au profit exclusif d’une “vaccination”, certes facultative, mais dont l’absence vous enfermera progressivement à votre domicile, on discerne de plus en plus clairement le plan ourdi par Klaus Schwab depuis près de 30 ans, avec toutes ses corollaires et ses soutiens successifs…

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